Procès ayant opposé Taldox au Duché de Touraine
Taldox était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Boudicca
Nom du juge : Grimberdine
Date du verdict : 28/09/1456
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
En ce jour de 11 septembre 1456, moi, Dame Boudicca, procureur de Touraine, porte à la connaissance de Messire Grimberdine, juge, une affaire d’agression et de vol sur la personne de messire Arthur7 par messire Taldox.
Bonjour votre Honneur,
Le plaignant Arthur7 a été attaqué sauvagement par un individu qu’il a clairement identifié comme étant la personne Taldox sur la route de Vendomes à Tours.
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La victime a été dépossédé de 89 écus, 2 pains et 2 sacs de mais. De plus, messire Arthur7, se retrouvant sans le sou, a été contrait de passé la nuit en prison, subissant ainsi un deuxième préjudice moral. Le lieutenant Spm et moi-même avons pu constaté qu’il n’avait pu prendre un repas correct ,ce jour là, lors de son passage dans la taverne à l’enseigne de la Bonne Bouteille du Donald’s Pub.
Il est a remarqué que Messire Taldox fait déjà l’objet d’un procès pour escroquerie en attente de verdict. Ce dernier verdict pourra avoir des conséquences sur le verdict de ce jugement s’il se révéle que messire Taldox considéré comme coupable.
Selon le Coutumier, l’acte de brigandage relève du crime:
Art. 2.2.7. : Constitue un acte de vol, toute action visant à soustraire frauduleusement la chose d’autrui.
Constitue un acte de vol aggravé, toute action de vol employant l’usage de la violence.
Constitue un acte de brigandage, toute action de vol aggravé compromettant la libre circulation des hommes et des biens sur le territoire du Duché.
Le vol est un délit sérieux. Le vol aggravé est un délit grave. Le brigandage est un crime. Le brigandage en bande organisée est un crime grave. Les peines associées à ces catégories sont décrites par l’Article. II.1.3 et l’Article. II.1.4.
Art. 2.1.3. : Les délits sont divisés en trois catégories : délits légers, délits sérieux, délits graves.
i. Les délits légers sont passibles des peines de rang i à ii. (cf. Article. II.1.2)
ii. Les crimes simples sont passibles des peines de rang ii et iii. (cf. Article. II.1.2)
iii. Les crimes grâves sont passibles des peines de rang ii à v. (cf. Article. II.1.2)
Art. 2.1.4. : Les crimes sont divisés en trois catégories : crimes simples, crimes graves, crimes infâmes.
i. Les délits sérieux sont passibles des peines de rang ii à iv. (cf. Article. II.1.2)
ii. Les délits grâves sont passibles des peines de rang ii, iv, v. (cf. Article. II.1.2)
iii. Les crimes infâmes sont passibles des peines de rang ii, iv, v, vi. (cf. Article. II.1.2)
Merci de votre attention, votre Honneur,
Je laisse la parole à la défense
Fuchs you!
Votre Honneur,
La participation irrespectueuse de messire Taldox montre son peu d’intérêt et de respect de nos institutions et de la vie des concitoyens. Il se permet de tenir en ce lieu des propos insultants, qui plus est dans une langue étrangère, mais il se permet aussi d’attaquer et de réduire en esclavage ces concitoyens à tout va ! Quand cessera-t-il enfin ces agissements? Il a causé un dommage à messire Arthur7 mais aussi à la ville de Vendome et de Chinon dans la mesure où messire Arthur7 effectuait ce déplacement lors de ses fonctions de Marchant Ambulant pour la ville de Vendome comme le confirme Dame Negresgwada, maire de cette ville.
Mettez moi, votre Honneur, d’intégrer ce nouvel acte et de durcir encore ma demande de peine, selon cet article de notre Coutumier:
Art. 2.2.6. : Constitue un acte d’insulte publique, tout propos public souillant l’honneur personnel d’un habitant du Duché ou de son ascendance et choquant l’opinion publique.
Constitue un acte d’insulte privé, tout écrit souillant l’honneur personnel d’un habitant du Duché ou de son ascendance et dont le contenu s’oppose à la morale.
Les actes d’injure sont des délits légers et sont punis par l’obligation de se soumettre à l’excuse publique et par l’amende d’un montant de 1 écu symbolique à 200 écus, suivant l’ampleur du préjudice moral subi. Dans le cas d’insulte envers un noble ou un officier civil ou militaire du Duché, le délit devient sérieux. La récidive est considéré comme un délit sérieux et est punie de prison.
Je réclamais au départ une exclusion de 3 mois et une amende de 100 écus mais, au vu de la gravité des propos ici tenu, j’envie la peine de mort par pendaison. Je ne propose pas cette peine de gaité de cœur mais messire Taldox m’y oblige par son comportement. Néanmoins, je vous laisse, votre Honneur, juger de la sévérité de la peine.
Merci de m’avoir écouter, votre Honneur.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Votre Honneur, je vous remrcie d'abord de bien vouloir m'entendre au sujet de la mésaventure que j'ai eu il y a de cela quelques jours.
Je me promenais tranquillement sur les routes de Touraine, fraichement parti de Vendome, ma ville natale, foulant la poussière des chemins, humant cette nature encore encore belle à cette époque de l'année, quand je fus surpris par derrière. J'ai combattu autant que je pus pour me défendre ainsi que mes biens.
Au cours de la bagarre, en me retournant, je reconnus formellement Taldox, que j'avais déjà croisé sur les chemins dans le passé.
Dépouillé de mes biens, comme un malfrat, moi, qui pourtant des plus honnetes qu'il soit, je me suis retrouvé à Tours, sans un sou, et sans que je ne pus souffler de l'incident qu'il venait de m'arriver, je fus jeté en prison, sans avoir le temps de crier garre,. C'est ainsi qu'après être dépouillé, je me suis retrouvé humilié, pour enfin finir affamé, puisque le lendemain je n'ai donc pu avoir un repas décent, aussi maigre soit-il.
Sachez votre Honneur, qu'un tel comportement est inadmissible, et fait honte à notre peuple.
Votre Honneur,
C’est en ma qualité de Mairesse que j’apporte aujourd’hui mon témoignage à l’affaire qui oppose Sir Arthur7, marchand ambulant pour la Ville de Vendôme et Sir Taldox.
En effet, le marché de Vendôme subissant un inflation de farine, de pain et de lait, j’ai confié à notre valeureux marchand, Sir Arthur7, la charge de récupérer des marchandises à chinon.
C’est à l’ouverture de mon bureau, le 10 septembre 1456, qu’un pigeon fatigué me porte une missive de mon marchand, m’informant du racket commis par Taldox sur la personne d’Arthur7 qui s'est retrouvé en prison comme un vulgaire voleur et de surcroit sans nourriture.
Ce racket nous a causé, non seulement à la ville de Vendôme, mais également à celle de Chinon, un jour d’attente supplémentaire dans la conclusion de notre transaction. Mais également pour Vendôme, un jour de plus où nos meuniers n’ont pu travailler à leur échoppe, où les vagabonds n’ont sûrement pu se permettre de manger à leur faim…De plus, il est inadmissible que nos villes ne puissent faire circuler leur marchand à l’intérieur même de la Touraine et sans incident. Pour cette raison, je vous demanderai une peine exemplaire pour ce racketteur qui n’a pas attaqué seulement l’homme mais également le marchand et conseiller municipal de Vendôme.
En Dimanche 28 Septembre 1456, Nous Grimberdine de Xanten, Juge de Touraine, allons rendre Verdict dans le procès opposant Taldox au Duché de Touraine.
Sur le fond : A l'accusation de Trouble à l'ordre public, pour fait de brigandage, nous considérons que l'accusation à démontré de façon claire et précise le délit. Nous considérons que l'accusé n'a contesté ni les faits ni le préjudice, nous en sommes adoncs intimement convaincu et fixons le préjudice de 100 écus. Nous considérons comme circonstance aggravante l'atteinte au juste commerce par l'attaque d'un Marchand Ambulant officiel.
Sur la forme, et l'accusation additionnelle d'injure, Nous retenons la volonté manifeste, circonstance aggravante là aussi, d'insulte envers la cour de Justice. L'absence d'une défense autre que pour insulter les institutions Tourangelles (et notre noble mère ?!), dans ce procès comme dans le précédent, nous oriente sur le sens de ces paroles prononcées : Perverti par la créature du sans nom, vous n'avez semble il plus aucun semblant de considération pour la plus simple expression de l'Humanité ou de la Justice.
En conséquence de quoi , nous suivons le réquisitoire de l'accusation. Nous déclarons l'accusé coupable. Devant l'absence manifeste de toute volonté même la plus minime visant à réparer le préjudice, à faire acte de contrition aristotélicienne, ou de tout simplement exprimer un semblant de remords pour vos vils actes, Nous vous condamnons à 200 écus d'amende et la peine de mort par pendaison.
Par la Sagesse D'Aristote et de Christos,
Que le Tout puissant vous pardonne.
Justice est rendue.
Le prévenu a été condamné à une amende de 200 écus et à la peine capitale