Procès ayant opposé Sat au Comté de Toulouse
Sat était accusé de Trahison.
Nom du procureur : Marie Victoire
Nom du juge : Aldin de Thau de Balma
Date du verdict : 27/05/1460
Lieu concerné par l'affaire : Albi
Mes Dames et mes Sieurs, Votre Honneur et membres de la cours de justice toulousaine, levez-vous.
Nous sommes réunis ce jour du 17 mai 1460 pour juger l'affaire opposant le dénommé Sat au Comté de Toulouse pour prise de la Bonne Ville de Castre, et donc trahison.
Pour ce faire je vais m'appuyer sur les résultats de l'enquête entreprise par Donà Sebelia Querini, Lieutenant de la prévôté de la dite ville.
Cette dernière nous conte dans son enquête, avoir été averti par la douane de la présence d'individus jugés suspect en ville et que la veille elle croisa le Prévenu en taverne en présence de Jojodu89.
Toute la journée cependant elle affirme avoir veillé a assuré la sécurité de la ville, tentant ainsi de se préparer au mieux à une révolte.
Je la ferai intervenir à la barre afin qu'elle nous précise également les détails de l'organisation de la défense citadine qui n'a pas pu empêcher la prise de la ville, et si possible qu'elle nous délivre le témoignage de ses collègues embauché à la défense la nuit où elle fut prise.
Il s'avère que les défense ne furent point suffisantes pour protéger la petite cité, puisque le 16 mai 1460 toute la ville fut averti du changement de l'autorité.
"6-05-1460 Révolte à Castres ! Sat prend le pouvoir... Révolte à Castres ! Sat prend le pouvoir"
Ledit Sat aurait pu prétexter l'erreur, ou tant d'autres choses, nenni !
Voici quelques preuves supplémentaires qui l'accablent encore plus :
"Message du maire Sat
Bonjour cher citoyen
Mes collègues de Fatum, Lycan et de l'Eldolorado avons pris le contrôle de votre village. Ne soyez pas inquiet, nous ne ferons mal à aucun villageois.
Nous contrôlons désormais ce village et déclarons que ce village, ville-franche.
Est désormais illégal :
-Tout attroupement de plus de 10 personnes résidant dans ce village.
-L'achat de pain par les résidents de Castres
-Être rond comme un rond à l'Église
-Dormir devant les portes de l'Église
-La moustache de Heinz_Gunther
-Se révolter contre le pouvoir en place. Vous risquez de vous faire tuer ou gravement blessé. Nous n'hésiterons pas à le faire s'il le faut
-La vente de pain au-dessus du prix de 5,90 écus
-Étudier à l'université
-Bûcher 4 stères et moins
-De posséder 2 champs de maïs
-D'avoir 2 vaches
-D'avoir plus de 61 écus sur soi
-De porter une épée
-D'avoir des braies mauves
(Cette liste peut s'allonger à tout moment)
Votre nouveau maire
Sat"
Message que l'on peut retrouver à l'entrée de la taverne municipale rebaptisée pour l'occasion et devenu place de recrutement pour le Fatum, les Lycans et l'Eldorado.
Accusé !
Niez-vous ces faits ?
Vous vous êtes rendu coupable de trahison envers le Comté de Toulouse ainsi que cela est écrit dans nos lois :
"5. De la Justice
5.2.1 - Des crimes.
La trahison se définit comme tout acte d'opposition aux représentants légitimement élus du Comtat et ce :
- Par acte de rébellion illégitime contre le Comté ou une Mairie,
- Par acte d'espionnage ou toute recherche d'information visant à nuire au Comté ou aux Mairies,
- Par toute aide aux armées reconnues comme ennemies et présentes sur le sol du Comtat.
La trahison est punissable par six jours d'emprisonnement et par une amende de 400 écus maximum. Ces peines pourront être assorties du bannissement du Comté pour une période d'un mois maximum."
Car quoique vous en disiez sur la place castraise, il existe encore une Justice en Comté de Toulouse.
Vous êtes libre de faire appel à un avocat du barreau de Toulouse ou un Avocat du Dragon pour vous disculper ou reconnaitre les faits.
Vous pouvez demander à ce que l'on ouvre les portes de ce tribunal et que le procès devienne public, mais le Comte de Toulouse se garde le droit d'accepter ou de refuser telle proposition.
Mes Dames et mes Sieurs membres de la cours, le procès peut commencer.
J'appelle à la barre donà Sebelia, lieutenant de la prévoté à Castre, reponsable de l'enquête et témoins des faits, ainsi que Monseuh Leyoun, maire de Castre, renversé par Sat.
*Se lève et regarde le juge*
Oui, j'ai bien pris la mairie, mais je n'ai rien volé puisque la mairie était totalement vide à mon arrivé, ce qui diminue grandement les circonstances. Pour l'instant tout va bien à la mairie, j'ai fait un shift d'affaire de 60 écus hier avec la taverne municipale.
Vous accusez un homme qui a amené plusieurs dizaines de personnes dans le village de Castres et qui lui donne de la vie. Avec mon arrivé, les tavernes se sont remplies et la vie est si agréable. Mise à part Sebelia qui m'empêche d'entrer dans la taverne sans me faire mettre dehors par le portier, tout va bien. Je respecte vos lois comtale, même si je ne reconnais pas la souveraineté du comte. Comme vous pouvez le constater, j'ai mis en procès tous ceux qui ont tenté de prendre la mairie la nuit dernière.
Mais bon, le vrai criminel est le comte, qui n'a pas su protéger ses villageois par deux reprises dans moins d'une semaine en ce qui a trait au village d'Albi et de Castres. J'ai aussi eu ouï dire que le village de Castel avait également été pris. Ça va vraiment mal dans votre comté.
Sur ce, j'appelle Santiagoriccardo et Heinz_Gunther, deux personnes qui en ont rien à foutre de venir témoigner à mon procès.
*Tout juste nommée, et une belle affaire à traiter, un réquisitoire pour une trahison... La Ténébreuse reprit les notes précédentes, lut tout avec attention, se renseigna de-ci de-là pour ne pas faire et dire de bêtises, puis s'avança pour prendre la parole.*
Sat, je ne crois pas que vous soyez l'imbécile que veut nous faire croire votre défenseur ; au contraire, tous vos actes dénotent une logique pointue, chacun de vos actes découlant des précédents. Vous avez agi en toute connaissance de cause, en prenant la mairie de force, vous saviez que vous arriveriez ici au tribunal, et pourtant vous avez quand même poursuivi votre idée.
Malgré vos tentatives de dédouanement, et la piètre défense de vos aides, le fait est que vous n'avez pas respecté nos lois, et que vous le savez parfaitement. Vous essayez de vous faire passer pour victime, voire même comme modèle, mais cela ne marche pas avec moi. Vos allégations sont mensongères, car vous n'aviez aucune légitimité pour les actes commis, la prise de mairie, la publication de décrets, les mises en procès injustes des vrais défenseurs de la ville...
Votre Honneur, étant donné les preuves des faits, étant donné que l'accusé ne montre aucun remords mais au contraire, profite de ce procès pour cracher sur la justice et sur notre Comte avec l'aide de sa défense, je demande 4 jours de prison, assortis de 200 écus d'amende.
J'ai terminé votre Honneur.
*Inclinant le chef, la Ténébreuse retourna s'asseoir.*
Votre honneur
Je n'ai pas 200 écus. Je les aurais probablement eu si la mairie n'avait pas été vidé par le maire précédant. D'ailleurs, j'ai cru remarquer que la reprise de la mairie s'est faite 2 jours après que j'aie abandonné celle-ci. La mairie n'était donc pas si importante que ça. Je n'ai pas de remord, car je n'ai rien volé à la mairie. Si c'était le cas, je me sentirais coupable pour les pauvres villageois. Également, je vous ferai remarquer que je n'ai pas déclenché les impôts. De plus, les seules écus que j'ai volé, sont ceux des deux généreux donneurs qui nous ont donné 50 écus chacun. Or, ce n'est pas les accusations.
Mes témoins sont deux honorables personnes. Une dont vous avez élu à votre conseil comtal et le second un réputé avocat en droit des brigands. Je vous ferai remarquer les témoins du procureur, uniquement un seul s'est présenté. Était-ce car l'ancien maire Leyoun, alias Julian n'avait rien à me reprocher ?
Revenons au fait, je suis accusé d'avoir pris la mairie de Castres et je ne nie pas les faits. C'est donc une reconnaissance du crime de ma part ce qui doit me valoir une réduction de peine.
Je demande 40 écus de peine et 1 jour de prison.
Votre Honneur,
Madame le Procureur,
Chers représentants de la justice en toulousain, justice sur laquelle bon nombre de personnes crachent, justice en laquelle bon nombre de personnes n'ont plus confiance.
Je ne vous fais pas confiance. Votre jugement est déjà écrit, et aucune plaidoirie du plus grand avocat de France ni aucun témoignage ne pourrait venir modifier votre décision : la condamnation, la culpabilité, la prison ou le bannissement, et une amende.
Et vous pensez que c'est avec ça que vous remettrez des personnes dans le droit chemin ? Bien sûr que non, et vous le savez pertinemment. Vous avez oublié le pourquoi du comment, et votre but n'est que de vous venger, de faire payer à un homme ce qu'il a pu causer comme dégât. Le pardon ne fait pas partie de votre quotidien, la différence et les étrangers vous font peur.
Sous prétexte que vous avez eu 1200 écus à dépenser dans une liste.
Sous prétexte que vous avez été élu et que vous avez échoué dans un poste du pôle justice, vous avez le droit de décider de la destinée de dizaines de personnes durant votre mandat. Vous avez le droit d'envoyer des personnes en prison, de les bannir, et d'interagir avec leur avenir. Vous n'avez toujours été que du même côté de la barre et par conséquent, ne savez absolument pas ce que vous infligez.
Vous vous octroyez le droit de mettre à mort un être humain de temps en temps, sous prétexte d'avoir été élu.
Et vous, qui décidez de la date et de l'heure de certaines morts, vous nous traitez de criminels parce que nous avons volé 50 écus dans une mairie, à peine de quoi bouffer ?
L'histoire, c'est que votre passé est aussi lourd que le nôtre et que vos péchés sont parfois plus graves que les nôtres.
Cependant, vous n'vous en rendez pas compte, car vous agissez selon des lois que vous avez vous-même créée. En somme, vous avez imposé des règles qui vous permettent de faire des saloperies en toute liberté et en toute légalité.
Nous volons, vous détournez des fonds. Nous assumons, vous mentez. Nous tuons et sommes punis, vous tuez et dites que vous en avez le droit.
La voilà, la différence, entre ceux que vous appelés les bien pensants et ceux que vous appelez brigands, marauds, racaille de la société.
Aujourd'hui donc, selon les lois que vous avez créées, vous êtes en droit une fois de plus d'assouvir votre besoin de vengeance et de supériorité dans ce tribunal. Vous allez pouvoir condamner un homme, à une peine maximale, tout en essayant de rester correct. Même si cela ne fera qu'attiser le désir de vengeance chez l'accusé, vous n'en avez cure, pourvu que vous puissiez vous défouler un bon coup. Au final, c'est un cercle vicieux, et la violence, la haine, la vengeance, sont sans cesse attisées. Vous contribuez donc à augmenter la violence sur vos terres.
Vous n'êtes pas les plus malins, et vous n'avez rien compris au brigandage ni à notre mode de fonctionnement. Allez donc en Berry ou en Anjou, et demandez-leur pourquoi, eux, se font rarement prendre leurs mairies.
Eux ont compris comment ils devaient agir avec les brigands, et ce n'est certainement pas en fermant les frontières, en envoyant des décrets à la chaine contre les étrangers, en multipliant les procès, les procédures de renvoi et les tentatives de poutrage que leurs mairies tiennent mieux le coup.
Pour terminer, et puisque ce lieu s'y prête plutôt bien, je vous dis : vive l'Eldorado, vive Fatum, vivent les Lycans, et vivent tous les brigands quelqu'ils soient !
Vive la liberté, vive l'unité, la solidarité, la fraternité, vive l'amitié, vive l'esprit de famille, vive l'honneur et vive le plaisir et l'amusement !
Mais seulement entre les brigands !
Pendant que nous nous serrons les coudes pour lutter contre vous, vous vous entretuez entre vous, pour des histoires de pouvoir, de politique et d'idées, égoïstes arrivistes que vous êtes.
Votre Honneur, dames et sires de la cour, procureur,
D�abord me présenter. Je suis Heinz_gunther, avocat du Saint Empire, en voyage d�amitié en France. C�est en briguant cette amitié que j�ai rencontré ce personnage Sat.
Au nom du rapprochement entre nos contrés, je me permets d�intervenir ici en tant que son aide juridique, comme le permet votre droit.
Bien, la situation est gênante. Sat est un dégénéré débile, comme vous avez pu vous en rendre compte lorsque vous l�avez élu maire. Car, c�est bien d�une élection qu�il s�agit là. Ou plus exactement d�un référendum d�initiative populaire.
Je vous renvoie à la notion de référendum d�initiative populaire. De par la volonté du peuple, Sat a été désigné maire de Castres a une écrasante majorité. Plus de 66% des voix !
Le peuple a parlé !
Malheureusement, je vous concède donc qu�il, le peuple, a encore choisi un débile profond, comme le montrent ses premiers arrêtés municipaux. Mais vous qui avez été élus, vous savez bien que le peuple se trompe souvent comme les élus le trompe aussi souvent.
Votre Honneur, le droit toulousain est un droit coutumier, qui s�adapte à la logique civilisationnelle, à l�évolution, à la demande populaire et au bon sens. De par ce principe fondamental de votre droit, Sat a été porté à la mairie par le peuple et vous devez reconnaître séant cette évolution réclamée par une majorité supérieure aux deux-tiers des exprimés.
Votre Honneur, au nom du peuple et de votre beau droit, vous devez débouter le procureur de sa demande, quels que soient les fallacieux arguments dont il use, et relaxer mon client immédiatement pour qu�il vaque à son mandat municipale qui mobilise toutes ses faibles facultés intellectuelles.
*Bruits d'éperons et cliquetis d'épée retentirent sous le sonore péristyle de la salle du tribunal. D'une inclinaison polie du chef Sebelia s'avance à la barre froncement de sourcils imperceptible. Toutefois se bride court et s'accoise en fixant le procureur effrontément.*
Bien le bon soir. Querini loctenent de prévosté.
Si fait la veille de la prise de la mairie je me trouvais à la taverne municipale en compagnie de mon alberguière et mie Jo (IG jojodu89). Plusieurs personnes sont venues nous tenir compagnie � charmante je dois l'avouer � dont le dict Sat avec lequel nous avons échangé quelques futilités après les présentations d'usage. Alertée le matin mesme par nos douaniers de l'arrivée massive à Castres de moult brigands en provenance d'Albi et de Castelnaudary, je pu fixer un visage sur un nom. Je m'étais attelée le jour durant à organiser la défense de notre biau village en envoyant des missives à tous les castrais. Je vous en fais céans lecture.
*plonge la main dans l'échancrure de sa chainse couleur de cruor et en sort un vélin plié en quatre. Bruissement de papier. Visage tourné vers le procureur, la vénitienne lit le pli à haute voix.
Castrais l�heure est grave !
Vous avez peut estre remarqué ce matin dans notre village l�arrivée massive de la truandaille. Si fait ! Les pilleurs de la mairie d�Albi sont en nos murs. Je crains qu�ils ne s�en prennent à notre mairie dès cette nuit.
Adoncques je vous demande autant que faire se peut de délaisser vos occupations habituelles pour défendre le pouvoir tant que notre maire est en poste. Je dis bien tant qu�il est en poste car si toutefois la mairie devait tomber nous serions amenés dès lors à nous révolter. Vous pouvez rejoindre les groupes qui ont déjà été créés comme ceux de Julian notre maire (IG Leyoun) ou de Jo (jojodu89).
Je vous remercie pour l�attention que vous aurez portée à cette courte missive, le temps me faisant défaut.
Boutons le Fatum hors du comtat !
Sebeliesquement vostre,
Querini,
Loctenent de prévosté au Barri de Castres
Depuis les hautes murailles de la ville, ce 15 mai 1460
Las comme vous le savez au cours de la nuit du 15 au 16 may nous nous sommes retrouvés si peu nombreux que tel un fétu de paille nous avons été balayés de la place et la mairie est tombée entre de bien vilaines pognes. Toutefois, à notre grand étonnement et soulagement nous avons pu garder liberté de mouvement. Et tandis que les crieurs annonçaient déjà dans tout le royaume par matin à l'anjorner du 16-05-1460 : Révolte à Castres ! Sat prend le pouvoir... Je me faufilais parmi les badauds attroupés devant le panneau d'affichage de la mairie pour prendre cognassance du parchemin fraichement cloué qui porte la signature de cet homme.
*montre du doigt le dénommé Sat puis passe sa langue sur ses lèvres sèches avant de retourner se rasseoir pensivement.*
*Le Greffier annonça : LA COUR ! Le Juge Aldin de Thau entra. Il s'installa sur son siège et ouvrit le dossier devant lui.
Nous, Aldin de Thau, en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés de rendre justice endéans les terres du Comtat de Tolosa pour le compte du Comté de Tolosa représenté par sa Grandeur Eric de Roquecourbe
XXIII eme Comte de Tolosa, allons rendre notre verdict dans l'affaire opposant le sieur Sat contre le Comté de Toulouse.
Vu l�article 5-2-1 relatif aux crimes du coutumier toulousain
Vu l�article 5-2-3 relatif aux circonstances aggravante du coutumier toulousain
Attendu que l'accusé, Sat, s�est bien livrer à l�acte répréhensible du pillage de mairie en se révoltant contre la mairie d�Albi le 8 mai de l�an de grâce 1460, dérobant toute la trésorerie et diverses marchandises au sein même de la ville.
Attendu que ledit crime est prouvé de façon formelle par l'accusation notamment les témoignages et les rapports des défenseurs, de l�intendant repreneur de la mairie et de l�affichage officielle de l�AAP.
Attendu que l�accusé à plusieurs reprises affiché ses forfaits, mis en procès abusif des notables toulousains et des officiers des forces de l�ordre, pour ses actes de pillages et pour la façon de se moquer du peuple toulousain,
Reconnait l'accusé coupable de trahison.
Reconnaît les circonstances aggravantes pour Trahison et pillage de biens municipaux importants,
Au vu de la trésorerie actuelle de l'accusé,
En conséquence, la Cour condamne l'accusé à neuf (9) jours de prison et un bannissement de 1 mois du Comté qui débutera à la sortie des geôles comtales. Les frais de justice s'élevent à 40 ecus sous forme d'amende payable immediatement au Comté. Au vu de la trésorerie faible de l�accusé, le tout sera majoré d�un jour (1) de prison supplémentaire pour insolvabilité.
L�Exécuteur du Comté vous conduira aux geôles à grands coups de botte dans le fondement avant de vous chasser à votre sortie.
Si l'accusé ne respecte pas les points ci-haut mentionné, il est averti à son bon soin qu'il sera passible de procès pour récidive avérée. Le juge conseille vivement à l�accusé de ne point reparaître devant la justice du Comté Toulousain car la prochaine fois ce sera l�éventration, l�écartèlement et la bastonnade jusqu'à que mort s�ensuive sur la place de grêve aux vus et aux sus du peuple.
Accusé, réfléchissez bien à votre avenir et faite en sorte de ne plus vous trouver sur nos terres car vous gouterez de notre salle de torture et de l�affection toute particulière que réserve notre Bourreau aux vils faquins de votre espèce.
Qu'exécutée soit la sentence à moins qu'elle ne soit pourvue en appel dans les délais prévus par la loi !
La Cour a prononcé, ce vingt-septième (27) jour du mois de mai de l'an grâce 1460,
La Cour a clos le dossier en première instance.
L'audience est levée !
*Le Juge frappa de son marteau pour lever la séance et sortit*
Le prévenu a été condamné à une amende de 40 écus et à 10 jours de prison ferme et à 1 mois de bannissement