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[RP] On s'était dit rendez-vous...

Calyce.
[...Pas dans dix ans mais presque.]

Pas parce que j'suis ta copine que t'as le droit de pas bosser !... Mais t'peux venir dans mon bureau pour le gouter de cinq heure. T'sais celui juste après la pause d'une demi heure qui vient une heure après le premier goûter de l'après midi ?

Calyce opine du chef en claquant la langue : Elle voit bien, oui. En attendant elle va retrouver ce qui lui sert de bureau pour faire ce qu'elle fait depuis le début de journée : Rien. Un truc qu'elle fait très bien depuis qu'un Fou l'a nommée chancelière en Lorraine il y a...longtemps !

T'sais que logiquement tu devrais représenter le duché en Lorraine ?
Heu... parce que tu crois que j'vais aller là haut, moi ?
Logiquement, oui.
Oui bah non, je représente l'Anjou en Anjou et je garde « Lorraine » dans le titre parce que ça fait bien.
Bien la Lorraine ? Pourquoi t'y vas pas, alors ?
Parce que c'est trop près de la Franche-Comté !
Ah ouais... logique...
Farpaitement.
Pourquoi tu vas pas ailleurs ?
Haaaaan mais tu veux pas faire ce pour quoi t'es payé toi ?! Faire le secrétaire pis écrire sagement ce que je te dicte !
C'est que tu m'dictes un peu rien, là...tu l'as jamais fait même.
Ah ouais... Bah t'as qu'à aller trouver la Vicomtesse de Blou, dis-y qu'elle vienne goûter à la chancellerie, y a du pâté au prune... L'duché te paiera pas pour rien comme ça.


Et un secrétaire-homme à tout faire qui disparaît en claquant la porte, faisant s'envoler poussière et deux trois parchemins de dessus le bureau. La môme marmonne en se baissant pour ramasser le vélin tombé à ses pieds -les autres sont trop loin-, une grimace en reconnaissant la lettre de créance qui devait être remise depuis un bail à l'homologue impérial. Haussement d'épaules plus que je-m'en-foutiste, la lettre trouve nouvelle place dans un coin du bureau... Le coin baptisé pour l'occasion « Trucs important à faire », peut-être qu'elle oubliera pas comme ça.
Pas l'heure d'aller trouver la chancelière encore mais nafout. Elle trouvera bien un prétexte...

Pas besoin de frapper à la porte, c'est ouvert. M'dame la chancelière bosse vachement dur à en croire la concentration qu'elle met à plier un parchemin en forme de... chien ? Calyce reste appuyée au cadre de la porte,sourire moqueur vissé au coin des lèvres.


Tu r'décores les locaux ?...ah l'est belle la princesse-bouchère...

Et de venir s'affaler sur un siège libre en laissant s'échapper un long soupire.

Tu t'souviens hein ?

Séquence nostalgie pour mieux faire oublier le fait qu'elle fout rien...
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Estrella.iona
Le secret pour réussir un pliage de parchemin qui au final ressemble à quelque chose, c'est la concentration minutieuse. Chaque centimètre de millimètre compte, si par malheur l'un des bord du parchemin ne se trouve pas strictement collé contre le bord opposé, c'est foutu.
Estrella pourrait donner des cours de pliages, tellement qu'elle est devenue experte, à force de ne rien faire dans cette grande chancellerie vide. C'était comme si les duchés étrangers s'étaient donné le mot, un truc genre :" Non, on n'envoie pas nos ambassadeurs là bas, jamais ils ne reviennent vivants après...". C'était pas totalement faux, mais cela rendait notre brunette oisive.

Appliquée à réaliser une nouvelle oeuvre pliée dans la lettre de créance apportée par l'ambassadeur d'Alençon, elle était sur le point d'y mettre la touche finale, quand soudain... La porte s'ouvrit brusquement, laissant apparaitre une Calyce bien trop ponctuelle, voire bien trop en avance, ce qui eut pour néfaste effet d'oter à Trella son entière concentration. Le nuage de papier -oui oui , c'était un nuage- était foutu.
Elle leva les yeux sur Calyce qui semblait apprécier étrangement le boulot monstre de sa chef, avant de lui tendre son nuage et de lui répondre :


Moui je compte en mettre dans tous les coins de la Chancellerie...

Elle soupira quant à l'évocation de la princesse-bouchère. Elles avaient une demi douzaines d'années, elles étaient jeunes, elles pigeaient rien à la vie, et elles rêvaient de devenir princesse bouchères. Pour avoir de belles robes et pour avoir de la force. Plein de robes, parce qu'il faudrait en avoir de rechange pour quand elles seraient toutes tâchées par le sang des bestioles qu'elles découperaient.

Un peu que j'me souviens... On était mimis ! On connaissait rien à la vie... Oh, même que toi tu voulais être catin mercenaire aussi ! franchement, on avait de ces idées...

Le plateau sur lequel reposait un paté aux prunes doré à souhaits accompagné de la servante qui le portait fit à son tour son entrée dans le bureau, heureusement, chez les angevins on ne peut pas tenir de conversation sérieuse lorsqu'on a le ventre vide. Même si on vient de gouter une demi heure plus tot.
Tout en parlant, elle se leva pour aller chercher du vin d'Anjou et trois verres pour elles et la Vicomtesse de Blou qui allait surement arriver.

Tu te souviens du chat ? Toupoilu... Le pauvre, quand je pense à comment il a fini, j'ai envie de foutre des claques à son bourreau.

Quiconque n'est pas au fait de l'histoire ne sait pas que Trella parle de son propre mari qui, dans leurs jeunes années, s'était follement amusé à torturer cette pauvre bête.

Et Raoul ! Quand on l'avait volé avec Clé à ton père pour aller visiter le chateau du papy ! Je crois que j'oublierai jamais ce jour là...


Tout en parlant elle disposa les verres et repris sa place, non sans avoir versé le breuvage et avoir enjoint Calyce à se servir une énorme part de cette spécialité angevine qui pourrait facilement faire concurrence à ces macarons parisiens de chez Ella Durée que tout gastronome s'arrache.
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Calyce.
Le pliage de la cheffe dans les mains, Calyce penche la tête à droite, à gauche, à la recherche de ce qu'il pouvait bien ressembler...

Il est beau ton chien.

Nan, il ressemble en rien à un nuage. Certains médicastres spécialisés auraient surement décelé là une faille chez les deux angevines. Voir un nuage là où l'on devait voir un chien, et vice et versa... Un coup à finir habillé d'une jolie chemise qui se ferme dans le dos, ça.

Bref. Le coup du flashback « rapéltoicomencétébien » marche bien, un peu trop bien même.
La môme vérifie que personne ne se cache sous le bureau. Il y a des choses qu'il vaut mieux garder pour soi et le « métier » qu'elle voulait faire, alors qu'elle n'avait pas encore sept ans, en faisait partie. Rien d'une catin pour le plus grand bonheur de sa mère et rien non plus de la mercenaire au grand dam de son père.


De ces idées, oui. La jeunesse, l'innocence toussa. N'empêche que si tu pouvais oublier certains épisode d'nos vies, hein...


Le chien en papier est déposé pour mieux se pencher sur le cas du chat qu'avait servi de cobaye à un ex-futur-juge-qu'est-même-pas-devenu-juge-en-fin-de-compte : Leandre de Valfrey, le fuyard. On avait beau y dire qu'il était chez les moines, pour elle l'affreux s'était carapaté en douce pour la Turquie. L'imaginait faire son Pacha, bien entouré, à donner des ordres en veux-tu, en voilà... Il faisait son Leandre à l'autre bout du monde quoi. Sauf qu'elle le dit pas à Trella ça. Pas envie de la voir s'arracher les tifs, une chancelière chauve c'est laid.


L'pauvre chat... 'doit pas être à plaindre aux côtés de Stote tu sais. Il doit avoir retrouvé les membres qu'on y a coupés, ses poils, ses moustaches, ses yeux. Il doit être heureux. On devrait presque remercier son bourreau.

Ce qui faut pas faire croire.

Silence,le temps de faire disparaître une part du pâté local entre deux gorgées de vin. Vin qu'elle recrache en riant. La faute à Trella, fallait pas évoquer les fugues à dos d'âne.


Papy... t'crois qu'on héritera d'un truc quand il ira rejoindre l'chat ?

Pas qu'elle souhaite la mort du Montmorency, nan. Juste que le temps à beau vous changer en grandissant, il reste certaines constantes. Devenir plus que riche en était une pour la brunette.
Et de se lever pour aller voir à la fenêtre si la vicomtesse montrait enfin le bout de son nez...
Pas de coche à l'horizon, nan. Juste une superbe vue sur les jardins de la chancellerie angevine. Alors c'est ça qu'elles étaient devenues ? Deux petites poupées évoluant dans joli petit cadre et qui ne pensaient plus qu'à la prochaine robe qu'elles allaient pouvoir mettre ou-pire-coudre.
L'image fait peur. Restait plus rien des deux mioches mal fagotées qui ne pensaient pas, non, elles fonçaient quitte à se prendre un mur.


Mais...mais c'est horriiiiiiiible ! Trella, faut faire venir l'blond-Penthos là ! T'sais l'malade qui s'croit trop l'meilleur... Viiite !


Faut les soigner.

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Estrella.iona
Son chien ? Il est beau son chien ? Mais c'est pas un chien, c'est un nuage ! Bon sang, ça se voit non ? Les contours dodus, l'aspect cotonné... Bon d'accord on repassera pour la retranscription de l'aspect cotonné sur un vieux parchemin, mais quand même quoi... Un chien.
Trella allait donc vertement corriger la faute d'appréciation impardonnable de Calyce, elle ouvrit même la bouche avec un air outré, avant de la refermer aussitôt. Bah oui, Calyce avait enchainé, et elle, en angevine mal élevée, elle la laissa parler. D'aucuns sait que le propre de l'angevin est normalement de couper la parole à autrui.

Le chat, oui le chat, il devait surement être plus heureux dans sa vie au paradis solaire dans la section réservée aux félins... Trella se rappela de sa stupeur enfantine lorsque Calyce lui avait décrit dans une lettre les sévices opérés sur le pauvre animal par celui qu'elle ne connaissait pas encore, mais qu'elle finirait par épouser quelques années plus tard. Pauvre chat oui. Pauvre Trella, aussi.

L'évocation du Papy vint ensuite. Alors que Calyce se levait pour aller zieuter par la fenêtre, l'Etoile angevine lui répondit :

Papy il crèvera jamais, l'est increvable, c'est lui qui le dit tout le temps... Il tombe presque en poussière, il tombait déjà presque en poussière quand on était p'tites, il nous enterrera ! Pis quand bien même il viendrait à disparaitre avant... C'est la même que le colosse, il aura caché ses coffres dans quelques coins, et on aura beau passer notre vie à chercher que jamais on trouvera rien, ma chère.

Soudain Calyce est prise d'une sorte de crise d'épilepsie en regardant par la fenêtre. Trella pense d'abord qu'elle a vu quelque chose dehors :

Qu'est ce que c'est ? Qu'est ce qu'il y a ? C'est un nain chauve ?

Quiconque a connu Trella enfant sait que la chose qui l'a terrifiée durant toute sa jeunesse est un personnage sorti tout droit de l'imagination d'un borgne. Un beau jour, pour échapper à la dégustation, expression directe des talents culinaires de la petite Etoile, Maleus a prétexté qu'un nain chauve s'était emparé de son assiette et avait tout emporté. Du haut de ses cinq ans, elle avait tout gobé, et même le fait que si elle continuait ses expérimentations douteuses, le même nain chauve viendrait lui croquer les orteils.

Mais non, point de nain chauve à l'horizon. C'est pire. Calyce veut qu'on appelle "l'blond-Penthos là ! T'sais l'malade qui s'croit trop l'meilleur !". Bon. Déjà, quand on entend ce description, y'a pas trente six solutions hein... Des malades qui se croient trop les meilleurs, par contre, chez les Penthos, y'en a des tas de spécimen. L'orgueil étant leur principale qualité... Par contre, des blonds... Les blonds Penthièvre doivent se compter sur les doigts d'une seule main, alors Trella sait immédiatement à qui Calyce fait allusion.
Cela ne peut être que Kirke de Penthièvre, un des ambassadeurs dont Trella est le grand gourou - ou la chef, ça marche aussi.


Ah bon ? Faut qu'il vienne ? Ah... Bah j'vais le faire appeler alors. On y donnera du pâté de prune !

L'ordre est donné à un garde d'aller quérir ce cher Kirke.
Pendant ce temps, et comme fouiller dans les souvenirs avait ravivé la mémoire de l'Etoile Angevine...


Hé hé hé... N'empêche que j'ai un dossier sur toi.
J'me rappelle que tu voulais un tatouage... Moi aussi remarque, j'voulais une étoile sur l'épaule... Mais toi, tu voulais te faire tatouer un bâton de réglisse !


L'Etoile glousse en toisant la Calyse Réglissienne, l'imaginant parée d'une jolie représentation d'un réglisse sur une partie du corps.
Y'a vraiment des dossiers qui ne devraient jamais être évoqués, hein Calyce !


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Kirke
- On reprend, ON REPREND !!!

Plusieurs voix s'élèvent dans le bureau alors que le Beau Blond, monté sur son bureau, s'agite tel un chef d'orchestre...

- 3... 4... OH DANS LE FOND ON SE CONCENTRE !!! Faut que je vous le dise en anglois triples bulots de royalistes à la noix enrobés de pruneaux d'Agen relevés au boeuf bourguignon ?

Pfiou.

- Allez ! On recommence !

- Kirke de Penthièvre est le plus fort, parce qu'il est trop beau, parce qu'il est trop Penthiévrique de la mort qui tue, parce qu'il est blond, parce qu'il est intelligent, nous lui dévouons corps et âmes pour l'éternité !

Enfin un beau sourire, jusqu'à... Ou presque...

Il saute de son bureau, furax, c'est quoi ces manière de gueux déjantés, il balance les fichiers de l'ambassade sur les valets, tout y passe, ce sont que des bouts de parchemin, de toute façon l'ambassade est assurée tout risques, parait-il. Et même pas de sa faute si y'a des récalcitrants à sa divinité, le Penthièvre.
Penthièvre... Kirke de Penthièvre ! Cap'tain Kirke pour sa force et sa grandeur ! Beau Connétable Blond et Glorieux alias BCBG pour les fervents fans de sa beauté inhumaine. Pas plus unique en son genre, nan, parce que lui c'est un Penthièvre, mention qui change tout, il a reçu l'exclusivité.

Claquement de porte, une seconde de silence pour les parchemins, tombés au combat. Juste le temps de s'installer à son poste, parce que la chancellerie c'est pas des glandouilleurs, du moins pas le Kirke, et là ça rouvre !


- Hum, Kirke, tu...

- Messire Kirke de Penthièvre ! Et le vouvoiement ça t'arrache la gueule ?

- Mess... Tu... Vous... La Chancelière vous quémande.


Réflexion -pas de commentaires, les blonds sont intelligents des fois, si si- rapide, il met ses pieds sur le bureau, et lui jette :

- Roh qu'est ce qu'elle veut encore ? Pour le stage d'intégration du p'tit bourguignon ? L'a même pas encore visité la cave de Chez Jacky la main froide qu'il se plaint déjà... Et encore, l'a pas encore bu le vin bourguignon au pied du bourguignon masqué !

Le Beau Blond se lève, se dirige vers la porte...

- Guettes ce p'tit bijou en désignant son bureau parce que t'as l'honneur de surveiller mon bureau, plus tard tu seras connu pour ça...

Le Penthièvriquement Penthièvre part mais peaufine par un :

- Et fait gaffe à certains bulots : y'en a des desséchés qui feront tout pour entrer...

Pas se poser des questions, le BCBG dit de ces expressions. Les statues de la chancellerie, plus tard il en aura une rien que pour lui, l'en est convaincu. Il traverse la bâtisse jusqu'à arriver au bureau, le sans goût, normal ce ne sont pas les Penthièvre qui l'ont décoré celui là. Comme d'hab entrée haute en couleurs, jolies bottes, jolies braies, jolie chemise, la classe totale quoi (comme son père). On s'y croirait presque, limite si le temps se ralentit, limite si un petit vent de face -dans un milieu clos faut le préciser- venait agresser ses beaux cheveux blonds, uniques en leur genre. Il passe derrière le bureau, et prend le fauteuil à l'origine destiné à la chancelière. En affirmant qu'il le vaut bien, sa place est tout à fait légitime. Il met ses bottes, propres faut pas non plus abuser, et lance aux 2 adolescentes :

- Qu'est ce qui se passe les moyennes bulottes ? Vous vouliez me voir ?
Calyce.
[J'ai le souvenir tenace, et la mémoire tonique.
De ces temps pas si lointains, de cette époque magique
J'sais pas si c'est normal, on peut trouver ça tragique...]


Index posé au coin des lèvres, la brunette regarde l'Etoile, perplexe. Nan pas de petit homme chauve qui traine dans le coin. Faudra y dire que ça existe pas. Pas plus que les lutins bleus qui vivent dans des champignons . En y repensant la môme ne peut s'empêcher de piquer un léger fard. C'est qu'il lui arrive encore de vérifier si y en a pas un de caché sous sa couche, la nuit. L'borgne zokoïste et ses contes, tsss.

Puis elle comprend enfin, la Trella. Oui, faut faire venir le blond. Le plat à pâté est ramené vers elle. Hors de question qu'il pose ses sales pattes dessus. L'aura que dalle. Quoi que... Faudra au moins ça pour lui faire accepter ce qu'elle allait y demander. Le plat est repoussé à sa place.


Faut qu'il vienne parce qu'on a besoin de lui. Mais faut pas y dire comme ça, hein.

Il a les chevilles assez enflées comme ça.

J'veux qu'il nous...


Et là on sait pas pourquoi mais une image s'impose à elle avec un temps de retard, lui faisant oublier ce qu'elle était sur le point de dire. L'image : Le bras de Finam qui tombe en poussière...
C'est moche.
Bienvenu dans le désordre qui règne dans la tête de la brunette qui grimace. Une grimace qui s'accentue quand la chancelière sort son dossier. L'a que ça à faire ? Peut pas s'occuper de ses affaires diplomatiques ?


Hum moui moui, j'me souviens bien...

Qu'elle dit en tirant sur sa manche histoire de camoufler la cicatrice qui lui raye le poignet. C'est qu'elle le voulait tellement ce tatouage, qu'elle avait essayé de se le faire elle même. Pas envie de s'épancher plus sur le sujet...
Sauvée par le blond ! Le Penthièvre qui prend un peu trop ses aises...

Trella ! Si j'avais fait ce qu'il fait lui, tu m'aurais virée ! Tu l'bouges !

Et de se reprendre en repensant à la raison qui l'avait poussée à faire appel à lui. Changement de ton.

Tu veux manger ? Boire ?
Oui, on voulait te voir... On veut faire des trucs !


Heu ?

Pis de murmurer à Estrella en attendant la blonde réponse : Fais gaffe...un nain-chauve qu'essaye de te mordre le mollet !
Et toc.
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Estrella.iona
Calyce a parlé, si on appelle le blond, c'est parce qu'on a besoin de lui "pour qu'il nous...".

Trella regarde le pâté de prunes, Trella regarde Calyce, Calyce regarde Trella.
Calyce regarde le pâté de prunes.
Le pâté de prunes regarde Trella.
Trella pense que Calyce devient folle, et le pâté de prunes est d'accord avec elle.
Le pâté de prunes a de beaux yeux, il a les yeux revolver et le regard qui tue, il a tiré le premier et nous a touchées, c'est foutu... Hum.
Ne nous dispersons pas et concentrons nous plutot sur le spécimen blond qui vient de faire son entrée fracassante.

Et qui se pose dans THE fauteuil. Le fauteuil réservé à la Suprême Excellence qu'elle est et que nul ne pourra égaler. Mais quel affront ! D'ailleurs Calyce est d'accord avec elle. Il se permet des choses qui ne sont pas acceptables !


Ouais d'abord ! Ôtes ton derrière de blond de mon fauteuil en peau de chèvre ! Tu vas me l'abîmer...

N'empèche que la jeune Etoile est toujours dubitative. Y'a Calyce qui veut qu'elles fassent des choses avec le blond. Il n'en faut pas plus pour que dans la tête de Trella, la scène se transforme en une orgie monstrueuse... Aux abris quoi !
Ca ne s'arrête pas là. Devant les yeux toujours stupéfaits de Trella, la brunette perverse propose mets et breuvages au blond. Elle veut le gaver, c'est ça. Puis la vicieuse, elle s'approche.

Et Trella qui zieute le blond en imaginant des choses pas très aristotéliciennes sursaute jusqu'au plafond quand elle entend Calyce causer de nain chauve. Bah ouais, elle n'était pas préparée. Un rapide regard sur ses jambes pour s'assurer de l'absence d'une éventuelle bestiole, puis elle crie, laissant échapper un retentissant :


Non, je veux pas faire des choses ! Je sais que t'aimes les blonds, mais le tien il te suffit pas ou quoi ?! Il te les faut tous ?Dévoreuse compulsive de blonds ! Attends, j'suis même pas veuve, j'ai un amant, et tu veux que j'aggrave mon cas en faisant des choses dignes... dignes d'une rousse ! Surtout avec un blond !

Sans vouloir t'offenser, Kirke. Et que ceux qui n'ont pas compris que les couleurs de cheveux sont de primordiaux critères pour les angevins lèvent la main.
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Kirke
Il est très acceptable, puisqu'il le vaut bien. Et en plus de ça ces adolescentes elles se gavent de pâté aux pruneaux !

- Pas bon pour vous le pâté aux pruneaux, déjà que vous avez de l'embonpoint mais si vous faites ça, c'est la fin du vignoble angevin !

Le Beau Blond bouge pas, il n'a même pas fait de révolte, il est tout à fait légitime puisqu'il a prêté allégeance !

- Tu veux manger ? Boire ?
Oui, on voulait te voir... On veut faire des trucs !


Pâté aux pruneaux. Il s'était toujours demander pourquoi c'était les angevins qu'avaient créé ça. Il aurait voulu que ce soit un peuple limite inférieur, comme les Bourguignons ou les Mainois même, ils correspondaient bien eux !

- Donne moi du vin, nan merci pour le pâté, je sors du lit, et j'ai un corps divin à garder...

Kirke fouille ses poches, en sort un calepin, va dans les dernières pages...

- Alors trucs... Trucs... Turcs ou Trucs ? Ai pas Turcs... J'ai truc par contre...

Il cherche aux pages indiquées :

- Bon vous voulez quoi ? Chouchen ? Galettes bretonnes ? Épices ou arômes ? Plutôt du sud de la méditerranée ou par chez nous ? Ou alors aussi j'ai quelques stocks de places pour aller visiter l'architecture des bâtiments administratifs... Par contre quoique vous vouliez, faudra prendre rendez-vous, à moins d'extrême urgence. J'accepte espèce et nature.

Bah oui, faut bien faire son beurre de temps en temps. Il déguste quelques gouttes du breuvage de luxe, Angevin bien sûr, puis jette un œil à Trella qui semble préoccupée par le sol. Et là grosse tirade on l'insulte ! Et c'est quoi ces pensées malsaines ? On insulte les blonds ? Les blonds sont les meilleurs ! Les blondes aussi ! Il est bien connu que les brunes et bruns sont vraiment trop fades, les blonds c'est rare et c'est beau. Les blonds on s'en lasse jamais, les blonds sont intelligents contrairement aux pré-jugés !

- Oh on se calme ! Vous vous engueulerez plus tard, qu'est ce que vous voulez ?

Vrai quoi à la fin... On demande service mais faut réserver d'habitude, z'ont de la chance quand même. Trop gentil, trop gentil, moi je vous le dit.
Calyce.
Un regard balancé furtivement vers son ventre, à la recherche de l'embonpoint que le blond a surement rêvé. Faudrait peut-être lui apprendre à ne pas abuser des bonnes choses à lui. Comme le vin, par exemple. Il arrêterait de voir des grosses là où y en a pas !
Et rien que par esprit de contradiction, la brunette s'emparera d'une nouvelle part du gâteau snobé par le Penthièvre.
Et de servir un fond de godet-il en mérite pas plus- après avoir sourit en coin au sursaut de la chancelière.


Divin, hein ? Voui. Le même corps que Trella quand l'était en fin de grossesse.


Et puis elle le regarde comme s'il avait été une bête de foire. Les yeux plissés, se demandant ce qu'il peut bien chercher dans son petit livret. Mais qu'est ce qu'il raconte ? Calyce secoue la tête. Nan elle veut rien de breton ! rien de méditerranéen, non plus ! Pas de places de... Si ! Ça elle veut !
Sauf qu'elle peut pas le dire, y a Trella qui s'excite.


L'étoile se fait filante pour le coup. L'est allée loiiiiiin dans son imagination !

Nan mais j'dévore rien ! L'est entier mon blond, hein.

C'est qu'elle serait presque en train de la faire passer pour une cannibale, là. Mais nan, c'est pire.

Hohohoho tout doux m'dame la chancelière ! C'tait pas une proposition...'fin si, c'en est une mais...

Oh on se calme ! Vous vous engueulerez plus tard, qu'est ce que vous voulez ?

Aux deux angevines de répondre comme une seule femme. Agacées.

On s'engueule pas ! On discute, zut !

Oui, elles discutent en haussant un peu le ton, c'est tout. Et maintenant que c'est réglé-ou presque- on peut en revenir au pourquoi le blond s'était retrouvé assis à la place de THE cheffe.

On veut des places pour visiter et c'est pire que de l'extrême urgence qui peut carrément pas attendre. Tu vois l'genre ?

Et d'ajouter en souriant en coin.


Trella paiera, en nature.

Voilà, maintenant c'est réglé. Nah.
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Estrella.iona
A peine arrivé que le blond commence déjà à faire son cirque en dénigrant le corps parfaitement parfait des deux brunettes angevines. Il commence fort là ! Surtout pour dire des calomnies... D'accord, Trella avait il y a quelques temps eu quelques problèmes de forme dû à son polichinelle dans le tiroir, et elle avait assez souffert des quolibets lancés par ses soit disant amis, même si son préféré restait celui trouvé par Isatan : "Miche de pain informe".
Mais depuis, l'Etoile s'était soignée et avait retrouvé sa fraicheur d'antan. Même que c'était son bourguignon qui l'avait dit, alors s'il l'avait dit, c'est que c'était forcément vrai.

Mais Trella comprend enfin pourquoi Calyce a tenu à ce que le blond vienne. C'est vrai qu'ils y a quelques temps, elles avaient parlé de visites touristiques, pour découvrir des contrées sauvages qu'elles ne connaissaient pas encore, telles les grandes aventurières férues de nouvelles connaissances qu'elles sont.
Donc, tout s'éclaire. Il n'est finalement pas question d'orgie ni de dévorage de blond - heureusement que Calyce précise que le sien est encore entier, des fois que - mais c'est tout simplement une histoire de visite.


Ouais voilà, on veut des places, c'est de l'urgence qui peut pas attendre ouais, et ouais tu vois le genre ou pas ? Et ouais je paierais en...
Hein ?


Comment ça elle paiera en nature ? Elle le savait, elle l'avait toujours su, dès qu'un blond participait à quelque chose, il fallait que ça se termine en trucs inénarrables.
Mais ce qui est pratique chez Trella, c'est qu'elle peut réfléchir vite - parfois bien mais pas toujours, la pauvre. Et donc là elle réfléchit super vite. Payer en nature... Ca précise pas de quelle nature il s'agit hein. Elle le paiera en brin d'herbes ou en cailloux, peut être même qu'elle y fera la cuisine tiens. Parce que tout ça ça relève de la nature.

Le sourire se forme et s'élargit sur les lèvres de l'Etoile.


Ouais ouais, je paierais en nature !

Regard triomphant vers Calyce : "Ah ouais, t'as cru que t'allais m'avoir, et bah toc !"
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Kirke
- On veut des places pour visiter et c'est pire que de l'extrême urgence qui peut carrément pas attendre. Tu vois l'genre ?

-Trella paiera, en nature.


- Ouais voilà, on veut des places, c'est de l'urgence qui peut pas attendre ouais, et ouais tu vois le genre ou pas ? Et ouais je paierais en...
Hein ?


Le BCBG hausse un sourcil. Il se lève, se dirige vers les 2 angevines. Il les fait assoir dans les 2 simples chaises en face du bureau, puis tourne autour.

- Vous vous foutez de moi ?

Il rit doucement, rire étrange, limite méchant, étrange tout comme lui, étrange quant à sa grande beauté, inhumaine, divine et même insolente.
Il faut croire que ces gamines ne connaissaient pas encore les difficultés de la vie, ses imperfections. Il se poste derrière les deux angevines et pose ses mains sur leurs épaules...


- Des places comme ceci ne s'achètent qu'en écus sonnants et trébuchants.

Il refait un tour et demi, puis enfin se redirige vers THE fauteuil, désormais sien, en réfléchissant. Il s'assied, regarde tour à tour les membres du duo; puis le Beau Blond poursuit, secouant la tête afin de chasser ses cheveux en arrière, rebelles mais d'une splendeur telle qu'on les baptisent " cheveux d'or " :

- Sur ces points ma présence, mon aide ou ma supervision de quoique ce soit n'est pas gratuite. Voyez vous mes demoiselles, on achète pas mes services comme cela.

Sourire en coin

- Rien n'est gratuit dans ce bas monde, j'applique la sentence de la société...

Il manque d'éclater de rire. Les yeux azurs suivent toujours leurs allers retours entre les deux personnes leurs faisant face. Il saisit le verre de vin puis s'hydrate du breuvage noble. Fut là tout le travail d'accepter ou de refuser l'offre. Accepter, lui l'homme inégalable et interdit, intouchable, lui vaudrait une ligne supplémentaire à son palmarès. Il est rare que le Penthièvre accorde sa confiance à un projet, ou même à quelconque personne, ce Blond n'était pas ce que l'on pourrait qualifier d' "impressionnable", du moins presque pas, les situations, personnes l'impressionnant pouvait se compter sur les doigts d'une seule main. Pas impressionnable, rarement face à la beauté féminine humaine. Alors, reposant son verre, Kirke leur lança :

- Quel est votre plan ?
Calyce.
Si y a bien un truc qu'elle a appris dans la vie la môme, c'est de pas chercher à se frotter à plus grand que soi. Ça peut faire mal. L'est peut-être inconsciente mais pas à ce point là. Et Kirke il a beau être blond, bah il est vachement plus grand qu'elle et il a un rire qui fait peur. Alors au « vous vous foutez de moi ? » elle se fait encore plus petite qu'elle est en se tassant dans sa chaise. Un regard en coin qu'elle laisse couler sur sa voisine et de lui murmurer.

C'toi qui commande ici, hein. Tu veux pas y dire qu'on blague ?!

S'en suit le monologue Kirkien qu'elle écoute, attentive. Attentive jusqu'à ce qu'elle soit distraite une mèche rebelle sur laquelle elle souffle en louchant. Et c'est à la dernière question du blond qu'elle se rendra compte qu'elle a pas tout bien compris.

Notre plan ? Bah euh...t'as vu l'plan l'est encore un peu abstrait dans notre tête. Tu pourrais pas comprendre. Pis j'suis d'accord, tout s'paye.

Le temps de compter un truc sur ses doigts...

Ca te fera 1000 écus ! C't'un prix d'ami, on t'fais pas payer les frais de bouche toussa...

Tu nous emmènes ?
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Estrella.iona
L'Etoile se fait silencieuse quand Calyce négocie leur futur voyage. C'est que c'est elle qui est douée pour les affaires, avec son père roux escroc doublé du Papy non moins escroc qui ont dû lui transmettre les ficelles du métier.
Son père à elle, l'Andalou, était très réputé pour ses excellentes connaissances des marchés et son gout accru pour la spéculation ; mais malgré cette ascendance prestigieuse Trella n'avait jamais été fichue de spéculer sur la moindre miche de pain. On a ça dans le sang ou on l'a pas, et promis, un jour Trella essaiera de faire honneur à ses origines, puisqu'elle ne le fait pas ou plus en tuant des gens à tout va depuis qu'elle a rangé son épée et son attirail de la parfaite petite mercenaire.

Elle entortilla une boucle brune autour de son index droit, pensive.
Elles n'ont peut être pas de plan mais il en faut souvent peu pour qu'une étincelle se manifeste et que le plan de la mort qui tue la vie apparaissent à leurs yeux.
Pour l'heure c'est la négociation... Mille écus c'est raisonnable, puis il est riche, le blond Penthos : c'est bien lui qui se vante tout le temps de posséder des coffres !

Et hop on part dans les pensées de Trella, toujours entortillant sa mèche, les yeux dans le vague...

Mille écus c'est pas mal quand même... Ca fait un bon petit pécule avec lequel on peut vivre quelques semaines en Anjou... Ah l'Anjou ! C'est beau, l'Anjou. J'me resservirais bien une rasade de vin d'ailleurs... Raaaah zut, il a tout bu l'blond ! C'est toujours pareil, les blonds, ça prend tout sans se soucier de son prochain. Tiens d'ailleurs, c'est quand les prochaines élections ? On irait bien faire un tour avant quand même, j'irai bien voir la mer... Y'a de l'eau sur la mer, en plus. Nan, sans blagues ! Pffff, des fois j'me fais pitié à penser n'imp. Et t'façons la mer c'est salé... Oh, sel ! Pour avoir des garçons, faut manger du sel... Oh la la, si j'avais un bateau, on irait dans la mer, on aurait tout le sel qu'il nous faut et je serais sure d'avoir un garçon... Han mais oui, pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ! JE VEUX UN BATEAU !


JE VEUX UN BATEAU !

Ca c'est un cri du coeur. Elle ne se demande même pas si ses deux compères ont compris pourquoi elle s'etait mise à beugler ça, mais elle s'en fichait un peu sur le moment, trop euphorique d'avoir eu une siiii bonne idée.

Kirke, t'as des bateaux dans ton baluchon ?

Sait-on jamais.
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Kirke
Ces temps-ci il comprenait pas tout... Et cette fois là non plus, il ne comprenait pas tout. Non pas parce qu'il est d'une humeur bizarre, ou encore pire qu'il est blond ! Nan, ce sont les deux adolescentes lui faisant face qui contribuaient fortement à cette inculture qui lui rongeait le cerveau secondes après secondes. Pourquoi 1000 écus ?

Le Penthièvre aussi Penthièvriquement lui avait une de ces habitudes : négocier. Il n'aimait pas les chiffres ronds, le blond. On dit souvent que ceux qui négocient les petits morceaux de métaux font penser aux marchands de bestiaux. Mais qu'Ô grand Dieu le Kirke n'en était point un, il était défendu de l'accusé de pratiquer ce métier. Il ne négociait jamais, du moins pas avec la parole. 1000 écus... 987.63 écus lui convenait beaucoup mieux, il ne sait pas pourquoi, ça fait plus vrai, ça fait grand homme d'affaire, riche créancier ou maître chanteur. Ouaip, rien qu'à réunir pile les 63 deniers fallait se démener.

Le mètre quatre-vingts et quelques centimètres s'entendit dans toute sa hauteur, alors que le jour à l'horizon baisse, les poules rentrent, le petit berger veille sur son troupeau, l'homme veille sur son enfant...


JE VEUX UN BATEAU !

Pas de sursaut, le sursaut c'est pour les chochottes, le blond sourit et se déplace encore, encore.

Kirke, t'as des bateaux dans ton baluchon ?

Beh bien sûr, et la marmotte fout l'aluminium dans le chocolat... Ou l'inverse, je sais jamais. Quoi ? Elles se foutent de lui ? C'est vilain ça ! Ou je dirais même, c'est vilain ! En plus elles croient n'importe quoi, qu'il est riche itou itou... C'est pas faux, qu'il est riche, mais c'est temps ci et à force de dépenser sans gagner, ça diminue, et avec la crise qu'est toute récente, faut pas se laisser aller pépé !

- Sur qui vous voulez taper ? 1000 écus pour ma mission j'accepte, mais ça dépend sur qui ?

L'appel de la baston, habitude angevine ? Voui, ou du moins bien de chez lui, en y pensant faudrait peut-être qu'il aille faire une petite escapade sur les routes, recherche des financements pour un projet perso. Il va chercher encore une fois dans son petit calepin et s'arrête avec un " Ah ! ", puis sourit, et leur lance :

- A bateau j'ai les fringues, ou sinon j'ai aussi O mon bateau, très à la mode, ou alors j'ai Barcelone, si ça vous dit on se fait un barbec'...

Voilà du boudin !
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