*Le Comte de Balma procureur entra dans la salle du tribunal et regarda l�accusé présenté devant lui, encadrés par la garde. Il se rendit à la barre, lissa son bouc et s�adressa au prévenu.*

Bonjour, je m�appelle Aldin de Thau et suis le procureur du Comté de Toulouse.

Manutudescends que faites vous la ? Vous êtes accusé de Trahison envers le Comté. En effet, en plus d�avoir fait de la déstabilisation de marché, de la spéculation vous vous êtes révoltés contre la mairie de la Bonne ville de Toulouse, vous auriez du en rester au délit d�escroquerie au lieu de cela vous commettez bien pire ce qui représente un crime de trahison.

La peine la plus grave l�emportant sur le délit, je vous rappelle le coutumier

« 5.2 - Des infractions pénales
5.2.1 - Des crimes

Sont considérées comme crime, les infractions visant l'autorité royale ou ses représentants légitimement élus, ainsi que la sécurité des personnes. Cela comprend :
La trahison se définit comme tout acte d'opposition aux représentants légitimement élus du Comtat et ce :
- Par acte de rébellion illégitime contre le Comté ou une Mairie,
- Par acte d'espionnage ou toute recherche d'information visant à nuire au Comté ou aux Mairies,
- Par toute aide aux armées reconnues comme ennemies et présentes sur le sol du Comtat.
La trahison est punissable par six jours d'emprisonnement et par une amende de 400 écus maximum. Ces peines pourront être assorties du bannissement du Comté pour une période d'un mois maximum. »

Je vais démontrer devant cette Cour que vous vous êtes révolté le 23 juin 1460 contre la mairie de Toulouse par le biais de 2 témoignages vous confondant et vous reconnaissant parmi les assaillants. Vous n�etes pas un inconnu à Toulouse et vous allez rencontrer le bras de la justice.

Inutile de nier ou de feindre l'amnésie, en voici la preuve par le biais du courrier du lieutenant de maréchaussée, Héliorphée de Miglos dont je vous fais lecture :

« 23-06-1460 04:04 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Manutudescends parmi les assaillants.»

La Justice est toujours la pour se rappeler aux bons souvenirs de ceux qui l�enfreigne. C'est pourquoi, ce 11 juillet 1460 vous voilà enfin devant la Cour de Justice de Tolosa afin que vous puissiez répondre de votre crime.

Accusé, nous allons pouvoir enfin soulager votre conscience, car la justice est en marche et rien ne pourra l'arrêter. Grace à nous, vous avez maintenant le droit et surtout le devoir de vous expliquer de vos agissements devant la Cour de Justice, sachez également que vous pouvez faire appel à un avocat pour assurer votre défense vous le souhaitez.

Manutudescends, salua l'auditoire, mr le juge puis se tourna vers sieur de trop.

Cher procureur de trop, haha, que vous me faites rire avec ces accusations fantasques.
Vous savez comme que les raisons qui m'ont poussé à me révolter contre la gueuse Katjea et sa mairie sont légitimes. Vous n'êtes pas sans savoir que cette gueuse est illégitime dans notre compté. Il n'y a qu'à aller voir en salle des criées ainsi que dans ce tribunal. Vous verrez que cette rousse est une imposteuse et n'a pas sa place dans cette ville en tant que maire. J'ai donc, avec quelques paysans excédés par la situation catastrophique de notre marché, décidé de mener une révolte pour montrer le mécontentement du peuple. Ne me demander point les noms de ces paysans qui se sont révoltés en ma compagnie car je souhaite assumer seul cet acte que je trouve légitime.

Vous avez appelé en témoin gueuse Katjea, pensez vous qu'elle aura du temps à consacrer à ce procès. Elle est à mon avis assez occupée sur son procès de Haute trahison envers le comté et je doute qu'elle ne puisse apporter ici de meilleures preuves qu'à son proces sur sa légitimité.

Concernant votre deuxième témoin, sieur Loggan. N'est ce pas le Loggan condamné récemment pour trouble à l'ordre public et accusé actuellement de Haute Trahison envers le comté?
Manutudescends, voyant un hochement de tête de Sieur de trop.
Ha oui, il me semblait bien. Donc croyez vous vraiment que cet autre témoin peut etre quelqu'un d'intègre et honnête ?
Moi en tout cas je ne le pense pas, et je demanderai donc à ce que sa vil parole ne figure point au dossier.
Ensuite, sieur de trop, expliquez moi comment puis je trahir le comté en trahissant les trahisseurs du de ce même compté ?
Je repars ce soir pour Muret mais ne vous inquiétez pas, je serai de retour avant la fin de ce procès. J�appelle comme témoins Hut69, un pauvre paysant excédé tout autant que moi sur la situation de notre ville et dame Amellyne qui aura assez d'arguments pour montrer à quel point gueuse Katjea est illégitime et méritait cette révolte.

Manutudescends, se tournant vers mr le juge.

Vous vouyez mr le juge, ces accusations sont infondées, et me condamner ne fera qu'ajouter de la confusion dans cette situation comtale qui n'a visiblement pas besoin de cela.

mantudescends, s'en alla de la salle, en n'oubliant pas d'aller uriner sur les chaussures de la gueuse traitresse Katjea.

neant

neant

Excédé, fatigué, dépité. Ce sont les termes qui me viennent quand il s'agit de décrire ma situation. Il en est de même pour beaucoup ici.

Les heureuses gens qui possèdent une parcelle de terre peuvent au moins travailler une à deux fois par semaine. Le reste du temps ils n'ont plus qu'à airer dans les rues de la ville.
Ceux qui n'ont pas la chance de jouir d'un lopin de terre pourraient bien sucer des cailloux pour se nourrir, malheureusement la mine est fermée.
Pas de travail. Pas de revenus. Pas de nourriture.
Alors oui, quand on voit se prélasser ces bourgeois prétentieux, nous sommes à même de contempler ce vide qui nous sépare.
De ces honnêtes hommes en tunique brodée qui achète pour une bouchée de pain le fruit de journées de labeur de nous autres paysans.
Oui nous sommes révolté. Et le ventre vide, les journées paraissent encore plus longues.
Ce qui laissent plus de temps pour réaliser ce qui se trame dans notre ville.

Le peuple a faim, le peuple gronde.
Sieur Manutudescends n'est qu'un des nombreux pions sur cet échiquier.
Vous pouvez le mettre en prison si cela vous plait de vous rappeler que vous possédez encore une once de pouvoir.
Mais vous ne pourrez pas arrêter ce peuple en colère.

Quand à ce procès, c'est une plaisanterie.
Appeler à la barre deux témoins eux-mêmes accusés de trahison. Quelle vaste blague.
La ville est en ébullition, jugez-en par vous même.
12-07-2012 04:04 : Vous avez remarqué que Logann était en train de constituer une armée
13-07-2012 04:04 : Vous avez remarqué que Logann était en train de constituer une armée

Alors plutôt que de vous crêper le chignon à propos de bottes d'oignons, relancez l'économie locale.
Proposez des emplois aux habitants, remplissez les étals du marché de produits.
Cessez de spéculer sur le dos des personnes qui vous font vivre.

Sur ce, je me retire.
J'ai une fourche a aiguiser.

* la rouquine entre dans le tribunal pour ainsi déposer son témoignage, que les mauvaises langues se taisent car il va y en avoir du raffut. A l�entente de l'accusé elle ce retiens sérieusement de ce rouler de rire a terre*

Bonjour mesdames, messieurs, monsieur le juge.

Tout d�abord je ne me défendrait point contre les accusation porter sur moi, je le ferait lors de mon procès, ce qui n'est pas le cas ici.

Voici mon témoignage:

Le sieur Manutudescends n'a jamais demander de l'aide de la mairie, si c�était le cas et demander courtoisement. L'aide lui aurait était faites comme je l'ai toujours fait.
Il n'y avait aucune raison de ce révolter, nous savons tous ici que c'est un acte qui est puni par la loy et que la situation du marché étant en partie de cause a la présence des armées. Jamais ce sieur ne m'a accordé parole, encore moins demander de l'aide. Il me semble pourtant que c'est la première marche a suivre lors d'une pénurie.J'ai plusieurs fois fait acheter de la nourriture a ma servante, beaucoup de denrées étaient illégitime dans les mains de ce monsieur ce qui est une preuve qu'il eu spéculer sur les marchandises du marché. La mine d'or était alors ouverte mais je suppose que monsieur est trop bien pour miner et refuse donc non seulement d�être aider mais aussi d'aider le comté de part son attribution au travail de la communauté.
Il prône pourtant avoir était un ancien maire en Gascogne ou je ne sait d'ou. Il devrait alors savoir ou chercher de l'aide. Cet homme c'est rebeller contre la capitale de part ses menaces envers moi, la révolte contre la mairie et la spéculation sur le marché, ce faisant de l'argent sur le dos des citoyens.
Monsieur le Juge je demande que justice soit faite

* Le greffier hausse le ton, et dit : « LA COUR ! »
Le juge ouvre le dossier qui se trouve devant lui, puis regarde l�accusé.

Nous, Cyrillius_De_Thoisy, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés de rendre la justice pour le compte du Comté de Toulouse représenter par sa Grandeur Amellyne XXIV ème Comtesse de Toulouse, allons rendre notre verdict, dans l�affaire opposant Manutudescend, contre la ville de Toulouse

Attendu que ledit délit n'a pas suscité l'interet de tous les protagonistes.

Attendu que l'accusé a été formellement reconnu par quelques témoins mais l'absence de témoignage probant en salle d'audience laisse peu de place à l'évaluation du préjudice de la ville.

Attendu que ce procés ressemble plus à une affaire de different politique qu'a une réelle volonté de nuire à la ville.

En conséquence, la Cour le condamne l'accusé Manutudescends à 1 écu symbolique

La Cours prévient l'accusé que s'il devait se retrouver à nouveau devant la Cour de justice toulousaine pour tout autre trouble, qu'elle fera preuve de beaucoups moins de mansuétude et punira severement les prochains écarts. En effet il est parvenu à l'etude du procureur des éléments qui tenteraient à prouver que vous faites de la destabilisation de marché par le biais de rachat de poisson. Cessez tout de suite ces exactions afin d'eviter le retour en salle d'audience.

Tenez vous le pour dit !!!

La Cour a prononcé, ce vingt neuvième (29) jour du mois de Juillet 1460,

La Cour clos le dossier en première instance.
L�audience est levée !

*Le juge frappa de son marteau pour lever la séance et sorti.*