Procès ayant opposé Mildiou au Comté de Toulouse
Mildiou était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Neyco
Nom du juge : Hulki
Date du verdict : 26/06/1458
Lieu concerné par l'affaire : Albi
*encore un qui se croyait au dessus de tout tiens. En Toulouse les lois étaient reine et certain l'apprenaient hélas a leurs depends*
Date: 22 juin 1458
Juge: Sieur Hulki
Procureur: Dame Neyco
Prevot: Sieur Chugoalpha
Accusation: TOP- Insulte Mildiou
Le Comtat de Tolosa contre: Mildiou
Lieu: Taverne Albigeoise
Victime: Wendoline
Temoins: wendoline, Enguerrand_de_malemort
Accusé levez vous!!
Messire Mildiou décidément on entends beaucoup parler de vous ses temps ci? Enfin bref ceci etant dit pas plus tard que le 20 de ce mois vous semblez avoir prit en grippe une demoiselle. Celle ci ici présente Dame Wendoline alors que conversation civiliser se trouvait en lieu respectable.
*montre rappel de mots rédiger par la victime*
http://www.servimg.com/image_preview.php?i=30&u=15123296
Aussi telles nos lois merveilleuses le disent.
*prenant son coutumier tout beau tout propre sans une miette de biscuit o miracle*
Art. 122-11 ' De l'insulte
L'insulte se définit par des propos injurieux tenus hors de
la mesure d'une conversation convenable à l'encontre d'un autre citoyen.
L'insulte est punissable d'excuses publiques à la personne
visée par les propos diffamants, d'un jour de prison et d'une amende de
200 écus.
Art. 122-2 ' Du trouble à l'ordre public
Le trouble à l'ordre public est défini comme le fait de
déstabiliser les institutions du Comtat de Tolosa, ou tout organe de la
vie civique. Il ne saurait s'appliquer aux sphères privées.
Aussi messire puis je savoir ce qu'avez vous a dire pour votre défense?
Tel la loi le stipule vous avez le droit d'avoir un avocat pour votre défense si il y a avoir.
Voici leurs noms.
Eugene, Batonnier (IG contacter Jaccot son lieu de résidence)
Richmartel, Avocat
me se lève
Bonjour,
Oui, j'entends beaucoup parler de votre justice bizarre, aussi, Sir Schlomo, tout cela, les plaintes étouffées, aussi...
Oui, j'ai traité le bidasse dont je ne me souvient plus le nom de guignol et de couillon, sur les propos "civilisés" qu'il tenu alors que je ne lui avais rien dit, a savoir que je "puais des pieds", quand il voulait se rendre intéressant auprès de ma dame. Ce doit faire partie de votre culture, au même titre que le Codex que vous connaissez si bien que vous essuyez des camouflets en gargote.
Concernant la dame Wendigo, tout mes propos sont justifiés, dans la mesure ou elle est une délatrice qui s'en est pris directement à ma compagne, l'année dernière, et je n'ai aucun respect envers ce genre d'animaux, lâches et gluants, qui murmurent et s'inventent des histoires sur le dos des autres, dans le seul but de se rendre intéressants.
Mais cela doit être un coté "civilisé", à votre sens du terme.
*soupire et s'asseoit
* la procureur écoutait choquer par les propos du sire.*
Messire Mildiou. Vous rendez vous compte que chaque mot tirer ici pourrai vous être passible d'un autre procès? Voyons soyez raisonnable.
Aussi vous dites que la victime pourrai être accuser elle même car aurai bafouer l'honneur de votre femme? Auriez vous preuve de ceci car de telle parole serai passible de diffamation.
Donc preuve écrite ou morale. Ensuite je vous demanderai de modérer vos paroles en face de la cours qui ce veux impartial. En cas de refus je me verrai dans l'obligation de vous inculper pour outrage a la cours.
Maintenant au vu des premières paroles de l'accusé je demande peine de une journee de prison ainsi que 75 écus d'amende.
/me Ecoutant ce qui se passait, il se
leva, puis parla :
Dames et Messieurs de la Cour, voici
que la Procure me menace d'outrage
envers vous ? Il me semblait qu'un
Juge présidait à ce genre de séances,
parfaitement habilité a savoir ce qui
est outrage ou pas, ce n'est pas à
la procure d'en "juger", vous me
pardonnerez du peu !
Dans tous les cas votre seul rôle,
Procureur, est d'interpréter les
faits présentés par l'Instruction,
avec les moyens légaux, à savoir un
Codex éventuel, un Coutumier probable,
et le fond romain incontestable, et
de présenter cela du mieux que vous...
pouvez.
Donc Procureur, veillez rester a votre ***PLACE***, s'il vous plait.
Revenons a nos moutons, c'est le cas de
le dire...
L'accusé, que je représente, à savoir
moi-même, est accusé.
De trouble a l'ordre public. Bien.
Et pourquoi ? Oui nous nous sommes
arrêtés à Albi, pour demander à la
Wendigo des explications qu'elle n'a
pas données, elle est soit muette,
soit chuchoteuse, voire s...euse, c'est
le cas de le dire. Calomnieuse
réputée, elle a accusé ma belle de
faire partie d'obscures forces du
néant, d'avoir participé à des assauts municipaux, alors que celle ci
avait un contrat de travail en bonne
et due forme, qui rendait nulles et
non avenues les insinuations perfides
de la Wendigo. Ceci se passait en
septembre dernier
Elle l'a portée longtemps sur son coeur, cette copie froissée de ce contrat, puis
elle a oublié, sans vraiment oublier,
comme le font souvent les femmes.
Donc, effectivement, je n'ai pas de
"preuves" à fournir, pas du genre
surnaturelles comme celles de la Wendigo.
Ceci ne m'empêchant pas de défendre
ma compagne.
Messieurs de la Cour, je ne vous demande
pas de réfléchir, mais de regarder.
Les faits, les effets, sont l'objet de
causes, ici, au moyen de magie on
"prouve" ce que j'ai dit. Et je ne
renie point.
Mais ou est la cause ? C'est a la charge
de l'instruction de le démontrer.
Mais...
La défense constate les faits suivants :
* Nulle plainte a été déposée en
Commissariat d'Albi, pour cette
querelle de taverne. Le circuit normal
de la justice est donc bafoué. Peut
être un goût de semence Prévostale au
fond de la bouche, du coté des
plaignants ?
En supposant qu'ils aient contacté le
Prévost.
* Cette altercation s'est passée en
public, comme l'attestent les
"preuves", mais peu de témoins se
présentent à charge. Pourtant il y
avait du beau monde...
* D'aucuns diront que les plaignants
sont nombreux car deux ! Et oui, mais
ils sont un peu tout seuls, aussi.
En effet, la Wendigo, grillée et
connue comme le loup blanc, part d'Albi
par crainte de représailles, et
vend son champ, ce qui est facilement
vérifiable. Et devinez donc quel est le
vagabond-soldat qui débarque en pays
de Toulouse, voulant s'installer et qui
cherche un champ, croise cette araignée
dans sa toile ?
Devinez, messieurs de la Cour, devinez.
La même "victime", qui pour un rabais de
50 écus, se lance dans n'importe quelle
affaire. Mais l'instruction a dû se
mettre des rondelles de saucisson
devant les yeux...
D'autres bruits courent en taverne, sur
des achats de témoignages, par la
Wendigo; oui, je sais, ce ne sont que des bruits...Mais nous savons aussi qu'elle
n'en est pas à son coup d'essai...
Non, pas de hasard, collusion, entrave à
la justice, oui !
En conséquence, la défense, au vu des
lacunes de l'instruction, et de l'ineptie
de l'acte d'accusation demande le renvoi
dos à dos des deux parties.
Ceci ne contrariant pas la plainte a venir contre la Wendigo, pour diffamation, obstruction
à la justice, collusion et corruption
de ploucs.
/me sourit un peu et s'assit
Monsieur le Juge,
Je conversais en taverne en compagnie de Madame le maire et le compagnon de celle-ci lorsque Mildiou est arrivé et "pissé" selon ses paroles alors qu'il était assis près de moi. Puis devant Messire Engueran il a proféré des paroles désobligeantes, mensongères et insultantes à mon encontre.
Je précise en outre que la veille déjà il avait fait de même en présence d'amis et de Messire Engueran également nous obligeant à changer de taverne.
*Engueran se présenta a la barre*
Votre honneur, messieurs les jurés, voici mon témoignage:
Alors que je me tenais en taverne avec les personnes précédemment citées et que je faisait connaissances avec celles ci, puisque nouvellement arrive en ville; le sieur Mildiou ici présent fit irruption dans la salle de manière assez grossière et ostentatoire annonçant au su de tous que sa vessie était arrivée a saturation.
Ayant déjà eu a côtoyer des hommes un peu "brusques" ou abusant volontiers de la boisson, je ne me suis pas plus offusqué de cela et j'ai tenté de poursuivre la conversation que j'avais engagé avec la dame Wendoline et qui en était arrivée au sujet de la vente de son champs lorsque le dénommé Mildiou s'inséra dans notre dialogue en prétendant que la dame me vendra son champs a deux cents écus.
Ne voyant pas ou l'homme voulait en venir je lui ai demande ce qui lui permettait de penser cela. C'est alors qu'il m'a répondu que celle ci en serait obligée car elle était désormais "grillée" dans cette ville et qu'elle avait besoin de la fuir au plus tôt. Il poursuivit en brossant un tableau "peu flatteur" de la dame et en prétendant notamment que celle ci s'était faite une spécialité dans le colportage de ragots, la diffamation, mensonges et cetera, le tout sur un ton assez agressif et provocateur.
J'ai craint un instant de me retrouver au milieu d'un vieux règlement de compte entre deux citoyens de la citée, mais alors que l'importun s'entêtait dans son discours haineux sans avancer ne serai-ce qu'un argument ou fait attestant ses dires; que de nombreux clients arrivés entre temps avaient déjà déserté la taverne; que cela se poursuivait ainsi depuis de longues minutes sans que le bougre ne daigne changer de registre et que la dame visiblement désemparée ne sachait que répondre a cet inconnu qui l'accusait de tout ces maux; alors qu'il s'echaudait encore un peu plus a chaque parole que je prononçait dans l'espoir de clarifier cette situation qui semblait échapper a tout le monde, je me suis finalement interposé en lui faisant remarquer que la seule personne tenant des propos insultants que je voyais ce soir était lui même et que je ne saurais tolérer qu'un tel rustre puisse tenir des propos aussi odieux et désobligeants a propos d'une dame d'une façon si gratuite.
Passablement énervé par le personnage, et ne souhaitant plus poursuivre ainsi cette soirée qui avait pourtant si bien commence nous désertâmes a notre tour l'établissement.
*se tournant vers l'accusé*
La bidasse vous salue!
*Puis il retourna a sa place.*
Le juge avait assisté au procés puis aprés s'être retiré préparé son verdict rentra dans la salle d'audience, regarda l'accusé qui s'était montré à la limite de l'insolence et de l'outrage vis à vis du procureur durant l'audience.
Accusé levez vous !!!
Au vu des articles 122-2 et 122-11 du grand livre des lois de Toulouse
Aprés étude des témoignages et étude du dossier
Considérant les preuves fournis par l'accusation illisible
Considérant que l'accusé à durant le procés tenu un ton envers le procureur à la limite de l'outrage
Considérant que l'accusé à poursuivi durant ces témoignages des propos diffamatoire sans aucun preuve envers la plaignante
Considérant le casier judiciaire de l'accusé vierge
Messire Mildiou, la cour a à connaitre les individus de votre type, vous exigez, critiquez le système judiciaire du Comté dans lequel vous vous trouvez. Votre ton insolent envers notre procureur ne plait pas à la cour,le procureur est à sa place et la cour ne remet pas en cause celle ci, soyez heureux que celle ci ne demande dans ces réquisitions une condamnation suplémentaire pour outrage . Au lieu de faire profil bas, vous continuez à accuser sans preuve aucune la plaignante de multiples maux, pour une soi disante affaire envers votre compagne. La cour veut bien croire qu'il existe entre vous et la plaignante querrelles anciennes. Sans votre insolence et la poursuite de vos propos diffamants durant cette audience nous vous aurions probablement relaxé. Vous avez de la chance que les preuves apportées par l'accusation soit illisible, cependant les témoignages sont clairs et confirmés par vos propos et ne vous en déplaise, deux témoignages sont suffisant et ce ne sont pas eux qui sont bien seul mais vous. Nous ne doutons pas que vous vous offusquerez que la cour ose vous condamner et qu'elle aussi sera bien sur pour vous incompétente et je passe d'autres mots d'oiseaux. Cependant si cela ne vous satisfait pas je vous invite à ne pas séjourner d'avantage en notre Comté.
La cour,
Vous estime coupable de trouble à l'ordre public, mais au vue des divers éléments cités préalablement ne vous inflige pas de peine ferme, mais une peine en sursis d'une amende de 50 écus. Nous précisons que cette peine sera appliqué dans le cas ou cette cour aurait à vous condamner de nouveau pour trouble à l'ordre public et viendra s'ajouter directement à la peine qui serait alors pronnoncée, auquel s'ajoute 5 écus de frais de justice qui vous seront retirés immédiatement.
Nous précisons que cette peine en sursis ne saurait s'appliquer dans l'affaire pour laquelle vous comparaissez actuelement dans le cadre d'une coopération judiciaire avec le languedoc.
Messire la cour vous invite à l'avenir à réfléchir à vos propos avant de les tenir publiquement et d'éviter de diffamer tout ceux qui ne partage votre avis ou vous contrarie.
Qu'exécutée soit la sentence à moins qu'elle ne soit pourvue en appel dans les délais prévus par la loi !
La Cour a prononcé, ce vingt-sixième jour du mois de juin de l'an grâce 1458,
La Cour a clos le dossier en première instance.
L'audience est levée
Le prévenu a été condamné à une amende de 5 écus et à 2 mois d'inéligibilité
Le prévenu a été condamné à une amende avec sursis de 50 écus