Noabgoldwasser
Ce soir là, Gui était sorti de la taverne, désabusé et en avait même oublié de refermer la porte derrière lui.
Noab sentit le courant d'air lui frapper le visage, elle ferma les yeux en grimaçant plus de douleur morale que d'inconfort physique.
La fatigue qu'elle trainait depuis plusieurs jours la rendait irritable, ultra sensible, susceptible et fragile... Les malentendus se cumulaient, et aucun des deux ne prenait le temps d'écouter l'autre, campant sur ses positions.
Un amour fusionnel et qui faisait des étincelles lors de désaccords.
Noab sentit son visage se froisser comme lors d'une douleur physique. Mais cette douleur même, celle d'être incomprise, avait fait disparaître maux de tête et maux de ventre qu'elle avait eu encore quelques minutes plus tôt.
Elle se leva, se trainant jusqu'à la porte et sortit. Les gouttes de pluie se mélangeait maintenant à ses larmes. Le mariage n'avait pas encore eu le temps d'infuser correctement que les chagrins s'y mêlaient. Les uns après les autres, n'ayant pas même le temps de les soigner correctement. Elle se trouvait à présent au milieu des rues de Fougères, dans l'obscurité. Pas même une torche, ni une bougie qui n'aurait de toute façon pas fait long feu. Elle errait dans le noir, n'avait l'impression de ne plus exister, d'être dans le néant, mais la douleur émanant de sous sa poitrine la rappelait à la réalité. Elle allait attraper la mort, par ce temps, mais cela lui importait peu après tout...
Elle suivit une lumière, celle d'une taverne éclairée. Du monde riait à l'intérieur, mais elle ne les remarqua pas. Elle passa devant et trouva un arbre. Exténuée elle s'arrêta un instant pour s'y tenir. Le deux mains à plat, la tête baissée et yeux clos, consciente de son malheur. Elle pivota sur elle même et s'adossa au tronc sans ouvrir les yeux. Puis doucement, elle se laissa glisser en sanglotant jusqu'à se trouver assise. Elle ramena ses cuisses contre elle, y posa son front et de ses bras, elle se fermait au monde.
Sait-il combien je l'aime ? M'abandonnera t-il ?
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Noab sentit le courant d'air lui frapper le visage, elle ferma les yeux en grimaçant plus de douleur morale que d'inconfort physique.
La fatigue qu'elle trainait depuis plusieurs jours la rendait irritable, ultra sensible, susceptible et fragile... Les malentendus se cumulaient, et aucun des deux ne prenait le temps d'écouter l'autre, campant sur ses positions.
Un amour fusionnel et qui faisait des étincelles lors de désaccords.
Noab sentit son visage se froisser comme lors d'une douleur physique. Mais cette douleur même, celle d'être incomprise, avait fait disparaître maux de tête et maux de ventre qu'elle avait eu encore quelques minutes plus tôt.
Elle se leva, se trainant jusqu'à la porte et sortit. Les gouttes de pluie se mélangeait maintenant à ses larmes. Le mariage n'avait pas encore eu le temps d'infuser correctement que les chagrins s'y mêlaient. Les uns après les autres, n'ayant pas même le temps de les soigner correctement. Elle se trouvait à présent au milieu des rues de Fougères, dans l'obscurité. Pas même une torche, ni une bougie qui n'aurait de toute façon pas fait long feu. Elle errait dans le noir, n'avait l'impression de ne plus exister, d'être dans le néant, mais la douleur émanant de sous sa poitrine la rappelait à la réalité. Elle allait attraper la mort, par ce temps, mais cela lui importait peu après tout...
Elle suivit une lumière, celle d'une taverne éclairée. Du monde riait à l'intérieur, mais elle ne les remarqua pas. Elle passa devant et trouva un arbre. Exténuée elle s'arrêta un instant pour s'y tenir. Le deux mains à plat, la tête baissée et yeux clos, consciente de son malheur. Elle pivota sur elle même et s'adossa au tronc sans ouvrir les yeux. Puis doucement, elle se laissa glisser en sanglotant jusqu'à se trouver assise. Elle ramena ses cuisses contre elle, y posa son front et de ses bras, elle se fermait au monde.
Sait-il combien je l'aime ? M'abandonnera t-il ?
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