En ce jour du 12 février 1457, moi Spm procureur de Touraine porte à la connaissance de la justice ducale une affaire de trouble à l'ordre public perpétrée par le sieur Bohaurt à l'encontre de dame Kawena et de messire Helios.

Voyageant ensemble sur la route de Chinon à Tours dans la nuit du 11 au 12 février, lesdits sieur Helios et dame Kawena ont été agressés par le sieur Bohaurt qui était accompagné de la dame Xochiquetzal ; lesquels leur ont dérobé tous leurs biens, à savoir une bourse contenant une centaine d'écus.

C'est pourquoi dès son retour aujourd'hui, j'ai demandé à la Prévôté d'amener en cette cour le suspect et ai dressé l'acte d'accusation présent contre ledit sieur pour le motif de Trouble à l'Ordre Public qu'est le vol à main armée. Car, je le rappelle, notre coutumier stipule que "toute atteinte à l'ordre civil, à la tranquillité publique, aux institutions, aux personnes, toute transgression de loi, de décret ou d'arrêté, est un trouble à l'ordre public".

Dans ce procès, j'appellerai à témoigner les deux victimes de l'agression, dame Kawena et messire Helios. Je vous remercie pour votre attention et laisse maintenant la parole à la défense.

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Monsieur le juge,

Pourquoi devrions-nous consacrer davantage de temps au sieur Bohaurt qu'à sa complice, dame Xochiquetzal ? Lui aussi a fui ses responsabilités et la Touraine dès l'ouverture du procès. Fuite qui l'accable comme elle accable sa complice.

Alors pour lui aussi, je ne demande ni clémence ni patience. Monsieur le juge, dès expiration des deux jours suivant mon réquisitoire, et comme nous n'aurons toujours pas vu l'ombre de ce triste sire en ces lieux, je vous demande de clore cette affaire en le condamnant de manière exemplaire pour cet acte de trouble à l'ordre public qu'est le brigandage. Et à son encontre, je requiers la même peine, à savoir une amende de 150 écus qui sanctionne non seulement sa faute, mais aussi le mépris témoigné aux victimes et à la justice.

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Kawena arriva au tribunal et prit place quand ce fût son tour de dire la vérité sur ses agresseurs.
Elle se leva et alla se mettre devant le juge pour lui narrer les faits de son attaque.Elle prit une grande respiration car les mauvais souvenirs de cette nuit là résurgissaient.


Bonjour messire le Juge ,

Je suis dame Kawena et j'étais à Chinon depuis quelques temps quand j'ai appris que mon champ avait été vendu donc j'ai pris la route avec mon compagnon Helios_ pour retourner à Bertincourt pour récupérer mes écus de la vente de mon champ.
Nous prîmes la route en amoureux main dans la main quand soudain deux indivudus ont surgit d'un bosquet sans que l'on sans doute un seul instant.Ils nous ont menacé de nous tuer si on ne leur donner pas notre besace avec toute nos écus à l'intérieur.
Tenant aussi à notre vie avais je le choix que de donner mes écus.Je me suis défendu pour qu'ils ne les ai en m'assomant pas mais hélasils ont raison de moi ainsi que mon compagnon Helios_ qui malheureseument se trouve souffrant à cause de cette agression.
Mais je pourrais identifier ces individus sans aucun problèmes.

Elle scruta la salle pour voir si ses individus étaient présent mais ne les voyait pas.

Je veux si possible que ces individus soient punis sévèrement par les lois qui les régissent car j'ai perdu 96 écus une belle sommes pour moi qui voyage pour retourner en mes terres pour prendre mes écus et trouver une terre d'accueil.
Je demande réparation messire le juge et que votre sanction soit la plus sévère que possible envers ces deux individus qui ne méritent aucuns respects venant de ma part.

Ellese rasseya à sa place en attendant le verdict dont le juge allait statuer.

Helios_ se leva et s'assit à la barre.

Voila on à ete volé par deux malfrats, la bourses ou la vie ils nous ont dit, on a donné la bourse, surtout kawena, ma fiancé, qui a perdue beaucoup.
Je demande pas grand chose, juste qu'il soient emprisonnés un jour par ecus volés, puis que kawena soit dedomagée.

Comme sa complice Xochiquetzal, fuite, aucune défense, je prononcerai le meme verdict.
Moi, Gatimasse du Rivau, juge de Touraine,en ce jour du 8 mars 1457 déclare Bohaurt coupable des faits qui lui sont reprochés, le brigandage c'est mal, surtout si on se défend meme pas, aucun interet si ce n'est un sale enrichissement.
Pour vous donner une bonne leçon, je prends la totalité de votre bourse, qui s'élève a 152écus.