Felina
Dans l'Auberge.
La Féline s'est décidée, l'auberge choisie, l'Alezane confiée au valet des écuries. L'homme n'a pas l'air convaincu que la sauvageonne saura payer les soins qu'il portera à sa monture, mais un regard bien senti, un sourire prometteur et le jeune puceau est déjà persuadé que cette femme fera son bonheur autrement qu'en lui offrant de écus sonnant et trébuchant. Ça c'est fait. Passons à la suite.
L'Alezane entre de bonnes mains, ses fripes poussiéreuses époussetées à la va vite, les semelles de ses bottes claquées sur le pavé pour les décrotter et elle pousse enfin la porte de la taverne. Y a pas foule, juste quelques commères dans un coin, une brunette seule près du comptoir, le nez plongé dans la chope. Combe de malheur, pas un homme digne de ce nom que la Féline pourrait corrompre ... Misère de misère ... comment diable va-t-elle parvenir à ses fins ?
Elle se dirige pourtant vers le tavernier d'un pas décidé, mais elle peine à cacher les grognements de son estomac. Soupe, miche de pain et pinte de bière Berrichonne commandées, elle se dirige vers la table la plus proche, non loin de la femme brune qui la dévisage.
Qu'est ce qu'elle a à la regarder comme ça celle là, elle veut esquisser son portrait au quoi (*version médiévale de "elle veut sa photo celle là ?").
Humpf ... plus tard, on fera connaissance plus tard. Manger d'abord, et réfléchir au moyen de payer son repas ensuite. Elle évalue la distance qui la sépare de la porte, il va lui falloir courir vite une fois son frugal repas avalé et sa chope descendue. Une gorgée de bière, le liquide frais et ambré apaise déjà la soif, puis le pain est rompu un morceau trempé dans la soupe, et la Féline se jette sur sa nourriture, sans aucune discrétion, son ventre crie famine et plus rien d'autre ne compte que de calmer ses crampes.
Et l'autre qui la regarde toujours ...
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*made by Eicrok - RPartage
La Féline s'est décidée, l'auberge choisie, l'Alezane confiée au valet des écuries. L'homme n'a pas l'air convaincu que la sauvageonne saura payer les soins qu'il portera à sa monture, mais un regard bien senti, un sourire prometteur et le jeune puceau est déjà persuadé que cette femme fera son bonheur autrement qu'en lui offrant de écus sonnant et trébuchant. Ça c'est fait. Passons à la suite.
L'Alezane entre de bonnes mains, ses fripes poussiéreuses époussetées à la va vite, les semelles de ses bottes claquées sur le pavé pour les décrotter et elle pousse enfin la porte de la taverne. Y a pas foule, juste quelques commères dans un coin, une brunette seule près du comptoir, le nez plongé dans la chope. Combe de malheur, pas un homme digne de ce nom que la Féline pourrait corrompre ... Misère de misère ... comment diable va-t-elle parvenir à ses fins ?
Elle se dirige pourtant vers le tavernier d'un pas décidé, mais elle peine à cacher les grognements de son estomac. Soupe, miche de pain et pinte de bière Berrichonne commandées, elle se dirige vers la table la plus proche, non loin de la femme brune qui la dévisage.
Qu'est ce qu'elle a à la regarder comme ça celle là, elle veut esquisser son portrait au quoi (*version médiévale de "elle veut sa photo celle là ?").
Humpf ... plus tard, on fera connaissance plus tard. Manger d'abord, et réfléchir au moyen de payer son repas ensuite. Elle évalue la distance qui la sépare de la porte, il va lui falloir courir vite une fois son frugal repas avalé et sa chope descendue. Une gorgée de bière, le liquide frais et ambré apaise déjà la soif, puis le pain est rompu un morceau trempé dans la soupe, et la Féline se jette sur sa nourriture, sans aucune discrétion, son ventre crie famine et plus rien d'autre ne compte que de calmer ses crampes.
Et l'autre qui la regarde toujours ...
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