Procès ayant opposé Willas à la mairie de Castelnaudary.
Willas était accusé de Trahison.
Nom du procureur : Marie Victoire
Nom du juge : Aldin de Thau de Balma
Date du verdict : 27/05/1460
Lieu concerné par l'affaire : Castelnaudary
Mes Dames et mes Sieurs, bien chers membres de la Cours de Justice toulousaine, nous sommes aujourd�hui réunis pour juger de la tentative de prise de la mairie de Castelnaudary dans la nuit du 13 au 14 mai 1460 par le sieur Willas, habitant de Toulouse.
Avant d�aller plus loin je vais m�efforcer de lire les dépositions et témoignages des défenseurs de la ville ce soir là : Yassin34, Kaos64 et Bimbim :
« Messire Yassin, a pris son poste de vigilant dans la journée du dimanche 13 mai de l'an 1460. Il a effectué plusieurs ronde comme demander à un vigilant et n'a rien vue de grave. Cependant au environ de 4h du matin, messire Yassin qui finissait son tour de garde à vue un homme qui essayer d'enfoncer les portes pour prendre la maire. Les autres vigilant qui revenaient de patrouille, on vus messire Yassin courir vers l'homme et on réagis aussitôt de la même manière. Messire Yassin à reconnus l'homme grâce à la lueur de sa torche, il s'agit de messire Willas, ce dernier a réussis à filer, alors que les vigilants étaient dessus.
Yassin34.
Lam, sergent à la maréchaussée.
Fait le mercredi 16 mai de l'an 1460, à Castelnaudary »
« Bonjorn , je viens témoigné que dans la nuit du 13 Mai .Etant en poste en tant que vigillant j'ai repoussé une attaque sur la mairie , dans cet assaut j'ai vus reconnus messer willas.
Kaos64,
Lam sergent à la maréchaussée.
Fait le mercredi 16 mai de l'an 1460, à Castelnaudary. »
« Messire Bimbim, a pris son poste de vigilant dans la journée du dimanche 13 mai de l'an 1460. Il a effectué plusieurs ronde comme demander à un vigilant et n'a rien vue de grave. Cependant au environ de 4h du matin, il a vus messire Yassin qui courait vers la mairie et a réagis aussitôt de la même manière. Messire Bimbim à reconnus l'homme au moment où l'homme s'est enfuit, il s'agit de messire Willas.
Bimbim
Lam, sergent à la maréchaussée.
Fait le mercredi 16 mai de l'an 1460, à Castelnaudary. ».
Willas nies-tu les faits ?
Tu as le droit de demander à être assister pour ta défense par un avocat du barreau toulousain ou bien par un avocat du Dragon.
La Prévôté en la personne de Lam a essayé une tentative de médiation entre la Mairie de Castelnaudary et le dénommé Willas, l�accusé ne s�est jamais signalé. C�est pourquoi nous sommes aujourd�hui réunis.
En tentant de prendre d�assaut la mairie de Castelnaudary dans la nuit du 13 au 14 mai 1460 tu t�es rendu coupable de trahison, tel que le stipule les lois toulousaines :
« 5.2.1 - Des crimes.
La trahison se définit comme tout acte d'opposition aux représentants légitimement élus du Comtat et ce :
- Par acte de rébellion illégitime contre le Comté ou une Mairie,
- Par acte d'espionnage ou toute recherche d'information visant à nuire au Comté ou aux Mairies,
- Par toute aide aux armées reconnues comme ennemies et présentes sur le sol du Comtat.
La trahison est punissable par six jours d'emprisonnement et par une amende de 400 écus maximum. Ces peines pourront être assorties du bannissement du Comté pour une période d'un mois maximum. »
La parole est à la défense, j�appelle le sieur Kaos64 et me réserve la participation d�un autre témoin votre Honneur.
J'avou tout. Condamez moi, J'ai attaqué la mairie la nuit du 13 Mai 1460. Mon jugement a été faussé mais je ne dit pas par qui j'ai assez fait de trahison ... J'avou aussi pour la mairie de Castres
*Chuchote: Désolé Zach ...*
*Fraîchement nommée procureur intérimaire, Triskelle reprit toutes les notes laissées, étudia les différentes interventions avant de prendre sa décision ; elle s'avança au -devant du juge et prit la parole.*
Votre Honneur
Nous avons les témoignages des défenseurs de la ville présents lors de cette tentative de prise de mairie ; nous avons également les aveux de l'accusé. Les preuves sont donc toutes là et bien tangibles...
Cependant, je crois déceler une forme de repentir dans les dires de Willas ; peut-être ai-je trop bon coeur, mais je veux croire qu'il puisse y avoir rédemption et pardon. Je demanderai donc à la Cour de condamner cet homme à 2 jours de prison et 50 écus d'amende, en espérant qu'il poursuive ses réflexions sur ses mauvais actes.
J'ai terminé, votre Honneur.
*La Ténébreuse s'inclina et retourna s'asseoir. *
Merci Triskelle pour votre gentilesse mais je préfère avoir une conséquence difficile, La même qu'a tout les brigands
bonjorn Dona et Messire ,
je viens devant vous repeter mon temoignage pour cette triste affaire:
Dans la nuit du 13 mai alors que j'etais de garde comme vigilant ,nous avons du faire face a une tentative de revolte.
Revolte que nous avons matee facilement: on ne s'attaque pas à Castel comme ca !!
Parmi les assaillants j'ai vu et reconnu Messer Willas
*Le Greffier annonça : LA COUR ! Le Juge Aldin de Thau entra. Il s'installa sur son siège et ouvrit le dossier devant lui.
Nous, Aldin de Thau, en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés de rendre justice endéans les terres du Comtat de Tolosa pour le compte du Comté de Tolosa représenté par sa Grandeur Eric de Roquecourbe
XXIII eme Comte de Tolosa, allons rendre notre verdict dans l'affaire opposant le sieur Willas contre le Comté de Toulouse.
Vu l�article 5-2-1 relatif aux crimes du coutumier toulousain
Vu l�article 5-2-3 relatif aux circonstances aggravante du coutumier toulousain
Attendu que l'accusé, Willas, s�est bien livrer à l�acte répréhensible de la tentative de pillage de mairie en se révoltant contre la mairie de Castelnaudary le 14 mai de l�an de grâce 1460.
Attendu que ledit crime est prouvé de façon formelle par l'accusation notamment les témoignages et les rapports des défenseurs,
Attendu que l�accusé reconnait sa faute et ne nie pas les faits,
Reconnait l'accusé coupable de trahison.
Reconnaît les circonstances atténuantes pour aveux et repentir, la présente Cour fait preuve de mansuétude et suivra partiellement les préconisations de la procure.
Au vu de la trésorerie actuelle de l'accusé,
En conséquence, la Cour condamne l'accusé à quatre (4) jours de prison assortis d'une amende de 50 écus. Les frais de justice de 5 écus sont inclus dans le montant de l'amende.
L�Exécuteur du Comté vous conduira aux geôles à grands coups de botte dans le fondement pour vous inculquer le bien du mal en toulousain.
Si l'accusé ne respecte pas les points ci-haut mentionné, il est averti à son bon soin qu'il sera passible de procès pour récidive avérée. Le juge conseille vivement à l�accusé de ne point reparaître devant la justice du Comté Toulousain car la prochaine fois ce sera l�éventration, l�écartèlement et la bastonnade jusqu'à que mort s�ensuive sur la place de grêve aux vus et aux sus du peuple.
Accusé Willas, réfléchissez bien à votre avenir et faite en sorte de ne plus vous trouver devant cette Cour car vous gouterez de notre salle de torture et de l�affection toute particulière que réserve notre Bourreau aux vils faquins de votre espèce.
Qu'exécutée soit la sentence à moins qu'elle ne soit pourvue en appel dans les délais prévus par la loi !
La Cour a prononcé, ce vingt-septième (27) jour du mois de mai de l'an grâce 1460,
La Cour a clos le dossier en première instance.
L'audience est levée !
*Le Juge frappa de son marteau pour lever la séance et sortit*
Le prévenu a été condamné à une amende de 50 écus et à 4 jours de prison ferme et à 1 mois d'inéligibilité