Procès ayant opposé Crategos au Comté de Toulouse
Crategos était accusé de Trahison.
Nom du procureur : Delwin
Nom du juge : Aribe
Date du verdict : 15/05/1456
Lieu concerné par l'affaire : Castelnaudary
Le 5 du mois de mai de l’an de grâce 1456,
Accusateur : Les autorités comtales Toulousaines.
Procureur : Delwin
Juge : Aribe
Accusé : Sieur Crategos
Victime : Dame PrincesseLaure et Sieur Rastero
Témoins de l’accusation : PrincesseLaure et Rastero
*Les gardes firent entraîner le prévenu suivant dans la salle d’audience.
Le Procureur, Sieur Delwin, entra dans la salle... *
« Sieur Crategos, vous comparaissez aujourd’hui ci-devant la cour car vous êtes accusée selon le Décret n°IV-1 relatif à la sûreté du Comtat de Tolosa et à la régulation des infractions, d’avoir commis un acte de Trahison. Vous avez, en effet, accusé à plusieurs reprises, faussement, et ce malgré de multiples avertissement des autorités comtales, la dame PrincesseLaure et le sieur Rastero, tous deux actuels membres du Conseil de Régence, d’avoir été à l’origine d’un pillage de mairie dans la ville de Polignac.
Malgré trois avertissements, deux de la part du Procureur, un de sa Grandeur le Coms régent, vous prévenant que ces accusations étaient non seulement fausses, mais extrêmement diffamante, vous priant de les cesser au plus tôt, vous avez continué de les proférer.
Ce pourquoi vous comparaissez aujourd’hui. »
Rappel de la loi :
Décret n°IV-1 relatif à la sûreté du Comtat de Tolosa et à la régulation des infractions dans ladite province
Nul ne peut porter des accusations fallacieuses et injurieuses envers un sujet du Coms de Tolosa sans devoir répondre de trouble à l'ordre public et d'être puni d'une peine maximale d'un jour de prison.
Nul ne peut, en actes ou en paroles, porter atteinte à l'honneur des institutions du Royaume de France, de Sa Majesté le Roi, des institutions du Comtat de Tolosa, ou du Coms-regent et de ses conseillers, sans devoir répondre de trahison et encourir une peine maximale de trois jours de prison.
* Monsieur Le Procureur fit parvenir les preuves par truchement de l’huissier : *
Les preuves :
Accusations fallacieuses du sieur Crategos à l’encontre des victimes.
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Avertissements de la part du procureur par Missive Privée :
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Avertissement public du Coms :
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« Vous avez le droit de rester en liberté jusqu à la fin du procès.
Vous trouverez, ci- joint, une copie des décrets en vigueur au Comté de Toulouse:
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=320086
Seront appelés à la barre le sieur Raster ainsi que la dame PrincesseLaure, victimes de ces accusations.
Que suivent les témoignages ainsi que la plaidoirie du prévenu. »
*Crategos s’avança et salua respectueusement la Cours*
Votre Honneur,
Je suis ici pour répondre de faits graves qui me sont reprochés et j’en ai conscience. Je n’avais strictement rien à gagner à tenter d’informer le peuple toulousains des agissements passés et peut-être futurs de ces personnes. La preuve en est aujourd’hui, où, je perds tout.
Cependant, j’aimerais vous montrer une chose, votre Honneur. Comment rester de marbre lorsque vous recevez pareil courrier d’une personne qui, à priori, n’a rien à gagner non plus à vous informer de faits avérés. Pourquoi ce messire mentirait-il ? Que gagnerait-il à diffamer ces personnes alors qu’elles n’ont plus aucune influence là où il vit à Polignac.
Les personnes n’agissent jamais sans raison, or ici, force est d’admettre que ce messire est uniquement mû par le souci de nous aider.
Je suis une personne entière et sachant que je prônais le fait de créer un comté où il y fait bon vivre, je me devais d’éclaircir cette situation, ou du moins en faire part à la population et à vous messire juge.
*Crategos tendit un parchemin au juge*
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Je me suis donc renseigné de mon côté, tout en vous faisant part de cela, si vous vous souvenez votre Honneur.
Il est apparu que ces personnes qui m’accusent aujourd’hui étaient tout sauf un exemple de cordialité (cfr la halle de Polignac). Mais je m’éloigne de l’objet de ce procès. Je voulais juste insister afin de montrer le comportement agressif de ces personnes. J’en reviens donc à cette fameuse caisse volée.
*Crategos se tourna vers dame Princesselaure qui jubilait de le voir à la barre des accusés*
Dame Laure, pourriez-vous expliquer à cette Cours la raison pour laquelle durant vos mandats vous n’avez jamais, sans exception, publié les statistiques, trésorie, inventaire de la mairie de Polignac ?
*Crategos se tourna à nouveau vers le juge*
Votre Honneur, je retire sur le champ ma question et m’excuse platement si cette dame nous prouve aujourd’hui le contraire en nous fournissant la preuve d’une de ses publications. Il est à noter également que ces publications sont obligatoires en Bourbonnais-Auvergne et figurent en tant que loi.
A cette époque, je n’avais strictement rien dit, ni révéler publiquement quoi que cela soit.
Un beau matin, messire le Maire de Polignac envoya un courrier à l’attention des Toulousains.
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Le fait qu’une autorité publique qui n’a encore une fois strictement rien à gagner à nous informer de tout cela. Au contraire, il s’agit d’une perte de temps pour lui…D’autant qu’il a ravivé une certaine haine chez ces personnes puisque suite à son courrier, ils se sont transportés (acte digne d’un sorcier)….à Polignac. Vous pouvez comparer les dates, leurs paroles sont bien postérieures à l’intervention du dit Maire.
http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=322954
Cela fait peur dans le dos…
Alors, j’aimerais comprendre une chose et j’espère que cette Cours pourra m’y aider. Pourquoi un maire polignacois vivant si loin, quelques villageois polignacois, le duc du BA m’ont-ils communiqué tout cela par courrier, m’ont informé, ont pris la peine de communiquer par voie officielle alors qu’il n’avait rien à gagner dans l’histoire, si tout était faux ? Pourquoi ferait-il tout cela alors que nous sommes un comté qui, à priori, ne les concernent en rien !
Je n’ai personnellement jamais vu de fumée sans feu.
Je désirerais montrer à la Cours une dernière chose.
*Crategos tendit un nouveau parchemin au juge*
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Cette dame de la rumeur a raison au moins sur un point. S’ils n’ont rien à se reprocher pourquoi tant courir…Pourquoi ne pas simplement montrer les preuves qui les disculperaient et la ferait taire une bonne foi pour toute ?
Beaucoup trop nombreux sont les éléments qui permettent de douter de ces personnes. Je n’avais rien à gagner dans tout cela mais je voulais aider le conseil, les Toulousains. Cela me vaut aujourd’hui de me retrouver devant vous face à eux libre de tout. Je ne suis pas arrivé, ni ne sont arrivés les Polignacois à vous convaincre. Je le regrette et assumerais la peine que vous jugerez bon de me faire subir.
Je voudrais terminer mon intervention en vous remerciant votre Honneur d’avoir permis de me défendre ainsi qu’en émettant le profond souhait que l’on ne se fait pas abuser de notre gentillesse.
*Crategos salua avec dévotion l’assemblée, le juge et se retira*
*Le procureur, Delwin de Tabernacle, écouta la plaidoirie de l'accusé... Puis, cela étant fait, se leva, et se tourna vers le Juge*
"Votre honneur,
Je vais vous démontrer ici présent, dans un premier temps, l'innocence des victimes de ces accusations.
Puis dans un second temps, vais vous démontrer le fait que l'accusé, non seulement aura menti devant cette cour, ce qui est un fait de la plus grande gravité, ainsi par la même que la culpabilité totale du prévenu.
Et enfin je prouverais l'absence de volonté de rédemption, l'absence de volonté de faire amende honorable de ses actes, de la part de l'accusé.
Donc...
L'innocence des victimes.
Le conseil, contrairement aux dires du prévenu, ne s'est pas tourné les pouces en attendant que tout cela passe, défendant ses collègues sans preuve aucune...
Ainsi, deux missives de la part de la Prévôt des Maréchaux du Bourbonnais Auvergne, Beths."
*Puis, sortant deux parchemin de son dossier*
"Première missive :
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Deuxième missive :
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Ainsi, de la part des autorités du BA, nous parviennent les témoignages formels et officiels de l'innocence complète, même de tout soupçons possible, des victimes, concernant l'affaire du Pillage de la mairie de Polignac.
Ensuite, les mensonges de l'accusé à la cour...
Je cite la plaidoirie de l'accusé:
"Pourquoi un maire polignacois vivant si loin, quelques villageois polignacois, le duc du BA m’ont-ils communiqué tout cela par courrier, m’ont informé, ont pris la peine de communiquer par voie officielle alors qu’il n’avait rien à gagner dans l’histoire, si tout était faux ?"
Nous allons passer en ordre croissant d'importance et de crédibilité sur les "témoignages"...
Premièrement, les témoignages des "quelques villageois polignacois"...
Votre honneur, il est clair que le témoignage d'un simple villageois dans une telle affaire n'a rien d'officiel, et ne peut être pris au mieux que comme rumeur...
Mais de plus, ces "villageois" et leurs témoignages sont à prendre plus encore avec des pincettes, étant donné l'identité de ces personnes!
Les personnes d'où proviennent ces témoignages agissent sous pseudonymes! [PNJ] Ils diffament tout un chacun, l'ont voit même "Le Pourfendeur" diffamer un gigantesque parti politique du BA dans son ensemble, regroupant une bonne moitié des habitants de du duché, et le tout sous pseudonyme pour éviter toute représailles! Technique de lâche s'il en est!
Ensuite, le témoignage du Maire Polignacois...
Premièrement, j'ai fortement souligné lors de mes deux avertissement au sieur Crategos l'ambiguïté de la mise en forme des propos du Maire dans sa lettre publique...
Ainsi, pendant l'intégralité de sa lettre publique, il parle de la "méchanceté" des victimes... Le SEUL passage parlant du pillage, sur lequel l'auteur je le répète n'a PAS insisté, est le suivant:
"Partir laissant une ville avec rien dans la trésorerie... Prête à réfléchir. Voilà la mentalité de ses gens. Se réjouir du malheur des autres, voilà leur mentalité que aristote vous soutienne dans votre démarche."
Ainsi, il est dit exactement "Partir laissant une ville avec rien dans la trésorerie"...
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A-t-il été fait mention que c'était ces personnes qui étaient partient avec la trésorerie?
A-t-il été fait mention que c'était ces personnes qui aurait pillé?
Non.
Il n'a été fait mention que du fait qu'ils auraient prit plaisir à leur malheur, se seraient moquer d'une quelque manière ou autre chose du même acabits...
De plus, l'accusé nous dit :
"Pourquoi un maire polignacois vivant si loin, quelques villageois polignacois, le duc du BA M’ONT-ils communiqué tout cela par courrier, M’ONT informé, ont pris la peine de communiquer par voie officielle alors qu’il n’avait rien à gagner dans l’histoire, si tout était faux ?"
L'accusé nous dit ici qu'il aurait reçu des missives confirmant la culpabilité des victimes de ce pillage...
Ce pourquoi j'ai personnellement pris contact avec les intéressés, soit Zoutzout, Maire de Polignac, et Sallaberry, Duc du BA.
Je leur ait donc demandé s'ils avaient reçu une demande de la part de l'accusé, ou s'ils avaient communiqués directement avec l'accusé d'une quelconque manière, ainsi que fait part à l'accusé de la culpabilité des victimes...
Quelle fut leur réponse?"
*Le procureur sorti deux autres parchemins de son dossier, l'un des parchemin signé du sceau officiel du Duc du BA*
"Première missive, de la part du Maire de Polignac:
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Deuxième missive, de la part du Duc du BA Sallaberry, signé du sceau comtal:
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Comme vous pouvez le voir ici, il est clairement signalé qu'AUCUNE missive ne fut envoyé de la part de ces autorités au sieur Crategos accusant les victimes.
Par conséquent, l'on peut affirmer que l'accusé aura menti à la cour... Encore une aggravation.
Ainsi, tout ce sur quoi il aura appuyé ses accusations auront été les élucubrations d'individus lâches et dont la parole ne vaut rien. Et c'est sur ces témoignages que le sieur Crategos aura basé toutes ses multiples diffamations à l'encontre des victimes!
Avec, en supplément de tout cela, cerise sur le gâteau, un mensonge pur et simple à la Cour de Justice...
Enfin, la preuve de l'absence de remords, l'absence de volonté de rédemption ou de faire amende honorable...
SUITE à la mise en procès, les accusations n'ont pas cessés...
Tout au contraire... Les attaques se sont faites que plus virulentes...
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Ici, l'accusé prétends, premièrement, que les impôts serviront à remplir les bourses des victimes, et, deuxièmement, que c'est "tout un village" qui aurait prétendu que les victimes seraient coupables d'avoir participé au pillage de Polignac...
Et ces paroles furent postérieur à toute tentative d'avertissement, ainsi même que du commencement du procès...
Il est donc clair que le sieur Crategos ne se repends pas de ses actes, tout au contraire... Il persévère...
Ainsi pour tous ces actes, chacun pouvant être condamné pour Trahison, que ce soit la diffamation de conseillers comtaux, ou le parjure devant la cour de justice Toulousaine...
Je réclame que soit prononcé à l'encontre du prévenu:
Une peine de trois jours de prisons, accompagné d'une peine financière de 100 écus!
Que suive la dernière plaidoirie du prévenu."
*Sur ces mots, le sieur Procureur parti se rassoir*
*Crategos avait longuement écouté les différentes interventions quand vint à son tour l’occasion de s’exprimer à nouveau. Il se leva donc et s’avança.*
Je vais donc répondre, pour plus de clarté dans l’ordre à mes détracteurs.
Messire Rastero, est-ce qu’offrir un verre à une dame après s’être échangé nos noms en signe de bienvenue peut-être raisonnablement qualifié d’invitation douteuse à, à vrai dire je ne sais même pas quoi ?
Même si cela était totalement hors sujet, je n’apprécie pas tellement que l’on m’accuse ainsi à tort et à travers. Vous justifiez même cela par mon passé tumultueux…Je n’ai pas souvenir d’avoir jamais volé une dame à quiconque par le simple fait de rencontrer une dame.
A mon sens, vous avez pris quelques éléments et vous en avez fait une belle soupe. Pourquoi parler de ma dame, Aldara, qui aurait justifier un quelconque comportement avec votre dame alors que son intervention concernait vos insultes à mon égard. Elle vous a simplement demandé de calmer votre fougue et de laisser de côté vos injures.
Messire, un village a été payé la somme est même de 18000 écus et ce via par mandat. Evitez donc de dire que tout est sans fondement. Votre bon ami, messire Alex0159, est même en procès pour cela.
Je voudrais transmettre à votre Honneur, une preuve venue de Polignac, peu de temps avant la venue de messire Rastero en Toulouse. Il y était maréchal et je crois que cela montre bien l’état d’esprit de cet homme.
Il recevait donc une plainte d’un Polignacois qui accusait un de ses amis.
Voici sa saine réaction :
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Dame Laure, je suis bien navré de voir que vous n’avez que votre parole comme preuve de vos dires. D’habitude, nous avons des preuves matérielles des chiffres des mairies, c’est un minimum. Si vous aviez pris en effet contact avec le duc du BA, vous auriez pu lui demander une preuve de vos comptes-rendus. Mais bon la Cours devra donc s’en passer, hélas, encore une zone d’ombre. Je m’étonne quand même de vos propos qui faisaient passer la gestion d’une mairie pour de l’amusement lors des dernières élections. Cela est bien peu professionnel.
Je me battrais toujours pour la sérénité et le bien-être en ce comté. Et malheureusement, ces personnes ne semblent pas avoir les mêmes motivations. Je prends en exemple leurs propres interventions ou plutôt réactions suite à l’intervention de leur ancien maire sur notre gargote ou des villageois polignacois sur leur propre halle.
Je vous invite à lire leurs sujets et de manière générale leurs différentes interventions sur leur ancienne halle pour vous imprégner de cet état d’esprit plutôt agressif.
Voici un exemple parmi d’autres :
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Je ne m’étonne, hélas, nullement de la plainte qu’ils ont portée à mon encontre. Comme messire Rastero, à l’époque, ils se servent de leur place, de leur fonction pour se protéger en invoquant leur statut pour éviter de se justifier. Il est bien plus aisé de mettre les personnes qui critiquent en procès pour diffamation que de s’expliquer. Je regrette cette réaction de leur part qui n’aide vraiment pas à abonder dans leur sens. Ils ne gagnent qu’une seule chose, c’est une plus grande méfiance à leur égard d’autant que même dans leurs interventions ici, ils mélangent les faits.
Je reste perplexe quant au courrier reçu par messire le Procureur émanent des autorités du BA. Je tiens à signaler qu’il n’est nulle part fait mention que nous n’avons pas été en contact par pigeon dans ces réponses
Votre Honneur, je suis un homme d’origine berrichonne, je ne connaissais pas ces personnes. Avec l’intervention de leur maire, le doute s’est installé dans mon esprit. J’ai donc mené une enquête car on ne peut juger que par soi-même sans quoi nous serions abusé par les rumeurs. Même si les rumeurs ont toujours un fond de vérité, c’est identique avec le fait qu’il n’y ait de fumée sans feu. J’ai donc pris bel et bien pris contact avec le maire de Polignac, contrairement à ce que prétend notre Procureur, et j’ai écouté sa version. Le mandat comprenant la trésorie de la mairie avait été volé par un certain Alex0159. Ce messire est un ami des deux témoins et il a quitté avec le mandat la ville de Polignac en même temps qu’eux. Aujourd’hui, il est en procès du côté de la Provence. Je trouve qu’il serait bon d’attendre son témoignage car pour l’instant, il n’y a que la parole des quelques uns ici contre celle de leur village. Je l’ai invité à venir témoigner ici, une fois son procès achevé afin d’établir les liens qui existaient entre eux et surtout témoigner du fait que ces deux personnes ont peut-être touché leur part. Son procès l’empêchant de se présenter maintenant sans quoi il ruinerait sa défense qui est basée sur le fait qu’il n’a pas l’argent en question (aurait-il été donné ?).
Je vous demande donc tout simplement de bien vouloir postposer ce procès afin que l’on puisse faire la lumière sur les choses et pouvoir en juger avec tous les éléments. Pour l’instant, il n’y a qu’une parole contre une autre. La seule différence est que ces deux personnes bénéficient du fait qu’ils soient dans le conseil pour se couvrir sans avoir besoin de se défendre.
Parce que je crois en la justice, parce que j’aime notre comté, j’espère que vous comprendrez, votre Honneur, le bien fondé de ma démarche.
Je prie Aristote pour que nous n’ayons jamais à regretter le fait que les Toulousains les ont cru sans rien demander comme preuve de leur innocence en sachant qu’il existe ces faits troublants. Je parle bien sur du départ de la caisse qui coïncide avec le leur.
Votre Honneur, je n’ai rien à gagner dans cette affaire, alors même si je me trompe, ce que j’espère car ces personnes ont des responsabilités. Il était de mon devoir morale de creuser plus profond afin d’en faire sortir la vérité. Vous savez pertinemment que nous n’avons pas le droit à l’erreur car ce comté est tout récent et que nous n’avons pas le droit à l’erreur. Des brigands à notre tête l’achèveraient avant même qu’il ait éclos. Cette intervention en gargote d'un maire, des courriers qui me sont parvenus et ces personnes qui ont réagit de leur manière si virulente ne pouvaient que m'inciter à me renseigner pour la simple et bonne raison que je n'ai jamais vu de fumée sans feu. Toute légende est basée sur une réalité, une vérité.
J'espère donc que vous permettrez d'attente la venue de messire Alex0159 afin qu'il témoigne sur cette sombre histoire.
*Crategos salua respectueusement l’assemblée et retourna à sa place.*
La défense a appelé Dagaran à la barre
*Rastero arriva devant la Cour et salua les présent*
Bonjour,
Je viens ici exprimer ma révolte à l'encontre de Sieur Crategos ici présent.
Arrivés à Castelnaudary avec ma femme et des amis, le Comte de la Régence me contacta pour assurer le poste de connétable.
Sieur Crategos commença à dénigrer le travail du conseil de régence comtale dont je fais partie, tout en invitant ma femme par des moyens plus ou moins moraux.
Aristote m'en garde, ma femme m'est fidèle.
J'indiquais alors à Crategos qu'avec son passé tumultueux, il ferait mieux de garder ses réflexions pour lui.
Une intervention de sa compagne me fit réfléchir et je décidai donc de lui accorder pardon.
Mais cela n'avait pas suffit pour lui et les critiques commencèrent à fuser.
Puis relayées par Dagaran, jeune Tsigane à qui Crategos avait promis une place dans sa liste ducale.
Des accusations sans fondement de pillage de mairie ont été émises à mon encontre sur la place publique.
Je ne peux pas le concevoir, moi qui n'ai jamais fait l'objet du moindre jugement, que ce soit même d'esclavagisme !
Tous ces faits, depuis longtemps, ont outrepassé les limites de la loi et de la morale.
Je trouve cette situation non seulement désagréable, mais déshonorante.
Je ne doute pas que le Sieur Crategos se placera en victime plutôt qu'en accusé, puisque l'inversion des rôles le sied.
C'est pourquoi contre cet homme, je porte plainte aujourd'hui, et n'ai pas peur d'affirmer qu'il n'a pas sa place dans mon entourage.
Voila j'en ai terminé, merci.
*Il fit un signe de tête pour saluer, puis repartit s'assoir*
*Laure arriva dans la salle, salua les membres de la cour.*
Bonjour,
Arrivée dans le Comté de Toulouse, j'ai été nommée par la pairie pour faire partie du conseil de régence ou j’occupe le poste de conseillère aux festivités.
Je ne connais pas plus que ça messire Cratégos bien qu'ayant vécu dans le même duché, celui du Bourbonnais-Auvergne, des rumeurs ont commencé à voire le jour selon lesquelles j'aurais avec le soutien et l'aide d'autres Poligacois, dérobé une partie des caisses de la mairie, chose que je dément totalement.
Les rumeurs été lancées et c'est ainsi que Messire Cratégos y a porté le plus intérêt, de là à remettre en cause mon intégrité non seulement auprès de mes confrères du conseil mais aussi auprès des habitants du Comté et voilà la chose qui m'indigne à ce jour.
Avec quel courage et quelle ténacité, il porte un jugement sur ma personne sans que nous ayons pu parler.
*L'accusé s'adressa à elle et Laure le regarda et décida de répondre avec toute la franchise qu'elle se devait d'apporter, elle le fixa dans les yeux*
Alors messire, j'ai été élue Bourgmestre de Polignac en décembre 1456 donc un seul et unique mandat en tant que Bourgmestre de cette ville.
Alors pour ce qui est des statistiques, ils étaient affichés sur le panneau de la mairie en elle même, pour ce qui est de la richesse de la ville, nous avions jugé bon que l'affichage des comptes sur la place publique n'était pas la meilleure idée et ce dans le seul but de protéger le village des bandits et des pilleurs. A savoir que les comptes ont quand a eux été publiés au sein du château du Bourbonnais suite à l'annonce de l'ancien Bailli Dame Ivrel donc Polignac n'avait en effet rien à cacher.
De plus j'entretenais des liens amicaux avec la Baronne Galswinthe d'Herment CAC de l’époque qui a su m'aider dans la tâche de maire donc elle était au courant de mes grandes décisions puisque je lui demandais conseil.
Pour ceux qui est de la preuve, chaque semaine un bilan été posté sur la halle de Polignac, émanent les choix de la mairie et de ses filières et ça n'importe qui pourra en témoigner, car je veillais personnellement à leur publication.
Sachez que j'étais l'opposante directe de Messire Zoutzout à savoir pourquoi il soutient vos dires j'avoue que cette question reste sans réponse, le duc Sallabery vous a envoyé un courrier me présentant comme une voleuse ? eh bien là vous m'envoyez fortement surprise mais je prendrais contact avec lui en temps voulu je vous l'assure.
Comme je vous l'ai dit en d'autres lieux, j'ai conservé l'ensemble des bilans et comptes de la mairie au moment de mon élection et jusqu'à la passation de pouvoir, donc si la cour me les demande je me ferais une joie de les lui remettre, mais je vais vous donner quelques informations cependant en décembre, la valeur de la mairie avoisinée les 50 000 écus lors du passage de témoin (+1416 écus par rapport au mois dernier sous le mandat du défunt Navacelles) à messire Lucas (qui fut maire les trois mois suivants), lors de l'élection de Messire Zoutzout la valeur était de 20 000 écus... la perte de deux mandats ayant provoqués ce trou dans la trésorerie de la ville...donc pardonnez moi mais je n'ai rien à me reprocher mais le fait d'être critiquée injustement sur notre place alors que mon travail a été fait le plus convenablement possible est là.
Ce que je vous reproche ce jour c'est d'avoir basé votre idée sur les écrits de Polignacois qui me reprochent de les avoir abandonnés lâchement, est ce pour cela que je dois être considérée en voleuse ? tout simplement pour avoir quitté mon village natal ?
Non je ne le crois pas et c’est bien pour cela que vous comparaissez devant cette cours pour répondre de vos actes.
J’en ai fini, je vous remercie de votre écoute.
*Laure reprit place dans la salle*
*Le juge se retira pour rédiger son verdict, après avoir entendu toutes les parties.
Après avoir terminé, il entra dans la salle pour en faire la lecture.*
Etant entendu, que le Sieur Crategos, à diffamé sur les personnes de Messer Rastero et Dame PrincesseLaure, des propos calomnieux.
Etant entendus ces propos diffament deux conseillers Comtal.
En conséquence, et en vertu des décrets, du Comté, le Sieur Crategos est reconnu coupable de Trahison, et condamné à 1 jours de prison et 50 écus d'amende.
*Le Juge frappa son marteau 3 fois sur le pupitre.*
Affaire suivante !
Le prévenu a été condamné à une amende de 50 écus et à 1 jour de prison ferme