Procès ayant opposé Willyam_vonferradler au Comté de Toulouse
Willyam_vonferradler était accusé de Haute Trahison.
Nom du procureur : Nyxx
Nom du juge : Aldin de Thau
Date du verdict : 18/08/1461
Lieu concerné par l'affaire : Illisible
*allez passons au rustre se dit elle, en espérant que justice sera fait envers celui qui n'avait pas hésité à lever l'épée envers ses propres frères toulousains, acte de traitrise des plus honteux mais surtout synonyme de grande lacheté étant donné que celui çi avait agit bien planquée au sein d'une armée reconnue comme ennemie à notre Comté .. regard circulaire pour observer curieux et bardots venus là pour s’enquérir de l'affaire la plus houleuse et honteuse que notre Comté ai jamais connue .. revers de main du Procureur pour signifier que la séance allait débuter ..*
Un peu de silence je vous prie, moi Nyxx en qualité de Procureur de Toulouse, en ce jour de grâce du 25 juillet 1461, j'intente procés contre willyam_vonferradler dict le rustre pour haute trahison ..
Suite à l’enquête menée par la prévôté, conformément aux Lois Toulousaines, mettons en ce jour du 25 juillet 1461, en accusation pour Haute Trahison Willyam_vonferradler
Celle-ci et son épouse amellyne dicte la félonne ont en effet au regard de l'article 121-3 et 121-4 du Corpus législatif Toulousain commis des actes qualifiables de haute trahison.
Je vous cite ces articles :
______________________
Article 121-3 : De la trahison
La trahison se définit comme tout acte d’opposition au Roy, au Comte et aux représentants légitimement élus du Comté (membres du Conseil comtal et Maires). Il s'agit de :
*L'acte de rébellion se définit comme l’organisation d’une attaque non légitime contre le Comté ou une Mairie. Pour être légitime, l'attaque contre une mairie doit avoir été approuvée par le Conseil comtal.
Pour être légitime, l'attaque contre le Comté doit avoir été validée par l'Etat-major, en cas de prise d'assaut du château par des troupes extérieures au Comté.
*L'acte d’espionnage se définit comme la recherche d’informations stratégiques, dans le but de nuire au Comté de Toulouse ou aux villes qui le constituent.
*L'aide à une armée, reconnue ennemie et présente sur le sol du Comté de Toulouse, se définit comme le soutien militaire ou logistique, fourni par tout sujet toulousain à une armée non reconnue par le Comté ou qui ne lui est pas alliée.
Cette aide peut prendre notamment la forme de l'embrigadement, de l'aide à l'organisation de l'armée par la fourniture de PEA, de la fourniture d'armes, de trésorerie ou de vivres à un prix préférentiel.
La trahison est punissable de six jours d'emprisonnement et de mille écus d’amende, ainsi que du bannissement du Comté pour une durée maximum de trois mois. Cette peine pourra être assortie d'une mesure d'inéligibilité temporaire de trois mois maximum.[/quote]
__________________
Article 121-4 : De la haute trahison
Est considérée comme haute trahison, tout acte de trahison énoncé à l'article 121-3 du Corpus législatif du Comté de Toulouse, s'il est commis par un membre du Conseil comtal, un Maire régulièrement élu, un Capitoul siégeant au Grand consistoire ou toute personne ayant prêté serment au Comté.
La haute trahison est punissable de dix jours d'emprisonnement et de mille écus d’amende, ainsi que du bannissement du Comté pour une durée maximum de trois mois.
Dans les cas les plus graves, la peine de mort pourra être prononcée.
________________
Suite à l’enquête menée par la prévôté il nous parait évident que, je cite le rapport dont je partage pleinement l’analyse, les personnes incriminés, à savoir Amellyne et Willyam, sujets toulousains, ont fourni un soutien militaire, par leur activité en l'armée de Riwenn sous agrément armagnacais, c'est-à-dire à une armée non reconnue par le Comté et qui ne lui est pas alliée. D'autant moins allié, qu'au moment des faits le Comté de Toulouse, à la demande de la couronne de France, participait à la guerre contre l'Armagnac. Il s'agissait donc même d'une armée ennemie qui a pénétré le territoire Toulousain sans autorisation, violant ainsi la souveraineté territoriale du Comté.
De leurs propres aveux, Amellyne et Willyam ont reconnu se trouver dans l'armée de Riwenn au moment où celle-ci a pénétré sur le sol Toulousain, la nuit du 14 au 15 juin, et y être resté jusqu'à son départ en Languedoc, le nuit du 9 au 10 juillet 1461. A ce moment là ces deux personnes bien qu'élus au conseil Comtal ont suivit l'armée en Languedoc avant de revenir sur le sol Toulousain, à Castelnaudary, seuls, deux ou trois jours plus tard.
Aussi l'attitude de Willyam et d'Amellyne sont qualifiables de Trahison. Et comme ces deux personnes se trouvaient alors membre du conseil comtal, la qualification, conformément à l'article 121-4 du corpus législatif toulousain, est celle de Haute Trahison.
Mais également en raison de l'abandon de leur poste de conseiller puisqu'ils sont sortis du Comté sans l'autorisation nécessaire, et sans prévenir le conseil, comme le prévoit l'"Article 2-313 : De l'absence d'un Conseiller comtal de la Grande Charte du Comté de Toulouse" :
______________________
I - Les conditions d'absence
Le Conseiller comtal s'engage à ne pas quitter le comté pour la durée de son mandat quelle que soit son poste ou sa fonction.
En cas de retraite spirituelle pendant la durée de son mandat, le Conseiller doit prévenir le Conseil de son absence et mettre tout en œuvre afin que cette absence ne pénalise pas les institutions ou les prises de décision. Si l’absence devait durer plus de sept jours, le Conseiller sera remplacé par un Conseiller sans poste, temporairement ou définitivement, à la discrétion du Comte.
Des autorisations exceptionnelles de sortie pourront être accordées par le Comte ou Régent, seulement à la suite d'une demande écrite affichée au Conseil ou par déclaration du Comte auprès des Conseillers.
__________________________
Voici les aveux publics :
Je vous cite les aveux de Willyam : «Notre présence dans l'armée de Riwen ? Eh ben je vais vous le dire. Vous n'avez qu'à aller à la sénéchaussée et voir nos noms sur la liste Comtale. Mais comme ma femme se trouve avec un procès, dont les accusations ont été qualifiées d'infondées pas la connétablie de France pour la Charte qu'elle a instaurée, elle ne peut que venir valider sa place en armée. D'ailleurs, cela ne m'étonne pas pour les accusations infondées, c'est une habitudes chez vous. Confère celle sur l'annexe de Foix au Béarn. Bref, il y aurait aussi la félonie. Mais quel prestige de voir une telle accusation. Cela montre bien qu'elle est gênante pour vous, après tout le bien être qu'elle a instauré sous ses quatre mandats d'affilés.
Donc ! Je réponds à votre question, on est là pour notre devoir de Toulousain ! De vrais Toulousains.»
Voici ceux d’Amellyn : «Donc oui... J'ose parler de paix... Et nous sommes venus au sein de cette armée pour voter et vous le prouver. J'ai longuement discuté avec le Comte de l'AC, le Comte Alcide, sur l'avenir de nos deux Comtés et il nous a gentiment prêté cette armée pour vous prouver sa bonne foi et pour me faire l'ambassadrice d'un message de sa part.» ( http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2119710&postdays=0&postorder=asc&start=90 )
*Le procureur reprend son souffle puis reprend*
Les deux reconnaissent bien avoir été dans une armée étrangère, sous bannière de l'AC, à leur demande, et avoir pénétré le Comté, sans autorisation préalable. Ces faits qualifie, au sens de l'article 121-3, ci-dessus cité, un acte de Trahison.
Ces propos ont été corroborés par de nombreuses personnes dont Ciryllus de Thoisy :«Deux armées d'AC sont chez nous, le Trés Haut seul sait pourquoi... et vous osez parler de paix ?»
Ainsi que par ceux de Xena de Thoisy, le maire de Foix au moment des faits, déclaration en date du 25 juin : «Que ma position de maire et, non de militaire car je n'en suis pas un est justifié, l'armée de Riwenn n'est pas dans la ville de Foix, mais aux portes !» (http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2119710&postdays=0&postorder=asc&start=285)
Par la suite, l'armée de Riwenn a quitté le Comté la nuit du 9 au 10 juillet, forcée par les mouvements des troupes royales. Ce départ a eu lieu X jours après l'élection d'Amellyne et de Willyam. Ces deux personnes étaient donc conseillers de Toulouse. La Haute Trahison est donc qualifiée.
Voici les rapports de la prévôté attestant des dates d'arrivée et de départ :
Rapport de dona Karene sur la nuit du 14 au 15 Juin 1461 :
«Hier, en chemin, vous avez croisé l'armée "Anjòl de Mòrta" dirigée par Riwenn, un groupe composé de Meltemi et de Stige, et un groupe composé de Malchus de Clemence_isaure et de Knarel.
Hier, en chemin, vous avez croisé Trinih.»
Rapport de dona Karene sur la nuit du 09 au 10 Juillet 1461 :
«Hier, en chemin, vous avez croisé l'armée "Anjòl de Mòrta" dirigée par Riwenn, Fracassin_, Kelen., un groupe composé de Flambarand de Monton et de Aldec, et un groupe composé de Zelgius de Andhara_velvet et de Vladiimir.
Hier, en chemin, vous avez croisé l'armée "Anjòl de Mòrta" dirigée par Riwenn»
Rapport de dona Karene sur la nuit du 10 au 11 Juillet 1461 :
«Hier, en chemin, vous avez croisé Elisa18 et l'armée "Gladii defensores Franciae" dirigée par Flavien.
Avant-hier, en chemin, vous avez croisé l'armée "Anjòl de Mòrta" dirigée par Riwenn, Fracassin_, Kelen., un groupe composé de Flambarand de Monton et de Aldec, et un groupe composé de Zelgius de Andhara_velvet et de Vladiimir.»
*Le procureur poursuit toujours en suivant le très détaillé rapport de la prévôté*
Le Comte de Toulouse, Eric Aymercah, qui ne l'était pas encore à l'époque, a lui-même reconnu le départ de cette armée en date du 17 juillet, par un écrit signé de sa main et scellé de son sceau : «Nous soulignons également le fait que le départ de l'escorte non toulousaine des Von Feradler hors des frontières toulousaines satisfait de fait la dernière attente des conseillers élus de TPJ.» (http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2075658&postdays=0&postorder=asc&start=270)[/quote]
La preuve également de leur présence active dans cette armée et de leur présence sur le sol Toulousain, l'attaque menée contre des Toulousains en voyage d'agrément.
Voici le témoignage publique de l'un des malheureux, le sénher Flambarand, en date du 10 juillet : «Effectivement Il y a qq jours, après avoir été baladé un peu de partout dans le Comté depuis des mois, on renvoie l'armée à Foix avant de la disoudre.
Nous décidons de faire un barouf d'honneur en livrant combat à 4 contre l'armée occupant Foix. Contre toutes attentes plusieurs d'entre nous survivent, Monton tombe et reste sur Castelnaudary.
Je rentre sur Foix et ne subit aucune attaque, Aldec idem.
Après 15 jours Monton est de nouveau sur pieds et avec Aldec on se déplace pour aller le chercher, c'est plus sympa et sûr de circuler en groupe !
L'armée installée dans Foix aillant fait promesse de délister Monton, normalement ça aurait du être juste un aller retour tranquille sauf rencontre de brigands.
Au final il y a deux morts Aldec et moi, qui était listé ? Aldec et moi étions entré dans Foix sans problème qq jours avant, donc sans doute que Monton était tjs listé en ennemi ! (http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2123989&postdays=0&postorder=asc&start=150)»
Et voici les propos d’Amellyne qui reconnait avec beaucoup d'ironnie avoir participé à la défense de l'armée étrangère avec ces mots : «Qu'ils aient trébuché, je ne pense pas ! A Castelnaudary, il est tout à fait possible de trébucher de la même façon qu'à Foix. De plus, ils ont quand même pris la peine de faire le déplacement jusqu'à nous par deux fois !
Que nous ayons trébuché sur eux en allant aux champignons ? Impossible vu l'heure ! Dois-je vraiment vous dire ce que nous faisions à l'aube pour vous en persuader ?
Même si vous n'êtes pas un militaire, vous devez probablement avoir un instinct de survie. Donc.... Que faites-vous quand des soldats viennent à l'aube vous attaquer ? Vous ne vous défendez pas ? Ne me dites pas que vous leur ouvrez les bras avec le sourire, c'est vous qui feriez preuve d'hypocrisie là...
Et selon vous... Pensez-vous qu'un panier à champignons soit le meilleur objet pour vous défendre face à une épée ? Personnellement, même sans être une combattante de toujours, mon instinct de survie me dicte de me défendre avec une armée au moins similaire à celle que je trouve en face.
Ensuite... qui gagne... qui perd... dans un combat, personne n'a vraiment le choix face à deux instincts de survie qui se rencontrent. Mais il faut un attaquant et un défendant. Là par contre, c'est arithmétique... il faut toujours un premier. C'est d'ailleurs ainsi que l'on définit l'hostilité.
Et là, sauf votre respect, alors que nous avons crié haut et fort un message de paix que j'avais la charge de délivrer à la Comtesse, c'est quand même ces soldats qui sont venus à Foix, par deux fois, pour nous attaquer...
Arf... peut-être étaient-ils venus pour cueillir des champignons fuxéens et par pure coïncidence, nous nous trouvions là au sein d'une armée armagnacaise... Les coïncidences sont bien mal faites parfois ! (http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=85315751&highlight=#85315751)»
Elle ajoute :
«Selon vous, on est traître parce qu'on se défend de soldats qui nous attaquent, alors que nous venions voter et présenter un message de paix. Nous n'avons jamais attaqué et nous n'avons jamais fait preuve d'hostilité à leur égard. Mais par contre et si j'en crois vos paroles, vous n'êtes pas traître quand vous affamez des villes entières en prenant une carrière dont vous n'avez que faire à des alliés de toujours !»
Ainsi la dame reconnait donc bien avec son mari avoir aidé militairement l'armée étrangère sur le sol Toulousain. Ainsi ils se placent tout deux sous le coup des articles précités et leurs actes sont qualifiables de Haute Trahison. Pour corrober les aveux voici un témoignage supplémentaire de dona Fofinha, noble Toulousaine :
Tout soldat quand il s'engage à défendre le comté et cela malgré les personnes qui se trouve au conseil, et que comme à l'accoutume nous alliés d'hier son nous ennemie d'aujourd'hui et vice versa, mais non, je me trompe hein, en faite le délire a était que l'armée toulousaine na pas suivi le parti politique!!! Aller chercher l'erreur...
Bref les soldats ont était tuer, alors que rien mais alors rien ne devait soit disant ce passé, donc oui je le cri bien fort ce Comté est devenu un Comté alimenter de fourbe qui ne pense qu'a leur pouvoir rien de plus rien de moins, chacun pense à soit et son postérieur mais vous tous avait oublié l'essentiel "les Toulousains". (http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2123989&postdays=0&postorder=asc&start=120)»
Et voici les membres de cette tentative de meurtre :
Événements récents :
10/07/1461 04:11 : Votre bouclier a été détruit.
10/07/1461 04:11 : Votre arme a été détruite.
10/07/1461 04:11 : Pierobero vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
10/07/1461 04:11 : Beowolf_dracul vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
10/07/1461 04:11 : Willyam_vonferradler vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
10/07/1461 04:11 : Erasme vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
10/07/1461 04:11 : Vous avez été attaqué par l'armée "Anjòl de Mòrta" dirigée par Riwenn
*Avant d’achever, Nyxx repris une dernière fois son souffle*
C’est pourquoi, compte tenu de l’extrême gravité des faits, nous requérons la plus grande sévérité à l’égard de cette personne, coupable selon la Loi, de Haute Trahison.
Néanmoins compte tenu du passé de Willyam, qui a en son temps servit le Comté, et compte tenu de la période troublée dans laquelle les faits ont eu lieu, nous ne demandons pas, par clémence et bienveillance, la peine de mort, mais simplement une peine de de dix jours d'emprisonnement, de mille écus d’amende, ainsi que du bannissement du Comté pour une durée maximum de trois mois conformément à l’article 121-4 alinéa 2 du du Corpus législatif Toulousain :
« La haute trahison est punissable de dix jours d'emprisonnement et de mille écus d’amende, ainsi que du bannissement du Comté pour une durée maximum de trois mois.»
Le Comté de Toulouse mérite que justice soit faite.
*Le Capitaine Willyam soupira de lassitude, écoutant les accusations futiles. Il bailla en attendant son tour pour sa plaidoirie. *
Chers Toulousains qui assistent à cette farce, je vais vous conter une histoire mouvementée.
Il était une fois un Roy fou, qui devint un appui fort pour des renégats et voyous de Toulouse qui n’escomptaient qu’une chose, reprendre le pouvoir et cela depuis très longtemps.
Et oui, ils ont réussi. Pour éviter les adversaires redoutables, ils décidèrent de mettre une épée de Damoclès sur l’honorable Amellyne, Comtesse de 4 mandats d’affilés. Mais Willyam, à l’époque Lieutenant instructeur de la COCT, ne voulut pas laisser faire un tel affront, en tant que mari digne de ce nom.
Qui n’aurait pas défendu sa moitié aussi innocente était-elle ? Je vous le demande. Et pour un fervent serviteur de Toulouse, qui n’aurait pas lutté pour que ce Comté retrouve sa dignité d’antan sans ces charognards au pouvoir ? Et oui, je l’ai fait.
Mais l’affront dicté par la corrompue le procureur Nyxx est devenu obsolète à ce jour. Notre Roy Nicolas 1er lui-même, dans sa première annonce du 24 juillet 1461, rend tout acte en opposition au Roy le Fol durant les croisades, complètement hors d’actualité et ainsi, les accusations deviennent caduques.
Examinons plus avant l’acte d’accusation. Il m’est reproché de faire acte de trahison avec l’article 121-3 en ayant soutenu l’armée de Riwenn, une soi-disant armée ennemie.
Sauf que l’Armagnac et Comminges a toujours été un Comté allié. Avez-vous une seule fois été mal reçu chez eux ?
N’avez-vous jamais fait d’affaires avec eux ? A ceux qui se sont sentis opprimés au cours des événements, vous ont-ils une seule fois refusé asile ? Non, jamais ! Alors depuis quand devons-nous considérer nos alliés de toujours comme des ennemis, sous prétexte qu’un fol le décide pour assouvir sa soif de pouvoir ? Qui a attaqué ce Comté le premier ? L’armée de Guillhem, alors que l’armée armagnaçaise était tranquillement chez elle à Muret. Qui a pris la carrière de pierres et a affamé ainsi des centaines d’habitants ? L’armée de Monton qui était toulousaine. Uniquement pour ces deux actions, la guerre aurait pu être déclarée entre les deux comtés et nous en paierions aujourd’hui encore les frais si nous ne l’avions pas diplomatiquement évitée, ma femme et moi, en les soutenant en parlementant avec eux.
Comment a riposté l’Armagnac et Comminges face au premier affront ? En s’attaquant uniquement à l’armée qui l’avait assaillie. Pour le deuxième affront, ils ont accepté de venir en paix à Foix pour nous servir d’escorte, afin que nous puissions voter pour les élections comtale et royale, ainsi que pour tenter de trouver un accord entre les deux comtés.
Pourquoi venir en armée me direz vous? Et bien pour éviter un procés expéditif bien entendu politique qui nous aurait empécher de faire notre devoir de vote. Ce procés est bien la preuve que nous avions raison puisque sitot le Procureur de la liste TPJ nommé, procés fut lancé contre moi au détriment de plusieurs dossiers de brigandages qui attendait d'etre traité. Il était beaucoups plus urgent de se payer un opposant politique que de punir les vrais malfaiteurs. Ne vous y trompez pas, c'est uniquement un procés politique, rien que cela.
Revenons à l'armée de Riwenn venue en paix, qu’ont-ils eu en échange ? Leur message de paix n’a même pas été entendu. Ils étaient prêts à rester neutre face au choix de la comtesse toulousaine de l’époque, alors même qu’ils ne soutenaient pas Eusaias, tant que les deux comtés continuaient à rester alliés pour le reste. Par la suite, ils ont été attaqués deux fois par l’armée de Monton, alors qu’ils s’étaient immobilisés à Foix pour montrer qu’ils n’avaient aucune mauvaise intention. Pour autant, ils ont poursuivi en espérant qu’un accord serait trouvé et ceci jusqu’aux résultats comtaux.
Comme le précise clairement le procureur, ces faits se sont produits au moment du conflit qui opposait l’Eglise et Eusais le Fol. Qu’annonce notre Roy Nicolas 1er ? Qu’il ne devra pas être tenu rigueur des actes de ceux ayant agi contre Eusaias et découlant du conflit provoqué par celui-ci. Le fait que je sois dans l’armée de Riwenn date de quand ? De cette période justement. Et pourquoi y étais-je ? Je viens de m’en expliquer.
Chers Toulousains, je me vois ensuite accusé de Haute-Trahison par l’article 121-4 pour avoir été dans l’armée du capitaine Riwenn, alors que j’étais conseiller. Mais dans quel monde vivez-vous Procureur? Vous demandez à ce que cette armée se retire et elle le fait. En quoi est-ce une haute trahison de ma part ? Qui vous prouve que j’étais dans l’armée avec ma femme au moment où elle s’est rendue dans le Languedoc pour éviter de subir un nouvel assaut ? Au moment de son départ, il n’y avait plus de Comtesse à Toulouse et même pas de Régent. Nous étions en salle de transition pour élire un nouveau Comte. Nous avions été élus par le peuple, mais sans fonction car vos colistiers avaient trop soif de pouvoir pour reconnaître le vote des Toulousains. Où avons-nous manqué à notre devoir ? Celui que nous avions était de voter pour un nouveau Comte. Avons-nous failli à cette tâche ? Avons-nous une seule fois manqué un vote ? Non ! Sinon, nous ne serions pas là aujourd’hui et nous n’assumerions pas notre fonction au conseil ce qui prouve que nous somme resté dans le Comté contrairement à l'accusation de sortie du territoire illegale pour un conseiller.
Il faut savoir ce que vous voulez ! D’un côté, vous nous reprochez d’être là en arguant une autorisation préalable pour entrer dans le Comté et de l’autre, vous nous reprochez de partir. Mais je vous le rappelle, je suis Toulousain et même Albigeois pour être plus précis. Nous sommes venus pour voter et tenir le poste de conseiller, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il y ait toute la pression à laquelle vous nous soumettez. D’ailleurs, qui aurait pu nous donner une autorisation de séjour « chez nous », avec votre rancœur permanente contre ceux qui luttent pour le bien de Toulouse ? Mmmmh !... Aucun de vous, bien entendu…
Ah et puis … Vous nous parlez de Toulousains attaqués, alors qu’ils étaient … Comment dites-vous ? « En voyage d’agrément » ? C’est ainsi que vous appelez l’attaque contre nous ? Bien sur que oui. Je le rappelle une nouvelle fois. Sans bouger, nous avons essuyé les attaques de l’armée « Qui s’y frotte s’y pique ». Oui ! Je dis bien qu’ils nous ont attaqués. Alors devions-nous nous laisser faire comme des poires, chère Procureur ? Je ne crois pas. Il était tout à fait normal de chercher à se protéger et ce sont nos assaillants qui étaient en soi-disant « voyage d’agrément ». Nous ne sommes pas allés les attaquer, ils sont venus une nouvelle fois à nous et dans le groupe, pas une personne n’était pas un soldat de la COCT faisant partie de l’armée « Qui s’y frotte, s’y pique ». Vous savez ? Cette armée toulousaine que vous avez envoyé lâchement à votre place pour prendre la carrière de pierres à l’Armagnac et Comminges afin d’affamer les pauvres habitants et les plier à la volonté du Roy Eusaias.
Vos fausses excuses ne m’atteignent pas et les Toulousains ne sont pas dupes. Quoiqu’il en soit, je plaide la primauté de notre défense face à des soldats impulsifs et immoraux.
Mais encore une fois, peu importe l’article de notre Charte que vous utiliserez. Il suffit de se référer à l’annonce de notre bon Roy Nicolas 1er : « Des actes qui en ont découlé, il ne leur en sera plus tenu rigueur de quelque façon que ce soit".
*Montre le dos au procureur pour parler aux Toulousains*
Voilà l’histoire de la lutte contre la folie et de l’oppression des partisans du Fol roy Eusaias. D’ailleurs comme vous le voyez, pour vaincre des conseillers comme nous, ils sont obligés de mentir dans leurs accusations, car nous sommes les vestiges permanents de la lutte contre ces infâmes renégats.
*Après avoir patiemment écouté la longue tirade politisée de Willyam_vonferradler, Nyxx la Proc étira gambettes pour éviter la crampe .. ensuite vint le témoignage sans queue ni tête de l'homme d'église Arilan, à se demander ce qu'il faisait là étant donné qu'il vivait bien loin de la ville où se produisirent les faits des plus honteux .. sans doute le vieux était il là encore pour propager ses mensongers ragots .. elle en était lasse de cela .. dame Morganne termina et la Proc reprit parole ..*
Dame Morganne, bien le merci pour votre témoignage des plus précieux .. ainsi vous confirmez donc la véracité de l'accusation portée à l'encontre de Willyam_vonferradler .. ce dernier était bien enrôlé au sein d'une armée considérée comme ennemie pendant ces temps de trouble, n'hésitant pas à guerroyer contre l'armée Comtale menée par Sir Monton en mission sur Foix afin de signifier à l'armée ennemie menée par Riwenn qu'elle devait quitter nos terres .. Willyam_vonferradler est allé jusqu'à porter coups fatals à de simples voyageurs toulousains, puis poussa audace et mépris à chanter louanges de sa victoire en hallede Foix .. voilà qui est dit Dame Morganne ..
Arilan, quant à vous, hélas votre témoignage n'étant d'aucune utilité dans cette affaire .. je tiens à vous signifier, et cela devant les toulousains, que je suis lasse de vos mauvais ragots .. jusqu'à présent, j'ai fait preuve de grande clémence à votre égard, mettant cela sur le fait de votre grand âge, mais à présent cela suffit, ce qui au début, me faisait sourire est en fait que diffamations éhontées envers ma personne, notre armée comtale Ad gloriam Tolosa et tous les âmes de bonne volonté qui œuvrent en son sein pour la défense de notre Comté .. alors je répète une fois encore, l'armée que je dirige, par la chance d'Aristote, n'a jamais engagé quelque combat que ce soit .. depuis sa création elle n'a eu de cesse de rester en faction sur Toulouse afin de protéger notre Capitole et son château ..
A présent, continuons avec l'affaire qui nous intéresse .. Bien! L’affaire est je crois parfaitement claire puisque l’accusé lui-même reconnait les faits et confirme l’acte d’accusation. L'aveu étant la reine des preuves il nous semble tout à fait inutile d'appeler d'autres personnes à la barre pour témoigner contre l'accusé. Les faits sont clairs, la Haute Trahison caractérisée. L'accusé est à l'évidence coupable et n'a en rien démontré son innocence comme nous allons le démontrer à nouveau.
Nous passerons sur les propos saugrenus à propos du précédent Roi puisque ce n’est en rien l’objet de ce procès qui ne concerne, nous le rappelons, que l’entrée de Willyam au sein d’une armée étrangère non autorisée par le pouvoir en place. Car tout le problème est là. Les faits antérieurs à cette affaire ne sont aucunement l’objet du procès, nous insistons sur ce point car il a de l’importance. L’accusé ne l’est pas pour avoir lutter contre le Roi Eusaias, et avoir prit parti pour Rome. Le Roi Nicolas sur ce point est très clair : les personnes ayant participé à tout cela sont graciées.
Nous sommes ici pour juger des faits qui concerne Toulouse, et uniquement Toulouse, et qui sont sans rapport avec la situation du royaume de l’époque. Nous laisserons donc de côté tout ce qui est sans lien avec l’affaire qui nous amène en ce lieu.
Nous rappelons que les lois toulousaines qualifient d’armée ennemie une armée étrangère entrée illégalement sur le territoire (cf l'article 121-3 du corpus législatif toulousain cité dans l'acte d'accusation). Ce qui est le cas. Peu importe de l’intention pacifique ou belliqueuse de la dite armée. Cela ne rentre pas en ligne de compte. Le simple fait de passer la frontière, sans autorisation constitue un acte illégal et illégitime. Et tout toulousain prenant part à cet acte comment une trahison. Et si ce toulousain est un conseiller comtal, alors il s’agit d’un acte de Haute Trahison. Nous rappelons, puisque nous l’avons dit au cour de notre première intervention, que le sieur Willyam est devenue conseiller comtal alors que l’armée était toujours à Toulouse et que la souveraineté des frontières restait violée.
Ainsi peu importe que l’Armagnac soit un comté ami, ou un comté ennemi au moment des faits. Que la Cour ne se laisse donc pas distraire par la tentative éhonté du sieur Willyam de politiser ce qui n’a pas à l’être. Les faits sont clairs et reconnus de tous.
Je vous cite les propos de l’accusé au sein de ce tribunal :
«Ils (les armagnacais) ont accepté de venir en paix à Foix pour nous servir d’escorte, afin que nous puissions voter pour les élections comtale et royale, ainsi que pour tenter de trouver un accord entre les deux comtés.»
«Revenons à l'armée de Riwenn venue en paix,»
L’accusé reconnait donc l’entrée de l’armée de Riwenn, sous pavillon Armagnacais dans le Comté sans prouver qu’ils en avaient reçu autorisation. Les propos de WIllyam sur la paix prête donc à sourire, car à ce jour, selon nous, l’entrée d’une armée dans un comté, sans autorisation, ne constitue pas une déclaration de paix...
L’accusé reconnait d’ailleurs que l’armée dans laquelle il se tenait n’a même pas demandée l’autorisation, sous de fallacieux prétextes :
«D’ailleurs, qui aurait pu nous donner une autorisation de séjour « chez nous », avec votre rancœur permanente contre ceux qui luttent pour le bien de Toulouse ? Mmmmh !... Aucun de vous, bien entendu…»
Ces propos sont corroborés par les nombreuses déclarations publiques que nous avons
Ainsi la Cour ne pourra que reconnaitre le bien fondée de l’accusation, corroborée également par le témoigagne de dona
«Alors quand Willyam m'a fait savoir qu'il était dans une armée de l'AC avec sa femme pour les soutenir, je n'ai pas hésité et je suis allée les rejoindre»
«Nous sommes restés à Foix pendant des jours dans l'armée sans qu'elle ne bouge»
Le témoin reconnait par ailleurs que l’armée Armagnacaise plutôt que de s’en retourner en Armagnac à l’approche des forces Toulousaines a préféré se battre, ce qui est encore un curieux message de paix :
«Par contre, nous avons été attaqués deux fois par l'armée toulousaine. Le capitaine était Monton»
Ainsi,
Considérant que l’accusé ne semble pas avoir quitté le territoire Toulousain, nous abandonnons les poursuites pour abandon de poste.
En revanche,
Considérant les divers témoignages et aveux, présentés au cours de l'acte d'accusation, ainsi que ceux des témoins et de l'accusé ici lieu, indiquant tous très clairement que l’accusé est bien entrée sur le sol Toulousain au sein d’une armée étrangère non autorisée par le pouvoir légitimement en place, n'ayant même pas daigné demander au préalable à obtenir pareille autorisation, et indiquant sa participation active et militaire, en tant que Toulousain puis que conseiller comtal au sein de cette armée (nous renvoyons la Cour à l’acte d’accusation pour les faits et les dates auxquels ils se sont déroulés),
Considérant l’absence de défense de l’accusé concernant l’attaque portée à de simples voyageurs, et compte tenu de la présomption de culpabilité, conformément à l’article 112-5 du Corpus législatif Toulousain, obligeant l’accusé à prouver son innocence faute de quoi sa culpabilité ne peut-être que déclarée,
Maintenant l’accusation pour Haute trahison conformément aux articles 121-3 et 121-4 alinéa 1 du Corpus législatif Toulousain ainsi qu'à l'article Article 111-4 du Code militaire dont les dispositions sont étendues aux corps d'armes et lance :
"Tout corps d'armes et toute lance doit avoir reçu son accord afin de pénétrer sur le territoire, ou de s'y constituer, sans quoi ils seront considérés comme ennemis au Comté, et traités comme tels."
C’est pourquoi, compte tenu de l’extrême gravité des faits, nous requérons la plus grande sévérité à l’égard de cette personne, coupable selon la Loi, de Haute Trahison.
Néanmoins compte tenu du passé de Willyam, qui a en son temps servit le Comté, et compte tenu de la période troublée dans laquelle les faits ont eu lieu, nous ne demandons pas, par clémence et bienveillance, la peine de mort, mais simplement une peine de de dix jours d'emprisonnement, de mille écus d’amende, ainsi que du bannissement du Comté pour une durée maximum de trois mois conformément à l’article 121-4 alinéa 2 du du Corpus législatif Toulousain :
« La haute trahison est punissable de dix jours d'emprisonnement et de mille écus d’amende, ainsi que du bannissement du Comté pour une durée maximum de trois mois.»
Le Comté de Toulouse mérite que justice soit faite.
*Willyam resta assez surpris par de nombreuses contradictions et attendit la fin du réquisitoire pour reprendre les erreurs.*
Je dois avouer que là, nous avons à faire à des soucis de logique.
Vous affirmez de manière très claire et stricte dans vos accusations que ma position à l’égard de Toulouse n’avait rien à voir avec le conflit avec le Roy Eusaias dict le Fol. Mes actes concerneraient Toulouse et seulement Toulouse. Mais la suite de votre réquisitoire n’explique en rien ce « seulement Toulouse ». Vous vous méprenez parbleu !
Vous m’accusez d’être venu à Foix dans une armée étrangère et non autorisée par le gouvernement en place au temps des faits. C’est à partir de là que cela ne tient plus debout. Je faisais partie d’une armée ennemie au Comté de Toulouse. Vous avez bien dit « ennemie » ! Une armée ennemie qui luttait contre qui et quoi ? Contre le Roy dict le Fol et ses sous-fifres. Une armée Croisée ! Et vous affirmez que je venais spécialement semer le trouble contre Toulouse. Mais pourquoi donc aurais-je voulu agir ainsi ? Je vous rappelle que Toulouse m’a vu naître ! Et comme vous le dites si bien à la fin de votre réquisitoire, vous reconnaissez vous-même mes loyaux services POUR le Comté de Toulouse. Vous vous contredisez déjà !
Mon cas serait hors sujet aux troubles provoqués par le conflit qui a opposé l’Eglise et le Roy, mais vous appuyez le fait que j’étais enrôlé dans une armée ennemie « en ces temps de troubles ». Voyons, il faut savoir ! Les accusations à mon encontre sont basées durant le conflit ou en dehors du conflit ? Je ne comprends pas votre logique. Comme vous le dites si bien, cela se passe « en ces temps de troubles ». Si je suis votre ligne narrative, l’annonce du Roy Nicolas 1er me concerne alors en totalité ! Nous sommes en plein dedans, si j’ose dire !
Le gouvernement en place à l’époque a osé envoyer une première armée sur Muret pour engager le combat, puis l’armée de Monton a été envoyée pour prendre les mines de l’Armagnac et Comminges. J’étais dans une armée de l’A&C. Une armée ennemie ! Après ces attaques commanditées par le gouvernement de Toulouse et le Roy, comment pourrais-je être mis de côté du conflit, alors que je me suis enrôlé dans une armée considérée alors comme ennemie ?
A la base, l’A&C et Toulouse étaient alliés, mais ce sont les malfrats et les brigands d’Eusaias à Toulouse qui ont attaqué l’A&C. D’ailleurs, j’ai lutté contre eux depuis Muret après leur première attaque. Comment pouvez-vous affirmer que mon cas est littéralement hors conflit Rome / Eusaias ? Nous n’avons pas attaqué Toulouse ce jour-là. Mais nous avons répondu à la riposte de l’armée d’Eusaias dict Le Fol. J’ai moi-même terrassé le Capitaine de cette armée, mais je n’ai aucunement touché aux citoyens et à la ville. Comment pourrais-je être considéré comme étant en dehors du conflit ?
Toujours comme vous le dites si bien, une fois dans l’armée de Riwenn, nous n’avons point bougé de Foix. Comment aurions-nous pu attaquer la COCT sans bouger ? Pour qu’il y ait eu affrontement, il a bien fallu les attaques de la COCT contre nous.
Pourquoi n’avons-nous point bougé ? Mais pour faire passer un message de Paix et parlementer pardi ! Et c’est là que la COCT nous a attaqués. Ma présence dans l’armée concernait bien directement le conflit. Seulement, en apportant un message de Paix officialisé par des annonces, la COCT nous attaque. Quelle leçon de Paix de la part du gouvernement de l’époque ! Et vous dites que cela ne fait point partie du conflit ? Mais permettez-moi de vous dire que jusqu’ici, votre réquisitoire n’est que contradiction. Contre les attaques de la COCT, je n’allais pas me laisser occire. Je ne suis pas fou et je me suis légitimement défendu.
Admettons que nous parlions seulement de Toulouse. C’est bien le gouvernement de l’époque qui a commandité les attaques contre l’A&C. L’initiative émanait de Toulouse sur ordre du Roy Eusaias. Rien que cela ne peut pas me soustraire au conflit et à la lutte contre Eusaias dict Le Fol.
Encore une fois, vous reconnaissez mes loyaux services pour le Comté de Toulouse dans mon passé et je vous en remercie. Seulement, savez-vous contre qui je me suis battu dans mon passé de militaire à la COCT ? Contre ceux qui se sont acharnés et qui s’acharnent encore contre Avenir et ma famille parbleu ! Guillhem, Logannn … Et oui !... A cette époque où j’y étais, la COCT a longuement lutté contre ceux-ci. Vous faites donc honneur à mes loyaux services contre ceux qui étaient au côté d’Eusaias et qui aujourd’hui, nous insultent perpétuellement et quotidiennement. Admirable ! Je vous en remercie encore.
Mais encore une fois, je me répète… Pardonnez-moi… Mais tout est si contradictoire ! Je vous cite exactement : « […] et compte tenu de la période troublée dans laquelle les faits ont eu lieu […]». Là, je suis perdu. Je suis accusé pour des faits en dehors des troubles du conflit ou en plein milieu ? Il faudrait savoir !...
Cette absurdité que vous avancez, celle de me condamner pour avoir lutté contre la folie d’un Roy et de ses sous-fifres qui tenaient désespérément Toulouse, n’a pas lieu d’être. Comme nous le disons en campagne : « C’était la guerre ! ». Où est-il noté que faire la guerre contre l’oppression et la tyrannie est condamnable ? Où est-il griffonné que tout homme doit être condamné pour s’être battu contre ses ennemis dans un conflit déclaré dans tout le Royaume ? Que nenni ! Il n’y a rien de tout cela. Et nous parlons bien « d’ennemis » car vous-même, vous me citez comme étant dans une armée « ennemie ». Que ferais-je dans une armée ennemie à Toulouse ? Ma patrie… Mon Comté… Que j’ai servi loyalement comme vous le dites vous-même, je vous le rappelle ! Sauf que le gouvernement de l’époque oeuvrait pour Eusaias et cette armée ennemie, comme vous le dites, était contre lui et uniquement contre lui. Pas contre Toulouse ! Rappelez-vous le message de paix que vous n’avez même pas daigné entendre…
Comme vous me l’avez dit une fois, le Très Haut me le fera payer un jour. Pour ma part, je ne crains rien pour avoir servi sous son divin étendard.
Encore une fois, votre logique perd pied. Rappelez-vous le nombre d’insultes prononcées ou d’agissements à mon encontre par le gouvernement de l’époque car j’ai porté secours à mon épouse reconnue félonne par Eusaias. Elle était en plein cœur du conflit. L’annonce d’Eusaias ou de notre Roy Nicolas Ier le prouve. Et vous osez dire que je ne suis en rien concerné par le conflit ?
Je suis venu dans une armée de l’Armagnac pour voter et valider ma place aux élections. En quoi ceci est une attaque contre Toulouse ? Peut-être prenez-vous cela comme une attaque personnelle contre TPJ, le parti en place de l’époque. Cela je ne peux l’empêcher ! Mais contre Toulouse… Ceci est totalement faux. ! Je me répète encore… Pourquoi attaquerai-je personnellement Toulouse, alors que je viens légitimement servir le Comté en passant par la voie des élections ?
Je pourrais vous faire de longs discours encore et vous apportez des multitudes de preuves que j'étais au sein de cette armée en raison du conflit, pour participer au rétablissement de la paix entre les deux comtés par la délivrance du message de paix, pour ma présence sur la liste comtale et mon vote. Mais une seule chose suffit pour vous le prouver....
L'armée de Riwenn est arrivée à Foix le 11 juin 1461. Eusaias le Fol est mort le 18 juin 1461. Notre Roy Nicolas Ier a mis fin aux hostilités par son annonce du 24 juillet 1461. Il suffit simplement de regarder les dates pour comprendre que nous étions bien dans ce que vous appelez "cette période trouble", que j'appelle "guerre" et période pour laquelle notre Roy a annoncé officiellement que "Des actes qui en ont découlé, il ne leur sera plus tenu rigueur de quelque façon que ce soit".
Une chose me choque également... Etant militaire, je connais les lois qui concerne l’armée. Depuis quand un article du Code Militaire peut-il être utilisé dans un procès civil ? Nous ne sommes pas devant une Cour Martiale à ce que je sache !
Dans un premier temps, vous m’accusez d’avoir lutté contre Toulouse. Le Comté était alors en plein conflit et accueillait le Roy Eusaias dict Le Fol en ces murs. Puis, vous affirmez que ma position se situait totalement en dehors du conflit. Les dates, les faits et ma position infirment cette accusation et confirment ma lutte, sous l’étendant de Rome, contre la tyrannie de ce Roy. Je vais alors vous poser une ultime question. Suite à l’Annonce royale de notre Roy Nicolas Ier, je cite : « […] : les personnes ayant participé à tout cela sont graciées. ». Comment puis-je ne pas être concerné par cette annonce, alors que la flamme qui alimentait mon cœur de soldat était attisée par ce conflit qui n’a que trop duré et contre lequel je luttais pour y mettre fin ?
Voici son témoignage :
Moi, Arilan de Louvois, archevêque de Toulouse et recteur de l'université de Toulouse, jure sur les Saintes Écritures de ne dire que la vérité devant ce tribunal.
Avant toute chose, après avoir entendu l'acte d'accusation de la procureur, je tiens à préciser que les surnoms infamants qu'elle donne à l'accusé ou d'autres personnes sont honteux, passibles de diffamation.
Par ailleurs, elle ferait mieux d'éviter d'accuser une personne graciée par le Roi de félonne sous peine d'être mise en procès elle-même.
Enfin, il s'agit du procès d'un seul accusé, non d'un accusé et de son épouse, donc elle ferait mieux de réviser ses accusations.
Pour revenir aux accusations formulées par la procureur.
En sachant qu'elle commande depuis des mois une armée elle aussi arborant pavillon non-toulousain, donc étranger, pas plus alliée que d'autres, il me semble qu'il s'agit là de l'hôpital qui se moque de la charité, sachant qu'elle aussi a attaqué des Toulousains avec cette armée, néanmoins, il ne s'agit pas de son procès à elle, mais je tenais à le souligner pour montrer l'incohérence des accusations de la procureur.
Les faits énoncés ne sont pas contestables, seulement l'interprétation qui en ai faite par la procureur est totalement fausse et infondée.
L'armée armagnacaise, c'est elle qui la considère comme une ennemie, pas l'ensemble du Peuple toulousain.
À partir de cette simple constatation, si le Peuple de Toulouse ne considère pas cette armée comme une menace, il n'y a aucune trahison, et donc a fortiori, aucune haute trahison de la part de l'accusé.
Hors, étant quotidiennement auprès du Peuple, à travers ma mission d'archevêque ou ma charge de recteur, j'affirme que jamais le Peuple toulousain n'a été menacé et ne s'est senti menacé par cette armée armagnacaise. Au contraire, l'Armagnac et Comminges est une terre amie et alliée depuis des temps immémoriaux ! Toulouse, l'Armagnac, Comminges, le Languedoc, le Béarn, la Gascogne forment depuis toujours une grande terre unie par une histoire commune, des valeurs, des traditions et des coutumes partagées.
Cette armée ne fut donc pas accueillie comme une menace, comme des ennemis venant menacé la vie des Toulousains, il n'y donc eu aucune trahison ou haute trahison de la part de Willyam von Ferradler contre le comté de Toulouse.
Voici son témoignage :
*Un peu gênée par le lieu inhabituel, Morgganne s'avance pour prendre la parole en joignant ses mains un peu humides devant elle. Elle se racle discrètement la gorge et commence.*
Bonjour... Je m'appelle Morgganne et je vis à Albi depuis toujours, la même ville que Willyam von Ferradler. C'est d'ailleurs là-bas que je l'ai connu. Je l'ai toujours vu fervent soldat, toujours prêt à agir pour défendre notre Comté. Avec son chef Fofinha, il a beaucoup donné pour défendre Toulouse à l'époque où Logan, Guillhem et Paquita s'en prenaient au Comté.
Je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi ces personnes se sont retrouvées au pouvoir ensuite. Enfin bref... Pourtant, je trouve que cela montre à quel point Willyam n'a jamais failli à sa tâche de soldat et c'est toujours montré en fidèle défenseur des villes toulousaines.
Quand le conflit a commencé, Willyam a choisi son camp comme beaucoup d'autres l'ont fait. Mais il n'a jamais persécuté de Toulousains. Ce qu'il a voulu, c'est vaincre ceux qui ont toujours voulu renverser le pouvoir en place, pour éviter que la situation ne s'aggrave. Le conflit avec le Roy était largement suffisant et il ne voulait pas que Toulouse soit utilisé pour assouvir la soif de pouvoir de certains en profitant de cette guerre.
C'est en partie pour cela que j'ai accepté de le suivre et de le soutenir dans sa démarche. Moi aussi, j'aime mon Comté et pour une fois que je pouvais l'aider, je n'avais aucunement envie de rester terrée chez moi à attendre que ça se passe.
Je me suis réellement décidée quand j'ai compris ce qui se passait pour l'Armagnac et Comminges. Une armée à Toulouse avait détruit une des leurs sans raison à Muret, ensuite une armée toulousaine avait pris leur mine. J'ai trouvé cela inadmissible et j'ai vraiment eu de la peine pour tous ces pauvres gens qui se retrouvaient sans manger et sans travail, alors qu'ils n'avaient rien demandé. Ce comté a toujours été ami avec nous. Je le sais parce que je m'y suis souvent rendue pour des affaires et je n'ai jamais été mal accueillie parce que j'étais Toulousaine, bien au contraire.
Alors quand Willyam m'a fait savoir qu'il était dans une armée de l'AC avec sa femme pour les soutenir, je n'ai pas hésité et je suis allée les rejoindre. Nous sommes partis à Foix parce qu'il fallait que le couple vote et ils auraient été empêchés s'ils étaient venus tous les deux autrement, alors qu'ils avaient le droit comme tout le monde de voter. C'était très important à leurs yeux d'être auprès de nous, les Toulousains. Ils n'avaient jamais manqué un seul vote.
Et puis, Amellyne était en relation étroite avec le Comte de l'AC et elle avait accepté d'essayer de délivrer un message de paix pour que les deux comtés ne finissent pas en guerre. Malheureusement, elle n'a pas été entendue à ce que j'en ai vu.
Nous sommes restés à Foix pendant des jours dans l'armée sans qu'elle ne bouge. Nous avons attendu de pouvoir voter pour les élections comtales et le résultat ensuite. Comme le couple a été élu, nous avons attendu qu'ils puissent voter pour les élections royales et pour notre nouveau Comte. Pas une seule fois l'armée n'a bougé des portes de la ville de Foix. Nous n'avons même pas eu besoin d'avoir recours à leur marché car l'armée nous nourrissait quotidiennement. J'ai été en taverne et j'ai toujours été très bien accueillie. Preuve que les Fuxéens n'avaient rien contre l'AC, bien au contraire. D'après ce que j'ai compris, ils faisaient même des affaires ensemble étant donné la proximité.
Enfin bref... Par contre, nous avons été attaqués deux fois par l'armée toulousaine. Le capitaine était Monton. J'ai même été blessée au cours d'une des attaques. J'ai donc dû quitter l'armée et je suis restée à Foix pour me remettre de mes blessures assez graves d'ailleurs. Mais tout le temps où j'y suis restée, l'armée de Riwenn n'a montré aucun signe d'hostilité à l'égard de Toulouse.
Quand l'armée a dû bouger par peur d'être attaquée par celle de... Flavien je crois..., Willyam et Amellyne m'ont prévenu qu'ils devaient quitter Foix et se rendre à Castelnaudary parce que l'armée quittait le Comté. Ils voulaient que je les rejoigne dans leur lance pour ne pas repartir toute seule, mais j'étais encore trop blessée pour faire le voyage. Alors Willyam et Amellyne sont partis avec la soeur de celle-ci pour Castelnaudary et ils y sont restés pour continuer à voter pour le Comte jusqu'à ce qu'il soit choisi.
Voilà ce que j'ai vu et fait. Et quand je repense à tout cela, je ne vois pas où est le mal. Du moins, il n'est pas en Willyam qui a toujours montrer sa fidélité au Comté, mais pas à ceux qui croyaient en un roy comme Eusaias. Il n'a pas été appelé le fol pour rien, vous savez...
Les opposants du parti Avenir, celui de Willyam, se sont servis d'Eusaias pour reconnaître leurs adversaires comme des félons parce qu'ils n'arrivaient pas à les battre. C'est complètement ahurissant comme façon de faire ! Et il n'y a pas besoin d'être intelligent pour le comprendre tant ça se voyait comme le nez au milieu de la figure dans leurs propos.
Maintenant que ce roy est mort et qu'un nouveau rétablit la paix, les opposants hurlent à la trahison par soif de vengeance. Il n'y a qu'à regarder les messages qui défilent dans nos rues pour le comprendre. Sinon, ils accepteraient la paix que leur propose le nouveau Roy dans son annonce. Mais tout ça n'est que la pensée de ceux qui veulent se venger d'avoir perdu et le pouvoir en plus. Ce n'est sûrement pas celle des Toulousains. La preuve, Avenir est passé devant eux.
Ce que j'en dis, en simple Toulousaine que je suis, c'est que le nouveau Roy reconnaît et rend honneur aux hommes qui ont combattu contre la folie d'Eusaias. Si toutes ces personnes n'avaient pas été là, pas seulement Willyam ou son épouse d'ailleurs, tous les comtés seraient en guerre entre eux et la famine serait partout. Ceux qui persistent à les reconnaître comme des brigands ou des traîtres devraient se regarder dans leur façon d'agir car ce sont eux qui le sont en ne respectant pas la volonté du Roy et des Toulousains.
J'espère ne pas avoir été trop longue... Merci de m'avoir écouté...
*Morgganne sourit un peu et repart discrètement s'asseoir à sa place.*
Le prévenu a été relaxé.
* Le greffier hausse le ton, et dit : « LA COUR ! »
*Le juge ouvre le dossier qui se trouve devant lui, puis regarde l’accusé. Un procès hautement politique attendu avec impatience par une frange de la population. Il casse le sceau de cire qui scellait un parchemin que l'on venait de lui remettre, une missive languedocienne.*
Nous, Aldin de Thau, Comte de Balma en vertu des pouvoirs qui me sont conférés de rendre la justice pour le compte du Comté de Toulouse représenté par sa Grandeur Eric XXX ème Comte de Toulouse, allons faire lecture du verdict dans l’affaire opposant le sieur Willyam von Ferradler, contre le Comté de Toulouse.
En effet, le Comte de Toulouse ayant décidé de demander l’arbitrage de ce procès auquel moi, Aldin de Thau, juge de Toulouse me suis récusé de fait, pour ne pas être juge et partie selon la Charte du Juge.
Cet arbitrage fut sollicité auprès de la Comtesse du Languedoc, feudataire en exercice, neutre de tous propos ou acte en Comté toulousain qui en accepte la décision. Sa neutralité ne peut être mise en doute, le Languedoc ayant fait preuve de neutralité envers le règne du souverain Feu Eusaias.
La Cour de Toulouse remercie la Comtesse du Languedoc pour son temps précieux consacré à ce dossier.
*Le Juge se racle la gorge, et enchaine d’une voix puissante,*
[quote]De Nous, Meval de Blond'Bel, Comtesse du Languedoc,
A Vous, Eric Aymercah, Comte de Toulouse,
Salutations et Paix !
C'est avec un réel plaisir que j'accepte de vous donner un avis objectif sur ce procès en cours au sein de votre tribunal.
Après avoir pris connaissance des minutes du procès, il m’apparaît plusieurs choses à noter.
Premièrement, à mon sens, ce procès n'a aucune raison d'être. En effet, les faits reprochés se déroulent dans une période tumultueuse de l'histoire du Sud, période que chacun a vécu selon un regard et un positionnement différent, en fonction de ses convictions personnelles. En effet, pour appuyer cela, je reprendrai les termes de notre nouveau Roy, dans son annonce du 24 Juillet 1461.
[quote]Secondement, les hommes et les femmes déclarés félons ou traîtres à la Couronne par feu notre prédécesseur dans les deux édits du dix-huitième jour du mois de février de cette année sont rétablis dans leur dignité de loyaux sujets du Royaume. Nul n'aurait dû les forcer à faire un choix impossible entre leur Roy et leur foy. Des actes qui en ont découlé, il ne leur sera plus tenu rigueur de quelque façon que ce soit.[/quote]
Ainsi donc, si le Roy lui même accorde la grâce à tous les sujets qui se sont opposés à la Couronne en cette période trouble, s'il dit que les actes qui ont découlés des prises de positions ne peuvent être retenus contre les personnes, comment un tribunal peut il se permettre de mettre en accusation ces mêmes personnes pour des faits amnistiés ?
Si je poursuis mon raisonnement, un soldat ne peut être jugé pour de tels faits, puisqu'il ne fait qu'obéir aux ordres qu'il reçoit de son chef d'armée. Si nous devions juger chaque soldat ayant pris part dans les combats, les tribunaux seraient complètement débordés.
De plus, je ne vois nulle part l'accusation faire mention à l'accusé de son droit à se faire représenter par un avocat. Cela m’apparaît comme un vice de procédure.
Enfin, dans les faits énoncés, l'accusation ne peut prouver formellement quelle armée a attaqué l'autre en premier. Le doute qui subsiste donc profite ainsi à l'accusé.
Vu ces quatre points, il me semble évident que l'accusé se doit être acquitté et lavé de tous soupçons, surtout parce que le droit ne peut aller au delà de l'amnistie royale pour tout fait passés à cette période douloureuse de notre histoire.
En espérant que la paix revienne rapidement au sein de votre comté,
Salutations respectueuses,
Meval de Blond'Bel, comtesse du Languedoc
[img]http://i800.photobucket.com/albums/yy288/SigillographieRR/Sceaux%20Provinces/Languedoc/sceaulanguedocjaune.png[/img]
[url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=651884SignatureMev.png][img]http://img11.hostingpics.net/pics/651884SignatureMev.png[/img][/url]
[i]Fait à Montpellier le dix huitième jour de l'an 1461[/i][/quote]
Apres lecture de ce verdict, Je prononce la relaxe à l'encontre du sieur Willyam von Ferradler selon l'avis du feudataire mandaté pour cet arbitrage, il peut donc sortir libre de ce tribunal.
Qu’exécutée soit la sentence à moins qu’elle ne soit pourvue en appel dans les délais prévu par la loi !
La Cour a prononcé, ce dix-huitième (18) jour du mois d'Août 1461,
La Cour clos le dossier en première instance.
L’audience est levée !
*Le juge frappa de son marteau pour levée la séance et sorti.*
Le prévenu a été relaxé.