Procès ayant opposé Berangèredecauderan au Duché de Touraine
Berangèredecauderan était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Boudicca
Nom du juge : Grimberdine
Date du verdict : 21/09/1456
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
En effet, la jeune personne, que vous voyez ici, a été sauvagement agressée alors qu’elle effectuée un voyage avec sa mère Evaléa. Jehanne de Gennevois la perdit de vu à un croisement. C’est à ce moment que Dame Berangeredecauderan et et Dame Constancedesbaux abusèrent de son désarroi pour l’attaquer et voler le peu de bien que cette enfant avait sur elle.
Voyez vous-même dans quel état, elles ont mis cette pauvre enfant déjà bien mal mené par la vie puisqu’elle vient de perdre son père.
*Boudicca montra d’un geste de la main une fillette d’une dizaine d’années au visage tuméfié*
L’accusé berangeredecauderan, possédant domicile à Vendome, contrevient au Coutumier de Touraine par les articles :
Art. 2.2.7. : Constitue un acte de vol, toute action visant à soustraire frauduleusement la chose d’autrui.
Constitue un acte de vol aggravé, toute action de vol employant l’usage de la violence.
Constitue un acte de brigandage, toute action de vol aggravé compromettant la libre circulation des hommes et des biens sur le territoire du Duché.
Le vol est un délit sérieux. Le vol aggravé est un délit grave. Le brigandage est un crime. Le brigandage en bande organisée est un crime grave. Les peines associées à ces catégories sont décrites par l’Article. II.1.3 et l’Article. II.1.4.
Art. 2.1.3. : Les délits sont divisés en trois catégories : délits légers, délits sérieux, délits graves.
i. Les délits légers sont passibles des peines de rang i à ii. (cf. Article. II.1.2)
ii. Les crimes simples sont passibles des peines de rang ii et iii. (cf. Article. II.1.2)
iii. Les crimes grâves sont passibles des peines de rang ii à v. (cf. Article. II.1.2)
Art. 2.1.4. : Les crimes sont divisés en trois catégories : crimes simples, crimes graves, crimes infâmes.
i. Les délits sérieux sont passibles des peines de rang ii à iv. (cf. Article. II.1.2)
ii. Les délits grâves sont passibles des peines de rang ii, iv, v. (cf. Article. II.1.2)
iii. Les crimes infâmes sont passibles des peines de rang ii, iv, v, vi. (cf. Article. II.1.2)
Concernant le vol, il correspond à une somme de 576 écus et de 10 sacs de mais.
Voici les preuves du délit:
http://img337.imageshack.us/my.php?image=gulwb2.png
Merci de votre attention, votre Honneur
Je laisse la parole à la défense.
Messire le Procureur Boudicca,
Madame le Juge Grimberdine,
Je vais confirmer les dires de mon amie Constance des Baux,
Je ne vais pas vous mentir, ni vous cacher ma condition, mais par contre, je vais vous apporter des informations qui vont à l'encontre de ce témoignage.
Et j'espère, que dans votre Duché, l'accusé n'est pas déclaré coupable, sans auparavant, que le juge consulte la preuve et étudie la validité de celle-ci ( car pour moi, ici, le procureur n'a pas fait son travail correctement, escusez messire).
J'avoue qu'avec ma complice Constance des Baux, nous avons effectués deux à trois brigandages ces derniers temps.
Mais par contre, pour moi aussi, votre preuve n'a aucune valeur car on ne voit pas le nom de la victime sur la preuve.
Donc cet évènement peut très bien ne pas appartenir à la victime.
Alors je demande une nouvelle étude de la preuve par le prucureur.
Ensuite, si manque de preuve formelle, je demande l'annulation de l'accusation envers ma personne.
J'appele à la barre le Prévot Feänor pour qu'il explique comment il a reçu cette preuve, et pourquoi il a transmis le dossier de plainte au Procureur, alors que cette preuve, n'est pas valable, dans l'état actuel des choses.
J’appele enfin à la barre, la victime Jehanne de Gennevois, pour qu’elle dépose sous serment le fait qu’elle a été violentée.
Car de mon vivant, je n’ai jamais violenté une seule personne sur cette terre de France.
J’aimerais donc que les mensonges, ou les erreurs de certaines ou certains, apparaissent au grand jour.
De plus, je suis déçu de voir que la justice de ce duché, ne propose pas à l’accusé, le nom d’un avocat, pour le défendre.
Messire le Procureur Boudicca,
Madame le Juge Grimberdine,
merci de m'avoir écouté,
Berangere de Cauderan
Dame Berangère de Caudéran se plaint qu’on ne lui a pas proposé d’avocat mais elle pouvait en prendre elle-même l’initiative puisque notre Coutumier l’autorise. Etant vendomoise, elle a la possibilité d’en avoir connaissance en place public.
J’appelle à la barre le témoignage de Ruthenix, maire de Chinon, qui a recueillit la plainte de la victime puisque les preuves que j‘avance ne semble pas suffire.
Je demande à, votre honneur; une exclusion de 3 mois et une amende de 1 écus au vue de la gravité de son acte et du comportement qui s‘en suit dans ce lieu meme.
(dommage de pas jouer le jeu en cachant ses biens dans sa propriété quand on a près de 100 écus voire plus au début du procès.)
Merci de m’avoir écouté, votre honneur.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Monsieur le juge, Madame le procureur
*Feänor se leva*
Si je suis ici c'est en tant que Prévôt, l'accusé demande des explications, il vas en avoir.
Il y a peu un sergent m'a donné un rapport comme quoi une voyageuse dans un sale état était venus au poste de police, après y avoir reçus des premiers secours, elle raconta avoir été agressé par l'accusé et son complice dont elle connaissait les noms.
Vous trouvez la preuve non valable? Vous osez remettre en cause un sergent ou le prévôt dans l'exercice de ses fonctions quand on vous dit que la victime avait été passé à tabac!
Ensuite, pourquoi aurait-elle dit vous avoir vue vous, ne vous connaissant pas?
Lors de votre plaidoirie vous dites je cite:
de mon vivant, je n’ai jamais violenté une seule personne sur cette terre de France
et
J'avoue qu'avec ma complice [...], nous avons effectués deux à trois brigandages ces derniers temps
Comment voulez vous rester crédible ici en jurant une chose et son contraire?
Non, même si l'enquête de la police n'avait pas vérifié en partit les dires de la victimes (hrp le screen) son témoignage aurait suffit à lancer ce procès.
*Feänor reprit sa place*
Bonjour ,
Je me présente Jehanne du Genevois ,j'était en route pour chinon en venant de saumur quand j'ai été distrète et perdu ma maman .
Je me suis retrouvé seule dans la nuit ,j'ai eu un peu peur quand deux dames m'ont abordé .J'ai cru qu'elles allaient m'aider mais que nenni ,elle m'ont tout prit ,a moi une fillette de 10 ans ,une vrai honte ,a l'heure ou je vous parle je suis encore affaiblie de leur attaque .Alors qu'on dise qu'un petit larsin n'est rien de grave mais que je me retrouve sans rien pour me nourir et perdre beaucoup je touve cela inadmisible .
Je veux que mes biens me soient rendu par ses deux vils personnes .
http://img134.imageshack.us/my.php?image=jehannets0.jpg
http://img149.imageshack.us/my.php?image=pertedecaractbt3.jpg
http://img388.imageshack.us/my.php?image=pertedecaract2cl9.jpg
ruthenix avait écouté la défense des deux accusées avec la plus grande attention et qu elle ne fut pas ca surprise de voir toutes les deux atteintent de folie au point de confondre le sexe du juge et de la procureur .seraient elles ensorcelées?ruth pensait que ça mériterai une petite enquête.
il se leva et alla a la barre jurant de dire la vérité .
monsieur le juge ,madame la procureur
c est effectivement moi qui est recueilli la petite Jehanne_du_genevois .j etais au bureau de police de chinon quand elle est rentré le visage tuméfié et en sanglot .ces dames vous demandent des preuves ?;il n y a qu a regarder son visage d ange encore rempli de stigmates .
j ai eu toute les peines du monde pour qu elle me raconte son histoire car étant encore sous le choc .mais entre deux sanglots c est bien les noms de Berangèredecauderan et de Constancedesbaux que j ai entendu .s attaquer a une enfant de dix ans vous vous rendez compte monsieur le juge?ou est ce qu on va ?
En Dimanche 21 Septembre 1456, Nous Grimberdine de Xanten, Juge de Touraine, allons rendre Verdict dans le procès opposant Constancedesbaux et le procès opposant Berangèredecauderan au Duché de Touraine.
Nous avons eut grand mal à vous suivre, Dame Constance des Baux et Dame Berangère de cauderan, dans votre logique de défense. En tout état de cause nous ne tiendrons pas comptes de vos remarques sur la tenue des procès en Touraine : tout est expliqué dans le coutumier, et nous nous contentons de suivre la procédure. Mais Reprenons donc. Vous êtes accusée de Trouble à l'ordre public. La procureur Bouddica ici présente vous accuse de brigandage sur nos route en bande organisée une petite fille et de lui avoir dérobé très exactement 576 écus et de 10 sacs de mais.
Nous notons ici votre volonté d'assumer vos actes en reconnaissant en commençant votre première plaidoirie par "je ne vais pas vous mentir ni cacher ma condition"... et le prenons comme un aveu adonc. Ce qui nous interpelle, c'est plutôt que vous vous empressez de déclarer que vous espérez ne pas être déclarée coupable avant l'heure... Nous n'aurions alors, sans doute, pas très bien compris votre intervention ni votre position, qui semble être de vouloir plaider coupable sans vraiment reconnaître vos erreurs... Cela n'est pas possible Constance des Baux : ou vous plaidez coupable, ou vous nous assurez de votre honnêteté la plus sincère et de votre innocente la plus totale dans cette affaire.
Concernant la preuve, J'acte donc de ce document comme d'un élément de force probante. élément qui à été jugé suffisamment probant par Madame le procureur de Touraine, qui l'a jugé recevable et qui vous accuse en se disant convaincu de votre culpabilité, et vous qui nous avouez avoir brigandé sur les routes. Cela convainc de votre culpabilité pour les faits qui vous sont reprochés.
De même que le témoignage de messire Ruthenix, officier assermenté, viens ici apporter élément à charge.
Nous avons donc au final 3 personnes, dont 2 assermentées et une représentante du duché, qui vous accusent formellement, ainsi qu'une fillette au visage tuméfié, qui vous accuse de même de l'avoir molestée. Et la défense qui fait aveu, et précise de faict le préjudice financier exact comme étant de 542,56 et 8 sacs de maïs. L'aveu vous évite la corde et atténue votre peine.
Notez enfin que nous considérons votre lettre comme irrecevable, ce procès étant tenu en place public. Néanmoins voici quelques explications à vos questions : Vous n'êtes pas déclarée coupable avant la fin de votre procès, c'est nous même qui vous déclarons à l'instant.
Les dispositions prises par l'armée sont siennes propres et n'ont été signalées ni dans les plaidoiries de la défense ou de l'accusation. Nous ne savons ni quelles sont les circonstances de votre altercation avec l'armée, ni les raisons, et ne les prenons pas en considération.
A l'accusation de Trouble à l'ordre public, Nous Grimberdine de Xanten, déclarons les accusées coupables de brigandage en bande organisé, crime infâme en Touraine.
Nous considérons la circonstance atténuante par l'aveu.
Nous reconsidérons le préjudice à 600 écus.
Nous condamnons conjointement Constancedesbaux et Berangèredecauderan à chacune 300 écus d'amende, et 1 jours de prisons.
Justice est rendue.
Le prévenu a été condamné à une amende de 300 écus et à 1 jour de prison ferme