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[RP] Ainsi soit ma vie, ou comment prendre un nouveau départ

--Myra


Le bonhomme qu’elle avait rencontré, était assez imposant au final. Son physique jouerait forcement en leur faveur. Il faisait peur à voir, et la femme qu’elle convoitait aurait sans doute encore plus envie de se débarasser d’eux. Myra, savait qu’elle avait réussit son coup. Ils étaient maintenant deux. Il la suivit, et savait rester discret. Pas trop curieux ou pas trop chiant du moins ou alors il avait pas eu le temps. Quoi qu’il en soit, c’était une bonne chose.

Une fois arrivait sur place, elle jeta un regard au Jean. Le chariot serait passé au peigne fin mais pas grand chose à première vue. Ils avaient tout retourné, tout était sans desuss dessous mais tout ça avec minutie. Pas un coin n’avait été épargné. Pourtant, rien d’interessant ne lui avait tapé à l’oeil. Aurait-elle fait le mauvais choix ? Il restait toujours la jeune femme. Et au pire elle prendrait un des chevaux. Il pouvait toujours lui servir.

L’autre perdit vite son sang froid. C’était bien un homme pour gueuler alors qu’ils avaient pas finit. Il allait pas lui taper sur les nerfs longtemps. Elle en faisait qu’une bouchée de ces gros balourds. Elle avait pas de temps à perdre en parlote et gérémiade. Qu’il aille pleurer chez sa mère. Après lui avoir montré la dormeuse, l’autre la prévint qu’elle irait rejoindre le fond de l’eau. Pfeu, qu’il essait seulement, il verrait bien...

Et voilà, fallait bien s’y attendre ! A beugler comme un veau, elle s’était réveillée la jeunette. V’là qu’elle se lèvait déjà pour prendre la poudre d’escampette à quatre patte, quel imbécile ! Elle y réfléchirait à deux fois avant de prendre quelqu’un avec elle. Ils avaient tous deux le regard dans sa direction, comment pensait elle leur échapper ? Elle aurait au moins pu courir la mignonette.

Myra se retrouva très vite devant la donzelle
.

J’vous dérange pas j’espère ?!

Elle la remonta face à elle par le bras. Un sourire carnassier aux lèvres, elle examine la donzelle. Un coup d’oeil pour savoir si elle cachait pas une arme ou quelque chose du genre. Fallait ce méfier des futurs mères, de vraie furie quand elle le voulait. Myra prit les deux poignets de la jeune femme pour les lier dans son dos quitte à les lui tordre. Elle lança un regard noir à l’autre andouille. Et l’ordre fusa.

Fouille là !

Et se penchant à l’oreille de la maman, elle lui glissa dans un murmure ...

Et toi si tu restes sage, on te feras pas trop mal...
Amarante.
Fuir ! Tout ce qu'elle voulait, c'était fuir et le plus silencieusement possible et le plus rapidement aussi sans se faire voir de préférence ... Elle devait se sauver et elle n'avait plus que ça en tête. Toujours a quatre pattes, elle s'était bien rapproché des chevaux et au moment ou elle allait se relever, elle vit une paire de bottes juste devant elle ... Elle releva son visage et vit une femme ...

J'vous dérange pas j'espère ?!

Durement, la femme attrapa un de ses bras et elle se releva aussi sec ... Lui tordant les poignets, la brune les lui attacha dans le dos et elle gémit ... Sa respiration était saccadée et son tambourinait dans sa poitrine aussi fort qu'un tambour, prêt à lui faire exploser la poitrine ... Son sang filait tellement vite dans ses veines qu'elle en était étourdi ...

Fouille là !

Non !!! Elle regarda l'homme qui avait mis à sac son chariot et elle se débattit ...

Non !!! Ne me touchez pas !!! Nooonnnn !!!

Elle s'arrêta de bouger quand elle entendit les paroles que la femme lui glissa au creux de l'oreille ...

Et toi si tu restes sage, on te fera pas trop mal...

Elle déglutit ... Pouvait-elle la croire ? Elle ne savait pas et elle regrettait la présence du Montbazon-Navailles ... Pourquoi ne l'avait-elle pas écouté ? Elle sentait les larmes monter au fond de ses yeux, mais elle les retint, en fermant les paupières et en prenant une grande inspiration ... Quand elle les rouvrit, elle s'était raidit et lâcha d'une voix qu'elle voulait assurer ...

Que voulez-vous ? Je ne suis pas un bon gibier ... Je ne suis qu'une villageoise et je ne possède rien ... Vous l'avez bien vu ...

Elle montra son chariot du menton et dans un soubresaut d'une voix chancelante, elle lâcha ...

Ne me faites pas de mal ... Je vous en prie ...

Elle regarda l'homme qui s'était approché, prêt à poser ses salles pattes sur elle et elle se recula, bousculant la femme qui se tenait désormais derrière elle ... Elle avait raté son coup et à ce moment précis, elle regrettait de ne pas avoir appris à se servir d'une arme ... Et ... Surtout de ne pas en avoir sur elle, à ce moment-là ... S'ils voulaient ses écus, ils n'avaient que les prendre ... Mais elle n'avait pas grand-chose dans son petit sac qu'elle accrochait toujours à sa ceinture ... A peine plus d'une centaine d'écus ...
_________________
--Jean.fichelatrouille


Alors qu'il houspillait la brune par rapport à ce qu'ils n'avaient pas trouvé . C'est à dire le magot, les écus sonnants et trébuchants, promis ! La belle endormie ne dormait plus et tenta même de prendre la fuite . Son acolyte lui barra la route . Elle était cuite la mignonne ! Elle allait leur les donner bien gentiment ses écus . Et rapidos parce que le Jean, l'était pas du genre patient . Et la brune pas mieux d'après ce qu'il avait pu constater ! Elle lui jeta un regard noir, lui ordonnant de fouiller la péronnelle . Non mais elle se croyait où celle-là ? Elle était manchote ?

Avant même que le Jean esquisse ne serait-ce qu'un mouvement, la donzelle le défie de s'approcher et de la toucher . Le regard de l'homme s'obscurcit instantanément . Le sourire se fit diabolique . C'est qu'elles commençaient à l'énerver ces deux là à lui filer des ordres . Il allait en prendre une pour assommer l'autre et partirait avec le magot si elles continuaient !! Et voilà que la donzelle se met à geindre … Arf … C'était bien sa veine tiens !! Me faites pas de mal, j'suis une pauvre fille, j'ai rien sur moi … Mais ouais, elles disent toutes ça et au bout de trop calottes, le discours change radicalement, tellement elles ont peur pour leur joli minois !! Jean commença par l'attraper par la tignasse, il taperait plus tard si elle voulait pas cracher le morceau …

On a assez joué ma belle ! T'vas nous dire illico où t'as caché tes écus et promis … On t'fera pas d'mal …

Ouais, ça c'était quand même à voir ! Parce que le Jean, il avait les phalanges qui le démangeaient ! Il jeta un coup d'oeil à la ceinture de la drôlesse et du menton, montra la bourse qui y était suspendue, à son acolyte .

Jette un oeil à sa bourse pendant que j'la tiens sinon elle est bien foutue d'se tirer !
--Myra


Ah bah nous y voilà, l’autre commençait à geindre. Non, non... toujours la même chose. C’était pas nouveau. Et c’était loin de briser le coeur de Myra. La vie était dur, il fallait choisir entre chasser ou être chasser. Elle avait choisit son camp. Puis c’est qu’elle bougeait pas mal la bougresse. La jeune femme ressera sa poigne autour des poignets de la futur maman. Elle allait pas leur échapper comme ça ! Qu’est ce qu’elle croyait...

Pas chance, les paroles qu’elle venait de prononcer firent mouches, elle s’arrêta de se débattre et de crier comme une démone. Une chance qu’elle soit seule, personne pour venir la secourir. De plus, ils étaient à l’abris des regards indiscrets, personne n’irait voir par là, pour ensuite aller prévenir de l’aide. L’ébène sentit alors la raideur du corps de son otage.

Myra ne permettait pas à quiconque de juger s’il était une bonne prise ou pas. D’autant que mine de rien les chevaux avaient une certaine allures. En y repensant quand elle jeta un coup d’oeil à la bourse de la jeune femme, elle semblait de taille satisfaisante. La mignonette croyait qu’ils n’y avaient que des gens riches sur les routes ou quoi ?! Il fallait savoir se contenter de ce qu’on avait sous la main et ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre.

Brusquement la maman se recula tout en tentant de bousculer Myra. Peine perdue, elle était bien encré sur ses pieds. Le crétin quand à lui, au lieu d’écouter les ordres, décide d’employer le cran au dessus de sa force. Attrapant la captive par les cheveux. La voleuse ne put que serrer les dents, c’était un amateur ou quoi ? On s’entait bien qu’il aimait plus cogner qu’autre chose. Elle avait tout gagné avec lui décidèment.

Il avait intérêt pour lui a ce qu’elle arrive pas à se dégager. Parce qu’il suffise qu’elle cache rien qu’une petite lame et elle pouvait s’en tirer. Bien que la maman n’ait pas l’air d’une guerrière. Elle lacha donc les poignets de sa victime au profit de sa ceinture. Ou elle décrocha très vite l’objet de convoitise en le sous pesant. A première vue, la pêche était plutôt satisfaisante, rien de mirobolant mais un petit quelque chose au quel on ne crache pas dessus.


Et bah voilà, on y est !

Le sourire aux lèvres, elle ota le cordon qui retenait la bourse de s’ouvrir et en examina le contenu. Elle le pencha vers son partenaire pour qu’il voit un peu leur butin d’une nuit. C’était toujours mieux que de travailler à la mine ou aux champs. Il y avait bien plus d’action que dans nulle autre travail. Et Myra était bien contente de son sort. Il partagerait après leur fuite, c’était évident. Enfin pas forcement, pour l’autre...

Fais en ce que tu veux mais ne la tue pas ! Elle a fait ce qu'on lui a dit...

La voleuse n’avait aucune envie qu’on lui colle un meurtre sur le dos. Surtout s’il n’y avait pas été contrainte. Elle sentait bien que la maman n’oserait rien dire ou du moins pas tout de suite...
--Jean.fichelatrouille


La brune délesta la péronnelle de sa bourse et à son regard, Jean comprit que le butin était satisfaisant . Voilà une bonne chose sinon … Sûr qu'il les aurait noyé toutes les deux ! L'une pour n'avoir rien d'autre que de vieilles frusques dans son chariot et l'autre pour lui avoir demandé son aide et avoir menti quant aux supposés gains . Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes … L'homme jeta un coup d'oeil rapide à l'intérieur de la bourse et esquissa un sourire sadique . Qu'allaient-ils faire de la donzelle maintenant ? Son acolyte devait sûrement lire dans ses pensées puisqu'elle répondit aussitôt à la question qui germait dans son esprit …

En faire ce qu'il voulait mais ne pas la tuer . Mouais bof … C'est que, pour une fois, il avait rien envie d'en faire de cette fille et si, en plus, fallait pas la tuer … Il tenait toujours sa tignasse fermement, histoire qu'il lui prenne pas l'envie de se sauver, une fois de plus . Il réfléchit quelques minutes, puis repoussa sèchement la péronnelle . Celle-ci se retrouva les quatre fers en l'air, les fesses à terre et d'un air mauvais lui dit :

Attends qu'on s'soit tiré sinon, j'reviens et ce s'ra pas pour t'compter fleurette, t'peux m'croire ! Compris ?

La jeune femme hocha la tête, dans ses prunelles se lisaient la panique et la peur qui l'animaient, puis Jean se tourna ensuite vers son acolyte :

On s'tire !

Et crut bon d'ajouter :

Avec les ch'vaux ! Comme ça, elle rameutera pas l'quartier avant d'main matin au mieux !

Il enfourcha un des deux ch'vaux et ajouta à l'attention de la brune :

T'gardes le contenu d'la bourse mais me roule pas sinon, t'iras rejoindre la poiscaille dans la rivière !
Amarante.
Elle tortillait ses mains pour essayer de défaire les liens qui la retenaient ... Plus il avançait et plus elle reculait. Elle finit par trouver une résistance dans la femme qui la tenait toujours ... Elle poussa un cri de douleur quand la brute lui agrippa ses longs cheveux bruns ...

On a assez joué ma belle ! T'vas nous dire illico où t'as caché tes écus et promis ... On t'fera pas d'mal ...

C'était bien à ses écus qu'ils en voulaient ... Bin qu'ils les prennent, on en parlera plus après ca, mais qu'ils s'en aillent ... Qu'ils s'en aillent ... Pas le temps d'ouvrir la bouche que déjà ...

Jette un oeil à sa bourse pendant que j'la tiens sinon elle est bien foutue d'se tirer !

L'acolyte d'allier le geste à la parole et de décrocher le petit sac de sa ceinture et de la délester de sa petite fortune. Elle ferma les yeux quelques secondes, priant pour que ça n'aille pas plus loin et qu'il la laisse tranquille ... Puis les rouvrit ...

Fais en ce que tu veux mais ne la tue pas ! Elle a fait ce qu'on lui a dit...

Et là, de pousser un soupir de soulagement, certes discret, mais il était bien là ... Il la tenait toujours, il était en train de lui arracher les cheveux, mais elle préféra serrer les lèvres pour qu'aucun son ne sorte. Elle pourrait crier toute sa douleur quand ils seraient parties ...

La femme l'avait lâché et lui l'envoya valdinguer dans la grange. La chute fut douloureuse et elle retint un cri. Tombant sur le côté, elle érafla son bras et sa jambe sur les cailloux qu'il y avait sur le sol. La chute fut dure et elle replia ses jambes sur son ventre ...


Attends qu'on s'soit tiré sinon, j'reviens et ce s'ra pas pour t'compter fleurette, t'peux m'croire ! Compris ?

Oh elle n'allait pas bouger ... Elle n'allait pas bouger d'un pouce ... Et Jake qui lui avait dit d'éviter les chutes ... Elle ferma les yeux et laissa couler les larmes qui lui brûlaient les yeux, laissant échapper les sanglots qui lui nouaient la gorge ...

On s'tire !

Avec les ch'vaux ! Comme ça, elle rameutera pas l'quartier avant d'main matin au mieux !

T'gardes le contenu d'la bourse mais me roule pas sinon, t'iras rejoindre la poiscaille dans la rivière !

Nooon !!! Pas Faran ... Pas son étalon ... Elle rouvrit les yeux et vit la femme partir avec lui sur le même cheval ... Marron ... Ce n'était pas Faran, il devait être trop loin pour eux et elle ne se posa pas plus de questions ... Elle venait de perdre son cheval de traie et les larmes se remirent à couler au son de ses sabots qui s'éloignaient ...

Combien de temps resta-t-elle comme ça, sans bouger ? Elle ne le savait pas, elle n'osait pas bouger, peur de se relever et de voir du sang couler le long de ses jambes ... Elle resta donc ainsi jusqu'au lever du jour ... Elle ne resta pas, sans rien faire pour autant ... La femme qui lui avait lié les mains, ne l'avait pas fait très fort et elle s'était acharnée à glisser une main entre la corde ...

Quand ce fut fait, ne sentant aucune douleur dans son ventre, elle se releva doucement, très délicatement. Commençant par s'asseoir, elle se frotta l'épaule et le bras meurtri. Sa tunique était déchirée et de petites traces de sang avaient percé, mais rien de grave. Elle aurait juste quelques bleus ... Avant de ce relevé complètement, elle toucha son ventre et vit avec un soulagement certain qu'elle n'avait pas mal ... Elle vérifia quand même sous ses jupes. Elle devait vérifier qu'il n'y avait pas de sang. C'est donc les mains tremblantes qu'elle souleva ses jupons ... Son coeur manqua un battement quand elle vit une toute petite trace. Son enfant avait pris coup et elle espérait que ce sang ne présageait rien ...

Elle se releva en posant les genoux sur le sol et se redressa tout aussi doucement en posant une main sur son ventre et pria très fort ... Mais rien ne se produisit ... Pas de sang ... Et elle remercia le Seigneur dans une prière silencieuse ...

En marchant doucement, elle alla chercher Faran, c'était lui qui allait tirer le chariot maintenant ... Elle le ramena et l'attacha puis elle ramassa ce qu'elle put sans vraiment ranger ... Elle fit ensuite passer les guides sur le banc, mais au lieu de monter dessus, elle s'installa dans le chariot sur le tas de tissu ...


Faran amène moi au premier village ...

Elle fit claquer les guides sur sa croupe et elle se laisse tomber, allonger dans le chariot ... Quand elle serait arrivée, elle écrirait au Montbazon-Navailles et à Baudouin ... Oui elle le ferait ...

Chemin faisant, le cheval avançait tranquillement passant le premier village sans qu'elle s'en aperçoive ... Ce n'était que le lendemain qu'elle arriva à Chalon ... Elle s'arrêta devant la première auberge venue et descendit du chariot. Elle demanda à un palefrenier de s'occuper de son cheval et elle entra dans l'auberge avec un morceau de tissu ... Elle allait le troquer contre une chambre ... Il était de qualité et en expliquant sa situation, elle espérait que le taulier accepterait ... Ce qu'il fit ... Elle le remercia et avant de monter dans sa chambre, elle lui demanda du parchemin et une plume puis monta sans demander son reste ...

Elle était en train de soigner ses petites plaies quand un jeune garçon lui amena ce qu'elle avait demandé ... Elle voulait le faire le plus vite possible ... Perta devait savoir ce qu'il s'était passé, même si elle savait qu'elle allait se prendre un savon ... Et elle devait répondre à Baudouin ... Elle s'installa donc sur le lit, comme elle aimait le faire et commença à écrire ...

Première lettre, pour Pertacus ...


Citation:


D'Amarante Kermawen
A Pertacus Montbazon-Navailles ...


Demat moustachu ...

Surtout ne me dis pas « je t'avais prévenu » ... Cette fois je retiens la leçon ... Je suis à Chalon et je vais y rester ... Le temps de me remettre ... Je vais prévenir mon amie à Valence, mais je pense que je vais t'attendre ici ...

Perta, je me suis fait attaquer et j'ai eu la peur de ma vie ... Si tu veux me joindre écris moi à Chalon ...

A bientôt Amarante ...



Elle n'avait rien de plus à ajouter, elle savait qu'il allait râler parce qu'il se sentait responsable d'elle ... Alors que ce n'était pas forcement là cas ...

Deuxième lettre pour Baudouin ...


Citation:


D'Amarante kermawen
A Baudouin de Brélidy, moine en l'Abbaye de Lucq


Cher Baudouin ...

Oui Baudouin je dis vrai ... Et je suis peiné que tu penses que je puisse te mentir sur un sujet aussi important ... Je pensais que tu me connaissais mieux que cela ...

Comme je te l'ai déjà dit, je ne te demande rien ... Ce qui est fait est fait et tu es parti sans te retourner ... Tu disais m'aimer, mais si cela avait été le cas tu ne serais pas allé chercher du réconfort auprès de Cerdanne. Tes sentiments pour elle, ont été plus fort que ceux, que tu avais pour moi ... Mais je ne vais pas revenir la-dessus ... Si je t'ai dérangé dans ta retraite, c'était simplement parce que j'estimais que tu devais être mis au fait de ce qui se passait ...

Je n'ai besoin de rien et surtout ne t'inquiète pas pour moi ... Fais ce que tu dois faire sans te soucier de moi ... Tu as fait ton choix et même si cela m'est douloureux, je ne fais plus partie de ta vie ...

Cet enfant je l'aime parce que je t'ai aimé plus que personne au monde ... Mais ça tu n'as pas su le voir ... Alors oui je suis heureuse de porter le fruit de notre amour même si tu ne feras presque jamais parti de sa vie ... Mais saches qu'il saura qui tu es ...

Si tu désirs me joindre encore une fois, je suis à Chalon pour quelques temps. Je vais me reposer ici ...

Je pense que ce courrier sera le dernier avant un petit moment ... Je sais où te joindre de toute façon et si tu dois bouger, je pense que les moines sauront te faire suivre ton courrier ...

Ah oui j'oubliais, si je ne me trompe pas, la naissance est pour la fin de l'année ...

Prends soin de toi Baudouin, sois heureux et qu'Aristote te garde et te protège ...

Amy ...


Oui il y avait un peu d'amertume dans ses mots, il pensait qu'elle mentait et elle était touché, peiné ... Elle préféra ne rien lui dire sur ce qu'elle venait de vivre. Pas la peine de l'inquiéter pour rien. Elle allait aller voir un médicastre pour être sûr que tout allait bien et pour être rassuré en même temps ... Ensuite elle pourrait se reposer tranquillement.

Elle rappela le jeune garçon et lui donna ses deux vélins en lui indiquant la destination de chacun et qu'il était important qu'il ne se trompe pas ... Elle le regarda partir et le suivi du regard par la fenêtre ...

_________________
Pertacus
Perta était encore a Montargis, il s'occupait encore de Stella qui avait bien du mal à se rétablir. Elle recommençait a avoir de la fièvre quand le médicastre leur conseilla de l'emmener dans un couvent. Les sœurs de ce couvent étaient réputées pour leurs talents médicinaux. Perta accompagna sa belle avant de revenir a Montargis et reçu une missive de la barbare


Citation:


D'Amarante Kermawen
Au moustachu « barbare » qui détient une hache cachée au fond de sa besace ...

Cela me désole de savoir que mon petit lapin des steppes blond ne va pas mieux ... C'est une petite chose fragile que tu as choisi d'épouser alors prends en grand soin ... Je compte sur toi le faux barbare ...

Tu comptes me faire peur en me parlant de ta soeurette comme ça ? N'oublie pas que « moi » je suis une vraie Bretonne et que rien ne me fait peur ... Avec ou sans hache ...

Pour ta gouverne, je ne suis pas passée par Tonnerre, je n'ai donc pas pu voir ton amie. Par contre, je me remets en route. J'ai entendu parler d'un tournoi et j'ai envie d'aller le voir en Lyonnais-Dauphiné. Mon amie ici étant très occupée, j'ai envie de bouger un peu. Comme je sais que tu voulais aller récupérer ta servante dans ce duché, je vais voir ce que je peux faire. Autant mêler l'utile à l'agréable et puis j'ai une personne à voir là-bas ...

Dès que Stella ira mieux, préviens moi, allez faire vos affaires et rejoignez-moi ici ... Je vais essayer d'être patiente cette fois et vous attendre au village de Valence ...

Prends soin de toi et de mon lapin

Kenavo Amy



Il n'avait pas le moral pour le moment , pas tres envi de repondre , de toute maniere , il ne savait pas comment l'annoncé a Amy , il ne voulait pas l'inquieter bien que lui etait mort de peur.
Quelque jours plus tard il recu une nouvelle missive d'Amarante



Citation:


D'Amarante Kermawen
A Pertacus Montbazon-Navailles ...


Demat moustachu ...

Surtout ne me dis pas « je t'avais prévenu » ... Cette fois je retiens la leçon ... Je suis à Chalon et je vais y rester ... Le temps de me remettre ... Je vais prévenir mon amie à Valence, mais je pense que je vais t'attendre ici ...

Perta, je me suis fait attaquer et j'ai eu la peur de ma vie ... Si tu veux me joindre écris moi à Chalon ...

A bientôt Amarante ...



Cette fois ci, il ce décida enfin a répondre




De Pertacus de Montbazon Navailles
A la Barbare qui fonce tète baissé et n'a rien dans le crane


Bonjour Amy

je te dirait pas que je t'avait prévenu , mais bon , je te l'avait dit quand même , reste a Chalon , il me semble que la Marquise Leyah est la bas , c'est une amie et elle est barbare comme toi , elle pourra très certainement t'aidé.

Tu as eu la peur de ta vie ? Si tu as eu juste peur, c'est bien fait pour toi, fallait m'écoute au lieu de foncé.

J’ai moi aussi une mauvaise nouvelle à t’annoncer, l'état de Stella c'est dégrader, je l'ai emmené dans un couvent ou les sœurs sont connu pour leurs talents de médicastre.

Je dois aussi aller à Saumur pour aider un ami, si tu veux me joindre, écrit moi la bas

A bientôt
Perta



Perta fit envoyer sa missive et parti en direction de Saumur en passant par le couvent ou était soigné Stella, la bas il eu l'occasion de la voir quelque instant avant qu'une sœur lui demande de partir pour la laisser dormir, il lui laissa un petit mot avant de partir en direction de Saumur
_________________
Pertacus
Le voyage se déroula sans encombre, il n'avait eu aucun problème pour obtenir un Laissez-passer et même pas un brigand pour le divertir sur la route.


Il passa quelque jour a Saumur, ou il put revoir certain de ses amis, comme la Baronne Rousse Johanara et fit la connaissance de la sœur de la Baronne Amaelle et bien sur Thibauld de Chandos pour qui il était revenu


Ce jour la Perta était en taverne quand Meiline vint le retrouver , il la connaissait depuis un petit moment , c'était une amie et il fut très heureux de la revoir , ils partirent ensemble se balader aux abords du lac a la recherche de grenouille mais surtout d'un beau crapaud , tout cela a cause d'une histoire bizarre en taverne ou Meiline souhaitait devenir une grenouille et partirait donc a la recherche d'un beau crapaud.


Une fois sa ballade terminer en rentrant chez lui, il vit un jeune garçon qui lui remis une lettre



Citation:



De Sœur Jeanne du convent d'Orléans
A Pertacus de Montbazon Navailles

Messire,

Je vous écris pour vous annoncez de bien triste nouvelle, votre fiancée a été rappeler auprès d'Aristote durant la nuit ainsi que votre enfant
Nous procéderons aux funérailles d'ici deux jours

Toutes mes condoléances
Jeanne



La lettre était courte, simple mais très clair, Perta était anéantie, qu'allait t'il devenir ?
Lui qui avait beaucoup de projet avec sa fiancé, il passa le reste de l'après midi à pleurer a ce morfondre.
Il ne serait jamais à temps aux funérailles mais décida d'allez au couvent tout de même pour prier sur la tombe de Stella.


Il envoya une lettre a Amy :






De Pertacus de Montbazon Navailles
A Amarante Kermawen

Bonjour Amy

Je ne vais pas y allez par quatre chemin, j'ai reçu une lettre des sœurs du couvent ou était Stella, elle est morte
Je ne sais quoi faire, je vais partir avec Meiline et te rejoindre en bourgogne, je ferrais un petit détour par le couvent

Perta



Sur la lettre plusieurs tache était visible dut aux nombreuses larmes de Perta, il fit envoyer la missive avant de retourner voir Meiline et lui annoncer qu'il partirait le lendemain avec elle.


Ce nouveaux désastre sentimental avait brisé Perta, après Claudia quand il était plus jeune, Alexane qui l'avait trompé, Aurile qui n'en voulait qu'a son argent et maintenant la mort de Stella.
Il ne pouvait lui en vouloir, il se demandait ce qu'il avait bien put faire de mal pour qu'Aristote le punisse ainsi.

_________________
Amarante.
Elle se remettait doucement de cette agression ... Qui heureusement n'avait pas eu de conséquence dramatique ... Cela faisait maintenant près de dix jours qu'elle était à Chalon, ses bleus avaient pour la plupart disparus et ses égratignures étaient sur le point de faire de même ... Elle était allée voir une sage femme, ou quelque chose s'en rapprochant et lui avait dit ce qu'il s'était passé et après auscultation, elle l'avait rassuré. Elle devait néanmoins être prudente ...

Peu de temps après son arrivée à Chalon, le lendemain pour être exact, elle fit la connaissance d'une Marquise. Elle qui voulait se couper avec la Bretagne ... Et bien était servi ... la Marquise en question n'était autre que Leyah Bleizhmorgan, veuve de feu Joachim de Brocéliande ... La Bretagne dans toute sa splendeur ...

Celle-ci lui fit une proposition, une du genre qui ne se refuse pas ... La prenant un peu au dépourvu, elle prit quand même le temps de réfléchir ... Si elle restait avec elle, elle devait prévenir son amie que finalement, elle ne viendrait pas ... le choix fut vite fait et elle envoya une missive à Dame Isabeau ... Quand elle revit la Marquise, elle lui dit qu'elle acceptait son offre ...

Il était des fois ou la vie prenait des tours qui pouvaient changer votre destin d'un coup ... C'était le cas pour elle ... Une trahison amoureuse, une grossesse qui allait chambouler sa vie et pourtant si heureuse et maintenant, elle venait d'accepter d'être la nourrice d'une petite princesse de Bretagne ... Elle se retrouvait plongé dans une grande famille, une très grande famille qui allait encore s'agrandir ... Elle qui n'en avait pas, qui n'en avait plus ... Se retrouvait entouré de beaucoup de monde d'un coup et ce n'était pas pour lui déplaire ...

Quelques jours plus tard, elle reçut une missive du moustachu et ce qu'elle y lit la fit grimacer, mais aussi sourire puis se sourire disparu en lisant l'état de santé du lapin des steppes ... Comment des grossesses pouvaient-elle être aussi différente ?

Les jours se suivaient et ne se ressemblait pas tout le temps ... Après la petite frayeur que leur avait faite la marquise pour avoir disparu une nuit, tout avait repris son cours. Enora était une petite fille agréable à garder et qui avait un petit passe-temps ... Disons ... Salissant ... La chasse à la grenouille ... Tant qu'elle pouvait suivre la petite, cela irait, mais après elle devrait trouver autre chose pour l'occuper ...

Elle n'avait pas eu de nouvelle de Baudouin et ne pensait pas en avoir ... Mieux valait y aller par petite dose ... De toute façon, elle lui ferait part de tous ses déplacements qui, ne devraient pas tarder ... Le Vicomte allait certainement faire bouger tout son monde dans peu de temps. Etant entouré, elle avait moins peur de partir, surtout que le plus gros du groupe était des soldats aguerri ...

Encore une missive du Montbazon-Navailles ... Deux en peu de temps ?! Elle fronça les sourcils et quand ses yeux parcoururent les lignes écrient en toute hâte, ses yeux se remplir de larmes et elle décida d'aller prier à l'église du village pour la paix de l'âme de son amie et de l'enfant qu'elle portait ... Elle fut aussi rassurée de savoir qu'il venait la retrouver en compagnie de son autre amie Meiline ...

Leyah lui avait dit qu'elle venait les rejoindre avec d'autre encore ... Pas la peine de lui répondre, il ne restait plus qu'à attendre tout ce petit monde ...

_________________
Meiline
[Thouars]

Parce que quand le mal ronge,
Parce qu'il faut un jour partir,
Parce que je me pose trop de questions,
Parce que j'suis que moi..

- Si j'ai besoin de bois? Bah non !
- Que faites vous à Thouars?
- Ça se voit non? je cueille des fleurs
- Vous n'aimez pas les fleurs...

*long soupire*


- Nourrice? Je crois que je deviens folle.
- Que vous arrive-t-il encore?
- Je vois des morts, des morts me parlent.
- Demoiselle vous me faites peur, cessez donc de faire l'enfant.
- Oconor..Nourrice.. il est en vie, il m'attend.
- Je pense que vous êtes fatiguée, reprenons la route à Saumur on vous attend.

*un clignement des yeux, une lueur*

- Tu as raison Nourrice, apporte moi mon nécessaire, je vais écrire.




A vous Messire de Montbazon-Navailles,
De moi Meiline Strandhögg Baronne de St Étienne de Montluc,


Pertacus,

Je te, je vous, informe que nous prenons la route à l'instant même, dans quelques minutes dirais-je.
Tu me, vous nous attendez? Comment allez-vous, tu? Les nouvelles sont bonnes à Saumur?
Moi ça va bien, j'ai hâte d'en finir avec cette route.

Nous partons, à très vite, bientôt,

Juste_Moi.
d'al Lun 23 a viz Mae 1459


- Je te laisse envoyer ça, je dois lancer le départ..
- Demoiselle, vous exigez trop de vous même.

Je partais sans un mot de plus, combattre est ma mission, gagner est mon devoir..ceci était, est et restera ma devise personnelle.
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Je vote N.B.S
Pertacus
Perta s'ennuyait a Saumur ou se lamentait, a moins qu'il alterne un peu les deux, pour ajouter a cela il râlait, pestait et disputait chaque personne qu'il croisait.


Il était pressée de partir, sa propriété était déjà vide ou presque manquait plus que la baronne barbare et ses amis pour partir


Dans l'après midi il reçu une missive de Meiline, il prépara donc sa réponse





De Pertacus de Montbazon Navailles
A Meiline Strandhögg Baronne de St Étienne de Montluc,


Meiline Strandhögg Baronne de St Étienne de Montluc,

Je t'avoue que j'ai du garder ta lettre sous les yeux pour réussir à écrire ton nom en entier, faut dire qu'il est pas mal long quand même, et puis, St Etienne de Montluc, ce n’est pas très barbare sa va pas trop avec tes origines. Enfin c'est que mon point de vu

A Saumur, y a pas de nouvelle vivement que l'on parte loin d’ici, j'vous attends, en même temps, j'ai que cela à faire je crois

Prenez pas de retard

Cordialement
Pertacus



Il fit envoyer sa lettre et retourna embêter le premier pécor qui passerai en taverne
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Meiline
- Demoiselle, une missive pour vous
- Ah enfin j'espère de bonne nouvelle.

*lecture attentive*

- Je rêve maintenant il critique le nom de mes terres

- Qui ça donc?
- Tu verras Nourrice, un moustachu, arrogant.
- Il ne vous plaira pas alors
- T'facon il ne me plait pas, il ne veut pas être mon crapaud !

*regard vers la nourrice et sourire en coin digne d'une peste*


[à Saumur]

Un pied à terre, puis le deuxième, Saumur la ville que je n'aimais pas en Anjou et bah oui parfois il y a des villes que l'on n'aime pas.

- Nourrice, nous devons trouver Pertacus, il nous accompagne et aussitôt on repart.
- Description? particularité?
- Chemise blanche, braies marrons, bel homme, moustache, brun, les cheveux en bataille en général, arrogant et surtout vantard on ne peut pas le louper, ah oui et toujours entouré de jolies filles.
- Jalouse?
- Non ! Laisse tomber Nourrice, trop long à expliquer.

à la recherche de Pertacus...
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Je vote N.B.S
Amarante.
Chalon, auberge municipale ...

Ils étaient près au départ ... Elle était impressionnée par tout ce remue ménage ... Le Vicomte était un homme incroyable et il savait ce qu'il faisait ... Son expérience personnelle de l'armée c'était révélé à tourner en rond dans une immense caserne vide ... Tous les soldats Bretons, don les Griffons étant en alerte à cette époque et elle n'avait pas été conviée à la fête puisque étant nouvelle recrue ...

Ce qui en soit, l'avait fait partir vite fait bien fait, de cette vie d'arme ... La mort de son frère étant une de ces raisons aussi ... La perte de Drian l'avait énormément affecté ... On ne perdait pas son jumeau sans y laisser des plumes et une partie de soit ... Et ce besoin d'entrer dans l'Ost, c'était surtout pour lui qu'elle y avait été ... Lui n'étant plus là, ce désir avait disparu ... Ils faisaient les choses ensemble où rien ...

L'auberge était en ébullition et le campement en sortie de ville où était installé le reste de la troupe aussi ... Elle essayait de ne pas se trouver dans le passage, mais c'était difficile puisque cela remuait de partout ... Elle arrivait même à se demander comment une fillette de six ans arrivait à se faire cette vie là ... Mais cela n'avait pas l'air de l'affecter et elle en était même plus qu'heureuse à la voir rire et s'amuser ...

Enora et elle avait été affectée dans la lance de Lyly et elle en était soulagée. Elle appréciait beaucoup la jeune femme qui était pleine d'énergie, un peu comme toute cette famille à dire vrai. Elle qui était plutôt d'un tempérament posé, la faisait un peu dénoté dans toute cette ébullition ... Mais en fin de compte, elle se laissait emporter par cet enthousiasme ... Et ce n'était pas déplaisant ...

Elle eut même une petite pensée pour Baudouin ... Lui qui avait été un soldat, lui qui avait fait les croisades en orient aurait peut-être aimé retrouver cette ambiance militaire ... Elle avait alors secoué la tête, sa poitrine s'étant serré au souvenir de son amour perdu, alors qu' elle ne devait plus penser à lui ... Eux deux c'était bel et bien terminé ... Elle devait penser à autre chose et surtout à son avenir ... Et son avenir et celui de son enfant était avec la Marquise, le Vicomte et bien sûr la petite mascotte sur laquelle elle devait veiller ...

Revenant à la réalité du moment, elle regarda autour d'elle ... Où était donc la petite Damoiselle d'ailleurs ? En train de faire une bêtise certainement ... Prenant une bonne inspiration, elle partit à sa recherche ...

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Pertacus
[A Saumur]


Perta était toujours en taverne, il pestait, râlait se moquait du première passant qu'il voyait, c'était peut être pas la meilleur des options mais pour le moment il n'avait rien trouvé de mieux pour passer son chagrin et sa colère.
Il était en colère le Montbazon surtout contre lui mais, les autres avait bien le droit de le savoir, puis si lui sa allait pas, pourquoi les autres irait bien. Il n'avait pas été au coté de sa fiancée au moment crucial a cause de la bêtise angevine


La nourrice entra en taverne :



-Bonsoir, c'est vous Pertacus ?
-Oui, qu'est ce que vous me voulez ?
-C'était simplement pour vous prévenir que Dame Meiline m'envoi vous cherchez pour le départ
-Donner moi quelques minute je prends mes affaires et j’arrive


Perta retrouva le petit groupe a la sortie de Saumur, le voyage ce passa sans un mot, il n'avait pas la tète a parlé de toute manière, il était plonger dans ses pensées, dans ses souvenirs, il pensait a la petite Mara_lalia ou encore Pilar. Mais aussi a son premier amour la belle Claudia qu'il aurait dut épouser quand il était plus jeune mais que la maladie lui avait enlevé et le même scénario pour Stella


Il les avait toute aimé, deux comme un père et les deux autre comme un mari mais elles étaient toutes morte ou pour Pilar partit sans aucune nouvelle, enfin presque, il avait tout de même eu l occasion de la revoir une cour moment à la galerie lafayottes a Paris



[Chinon]


Perta passa une grande partie de la journée en taverne, il ce sentait légèrement mieux, avoir quitté Saumur lui faisait du bien, il avait même rit avec Meiline dans l'après midi quand elle avait voulut le vendre a un petit garçon du coin


Mais le soir, Le Montbazon c'était disputé avec Meil, c'était de sa faute il le savait mais, il était ainsi, quand elle lui avait dit vouloir devenir fille de joie, il s'y était fermement opposé sans aucune raison valable soit dit en passant, mais une chose était sur, il ne pourrait avoir une catin comme amie.


Le jeune Pertacus était perdu, il ne savait plus trop quoi faire, il savait bien que Meiline était vexer et rejoindre la suzeraine de la demoiselle s'avérait ne plus être une aussi bonne idée que prévu. Il n'arrivait pas encore a ce décider si il devait poursuivre son voyage avec Meiline ou partir seul sur les routes , a la recherche d'un avenir meilleur ou de quelqu'un qui le renverrait auprès d'Aristote , auprès de Stella.

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Meiline
[un soir à Chinon]

Un lac, un port, des personnes agréables, une envie soudaine de revivre, de tout recommencer, de dire adieu au passé, de dire crotte à l'amour qui fait si mal, de dire crotte au malheur qui s’abattait sur mes épaules depuis plusieurs mois.

- Nourrice, je vais en taverne un peu, envie de me réconcilier avec les humains.
- Ne veillez pas trop tard, nous avons encore de la route.
- Comme si j'étais un oiseau de nuit..

*un sourire, une bise sur la joue de sa Nourrice et s'en va*

Je m'approchais d'une taverne et une monture attirait mon attention.
Je faisais le tour de celle-ci, caressant le flan de l'animal.
C'était bien sa monture. Mon coeur battait très vite, elle, c'était la seule femme que j'avais aimée dans ma vie. Heureuse de la retrouver? C'était certain, mon esprit répétait Lacaro, inlassablement.

J'attendais de longues heures, faisant connaissance du Chambellan, de son épouse qui m'avait connue jadis et de leur fils, un beau blondinet.
Puis, celle que j'attendais enfin arriva.
Embrassades, bonheur des retrouvailles, la vie me souriait-elle enfin?
De longues minutes à se rappeler le passé, un passé pas si passé mais passé car d'autres événements étaient arrivés.

Le bonheur fut de courte durée, elle m’annonçait qu'elle était malade, qu'on ne lui donnait pas jusque la fin de l'été, elle voulait rentrer en Bretagne me retrouver et me prévenir, mais le destin en a décidé plus rapidement.

Mon sang se glaçait, allais-je encore revivre cette descente aux enfers qui m'avait une fois fait perdre tout espoir de vie après la mort d'Oconor?
Ainsi donc, l'homme que j'avais aimé été mort, la femme que j'avais aimé me quittait aussi...

Mon coeur et mon esprit étaient en deuil, ils avaient mal à l'unisson.

Pertacus n'était pas en forme également, au lieu de nous chamailler et que bêtement ça prenne de l'ampleur sans qu'on ne le veuille vraiment, esprit chaud à esprit chaud, nous prenions de la distance, chacun dans son coin, le mal le rongeait, le mal me finissait.

Il voulait rejoindre la femme qu'il aimait de l'autre coté du miroir, je perdais une femme que j'aimais énormément...

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