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[RP] Ainsi soit ma vie, ou comment prendre un nouveau départ

--Evinrude_le_pigeon


Rhâââ !! Mais quoi encore ? Pas moyen d'être tranquille dans ce pigeonnier ?!! On peut même plus draguer la pigeonne en paix !!! Bin oui quoi ça roucoule un pigeon enfin !!!

Bon, faut aller où cette fois ? Saumur ? c'est où ça ? Bah j'trouverais bien ...
Et tout ça pourquoi au fait ? !!

Allez, un petit retour en arrière ...


**************



[Dispensaire de l'Abbaye de Montargis]


Diantre ! Ma mèèèèèreeee !!! Je me suis trompé dans la missive que j'ai envoyé ...

En voilà une soeur qui paniquait ... Et pour cause ! Elle s'était trompée d'expéditeur en envoyant ses missives ... Que le très Haut lui pardonne ... La jeune femme que le Sir Pertacus était bien en vie et le bébé aussi ... Comment allait-elle réparer cette erreur ? Le pauvre devait penser que son épouse était morte ...

Elle ne faisait pas la fière la soeur infirmière à ce moment-là ... Mais la mère supérieure, d'une patience sans égale, régla ce problème sans l'ombre d'une hésitation ...


Allons ma fille restez calme ... Il vaut mieux cela que l'inverse ...

Toujours aussi calme la mère supérieure prit un parchemin et rédigea ...

Citation:


Mère Superieur de l'Abbaye de Montargis
A Pertacus Montbazon-Navailles

Messire,

j'ai le plaisir de vous apprendre que votre femme et votre enfant se portent très bien ... La missive que vous avez reçu, ne vous était pas destiné ...

Une regrettable erreur de la part de notre soeur infirmière. Puisse le très haut lui pardonner et vous avec.

Elle va très bien et va pouvoir vous rejoindre en Anjou dans votre demeure ...

Que le Très haut vous protège
Mère Mathilda


Elle ferma le vélin et le cacheta puis se le tendit a là jeune infirmière ...

Faites porter cela à Saumur que ce pauvre homme sorte de son deuil ...
*****************

Attention décollage !! Ailerons gauche paré ! Ailerons droit aussi ! Gouvernail parfait !

Hey !! Mais oh faut attendre là ! J'suis pas haaaaaaaaaaa !!!

Ouverture des ailes illico presto pour un rattrapage de dernières minutes ... Et de pester comme un pigeon pouvait le faire ...

Faut pas me lâcher comme ça hein !!! C'est dangereux !!!

Bon me voilà parti pour Saumur en vitesse de croisière s'il vous plait ...

Petite brise agréable, parfait pour un vol paisible ...

Saumur ... Enfin je crois ... Pigeonnier en vue, piste dégagée et ....

Oh non !!! les pattes d'atterrissage ne voulaient pas sortirent !!!

Attention arrivée imminente en catastrophe !!!

Pouuuusseeeezzzz-vouuuus j'arriiiiiiiiiiiiveeeeeeeeeee

Et patatrac, voilà un pigeon qui voyait maintenant des étoiles partout ...

Rouuu Rouuuu Rouuuuuu Courrier expresse !!!


______________
































Stella_messina
[Deuxième tentative...]

Un coup léger ressentie au fond de ses entrailles, puis un autre, cette fois ci plus intense...
Les paupières se font moins lourdes, moins résistantes.
L'insulaire n'a pas dit son derniers mots...Ce que Stella veux , Dieu veux !
Quelques minutes après, elle ouvre sur le monde son regard de jade.
La douce lumière matinale l'éblouit, et à sa première vue, toujours autant de blanc autour d'elle.
Elle porte ses mains vers son visage, et regarde si il ne lui manque rien...
Puis instinctivement les poses sur son petit ventre naissant....euhhhh naissant, déjà bien proéminent.
Un ventre bien rond, se tient là fièrement, et à nouveau ses petits coups au sein même de ce monticule de chair tendu...

Le bébé, je le sens bouger...murmure t'elle.

Sa main se fait alors plus douce, et c'est avec une grande délicatesse qu'elle caresse , qu'elle rassure ce petit être encore enfouit en elle.
La blonde ne peux réprimer un sourire, et laisse échapper quelques larmes.
Elle est rassurée...elle peux à nouveau se laisser porter vers ses songes, là ou la douleur n'existe pas . Là ou, son Montbazon se tient toujours à ses côtés.
La prochaine étape sera pour un autre jour...
_________________
Amarante.
Ils avaient quitté Chalon depuis quelques jours maintenant. Le temps s'était dégradé, la pluie c'était mis à tomber, froide et poussée par un vent aussi glacé ... Elle avait froid et elle était trempée. L'avancée en était devenue difficile sur les chemins devenus boueux. Les chevaux seuls arrivaient à avancer, mais les chariots ralentissaient le convoi ...

Elle détestait le froid et l'humidité, c'était entre autre une des raisons qui l'avait fait quitter la Bretagne ... En plus des souvenirs qu'elle avait avec Baudouin ... Que faisait-elle là, au milieu de ce bourbier et de cette armée ? Elle en aurait pleuré ... Ah les humeurs des femmes enceintes dans les situations difficiles ... Où étaient les plages du sud dont-elle rêvait ?

Ils étaient tous excité d'en découdre avec les Hérétiques, mais pas elle, elle n'était pas soldat et l'espace d'une seconde, elle se demanda comment Baudouin avait pu vivre ainsi ... Elle qui rêvait d'avoir une grossesse paisible et tranquille, dans une petite chaumière au bord d'une rivière où d'une plage ... Elle était plutôt mal partie là ... Elle regarda la petite puce de six ans à ses côtés et elle se voyait dans quelques années avec son propre enfant, fille ou garçon ...

Son enfant ... Ce petit être qui grandissait en elle ... Ce petit être qui grandirait comme elle, sans voir son père et cela la déchirait ... Pourtant, elle devait arriver à vivre avec ça et oublier ... Même si elle devait y perdre son coeur ... Et peut-être son âme ...

En attendant elle avait froid et elle maudissait cette pluie qui lui glaçait les sangs. Elle suivait sa lance qui suivait les autres, formant cette armée, dirigé par Louis d'une main de maître et elle espérait que cela finirait bientôt. Sa place n'était pas là, ni même celle d'Enora et pourtant elle était là, avec eux pour aller sur un champ de bataille ...

La peur lui broyait les entrailles, mais elle ne l'écoutait pas ... Personne ne l'écoutait ... Elle avançait, elle suivait ... Sans même s'en rendre compte, elle partait vers son destin ... Bon ou mauvais, cela n'avait plus d'importance ... Elle voulait simplement oublier la douleur qu'elle avait au fond de son coeur ...

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Pertacus
Perta se sentait un peu mieux, avoir revu Pilar l'avait réconforté, elle lui avait même redonné espoir, Le petit groupe était maintenant a Poligny.
Pilar était partit un peu après Chalon, Perta avait pris le temps de lui acheté des habits convenable et de lui donné une petite bourse pleine d'écu pour qu'elle puisse manger a sa faim au moins quelques jours.


Mais il était toujours triste. Stella, elle était au cœur de ses pensées, il ne pouvait oublier tout les bons moments passer en compagnie de sa belle blonde sicilienne.
Tous les merveilleux moments qu'ils avaient passé enlacer, leurs voyages.


Il attendait avec impatience les premiers combats a Genève, il allait enfin pouvoir se battre et peut être même avoir l'occasion de rejoindre sa fiancé et leur enfant auprès d'Aristote

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Stella_messina
[ C'est l'Heure!!!!!]

Presque automatiquement, comme si rien ne s'était passé, ses grands yeux s'ouvrirent au monde!
Et quel monde! Quel lieu!
Là se tenait près d'elle une sœur au regard médusé. La blonde scruta cette dernière avec tout autant d'étonnement et murmura :

BOUHHHHHHHHHH

La réaction ne se fît pas attendre, que la sœur sursauta légèrement sur elle même se signant d'un geste aristotélicien.
La sicilienne se mit à rire doucement et essaya de se hisser sur son joli séant, pour en terminer avec cette position horizontale.
La tête tourne un peu, des petites étoiles pleins les yeux, un bourdonnement dans les oreilles et une sensation de pression sous sa poitrine devenue généreuse.
Après quelques instants de fébrilité, sa vue tomba nez à nez avec son ventre devenue bien rond et merveilleusement tendu.
La sœur, elle s'affairait dans tous les sens, gesticulait, piétinait, regroupait des bric à bracs....incohérent pour la blonde...c'était le moindre de ses soucis.

Parmi tout ce remue ménage, la sicilienne posa une seule question. Elle attrapa vigoureusement le bras de la sœur en émoi, la fixa du regard et lui dit sèchement:


Ou sommes nous?
A l'abbaye de Montargis Dame répliqua la bonne sœur.
Disgraziato!!!!!!

Sans tarder, elle se dressa sur ses jambes devenue bien menus après aussi longue convalescence! Un peu tangente, à la manière d'une bonne beuverie, tremblante mais bien sur ses deux guiboles. La blonde se redresse,détache sa longue chevelure, fait de légers étirements, elle se sent revivre.
Elle tente un pas, et se viande comme une escalope de bœuf.
Ne perdant pas courage, elle se redresse comme elle peux avec sa grâce légendaire, se recoiffe, flatte son ventre et retente ce qu'on appelle communément: la marche!
Pas à pas, elle tente de courir...ou? Elle n'en sait rien, la seule chose qu'elle veux c'est son Montbazon.
Un regard circulaire, elle remarque que la sœur lui colle au train, tout en faisant bafouillant des phrases que la blonde ne daigne pas entendre.
Une lourde porte en bois, toute ornée de fer ornée d'un écriteau. Office de la mère supérieur.
Sans frapper, ni s’annoncer, elle entre dans l'office, toise la bonne sœur et lui dit :

Vous et moi! Faut qu'on parle!

[Quelques menaces plus tard]

Elle ressort en furie la blonde! Au buché ses vêtements, ses armes, ses jarretières et surtout sa vie! De sa vie ne lui reste que son ventre proéminent et un futur époux parti je ne sais ou!
Un seul lieu à rejoindre Saumur!
Allez en Anjou manquez plus que ça...
Elle retourna dans sa chambrée, fouille tout les placards qu'elle trouve...Une cape avec capuchon! Ça fera l'affaire!
Elle l'enfile rapidement, regarde une dernière fois sa couche et remarque une jarretière et son collier offert par Perta!
Inutile de ce concerter...Elle les récupère et s'en par derechef.
Sous le regard ébahie des bonnes sœurs et de quelques souffreteux, elle passe la lourde porte de l'abbaye.
Un cheval, appartenant à je ne sais qui, attendait là en train de paitre!
Une caresse sur l'encolure,elle s’agrippe à la crinière et enfourche le destrier.
Il se débat quelques instants,se cabre. La blonde ne se laisse pas intimider, elle lui assène un bon coup de talons dans les flans, resserrant l'emprise de ses mains sur la crinière.
La canasson se calme, et sous la poigne directive de la sicilienne, ils prennent tout les deux la direction de Saumur.
_________________
Stella_messina
[Saumur.....!!!!]

Quelques jours à cheval! Rien de tel pour ce remettre en selle! Les contreforts de Saumur se dessinés au loin et c'est dans un derniers élan chevaleresque, qu'elle entra dans la ville de Saumur.
La matinée était déjà bien entamée et la ville avait déjà pris vie.
Marché, animation et j'en passe...
Peu importe la blonde s'en moque et continue au trot dans les rues et ruelles de Saumur!
Arrivée devant la fière demeure de son promis, elle descend de son destrier...jambes flageolante et ventre tendu au pas possible.
Un lien rapide autour de l'accroche et voilà la monture prête à se reposer quelques instants.

Nez à nez devant la porte, elle ne sait si elle doit s’annoncer ou alors entrer sans invitation.
Décision prise, elle frappe trois coups dans l'énorme porte et attend quelques instants.

La porte s’entrouvre, et c'est la tête de Louis, le serviteur de Pertacus qui apparaît à elle.
Le ptit homme pris de panique, poussa un cris d'effroi, et se mit à devenir aussi blanc qu'un linge.
La blonde prise de panique à son tour se mit à hurler de peur, tout en se retournant pour voir si un danger ne venait pas de derrière.
Que nenni!
Une fois les cris passés, et l'adrénaline retombé,Stella s'adressa au ptit homme d'un ton presque rassurant.

Non, Louis je ne suis pas une revenante, je suis bien en vie, il y'a eu méprise chez les vierges là bas!
Sais tu ou se trouve Pertacus?

........!!!!!!!!...........
LOUIS!!!!! Dio mio! Je suis en vie!! Ressaisissez vous! C'est moi Stella!
..........!!!!!!!!!!.................

Aucun son ne sortait de sa bouche! Le seul geste qu'il réussit à faire c'est d'ouvrir la porte entièrement et de laisser entrer la blonde.
Au premier coup d'oeil la maison semblait vide de vie. Presque abandonnée...Un frisson lui parcourra entièrement le corps.
Quand à Louis, il s'empressa de retirer quelques linge qui recouvrait les meuble et se hâta d'amener boissons et ripailles.
La sicilienne se déplaçait dans la grande pièce à vivre...des tissus recouvrait sûrement des cadres, elle en enleva quelques uns...
Des portraits des Montbazon Navailles trônaient sous ses linges...Elle contempla, admira, et s'arrêta un moment sur celui de Jade. Sa beauté n'avait d'égal à celle de Perta. Elle savait maintenant de qui il tenait ses traits aussi parfait.
Les larmes lui montèrent jusqu'aux yeux, et par instinct ses mains se posèrent sur son ventre. Le bébé lui répondit par un coup.
Louis la fît sortir de sa tristesse en l'invitant à se poser et se restaurer, car disait il:
Votre route va être longue ma bonne Dame.

Ainsi elle prit place, et écouta Louis, tout en dégustant une tisane et quelques fruits frais.

[Perta mon beau Perta! Dit moi que tu m'aimes! ]

Après des heures de discussions à bâton coupés, la sicilienne se retira dans l'office de son amoureux, pris une plume, un vélin et se mit à écrire.







A Pertacus de Montbazon Navailles
A l'Homme que j'aime bien plus que ma vie
Au futur de père de nostre enfant

De ta bien aimée Stella de Messine
A celle qui a survêcue à la mort en personne.

Mon Amour,

C'est d'une plume tremblante que je t'écris, afin de t'annoncer l'erreur commise à l'abbaye de Montargis. Oui je suis bien en vie ainsi que le bébé que je porte. Je viens de regagner Saumur et ta demeure, c'est d'ici que t'écris. Louis m'a informé de ta croisade, et c'est grâce à lui que je peux te contacter.
J'aimerais te déclamer tant de choses tant de paroles, mais je les gardent bien au fond de mon cœur, attendant avec patience - oui ben c'est pas mon fort hein alors grouilles toi- le jour ou tes bras nous enlacerons.
En attendant je vais mirer le ciel, priant Aristote que cette missive te parvienne. Toi mon aimé, L'homme qui fait battre mon coeur, le père de notre enfant.
Ti Amo
Stella de Messine.



Elle lesta le pigeon de sa missive, et lui fît prendre son envole de par la fenêtre. Il ne lui restait qu'à attendre une réponse.
Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'à des lieux d'ici, Perta ne songeait qu'à la rejoindre, mais au royaumes des morts.

_________________
Amarante.
L'avancée était toujours aussi difficile et fatiguante. La pluie avait cessé, mais la fraicheur humide était toujours présente. Elle s'était habillée presque comme en hivers, avec une tunique bien chaude par-dessus sa robe ... Ils avaient monté le campement au bord d'un immense lac et la vue était magnifique, bordé de montagne et d'arbre tout aussi vert les uns que les autres ... Ici le printemps prenait tout son sens ...

Au petit matin, le groupe de Meiline les avait rejoint et de voir Perta lui fit du bien ... le jeune homme n'avait pas l'air en forme, mais sa présence la réconforta. Le campement était sur le point d'être démonté, ils allaient arriver à Genève sous peu et elle en fut soulagée. Elle rêvait d'une bonne nuit de sommeil. Ce voyage l'épuisait et il était loin d'être fini ... Elle était partie de Bretagne depuis plus de deux mois et elle aspirait à finir sa grossesse en paix ...

Une fois le campement démonté, tout ce petit monde se remit en route. Meiline n'était pas très loin, elle avait l'air en forme. Bien qu'Enora lui évitait de penser la plupart du temps, elle avait depuis quelques temps des idées noires et n'arrivait pas à sortir de sa torpeur ... Elle qui, au début du voyage était arrivée à ne plus pensée à Baudouin, ne faisait plus que cela ... Aurait-elle dû le retenir ? Lui dire que ce qui s'était passé avec Cerdanne n'avait aucune importance ? ...

Non, à ses yeux cela en avait de l'importance. Pardonner une fois, c'était ouvrir la porte à plein d'autres fois et ça, elle ne pouvait le supporter ... Il fallait qu'elle tire un trait, qu'elle enfouisse Baudouin dans un coin de son coeur. Lui laisser assez de place pour le bien de son enfant sans que cela la fasse souffrir ... Elle soupira, encore et encore ... La vie pouvait réserver de bien belle chose et le paysage qu'elle avait sous les yeux, en était un ... Il fallait qu'elle profite de chaque instant sans plus penser au passé et à ses conséquences ...

La voix de Louis se fit entendre. L'heure du départ était là et elle retrouva sa lance pour un dernier petit trajet jusqu'à leur destination finale ... Genève. Elle regarda le Montbazon-Navailles et lui montra le lac ...


Regardes Perta, c'est beau non ?
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Pertacus
Ils étaient enfin arrivé près de l'armée de Vonafred, le petit groupe avait rejoins le campement et Perta avait eu l'occasion de retrouvé Amy et de lui donné sa hache.
Elle ressemblait enfin a une vrai barbare, un casque orné de corne et ce serait parfait



Citation:
Regardes Perta, c'est beau non ?



-Oui, pendant le voyage, j'ai revu Pilar, je t’avais déjà parlé de cette petite la, ptet un jour tu auras l'occasion de la rencontrer, c'est vraiment une gamine super. Dommage qu'elle préfère vivre seul et resté sur les chemins, souvent je m'inquiète pour elle


Le petit groupe ce mit en route et Perta reçut une missive, il la lut et se mit à pleurer, il ne pleurait pas de tristesse loin de la. Sa fiancée était finalement en vie et leur enfant allait bien aussi, il reste plusieurs instant a regardé la lettre en pleurant, il était sans voix. Il s'approchât d'Amy et l'enlaça en pleurant.
Il était heureux, enfin !

Il tendit la lettre a Amy


-Regarde ! C’est Stella, elle est en vie, les sœurs ce sont trompé


Il ne pouvait en dire plus et se mit de suite a écrire




A Stella de Messine
A la seule femme que j'aime
A celle que j’espérais rejoindre dans la mort


De ton Perta


Amore mio ,

Les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens, mais tu pourras remarquer que je n'ai rien perdu de mon italien de la Sicile.
On va vite finir notre croisade et je te rejoindrais le plus vite possible.
Tu ne peux pas savoir comme ta missive ma fait plaisir, j'en pleure de joie, je me sens revivre.

Je sais que nous devions déménager dans le Languedoc, mais que penses-tu du Périgord ?
On pourrait se rejoindre à Sarlat, mais si tu ne t'en sens pas la force, attend moi à Saumur et je viendrais te chercher

Ti amo cara mi

Cordialement

Ton Perta



Il envoya sa missive le cœur léger, il souriait, le monde entier redevenait beau. Il imaginait déjà la réponse de Stella quand elle verrait le Cordialement en bas de la lettre
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Stella_messina
[Fais comme chez toi...]

La blonde avait décidé de rester un moment chez Perta. Au moins jusqu'à ce qu'elle aie une réponse de son amour.
Quand à Louis, elle ne savait pas trop pourquoi, il l'observait toujours en coin, à moitié apeuré.

Ainsi la première journée se passa sans trop d'accros, et la blonde à la venue de la nuit, ne savait pas ou elle irait se reposer.
Elle trouva Louis dans la remise, fouinant et organisant les réserves de vin, et autres vivres.

Timidement elle l'interpella:


*Louis?*

Le petit homme sursauta et sa cogna la tête dans une étagère en bois massif.

-ouuchhhhh- Oui Dame Stella?

Décidément le petit homme la prenait toujours pour un fantôme, ou alors avait il l'habitude de vivre seul.
Elle l'aida à se redresser, puis se mit à regarder sa tête, geste auquel Louis se sentit gêné. Puis d'une voix rassurante:



* Mon bon Louis, il serait pour moi tragédie de vous voir inconscient au sein de cette si vaste demeure. Toute cette maison est un immense secret pour moi... Ayez la gentillesse de m'indiquer une pièce ou je puis me reposer pour la nuitée?

Louis, se mit à sourire, prit dans ses mains quelques bouteilles et autre rations de nourriture, passa devant l'insulaire et se faufila dans les escaliers en l'invitant du regard à la suivre.
Sans attendre, elle se mit à suivre le petit homme, aussi vite que son ventre rond le lui permettait.
Après, une multitude de pas et de marches, de couloirs et de pièces traversées, ils entrèrent tous les deux dans une grande pièce, et la blonde en déduisit immédiatement que c'était la chambre de son aimé.
Louis, la fixa d'un regard bienveillant et lui dit:


* Je n' doute pas un instant que vot' place est ici...Faite comme chez vous et au besoin app'lez moi! D'une manière ou d'une aut' j'suis dans ct'e maison.*

[i] Un peu émue , la sicilienne ne pût retenir un geste des familier en le prenant dans ses bras pour le remercier. Elle lui colla un baiser claquant sur le haut de son crâne dégarnis. Elle le remercia sans attendre et se mit à regarder et découvrir la chambre de son Montbazon. Sans le remarquer, Louis, aux joues empourprées se retira silencieusement.
Stella, regarda l'imposant lit de son amoureux, regarda autour d'elle, et se jeta dessus derechef. Elle n'en pouvait plus de rire,et pourtant son cœur vînt à s'assombrir en l'espace d'une seconde. Elle se posa sur son joli séant, en bord de lit, et bougea ses gambettes qui ne touchait le sol tellement cette couche était imposante. Son regard se posa alors sur un meuble, tout aussi grand que les autres meuble de cette pièce. Elle se leva et ouvrit les portes. Un petit souffle portant l'odeur de son amour monta dans ses narines délicates. Un frisson la parcourut, et c'est face à face avec les vêtements de Perta qu'elle était nez à nez.
L'odeur de son amour se trouvait là, parmi ses atours.
D'instinct, elle s'en empara, les porta à son nez, humant ce parfum qui lui manquait tant. Ses yeux se fermèrent, la nostalgie déploya son emprise et elle eut du mal à contenir ses larmes.
En guise de remède...elle sortit tout les vêtements, les posa négligemment sur le lit, enfila une chemise de Perta,et se jeta à nouveau sur le lit.
Elle se roulait littéralement dans les tissus aux milles et une couleur, du vermillon, de l'orange, du blanc...
Le parfum de son amour se posait délicatement sur elle, et c'est dans une caresse olfactive que la blonde se lova.

[*** Afin de ne point choquer les âmes les plus sensibles,la partie suivante de cette narration à été censurée, nous vous invitons à vous rendre au paragraphe suivant***]

[ ...Vous avez du courrier...]

Quelques coups à la porte, la fît sursauté, et c'est comme une revenante, qu'elle se dressa comme un I dans le lit. Elle remarqua la petite tête de Louis dans le bâillement de la porte. Elle se mit à sourire et souffla sur une mèche rebelle de ses cheveux qui cachait sur son visage.
Louis entra dans la pièce tira les rideaux et regarda le désastre régnant...il s'approcha, se retenant de rire et tendit à la sicilienne un vélin. Elle le prit délicatement, et se mit à le lire sans attendre.
Elle n'y croyait pas ses yeux, il était bel et bien en vie.
Elle se leva derechef, domptant ses cheveux aux passage et accourut jusqu'au bureau de Perta.









A mon Amour
A toi, celui pour qui je vie.

De ton italienne de Sicile.

C'est encore d'une main tremblante que je t'écris, Louis venant de me remettre ta missive. Je m'empresse de coucher quelques mots,alors que tout mon être n'aspire qu'à te rejoindre. C'est donc sans hésiter que je te rejoindrais en Périgord.
En attendant de nous avoir rien qu'à nous mon amour, je loue le ciel que cette attente soit brève.

Ps: je ne vais pas hésiter à te corder cordialement! Attention Montbazon!!!
Ps2: Ton italien de Sicile est parfait...tout à ton image.

Ti amo amore mio.

Stella



Une fois finit, elle se rendit au rez de chaussée de la demeure, tendit le vélin à Louis qui s'occupa de le faire parvenir à Pertacus.
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Amarante.
Deux jours qu'ils étaient arrivés à Genève et ses deux jours premiers jours s'étaient passés dans le calme le plus absolu ... Le campement avait été monté à l'extérieur de la cité Genevoise et tout était tranquille. Si ce n'était la vue de toutes ses tentes, on aurait dit que tout était normal, alors que la cité était assiégée ...

Pendant deux jours, la brunette avait passé son temps à chasser la grenouille avec Enora ... Les bordures du lac en était rempli et la petite princesse s'en était donné à coeur joie à courir après ses pauvres bêtes qui essayaient de la fuir en sautant le plus loin possible ... Bref, deux jours de rêve, très reposant ... Du moins pour elle ...

Oui, en ce qui concernait la tente de commandement, c'était autre chose ... Ca réfléchissait stratégie, mise au point des attaques et tout un tas d'autres choses dont-elle ne se préoccupait pas le moins du monde ... Elle n'était pas là pour ça et préférait de loin sa place à la leur ... Elle profitait pleinement de la beauté du lac et de ce paysage enchanteur ...

Elle ne voyait que très que très peu La Marquise qui passait la plupart de son temps avec le Vicomte sous la tente de commandement. Elle se demandait ce qu'elle faisait là-bas à les écoutés tactique, mais cette question disparaissait aussi vite qu'elle était venue ...

La nuit du deuxième jour tout changea ... Allongé sur une paillasse à côté de la princesse, elle s'était endormie ... Elle fut réveillée par des voix et du mouvement, puis quand elle ouvrit les yeux, elle eut juste le temps Leyah ressortir. Elle se leva vite fait quand elle comprit que « l'assaut » était lancé ... la voix forte de Louis lançait la charge et elle assista impuissante à ce qui allait arriver ...

Au petit matin, l'heure des comptes avait sonné ... La Marquise était mal en point et le Vicomte aussi, plus quelques soldats amoché, Lyly dans le lot ... Ce qu'elle ne comprit pas, c'était le pourquoi elle se retrouvait chef de section ... La blessure de Lyly devait être plus grave que ce qu'elle pensait pour l'avoir nommé chef de section ...

C'était donc une brune presque hystérique qui se précipita vers la tente de commandement ...


Messire Cyrus !!! Messire Cyruuuuusssss !!!!

Ce qui se passa sous la tente ensuite ? ... Secret militaire voyons !!
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Amarante.
[Balade sur les berges du lac de Genève]

Les assauts contre la citadelle Genevoise étaient terminés et ce n'était pas pour lui déplaire. Elle s'en était plutôt bien sortie, sans une égratignure alors que d'autres étaient en piteux état ... Enora lui avait fait quelques frayeurs, mais elle n'avait rien non plus et c'était tout ce qui comptait à ses yeux. Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre que tout le monde soit rétabli pour lever le camp ...

Le Périgord était leur destination ... Duché voisin de la Guyenne qu'elle avait quittée voilà presque une année ... Elle qui ne voulait pas retourner là-bas, allait se retrouver dans le duché frontalier ... Bon qui disait duché voisin, ne voulait pas dire forcément y aller. D'après ce qu'elle avait compris, ils iraient à Sarlat ... Ville qu'elle avait trouvée sympathique quand elle était venue retrouver son frère à Cahors ...

Drian ... Diantre que son frère lui manquait et elle se demandait s'il n'était pas la bonne étoile qui l'avait protégé durant les attaques. Une bonne étoile venue du ciel pour veiller sur elle ... Même s'il devait s'arracher les cheveux de la savoir fille mère maintenant ... La pensée de son frère furieux et pestant tout ce qu'il savait lui arracha un grand sourire ... Son jumeau, sa moitié, son opposé ... Au moins, elle avait la satisfaction de le savoir reposant dans un duché qu'il aimait ... La Bretagne ...

La Bretagne ... Y retournerait-elle seulement un jour ? A bien y réfléchir, elle n'y avait pas spécialement de bon souvenir ... Pourtant elle aimait Saint Brieuc ... Sa baie, son port, sa volière ... Tout cela lui manquait aussi ... Aller voir Drian reposant au cimetière, continuer à lui confier ses secrets, désherber sa tombe et y ajouter quelques galets trouvé sur la baie ...

Elle se retrouvait seule ... Tellement seule ... Elle poussa un soupir en pensant à ce que Perta lui avait dit la veille ... Lui aussi allait la laisser ... Elle ne verrait pas Stella accoucher ... Finalement ils iraient s'installer en Provence ... Comme c'était prévu au départ de ce long voyage ... Certains dirons qu'elle n'était pas seule au milieu de tout ce monde, mais il lui fallait du temps pour apprendre à les connaitre tous ...

Marchant seule sur les berges du lac, elle regardait cette eau claire où reflétait la montagne à certain endroit. Elle s'arrêta et s'installa sur l'herbe drue qui bordait la berge. Repliant son jupon sous son fessier, elle s'installa. Remontant ses genoux, elle les entoura de ses bras et posa son menton dessus, le regard perdu dans ce magnifique paysage ... Désemparé, elle laissa couler les larmes qui lui montèrent aux yeux ... Elle se sentait si seule ...

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Stella_messina
[Pendant ce temps à Saumur...]

Les matinées de la Sicilienne étaient très chargées...Pendant que Louis s'amusait à courir dans toute la demeure avec un balai de bois et de paille, elle mettait au point ses activités de l'après midi...Et à Saumur, les occasions de faire des coups fourrés ne manquait pas...
D'ailleurs en observant Louis, elle n'avait jamais vu un homme s'amuser autant avec un balai...Elle s'en amusait de le voir ainsi.

Une fois le déjeuner terminé, la blonde repus regarda le petit homme et l'interpella:

louisssssssssssss!!! Cette après midi nous sortons tout les deux en ville...dût moins ce qui vous sert de ville ici...vous m'avez comprise!

Sur le coup il sursauta légèrement, puis d'un air inquiet acquiesça sans grande conviction.
Elle se leva de table,et rejoignit l'étage afin de se changer et de prendre quelques bricoles pour ses futures activités...Sourire au lèvres et regard malicieux la blonde redescendit dans les pièces principale ou Louis l'attendait déjà.

Louissssssssss!!! Vous et moi allons secouez un peu cette bourgade!

Ce à quoi il lui ouvrit la lourde porte et se rendirent tout les deux en ville.

[Quelques farces plus tard et une bonne dose de rire]

Le voilà tout décoincé le Louis, après avoir toqué à plusieurs portes en se sauvant,le petit homme prit vite goût au jeu, il vînt même à proposer quelques petit tours...
Ainsi en ce jour à Saumur, les troupeaux firent lâché, les prix des marchés échangés,certaines portes de taverne scellés par des fûts de vinasses...
La blonde et le serviteur rentrèrent tout les deux épuisés.
Louis, lui retourna à ses préoccupations domestiques. Pour le moins troublée la blonde l'arrêta un moment et lui dit:


louis,prenait vostre soiré ainsi que vostre journée de demain. Vous en faites beaucoup trop ici...
Les yeux écarquillés , Louis secoua négativement la tête...La blonde insista,il accepta comme à regret.
Elle se demandait si elle ne venait pas de le privé de son meilleur amusement...
Soit, tout le monde à besoin de repos tôt ou tard.

Après ce monologue habituel, la Sicilienne reprit le chemin de sa chambrée.
Là elle se posa à l'office de Perta, prit une plume et un vélin et se mit à




A ma belette des steppes du Cantal
A mon Amy/amie et non des moindres
A ma brunette qui me manque.

De ton lapin des garrigues du Vercors

Je t'écris pour prendre de tes nouvelles, depuis le temps que nous sommes séparées, je ne te cache pas que je me fais le plus grand des soucis pour toi.
J'ai crue comprendre par le biais de Louis que tu étais non loin de Perta. Et je prie le ciel que cette missive te soir remise en bon et due forme.
En attendant une réponse de ta part, je joins à cette lettre toute l'affection que j'ai pour toi.

Stella de Messine Di Favara.



Stella replia le vélin, se rendit au pigeonnier et envoya le pigeon bagué dans le ciel...
Ne lui restait plus qu'à attendre...
Ainsi elle reprit le chemin de la demeure.

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Pertacus
Perta avait reçu une missive de Saumur, son aimé lui avait répondu, il prit un vélin et lui écrivit





A Stella
A Mon amour
A celle qui est tout pour moi


De ton moustachue


Les combats a Genève se finisse sans avoir vraiment commencé, faut dire que a l'Eglise pour parlé ils sont doué, mais quand il faut mettre en place une stratégie efficace, Aristote les aident pas vraiment.


Ton escorte va se mettre en route, nous nous retrouverons en Provence, j'ai hâte de te revoir, tu me manque


J'vais bientôt me mettre en route pour t'attendre la bas


Gros Bisous amore mio


Ton Perta



Une fois sa missive envoyer, il parti se baladé sur les berges du lac, de loin il vit Amy, il s'approcha doucement au cas où ce serait un ennemi et reconnu la barbare.


Il s'installa à coté d'Amy, les larmes de la bretonne brillait au clair de lune, il ne savait pas trop quoi dire, il ne comprenait pas ce qui pouvait faire pleurer Amy, il passe son bras autour des épaules de la barbare et lui murmura :



-Qu'est ce qui ne va pas Amy ?
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Stella_messina
[ Ad Perta Eternam]

GRRRRRrrrrr! PFffffffffffff!!! Rohhhhhhhhhhhhhh!! Erffffffffffffffff....

ça gazouille dehors, ça piaille, ça chante mais ça l’agace!

Foutue moineau! hannnnn mais chuuuuuuuuuuuutttttteuhhhhhhhh!!!

C'est le pioupioute de trop pour la blonde, folle de rage d'avoir été réveillé de si tôt, la blonde saisit la première chose qui lui passe par la main et le balance à travers la fenêtre ouverte.
Ni d'une ni deux elle entend un gémissement...

Ouchhhhhhhhhhhhhhh!

Puis une masse tomber par terre...La blonde se lève, et prend part des dégâts. Louis gisait au sol à demi comateux.

Hannnnn ! Poverino!

Elle se saisit d'une cape qu'elle enfile, couvrant ses épaules et sa tête et descend à toute hâte voir le malheureux. Elle court aussi vite que son bidon rond le lui permet...
Elle grimace de douleur! Les bêtises de la veille se font ressentir aujourd'hui. Des contractions lui tiraillent le ventre, peu importe elle vient peu être de butter Louis!
Elle arrive près de lui, toujours étendu au sol les spatzs lui picorant les graines qu'il devait sûrement leur donner.
La sicilienne s'agenouille près de lui et pose une main sur son cœur...

Louis....vous allez bien? Louis....c'est Stella...

Le petit homme, ouvre une œil,puis l'autre et sourit bêtement.

GHRGHRRPHHHGPGGGGGhrrppppffff. Je suis matinale, mais là j'ai mal.

La blonde regarde autour d'elle et voit l'objet du délit, un chandelier...elle examine la tête du malheureux et constate une magnifique bosse sur le haut du crâne!

Je vais faire mander le médicastre Louis, ne vous en faites pas...et je vous promet que plus aucun chandelier ne viendra vous agresser... -mauvaise foi-

Elle essaye de redresser le petit homme tout groggy, et réussissent tout deux à le mettre sur jambes. D'un pas hésitant elle le guide vers l'intérieur ou elle le fait coucher sur une causeuse.
Derechef, elle se met à table et rédige un courrier au médicastre.




Médicastre,

Pouvez vous, vous rendre rapidement à la demeure Montbazon Navailles. Un chandelier a agressé notre serviteur *menteuse*. Et je crains pour la vie de ce dernier -pas le chandelier hein! Louis -.


Le pli est refermé, le pigeon est envoyé sans plus attendre. En attendant la blonde passe un linge mouillé d'eau fraîche sur la bosse du Louis agonisant.Le temps passe, et le médicastre arrive quelques heures plus tard.
Après examen et suspicion de la blessure, le médicastre ordonne à Louis quelques jours de repos ainsi qu'un onguent à appliquer sur sa bosse.
Bienheureux que ce dernier soit chauve, sinon il était bon pour la tonsure!
La blonde paya -graissa la patte- grassement le médicastre le remerciant entre deux contractions...
Lorsqu'elle revînt au chevet de Louis, ce dernier venait de réceptionner un courrier.
Sans attendre il lui tendit, car il avait reconnu le sceau de Perta qui scellait la missive.
L'insulaire le prit et se mit à le lire. D'un sourire elle remercia Louis et lui indiqua qu'elle montait dans sa chambre un petit moment pour lui répondre.




Amore mio,

C'est horrible mon amour! J'ai faillit tuer Louis en jetant un chandelier! Tu me connais je ne suis point matinale, et le petit bonhomme s'amusait à nourrir tous les piafs du coin sous ma fenêtre ouverte...Je m'en veux tu ne peux pas savoir! Le médicastre est venue et lui a conseillé repos et onguent! Je vais être à ses bons soins, le pauvre il ne se souvient de rien...Je vais lui soumettre l'éventualité d'une attaque de belette des steppes du Cantal! Toi même tu connais leur voracité légendaire!
Quant à toi mon amour, me voilà soulagé de ton retour presque imminent...j'ai hâte de te retrouver, hâte de ....non se sont des choses qui ne se disent pas mais qui se font!
Enfin bref et pour conclure avant que ma libido ne me force à reséquestrer tes habits, je te dis à nouveau haut et fort combien tu m'es précieux et combien je t'aime.
Tu me manques tellement mon amour.

Ps: Faut que tu rentres vite je ne craind fort que Louis me suspecte!!!

Ti amo.

Stella de Messine

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Amarante.
Toujours assise sur le sol herbeux devant l'immensité de ce lac, elle ravalait comme elle pouvait la peine qu'elle avait au fond de son coeur ... Elle essuya ses larmes quand elle entendit des pas s'approcher. Elle tourna son visage humide et sourit à Perta quand il passa ses bras autour d'elle. Quand il s'installa à côté d'elle, elle posa sa tête sur son épaule, un e boule au fond de sa gorge, l'empêchant de répondre à la question qu'il venait de poser ...

Elle tapota sa main pour lui dire que tout allait bien, que ce n'était que passager et que ça passerait ... Elle ne savait ce que demain serait et cela lui faisait un peu peur ... Son ventre s'arrondissait et cela commençait légèrement à se voir ... Elle allait entrer dans son quatrième mois, les nausées avaient cessé, mais la question qui la taraudait le plus, c'était à savoir si elle arriverait à élever cet enfant seule ...

Sa mère l'avait fait et avec deux enfants en plus, alors elle se disait qu'elle y arriverait, mais il y avait des jours ou elle perdait courage ... Elle n'était pas si forte, mais elle ne devait pas compter sur le père de cet enfant ... Elle avait résolument enfoui Baudouin au fond de son coeur et elle ne voulait plus en entendre parler ... Pour le moment ... Quand le jour de la naissance serait venu, elle le ferait prévenir ... Mais en attendant, elle devait penser à son installation à Sarlat et reprendre le court de sa vie ...

Le réconfort silencieux de Perta lui fit du bien et elle poussa un soupir qui lui remplit les poumons d'un air frais et cela lui fit du bien ... Elle releva la tête et regarda son moustachu qui bientôt, la laisserait ...


Ca va Perta ... Ca va bien ... C'est juste une petite faiblesse ... Tu vois, les barbares ont aussi des faiblesses ...

Elle sourit, un peu carnassier ...

Et je t'interdis de répandre ce fait accompli ... Ou ... je te coupe ta moustache avant que tu ne partes ...

Son sourire se figea, cela la peinait beaucoup qu'il ne vient pas avec eux, mais elle respectait ce choix ... Elle se leva d'un coup et l'invita à marcher de nouveau pour retourner jusqu'au campement ... les mots n'étaient pas nécessaires et elle n'avait pas spécialement envie de parler ... Quand elle arriva au niveau de sa tente, elle vit un soldat s'approcher d'elle et lui tendit une petite missive. Elle la prit et sourit en voyant que celle-ci venait de Saumur ...

Elle regarda Perta en souriant ...


Celle-ci est pour moi ... Ta ta ta ... pas touche !!

Elle déplia la petite missive et la parcouru des yeux ...

Et bien, ça fait plaisir de voir qu'elle est en forme ... Si tu veux bien m'excuser, je vais lui répondre ...

Elle déposa une petite bise sur sa joue et en profita pour tirer un peu sur sa moustache puis disparu sous la tente qu'elle partageait avec Enora ...

Citation:


De la belette des steppes
Au lapin des garrigues ...


Mon petit lapin rose !!

Tu n'as pas de souci à te faire pour moi, je tiens le coup, même si je ne te cache pas que j'aimerais être ailleurs ... Ce voyage interminable m'épuise et j'aimerais vraiment me poser ... Je suppose que tout comme moi, ton ventre s'arrondit. Le mien commence à se voir maintenant et je dois dire que cela est une sensation bien agréable ...

En ce qui concerne ton moustachu ... Oui oui, il a encore sa moustache ... pour le moment *sourit* Et bien oui, il est avec moi. Il nous a rejoints avec un peu de retard, mais il est bien là et en bonne santé, tout comme moi ...

Nous devrions partir bientôt, dès que la marquise sera remise et qu'elle aura l'aval des médecins pour pouvoir se mettre en route ...

Perta m'a apprit qu'il ne viendrait pas avec nous et que tu dois le rejoindre en Provence ... Cela me peine, mais je comprends ... Pour ma part je dois rester auprès d'Enora. C'est une petite fille très gentille dont j'ai la garde ... Mais je suis certaine qu'on se reverra ... Après tous nos enfants vont naitre pour faire les quatre cents coups ensemble non ?

Sur ces bonnes paroles, je te laisse. Il se fait tard et je fatigue ... Mais tu dois savoir de quoi je parle. J'embrasserais ton moustachu pour toi.

Prend soin de toi Amy.



Et hop, un pigeon de plus d'envoyer ...
Evinrudeeeeeeeeee !!!

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