Procès ayant opposé Liberte
Liberte était accusé de Sorcellerie.
Nom du procureur : Evêque Zippo
Nom du juge : Delwin
Date du verdict : 18/07/1456
Lieu concerné par l'affaire : Illisible
Monsieur le juge, vous avez à juger une personne dont il est absolument certain qu'elle a commis des actes de sorcellerie. Est-elle une invocation ou un invocateur ? Nul ne sait. Ce qui est assuré, c'est qu'elle a perpétré ces crimes en compagnie de Ritonleboss.
De tels actes sont véritablement effroyables. Cependant, monsieur le juge, n'oublions jamais que cette ignoble créature, transfigurée par un affreux rictus qui est celui du Malin, est une créature de Dieu. Pour lui donner une petite chance d'échapper à la damnation éternelle, je vous demande donc la brûler sur la place publique.
Obéissant aux consignes laxistes du pouvoir temporel, nous allons néanmoins écouter le prévenu nous dire qui, parmi les personnes accusées, est l'invocateur, et qui sont les invocations. Peut-être, monsieur le juge, serez-vous touché par le témoignage du sorcier et ne le condamnerez-vous pas à la peine maximale. Je vous recommande, quant à moi, d'être clément envers l'âme du pêcheur, en étant sévère avec son corps.
L'évèque Zippo
(procès accéléré donc absence de première plaidoirie de la défense)
Moi, Delwin de Tabernacle, juge de Toulouse après avoir écouté les plaidoiries et examiné le dossier de l'inquistion, prononce le jugement suivant au nom de sa grandeur la Sainte Église Aristotélicienne.
L'acte de sorcellerie est établie, étant donné que l'accusé ne semble point ressentir de remords à ses actes et ne fais point montre de volonté de repentir, cependant est à noter que l'accusé fut déjà condamner à être amené au bûcher dans la journée... Ce pourquoi cette cour se fera clémente, et ne le condamnera point à être brûlé sur deux bûchers d'affilé. En conséquence je prononce la relaxe de l'accusé dans ce procès, afin qu'il puisse "librement" et "joyeusement" se rendre au bûcher auquel il fut condamné il y a peu.
Que l'on ne puisse point dire que la cour Toulousaine ne fasse pas montre de clémence, même envers les plus horribles.
fait à toulouse le 18.07.1456
Le prévenu a été relaxé.