Procès ayant opposé Liberte au Comté de Toulouse
Liberte était accusé de Escroquerie.
Nom du procureur : Lamis
Nom du juge : Delwin
Date du verdict : 20/07/1456
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Le 11 du mois de Juillet de l’an de grâce 1456,
Accusateur : La prévôté du Comtat de Tolosa
Procureur : Lamis
Juge : Necrobutcher
Accusé : Sieur Liberte
Victime : Maxleterrible
Témoins de l’accusation :
*Les gardes firent entraîner le prévenu suivant dans la salle d’audience.
Le Procureur, Sieur Lamis, entra dans la salle... *
« Sieur Liberte, vous comparaissez aujourd’hui ci-devant la cour car vous êtes accusée selon le Décret n°IV-1 relatif à la sûreté du Comtat de Tolosa et à la régulation des infractions, d’avoir commis un acte d’extorsion de fonds par brigandage. Vous avez en effet, à la date du 8 juillet de cette année, agressé sur les routes la personne du sieur maxleterrible, puis dévalisé de tous ses biens.
Sieur maxleterrible en a ensuite référé à la prévôté.
Ce pourquoi vous comparaissez aujourd’hui. »
Rappel de la loi :
Décret n°IV-1 relatif à la sûreté du Comtat de Tolosa et à la régulation des infractions dans ladite province
A compter de la date de publication dudit décret n°IV-1 relatif à la sûreté du Comtat de Tolosa, il est édicté que les infractions classées ci-dessous sont justiciables devant la Cour pour des motifs pénaux et punies en conséquence.
[…]
Toute tentative d'extorsion de fonds sur des sujets du Coms de Tolosa lors de leur voyage sur les routes du Comtat est déclarée criminelle et sera jurée comme telle. Les larrons qui s'y risqueraient encourraient une peine maximale de trois jours de prison, commuée en condamnation à mort si ladite tentative a provoqué la mort d'un des sujets du Coms de Tolosa.
* Monsieur Le Procureur fit parvenir les preuves par truchement de l’huissier : *
Les preuves :
Courrier de la victime :
"bonsoir quelqu'un peut m aider
voilà
je me suis fait attaquer en venant a votre ville en castel et castre
par un certain "liberte" comme le precise cette phrase :
08-07-2008 04:24 : Vous avez été racketté par Liberte .
a ce moment je posséder 7 miche de pain et 50 écus
voilà je pense que je vous ai tout dit a ce sujet
merci de votre compréhension"
« Vous avez le droit de rester en liberté jusqu à la fin du procès.
Vous trouverez, ci- joint, une copie des décrets en vigueur au Comté de Toulouse:
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=320086
Que suivent les témoignages ainsi que la plaidoirie du prévenu. »
Bonjour,
j'ai l'impression de vous avoir déjà vu quelque part.
Boilà ce bonsieur qui m'abbuse je ne le vonnais tas.
Euuh hic en faide j'ai du le rencondrer dans la porêt.
Endore un betit verre.
Ah je drois gu'il m'a breté quelgues écus.
Boilà hic,
Saludations...
Et bo-bo-bo-bonne journée maxlederrible
*Le prévenu ressemblait plus à un tonneau débordant d'alcool qu'à un humain. Il raconta des choses incompréhensibles et Mathieu n'allait donc point avoir un réquisitoire difficile à faire*
- Votre honneur, Messire prévenu,
Je dois bien avouer que je n'ai pas vraiment compris le plaidoyer du prévenu. Lors de la précédente audience nous l'avions compris mais là...
J'ai réussi à comprendre en tout cas que ce dernier ne regrete nullement ses actes de brigand ! Je pensais qu'une condamnation chez nous lui aurait suffit mais d'après ce que je vois, ce n'est point le cas.
*Lamis se tourna vers le juge*
- Votre Honneur,
Attendu que le prévenu n'est point capable de présenter une défense correct,
Attendu que le prévenu a brigandé maxleterrible,
Attendu que le prévenu récidive,
Nous, Monseuh Mathieu de Mélian dict Lamis, Atornat del Comtat de Tolosa, Baron de Tallard et Seigneur de Pommier en Beaurepaire, demandons la condamnation dudit Liberte à une peine de 3 jours de prison ainsi qu'à une amende de 100 écus.
Je vous remercie,
*Mathieu alla se rassoire*
Salut,
Nous Liberté reconnaissons avoir racketté ledit Maxleterrible, nous regrettons notre acte. Nous acceptons les 100 ecus d'amendes mais preferons remplacer la peine de prison par le remboursement des 40 écus a Maxleterrible si c'est possible.
Nous tenons a nous exuser de nous etre presente saoul a la precedente audiance. On dit souvent que nous avons une mémoire d'elephant, c'est pourquoi nous buvons enormement pour oublier.........oublier que nous buvons.
Nous voudrions seulement que Lamis sache que si nous rackettons c'est seulement par charité. Charité bien ordoné commence par nous même.
Merci de nous avoir ecouté.
Salutations.
*Messire Stiv arriva devant le Juge et la cour de Justice pour la Première fois de sa vie, il avait été fort surprit d'être appelé à la barre pour un témoignage et était gêné de témoigner alors qu'il ne savait guère l'histoire en question.
*Il salua le Juge, Messire Necrobutcher, enchanté.
Je suis désolé de vous dérangez pendant quelques instants.
Je ne sais que dire au sujet du témoignage à part que je n'étais point là lors des faits. Et au sujet de messire Liberté,
*Il se retourna vers l'accusé :
Et bien, je me doute pourquoi vous avez demandez que je vienne ici mesme. Je suis un homme qui vous a fait la morale en taverne il y a quelques jours au sujet de la Justice car je lui disais Messire le Juge que la Justice est utile et qu'elle s'occupe des brigands et que j'ai toute confiance en la justice malgré parfois la lenteur des débats. Mais je tiens à dire que je n'ai point vu Messire Liberté brigandé car je suis un boulanger à Foix et je ne bouge point du Village. J'aurais donc du mal à croiser le Messire sauf en taverne comme je l'ai fait.
Enfin je tiens à dire que j'ai vu que le Messire Liberté à été condamné de multiple fois et qu'il va continuer ces méfaits malgré la sanction que vous allez lui faire. Alors messire le Procureur, je tiens à vous demandez la sanction la plus lourdes pour messire Liberté si vous le condamner au méfait qu'il a commit c'est à dire la condamnation au carcan ou à mort car il a récidivée de nombreuses fois ainsi qu'à faire des excuses publiques.
Messires le Juge, je Procureur Lamis et Messire le Comte, sa Grandeur Knightingale.
Je suis désolé de vous avoir dérangez au sujet de se témoignage, je suis surpris de cela, veuillez m'en excuser.
*Puis Stiv le Boulanger se retour vers la Victime Maxleterrible :
Je suis désolé du dérangement et de ce qu'à causé Messire Liberté, il n'a plus toute sa tête, j'espère que le comté pourra vous dédommagez mais je ne crois point au miracle.
En tout cas j'espère que le Comté donnera la peine la plus grande que le Comté de Toulouse puisse donner à ce Messire pour l'exemple et pour faire en sorte que ce messire ne puisse plus dénigrer la Justice et je me range de votre côté car moi mesme, simple Boulanger et Sa Grandeur Knightingale a été dérangé pour rien sauf montrer que nous sommes de votre côté malgré l'adversité.
Merci de votre écoute Votre Grandeur, cher Juge, membres du jury, cher Procureur, cher Victime et surtout vous Messire Liberté.
désormais, je laisse la justice rendre son jugement.
*Messire Stiv quitta la barre après avoir eu l'accord du Juge et repartit dans sa bicoque à Foix pour faire son pain le moins cher du village.
Je n'ai rien à dire à ce sujet. Quelle impudence de la part d'un vil brigand de m'appeler à la barre pour une décharge ! Au trou !
Moi, Delwin de Tabernacle, juge de Toulouse après avoir écouté les plaidoiries et examiné le dossier de l'accusation, prononce le jugement suivant au nom de sa Grandeur le Coms Carles de Castèlmaura.
L'acte de brigandage est établie, mais, étant donné que l'accusé a rencontré une fin tragique dans les cheminées de notre comté... Par conséquent je prononce le prévenu relaxé de ses charges pour cause de décès "accidentel"... Quelle idée de se faire accrocher à un mât juste avant qu'on allume un feu de joie en dessous aussi...
fait à toulouse le 20.07.1456
Le prévenu a été relaxé.