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Info:
Tarrelian revient en Limousin. Comité d'accueil à son arrivée...

[RP]S'il suffisait d'un souffle...

Tarrelian
[Back in black]

L’aube commençait à poindre à l’horizon, rougeoyante, chaude, pleine de promesses
Les murailles de la ville se découpaient dans ce lointain, hérissée des volutes de fumées qui se dégageaient ça et là des toits de chaumes à peine visible dans ce halo matinal.
Le limousin…Limoges…Vestiges d’un temps révolu… Mais ne dit on pas que le cycle de la nature n’est qu’un éternel recommencement…

Il arpentait lentement la route, les épaules voutées, couverte par son éternel cape d’un brun douteux, élimée à de nombreux endroits, boueuse dans le bas, le bord déchiré et effiloché
Ses bottes soulevaient la poussière du chemin, comme il levait à peine les pieds pour les mettre l’un devant l’autre, trainant la marche…Poids d’une culpabilité toujours présente
Son visage, sale et broussailleux finissait cette silhouette fantomatique…Cette âme errante
Seul le regard le différenciait des morts, vif, dur et déterminé, Le feu qui y brillait uniquement dirigé vers une seule préoccupation

Il franchit la porte de la ville comme les camelots commençaient à affluer, tirant charrettes remplies, criant entre eux pour être sur d’avoir la meilleure place pour installer son étal. Proposer aux nobles de la cité, verroteries banales mais néanmoins vendues comme provenant de Venise ou de drapés de piètre qualité, qui seraient vanté comme provenant d’Orient…

Le passage au guet fut rapide, le planton le dévisagea des pieds à la tête, prit note de l’épée qui pendait à ses coté, et ne recevant qu’une repose laconique à sa demande de renseignements quand à sa présence en la capitale limousine.
En soupirant, il lui tendit le registre et une plume
Un nom y fut apposé, détesté et frappé du sceau de l’opprobre…sur que le prévôt allait être heureux ce soir en le lisant
Tarrelian

Il reprit son chemin, bousculant une jeune mère et son enfant manquant de les faire tomber. Grommelant une vague excuse sans se retourner, il s’enfonça dans les artères de la capitale limousine.

La journée risquait d’être longue et certainement pleine de rebondissements…
Par où commencer… Qui lui répondrait… Il avait finalement réussit ce qu’il voulait mais au plus mauvais moment, se retrouver seul… Mais rien ne l’arrêterait…Ce graal à atteindre…
Avril0421
[POSTE DE GUET - DOUANE]

Avril arriva à son poste dès potron minet ... Les porte de Limoges étaient déjà ouvertes ... et un flot ininterrompu de camelots, paysans, voyageurs de toutes sortes, se déversait dans la grande ville ... le planton de service était là et surveillait les entrants, il saluait d'un petit geste de la main ceux qu'il connaissait, quelques personnes apposaient leurs nom et signature sur le registre des entrées.

Debout derrière l'officier de service, involontairement Avril sursauta... cette silhouette ... ombre qui marche dans la nuit ... volonté de ne pas être vu, reconnu ... cicatrice en croix sur le visage ... Lui, ce ne peut être que Lui !...regardant par dessus l'épaule du planton, elle se penche sur le registre, un nom inscrit, elle ne voit que celui-ci ...

Tarrelian

Dans sa tête, se mettent en route des mots qui s'enchainent les uns aux autres ... LA prévenir, IL est de retour ... vite vite trouver un pigeon, un parchemin, une plume, un encrier ...

Elle griffonne en toute hâte sur un morceau de papier qu'elle récupère sur un autre bureau ...

Citation:
IL arrive ... IL est de retour ...


Elle se tourne vers les cages des pigeons, lequel doit elle LUI adresser ? lequel saura LA trouver , ...

Son choix tombe sur Pataud, un jeune pigeon voyageur blanc moucheté noir, un oeil entouré d'un rond noir ... elle le sort de sa cage, roule le petit mot qu'elle enfile dans le tube attaché à la patte de Pataud... Se tournant vers la fenêtre ouverte, elle le lance dans les airs ... vite Pataud, vite va prévenir Alcyone que Tallerian est là ... qu'il est de retour ...

Elle regarde disparaitre dans la bonne direction le pigeon ... elle soupire mais déjà, le planton l'appelle pour régler un conflit qui vient d'éclater entre deux habitués ... elle hausse les épaules et d'un pas vif se dirige vers les deux camelots qui se chamaillent afin de déterminer qui est arrivé avant l'autre ... pfffffttttt encore une belle journée !
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Tavernière en attente d'une place
Soeur de Nicky_larson
Amoureuse déraisonnablement de Bch_Blaise son beau lieutenant de police
Tisserande, éleveuse de moutons
Douanière à Limoges
Alcyone
[Dans un des bureaux du Castel]

Alcyone venait d'arriver dans les locaux du conseil. Avec sa fille, comme toujours. Pas un jour, pas une heure, même pas cinq minutes ne les avait séparées. Jamais... Alcyone avait eu bien trop peur de la perdre, dès l'accouchement. Sans Nebisa, pour sûr, la question ne se serait même pas posée... Puis une fois sur les routes, sans personne sur qui compter... hors de question de la quitter des yeux... Et à cette époque, elle ne savait non plus si elle devait craindre son père ou non, finalement. Et l'habitude de l'avoir en permanence contre elle s'était installée. Alors le premier qui lui parlait de "nourrice" ou autre garde d'enfants se voyait retourner un regard rempli de dédain mêlé d'incompréhension. Ce qu'on pouvait penser d'un tel comportement, surtout pour une noble supposée s'entourer de personnel l'aider dans tout et n'importe quoi, lui importait peu.

Le soleil n'était pas encore tellement haut dans le ciel. La nuit avait été calme, plus que la précédente. Elle s'assit à son bureau, profitant un instant de cette tranquilité matinale. Tout oublier. Elle laissait à la porte de ce bureau tous les soucis quotidiens, tous les tracas qui ne concernaient pas le comté. Elle tâchait pourtant d'éviter ses vieux travers... s'isoler et travailler à en fuir tout le reste. Trouver un équilibre... était-ce seulement encore possible?

Ca ne hurlait pas encore à la tyranie sous les fenêtres du Castel, les grincheux arriveraient sans doute plus tard dans la journée. Replaçant machinalement une mèche de cheveux à nouveau roux derrière son oreille, elle jeta un coup d'oeil aux dernières nouvelles, aux courriers reçus... Puis s'organisa mentalement quant au travail à effectuer. Une journée banale en somme...

Sauf que... on lui fit parvenir un message apparement urgent, apporté par un pigeon. Un morceau de parchemin un peu chiffoné... L'écriture y est féminine, bien que quelque peu saccadée, comme tracée précipitament... Elle le déchiffra...


Sur le petit parchemin, il y a écrit:
IL arrive ... IL est de retour ...


Son coeur loupa un battement... Six mots... Nul besoin d'autre précision, elle devine fort bien la provenance du message et celui qu'il concerne... Oh oui, elle le savait... Six mots, autrefois espérés, aujourd'hui redoutés.

Elle replaca à nouveau derrière son oreille cette mèche qui n'avait en fait plus besoin de l'être. Puis encore une fois. Le geste est nerveux. Pourant, elle le savait, ils avaient échangé quelques courriers dans lesquels il annoncait son retour. Mais c'est comme tout... Une lettre ne reste qu'un bout de vélin, ce qui est couché dessus n'a pas de réalité tangible... c'est abstrait, jusqu'à ce que ça devienne un fait. Alors oui, elle le savait, mais peut-être n'y croyait-elle pas vraiment, au fond... Elle se leva, serra Mara contre elle. Non, ce n'est pas qu'elle n'y croyait pas, en fait. C'est qu'elle s'interdisait d'y croire. Comme elle s'interdisait de croire à beaucoup de choses. On évite toute déception, de la sorte.

La petite babillait, la jeune mère posa ses lèvres sur son front pour un long baiser. Mara reprit ensuite une activité qui semblait la passionner : jouer avec les cheveux de sa maman. Si innocente... Tandis que mille questions se bousculaient dans la tête d'Alcyone... Après tout... leur dernière rencontre à Montbrisson avait été plutot positive... C'était lui qui l'avait poussée à revenir en Limousin, pour leur fille. Rien ne laissait à penser qu'il n'était pas sincère quand il disait vouloir revoir Mara. Les revoir. Pourtant... l'anxiété était revenue, malgré elle. Le passé lui revenait de plein fouet pour peu qu'elle se laisse aller, les regards haineux échangés, les paroles
toutes plus blessantes les unes que les autres, tout le mal qui avait été fait, et pas seulement entre eux deux... Elle songea à Marie et Bess. Pourvu que ni l'une ni l'autre ne croise Tarrelian par hasard, ca dégénérerait à coup sûr...


- Et là... j'fais quoi? murmura-t-elle à sa fille, comme si la petite détenait la réponse.

Alcyone se ressaisit. Son regard se glaça à nouveau instantanément. Ca ne lui ressemblait plus depuis longtemps d'hésiter ou de se lamenter. Il faudrait juste qu'elle soit sur la défensive. Ne rien attendre et être prête à tout. Ne croire que ce que l'on voit. Un coup d'oeil à son bureau. Tant pis, ca serait pour... plus tard. Elle sortit précipitament du Castel, pour rejoindre le poste de douanes, sis non loin de là.


[Poste de guet]

Elle entra sans un regard pour le planton de base. Les politesses, c'était pas son fort, l'officier ne sembla pas s'en formaliser. L'avantage de la noblesse, ou d'avoir passé quasiment trois mandats à la prévôté, peut-être. Elle demanda à voir Avril, sur-le-champ. Ces pécores qui se querellaient comme deux vieilles pies passeraient après, et elle le leur fit comprendre d'un regard. Son ton se fit neutre.

- Bonjour, Avril... On m'a transmis ceci... *montrant le parchemin un peu froissé au creux de sa main* Merci de m'avoir informée, j'apprécie. Est-il passé il y a longtemps? Sais-tu où il se dirige?

Elle regarda la jeune douanière, espérant qu'elle pourrait la renseigner.
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Bestbuff
[Dans les rues de Limoges]

Elle avait refusé toute escorte, c'était quoi encore que cette histoire ? elle ...une escorte, elle avait fait la Bretagne, c'était pas pour se retrouver avec une escorte pour chaque pas qu'elle ferait à l'extérieur du Castel. Ca avait palabré longtemps, des supplications pour certains, des regards froids pour d'autres stipulant clairement que s'il lui arrivait quelque chose ben ils pleureraient pas... Toute manière elle s'en foutait, d'une elle avait pas l'intention de dire à tout le monde qu'elle était dans les rues, de deux elle voyait pas trop ce qu'elle pourrait craindre, l'épée au côté et sa vieille cape sur le dos, bien malin qui pourrait y reconnaitre la Régente du Limousin.

Non tout ce qu'elle voulait faire c'est sortir un petit peu, les relants de vieux dossiers lui donnaient la nausée, et la nausée lui rappelait la perte de son enfant, et la perte de son enfant la mettait dans tous ses états, et elle n'avait ni le temps ni l'envie de penser à cet enfant justement, pas envie de réfléchir à s'il aurait été blond ou brun, ou fille ou garçon, ou beau ou laid... surtout elle avait pas envie d'y penser... non pas du tout.

Elle déambulait dans les rues, sa capuche sur les cheveux, tentant vainement de s'interresser aux artisants, le regard se fixant sur les personnes, sans même y faire attention.

Elle avait bien fait de refuser l'escorte, là elle n'était rien qu'une Limousine parmi tant d'autres, se baladant tranquillement, dans les rues de Limoges...

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Tarrelian
[Highway to hell...]

les pavés défilaient, la rue n’en finissait pas, l’ombre des maisons s’étalait sur lui, rendant impossible la moindre orientation, tant les rues s’imbriquaient les unes dans les autres
Il n’était pas vraiment à l’aise ici, aucun repère, aucuns alliés, comment la retrouver…

Plusieurs fois, il avait pris une ruelle moins fréquentée, retrouver la pénombre… Ne pas la quitter trop vite…Mais retrouver cette lumière qui lui faisait défaut…Oh pas beaucoup…juste pour y vor un peu plus clair…

Il était déjà venu au sein de ces murailles…Mais cela remontait à si loin maintenant… Elle était déjà là…L’épilogue de ce premier épisode limougeaud s’était soldé par une fuite, même pas en avant, si tant est que chuter puisse se faire de l’avant…

Ne réitérons pas les échecs du passé…

Et cette foule… Trop dense… Trop noble… Il ne passait vraiment pas inaperçu, lui le miteux, l’hirsute
Mais tous leurs atours pour cacher quoi… Quel sombre secret ?
Lui n’avait rien à dissimuler, il affiché son mépris de par ses habits couturés, son teint buriné…Sa croix sur la joue, traits blanchâtre accentué par la masse broussailleuse alentour…

Il déboucha sur une large place, face à lui des bâtiments richement orné… Sculpture, bas relief, gargouilles, tout dénotait l’officialité du lieu…Elle ne pouvait être que là…Le bâtiment abritant le conseil limousin…

La deuxième partie de sa quête venait officiellement de commencer…L’avant n’avait été qu’une mise en bouche…
Restait à entrer là…

Demander audience…Avec sa dégaine…Mauvaise idée…
L’esclandre, le passage l’épée au clair…Encore moins, les gardes en factions devant les portes valaient tous les avertissements du monde…
Attendre la nuit…Travaillait elle toujours autant…Non surement plus ave leur fille…

Perdu dans ses pensées il bouscula une femme…La dame de compagnie d’une noble venue faire les emplettes pour sa maitresse… Quelle vie misérable…Au service d’une autre…
Il ne prit pas attention…Elle n’était rien, qu’elle se brise un bras en tombant était bien là le dernier de ses soucis…
Il ne daigna même pas se retourner, lui offrant son dos comme seul vision…Absorbé qu’il était dans la contemplation du bâtiment publique, passant la main à la commissure de ses lèvres, faisant sauter le reliquat d’un repas bien trop frugal hors des poils enchevêtré de sa barbe…
Bestbuff
[Limoges - loup y es-tu ? ]

Ca sentait enfin la vie ici, c'était autre chose que la guerre, ou les chemins, ou le campement. Milles petites choses qui faisent la différence, des odeurs, des bruits, des sensations, du monde surtout, grands, petits, riches ou pauvres, minces ou gros, laids ou beau. Elle profitait de tout, bien loin l'idée d'un bébé perdu, d'une mission ratée, de champs de bataille... un sourire niais aux lèvres, elle rêvassait tout en retournant vers le bâtiment ou se trouvait son bureau.

Ca lui fit un mal de chien, le malotru ! bon d'accord elle avançait pas particulièrement vite, m'enfin c'est pas une raison pour bousculer les gens comme ça !

Le choc avait été violent pour elle, juste le temps de voir un bout de cape crasseuse avant de se retrouver à genoux tentant d'arrêter la chute en se cramponant à l'étal qu'elle était en train de regarder. Le temps de se relever elle était furibonde :


Hé toi là ! dis donc ! t'aurais bien besoin qu'on t'apprenne la politesse !!!!!!

Elle était vraiment furibarde, tout en disant ces mots elle s'était relevée, frottant son genoux endolori avec une grimace, voilà qui n'allait pas l'arranger en plus, saleté de rustre.

Et l'autre il reste là, sans même l'écouter apparemment, elle ronchonna, frotta ses braies salies, avant de se diriger vers l'homme à la tenue miteuse en lui tapotant l'épaule :


Dis donc ! les excuses c'est permit !
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Tarrelian
[Hells bells]

Avez-vous déjà entendu le diable susurrer à vos oreilles ?
Ce tintement, ce bruit d’un verre qui se brise…
Ce fin filet froid qui coule le long de votre échine… Glacé alors que vous succombez à la chaleur…
Ce manque d’air comme vous tentez vainement de remplir vos poumons déjà plein à exploser
Ce fourmillement dans les jambes, le sol à la fois si ferme l’instant d’avant qui s’ouvre, laissant s’échapper le rire des démons trop longtemps enfouis…

Tarrelian se retourne, lentement, les yeux clos, son esprit lui hurlant de ne pas poser les yeux sur Elle, de ne pas y croire…
Les paupières s’ouvrent lentement…
NON…
Elle est là, droite, fier comme il l’a laissé il y a plus d’un an déjà…


Avez-vous déjà contemplé le Sans Nom ?
Son visage aux traits fin et bien dessiné ?
Cette invitation aux pires pulsions humaine ?
Cette envie irrépressible de la lui arracher des épaules…


Bess…

Bien moins qu'un nom, une malédiction tiré d’un passé lointain, presqu’oblitéré
Cette foule de souvenir qui l’assaille l’espace de l’écho sourd du sang battant dans ses tempes…

Des Rires… Tartes aux pommes et autre éclat de joie futile…
Des pleurs…Ceux d’un enfant qu’on arrache aux bras de sa mère inconsciente à ses pieds…
Des cris… Comme la lame effilée trace les sillons de l’infamie sur sa joue…

Plus aucun mot ne daigne sortir, il est là à la dévisager, alors qu’il a passé tant de temps à tenter d’oublier ses traits mille fois honnis…

Un pas est fait…En arrière bien sur…S’il avait du aller de l’avant cela fait bien longtemps que cela se saurais…
Il tremble, sa main repousse maladroitement sa cape, se pose sur la garde de l’épée à son coté, tandis que l'autre monte à son visage explorer les sillons, comme pour se prouver que le cauchemar à bien prit vie…

Il secoue la tête, veut retrouver une contenance, raviver cette haine qui lui tient chaud, le protège…


Qu’est ce…Qu’est ce que tu me veut…

La phrase est banale, stupide même… Mais qu’a-t-il de mieux à faire en cet instant où tout bascule…
Bestbuff
[Limoges - Hatred is back]

Il s'était retourné lentement, et la première chose qu'elle vit avant même son profil, ce fut la cicatrice sur la joue...

Il est là au sol, attaché et sans défense.
Elle le surplombe de toute sa haine.
Le sang coule des incisions qu'elle vient de faire avec son coutelas
.

Il est là devant elle, cape crasseuse, barbe maculée, regard hanté par la haine ...ou les souvenirs, il recule l'assassin, une main déjà sur la garde de son épée... il a une épée...

Il est là dans l'encadrement de porte de sa chambre, le feu dans la cheminée dramatisant encore plus la scène, une épée ou le sang coule...déjà... il est venu pour Alessandro.

Il est là devant elle, sa main libre montant jusqu'à sa joue, ses doigts suivant les sillons de l'infamie, sillons qu'elle a tracé elle même, se refusant à le tuer dans un dernier effort pour contenir la haine qu'elle lui vouait.

Respirer, reprendre le court du temps, ne pas plier, remettre ce coeur en route, vite avant qu'il ne comprenne la peur qui l'étreind un instant :


Qu’est ce…Qu’est ce que tu me veut…

Hoquet de surprise, qu'est ce qu'elle lui veut ? qu'est ce qu'elle LUI VEUT ???? le sang remonte à ses joues, et cette boule de haine qui en un battement de coeur s'était massée en son ventre, chassant l'effroi comme un vulgaire fetu de paille balayé par le vent :

Qu'est ce que tu fais ici ...

C'est la Louve qui a parlé à nouveau.. la même que des mois plus tôt, celle qui voudrait tuer, passer cette frontière qui sépare le mal du bien... nul pardon ne sera possible pour lui ....jamais.

Tu n'as pas ta place icelieu, laisse la tranquille... emmene ta haine et ta ... misérable carcasse loin d'ici...

C'est la haine qui gagne, cette haine pour le mal qu'il a fait, il n'est plus le seul armé, il n'est plus celui qui lui a ravit Alessandro par le sang, mais pas seulement, la haine du bébé qu'elle a perdu quelques semaine auparavant, par une nuit funeste aux abords d'Orléans ... tout ça c'est sa faute... ne cherchez pas la logique là dedans, elle a besion d'un bouc émissaire, et elle en a un tout trouvé devant elle, tout vient de lui...

Elle a fait deux pas en avant, levant la tête vers lui, ses yeux plein d'hostilités cherchant à le brûler par les flammes du sans nom, elle martele ses mots en le poussant de ses deux mains, le faisant reculer encore une fois...


Qu'est ce que tu cherches ici ? va-t-en... va-t-en avant qu'il ne soit trop tard pour toi.
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Avril0421
[poste de Guet]

Avril écoutait d'un air détaché les deux camelots se disputailler une place sur le marché ... elle se demandait lequel des deux elle allait étriper en premier tout en essayant de garder un visage neutre ... autre préoccupation ... esprit a cent mille lieux d'icelle ... pense à Blaise, son beau lieutenant de police ... Alcyone, Bess, Marie ... et les autres ... et maintenant cela va t'il recommencer ? quiétude retrouvée après la révolte légitimée par le Roy en personne ... et Il revenait ... elle ne l'avait pas connu mais sa cicatrise en forme de croix était plus parlante que n'importe quoi d'autre. Des pensées confuses l'agitaient quand soudainement elle aperçut, fendant la foule une chevelure flamboyante venir en sa direction, entrer dans le poste de guet puis se tourner vers elle ...

Alcyone... elle lui adressa un pauvre sourire, se détourna des vociférateurs et tenta d'apporter une réponse à ce qu'elle venait de lui demander ... elle regarde un instant le planton ... elle n'avait pas fait attention à la question posée par le sombre personnage tant préoccupée qu'elle avait été à regarder la marque apposée sur son visage ... puis se souvient de la réponse donnée ...

Il cherchait ... il voulait savoir où le Conseil de Limoges se réunissait ... il s'est dirigé la bas, tu ... tu as dû le croiser en venant ... tu aurais ...

Elle ne peut terminer sa phrase que déjà, chevelure rousse flottant au vent, bébé balloté, collé contre les doux seins de sa mère, Alcyone fait demi tour et repart vers la place où se dresse le glorieux bâtiment ...
Alcyone
[Poste de guet]

Avril ne se perdit pas en politesses inutiles, ni en détails futiles. Tant mieux.

Il cherchait ... il voulait savoir où le Conseil de Limoges se réunissait ... il s'est dirigé la bas, tu ... tu as dû le croiser en venant ... tu aurais ...


Elle tourna les talons dans la seconde. Tout éventuel "Merci" ou "Au revoir" qu'elle aurait voulu prononcer se serait retrouvé bloqué dans sa gorge de toute façon. Plus tard, les mercis. Le Conseil... le bâtiment d'où elle venait...

[Dans les rues]

Son pas se fait pressé dans ces rues qu'elle réapprend à connaître. Elle scrute attentivement les rues d'un regard froid et déterminé, plissant les yeux, passant en revue tous ces visages qui l'entourent. Il veut les revoir? Soit. Elle lui avait promis qu'il pouvait venir rendre visite à sa fille. Le reste la laissait plus dubitative.
L'activité va croissant dans les rues, à cette heure-ci, se peut-il vraiment qu'ils se soient croisés? Qu'ils ne se soient pas vu dans cette foule bigarrée? Qu'ils se soient loupés... une fois encore...

Une fois de trop. "Tu aurais..."
L'Alcyone d'avant se serait dit que oui, elle aurait... Qu'elle aurait dû voir, savoir avant que tout ça n'arrive. Qu'elle aurait dû l'empecher de faire du mal, le sauver de lui-même et gnagnagna... Sainte Alcyone dans toute sa splendeur!

Malgré elle, elle grimaça de dégoût en y resongeant. Non, elle n'aurait rien dû, bon sang! Fini de se torturer pour des choses sur lesquelles elle n'avait pas prise, et encore plus fini de se soucier d'autrui avant elle et sa fille! La petite semblait d'ailleurs protester en gigotant contre elle, sans doute un peu trop ballotée par le rythme auquel sa maman marchait. Elle ralentit un peu, ce qui lui permit de se concentrer sur les visages alentours.

Rien. Personne. Bordel! Envie de jurer comme la dernière des charretières. Elle stoppe au milieu de la foule, à quelques pas de l'entrée du castel comtal. Un dernier regard circulaire, sait-on jamais. Elle tourne lentement sur elle-même, réprimant cette angoisse sourde qui monte malgré elle. Oh et puis m erde, s'il la cherchait, il finirait bien par la trouver, pourquoi vouloir précipiter cette rencontre, après tout!

Laisse tomber... Elle se dirige vers le castel.

Des éclats de voix sur sa droite. En d'autres circonstances, elle n'aurait même pas tourné la tête. Mais n'était-ce pas la voix de Bess, dont elle reconnaît l'intonation? Un petit attroupement s'est formé, l'empêchant de distinguer les protagonistes de l'altercation. Elle s'approche et joue des coudes, n'hésitant pas à pousser violemment quelques badauds. Celui qu'elle vient de tirer en arrière proteste, elle n'en a cure, elle arrive à son but.

Impression de déjà-vu.
Images d'autrefois qui se surimpriment à la scène qu'elle a devant elle.
Gouffre qui se rouvre sous ses pieds.
Coeur au bord des lèvres.
Une croix sur la joue contre un bébé qui pleure.
Une provocation contre un coup de dague dans le flanc.
Du dédain et de la haine contre des regrets et des larmes.

Ha non, plus jamais!

D'instinct, elle se remet légèrement en retrait parmi les badaus avant de se faire voir des deux ennemis. En retrait, mais aux premières loges pour assister à la confrontation. Elle serre sa fille contre elle, soutenant sa nuque, pour la protéger de ce genre de spectacle. Son regard glacé passe de l'un à l'autre. Bess vient de le pousser. C'est reparti pour un tour. Sans elle, cette fois-ci. Il fut un temps où elle s'était interposée entre les deux, enceinte, menaçant de s'ouvrir le ventre s'ils ne cessaient pas. Puis quoi encore? S'ils avaient un compte à régler, elle ne s'interposerait surement plus, chacun pour soi et Aristote pour tous. Et si l'un des deux devait tomber là, qu'il en soit ainsi. Qu'ils s'entretuent si ça les chante!

A moitié cachée derrière un grand paysan large comme une armoire, elle sourit. De ce sourire étrange parce que glacé, dénué de toute chaleur et de sentiments. ¨Peut-être que toute l'histoire allait se terminer définitivement ici, après tout....

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Tarrelian
[The razors edge]

La Tourmente l’engouffre, amenée tambour battant par une Bess vindicative, expéditive…
Rapidement le cercle est formé autour d’eux, le passant est toujours avide de querelles…Espérons qu’il en ai pour son argent… Vite offrons-lui sang et larmes…Que demande le peuple…

Il ne réagit même pas quand elle bondit sur lui…Il n’y croit de toute façon pas…

Un coup…
Il recule de nouveau, hagard, encore sous le choc, cette confrontation n’a pas lieu…
Elle lui hurle, tente de lui faire comprendre… C’est elle qui n’a rien compris…

Deuxième bousculade…
Il heurte un badaud, celui-ci le repousse dans le cercle…
Oh non mon ami…Le spectacle n’est pas finit…Ils ont encore besoin de toi…

Elle éructe, la rage s’écoulant de ses lèvres…Finalement elle n’a pas tort…

Vas-y…Montre leur…

Elle s’approche pour le troisième coup…


NON !

Il attrape ses mains, stoppant son mouvement, serrant ses poignets fin…Elle ne s’y attend pas…Elle a même l’air surprise…Pour combien de temps…

A son tour…


Tais toi…. Bordel fermes là…
Tu n’as rien a me dire, a m’ordonner…tu n’es rien…

Je ne suis pas ici pour toi…Tu n’existes plus…


Il la repousse d’un geste rageur, serrant les mâchoires…
Non ce n’est pas finit…Pense à la foule…Que vont-ils devenir…

Il fait un pas vers elle, lui montrer qu’il ne reculeras plus…
Le ton se fait plus ironique, le cœur bat vite…Mais les paroles se doivent de faire mouche…


Ma haine…
Mais elle est en toi ma pauvre… Je te l’ai offerte ce jour là…Rappelle toi…
Tu l’as accepté a bras ouvert… Tu n’attendais que ça… Tu as même signé le pacte…


Il la fixe dans les yeux, sa main venant sur sa joue scarifiée, le sourire mauvais juste à coté…

Bienvenu dans ce monde Bess…
Bestbuff

[Limoges - Keepsake]

Surprise, peur primale qui revient, les coups qui pleuvent, la douleur qui irradie le coeur et le corps alors que l'esprit sait qu'il a gagné et va partir sans qu'elle ne puisse rien y faire... Alessandro....

Elle sent l'étau sur ses poignets mais continue de le fixer alors qu'il crache ses premiers mot... elle les entends, un petit sourire narquois commence à naitre sur ses lèvres...

Elle gagne, elle le sait, elle le sent... il a beau la repousser elle ne tombera pas, oh non pas cette fois... il se rapproche le démon:


Bienvenu dans ce monde Bess…

Son sourire à elle devient carnassier

Bienvenu dans mon monde Tarre.... tu as raison, ma haine comme tu dis je l'ai nourrit, oh que oui je l'ai nourrit... elle est mienne à jamais. Mais tu fais erreur, oh oui lourde erreur en croyant que je n'ai pas à t'ordonner quoi que ce soit.

Un pas en avant, elle non plus ne reculera pas, elle se lève sur la pointe des pieds, passe une main sur sa cicactrice... doucement...il tremble, il n'a pas osé reculer, elle sait qu'elle a gagné... c'est un murmure qu'elle lui glisse à l'oreille : j'ai tous les pouvoirs mon cher ... j'ai une bonne nouvelle à t'apprendre, je suis la Régente du Comté...je fais ce que je veux et comme je le veux !

Petit sourire mutin, avant de lui effleurer la joue d'une bise légère, sarcastique, pleine de dédain, de haine, de pouvoir, de promesses d'un avenir noir et court, promesses d'une haine implacable, que nul ne saurait sans doute éteindre, à part Aristote lui même. Une bise pleine de venin.

Elle se recule, sourire toujours aux lèvres,


Alors ? dis-moi ... comment trouve-tu la Bess que tu as "façonné" ?
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Tarrelian
[Thunderstruck]

Quel silence assourdissant… Tout deux au fond de ce puits… Le public a disparu, la foule est si loin…
Il est prit…Pris au milieu d’une ornière…Ce carrosse qui lui fonce dessus…Pas la peine de regarder derrière…Il n’y a pas de fuite possible
Elle est si proche de lui… elle le regarde…Qu’est ce dont que ce sourire…

La vague est passée, elle se serre presque à lui… Il n’ose bouger… peur… Mais de quoi…

Le répit accordé… ne pas le briser…
Le calme retrouvé… ne pas le lui enlever…

Sa voix est douce…suave, son geste presque maternel…Il ferme les yeux… Un frisson lui remonte l’échine…
Alcy…
Ses paroles coulent… Ils les écoutent…Tout vas si bien… Elle est la au creux de son cou…

Le mot de trop…Le geste qui gâche tout…Le retour a la réalité est brutal… C’est bess qui lui fait face… Elle se croit toujours aussi forte…

Ton jeu…Deviendras le mien… Afficher le même sourire… troquer la violence contre le dedain…


Ravissante…Régente…
L’élève a dépassé le maitre, je suis au regret de le reconnaître…
Bientôt tu seras entièrement consumée, dévorée de l’intérieur par ce feu qui m’a tant et tant habité…

Le monstre est prêt à sortir…Laisse le venir à nous Bess… Laisse naitre notre …Enfant…


La pause est volontairement longue, juger ses réactions, la pousser à bout…

Il ne te reste qu’une chose à accomplir…

Il baisse son regard jusqu'à l’épée de Bess… Le sourire est moqueur…

Finit…Finit ce que tu as commencé il y a prêt d’un an…achève ta transformation régente…
Alcyone
... ou peut-être pas... Peut-être que l'histoire allait prendre une autre tournure, inattendue. Il n'a pas dégainé son épée, il se contente de retenir les coups de la régente, lui ordonne de se taire, la repousse...

Alcyone ne les quitte pas des yeux, son regard passe de l'un à l'autre, toujours aussi froid. Ne pas s'emballer. Qu'ils règlent leurs comptes! En quoi est ce que ca te concerne, hein?

En rien.

Deux ennemis... Va-t'en, protège ta fille, emmène-là loin d'ici! Reprends la route! Tout recommence, rien n'a changé... Il n'a pas changé, elle non plus. Dégage d'ici!

En tout.

Une amie... Un père... Aucun n'a encore dégainé, ils se parlent. Presque... presque calmes, maintenant... Ecoute...

Elle tend l'oreille, seules des bribes parviennent.
Ca parle de haine... Ca oui, tu connais. Terrain connu. Il faut les haïr tous les deux, les haïr tous, comme sur les routes, c'est si confortable... Allez, prends ta fille et ta haine et va-t'en, ça suffit, tu en as assez vu!

Bess se rapproche, lui murmure d'autres mots... une caresse, un baiser...

Baiser de Judas? Qu'est ce qu'elle va encore faire, hein? Encore lui planter une lame dans le flanc? Allez, les ragots te l'apprendront bien assez tôt, tire-toi de là...

Et lui... il ne réagit pas... Alcyone fronce les sourcils, concentre son regard sur lui, pour voir, entendre, sentir... Si, juste un sourire et encore des mots... "Ce feu qui m'a tant et tant habité".
Le feu, la haine... Qu'est ce qu'il veut après tout? qu'elle le tue? Sans même se défendre?
Le feu, cette braise... Celle qui reste et qui attend qu'on souffle dessus... "Laisse-moi juste te regarder une dernière fois avec mes yeux sans ce voile au dessus... Que je sache..."

Inconsciemment, elle s'est écartée du grand paysan, pour mieux les voir. Mieux les regarder, mieux le regarder. Toi aussi tu veux savoir, hein...
Alors regarde...

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Bestbuff
[Limoges - Falling down]

Sourire, perdre pied mais sourire, plus que tout ne pas lâcher ce sourire, ne pas montrer, ne pas perdre la face, parce que c'est ce qu'elle est en train de faire, autant pour la certitude d'avoir gagné... elle était allé trop loin, ou pas assez... Trouver une réponse vite... maintenant....

Qu'est ce qui fait tout s'écrouler ?


Le monstre est prêt à sortir…Laisse le venir à nous Bess… Laisse naitre notre …Enfant…

Alessandro... Bastian... et le bébé qu'elle ne connaitra jamais, celui qui est mort avant même d'avoir vu le jour, celui que la guerre lui a ravit... ou les bretons.... ou lui même, parce que tout ça c'est sa faute aprés tout....oui voilà c'est sa faute... tout est de sa faute, absolument...tout.

Elle suit son regard, elle pose la main sur la garde de son épée, la boule est là, cette boule que Shiska avait su appaiser avant qu'il ne soit trop tard, ce besoin de tuer, de faire souffrir pour le bien d'elle même. Cette envie de sang pour laver sa peine et sa haine.

Elle jette un regard autour d'elle, ils sont nombreux autour, avides de sang, de combat, d'invectives, de cris et de sang. Va t elle leur donner ce pourquoi ils restent là avec leurs sourires niais... elle reporte son attention sur l'objet de tout ça... c'est lui et que lui...tout est sa faute A LUI ... alcy..mara.. erwan ... yuan ... la guerre...oui la guerre aussi c'est sa faute... et le bébé...et alessandro..

Il a raison, elle le porte en elle, se besoin de sang pour tout balayer. Ce besoin de tuer rien que pour le plaisir de le voir mort, le plaisir de voir ses yeux la regarder avec la surprise d'avoir perdu.

Sa main se crispe sur l'épée, nouveau regard alentour, chaque visage avide de voir tout dégénérer, gueux, commerçants, un mendiant vu sa dégaine, alcyone, deux jeunes gamins aux prem... son regard revient sur la rousse qui semble fixer Tarrelian.

L'ex prévot à le regard dur, pas de haine non, pas vraiment... pas ... complètement. De la froideur... tant de froideur, une véritable douche glacée sur ce feux incandescent qui lui prenait la poitrine, Bess lâche son épée.


Ca ne serait pas un spectacle pour ... ta fille je crois, mais un jour peut être... pas maintenant... pas devant elles...
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