Zazanilli
[... Il parait qu'une Vérole est partie. Et avec un homme. Si si !]
Hargneuse, dépassée par les événements, mais au fond, c'est bien toujours la même : rien qu'une petite gamine qui ne cherche que les aventures et manie l'art de la comédie mieux que quiconque. Elle en a joué, des rôles. Celui de l'adolescente indomptable, celui de la Fifille indigne, celui de la Peste, celui de la jeune mère acidulée, celui de la mal-aimée...
Occident. Un jour comme les autres. Tôt le matin, elle s'étire, coiffe ses cheveux, puis réveille sa môme. Petit train-train quotidien, on se lave le bout du nez, on va faire ses besoins, on va manger un bout, puis on s'occupe à trouver une nouvelle méthode pour gagner des quachtlis sans trop d'efforts. Un regard aux cieux. Puis un tour en pulquerie, le temps d'un... Beaucoup de chocos. On se moque de quelqu'un. Une demeurée, moi ? Trou d'péteux lama. Puis on babille avec la Papalotl, en lui taillant un jouet dans un bout de bois.
Journée banale en somme. Pourtant, pourtant... C'est une des moins banales que la Vérole aura jamais vécue. Et pourtant, elle en a vu de drôles de choses, j'vous l'assure.
Une gousse de cacahuète atterrit brutalement sur la tête de sa fille, qui sursaute, surprise. La Teigne fronce les sourcils, mire la provenance de l'objet, soit un groupe d'hommes, dont un, de dos, un balance à tout va les gousses vides des cacahuètes qu'il grignote. La Zãzanilli se fâche, intime à Papalotl de ne pas bouler d'un cheveu, saute sur ses pieds, et va tapoter l'épaule du gra... géant qui ose leur lancer ses ordures.
- Hé, toi, l'balourd de macaque, tu veux bien viser ailleurs ? Ma môme et moi, on aime pas trop s'prendre des projectiles dans la figure. Et on mord.
Grand sourire, ce sourire qui énerve tant, alors qu'elle lève les yeux vers ceux de son interlocuteur.
Un temps.
Il est beau, dis.
Cligne des noeils.
Et même qu'il te sourit.
- Ho ho ! On se refroidit, la sauterelle. Je sais que ma vue déclenche des pulsions incontrôlables, mais dans une rencontre, les morsures viennent généralement plus tard. La nuit.
Elle a envie de s'énerver, la Décap'. Mais non.
Elle rougit.
- On pourrait plutôt commencer par un chocolat ?
Il parait qu'elle l'a suivi, sans piper mot. Ne vous inquiétez pas, elle s'est par la suite reprise. On l'a vue batailler avec son inconnu à l'accent étranger, tirer sur ses nattes, se lever, crier. On l'a vue aussi sourire en coin, se recoiffer, lui adresser ce qu'on pourrait appeler une illade.
Quelqu'un l'aura forcément remarqué : il l'a sortie de pulquerie en la tirant par la main. Elle lui en a voulu, plus tard. A peine. Plus du tout.
Si elle a aimé Atl, ce fut avec le temps, ce fut profondément. Cette fois, c'était différent : passionnel, impromptu, dangereux, et si excitant !
Quelqu'un racontera qu'il a vu un jeune homme, dans la nuit, s'engouffrer dans une petite hutte, puis en ressortir aussitôt, plié en deux, les mains sur son entre-jambe visiblement sévèrement atteint. Puis une main, sortie de la hutte, de l'accrocher et de la tirer à l'intérieur. Il n'en est pas sorti.
Le lendemain, ils sont partis. L'homme vient d'un petit village, loin dans la pampa. Ils y vont. Tous les trois.
Ce ne sont là que des rumeurs. Mais il y a bien quelque part une Vérole et un Papillon pour les confirmer.
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"Je suis une légende."
Hargneuse, dépassée par les événements, mais au fond, c'est bien toujours la même : rien qu'une petite gamine qui ne cherche que les aventures et manie l'art de la comédie mieux que quiconque. Elle en a joué, des rôles. Celui de l'adolescente indomptable, celui de la Fifille indigne, celui de la Peste, celui de la jeune mère acidulée, celui de la mal-aimée...
Occident. Un jour comme les autres. Tôt le matin, elle s'étire, coiffe ses cheveux, puis réveille sa môme. Petit train-train quotidien, on se lave le bout du nez, on va faire ses besoins, on va manger un bout, puis on s'occupe à trouver une nouvelle méthode pour gagner des quachtlis sans trop d'efforts. Un regard aux cieux. Puis un tour en pulquerie, le temps d'un... Beaucoup de chocos. On se moque de quelqu'un. Une demeurée, moi ? Trou d'péteux lama. Puis on babille avec la Papalotl, en lui taillant un jouet dans un bout de bois.
Journée banale en somme. Pourtant, pourtant... C'est une des moins banales que la Vérole aura jamais vécue. Et pourtant, elle en a vu de drôles de choses, j'vous l'assure.
Une gousse de cacahuète atterrit brutalement sur la tête de sa fille, qui sursaute, surprise. La Teigne fronce les sourcils, mire la provenance de l'objet, soit un groupe d'hommes, dont un, de dos, un balance à tout va les gousses vides des cacahuètes qu'il grignote. La Zãzanilli se fâche, intime à Papalotl de ne pas bouler d'un cheveu, saute sur ses pieds, et va tapoter l'épaule du gra... géant qui ose leur lancer ses ordures.
- Hé, toi, l'balourd de macaque, tu veux bien viser ailleurs ? Ma môme et moi, on aime pas trop s'prendre des projectiles dans la figure. Et on mord.
Grand sourire, ce sourire qui énerve tant, alors qu'elle lève les yeux vers ceux de son interlocuteur.
Un temps.
Il est beau, dis.
Cligne des noeils.
Et même qu'il te sourit.
- Ho ho ! On se refroidit, la sauterelle. Je sais que ma vue déclenche des pulsions incontrôlables, mais dans une rencontre, les morsures viennent généralement plus tard. La nuit.
Elle a envie de s'énerver, la Décap'. Mais non.
Elle rougit.
- On pourrait plutôt commencer par un chocolat ?
Il parait qu'elle l'a suivi, sans piper mot. Ne vous inquiétez pas, elle s'est par la suite reprise. On l'a vue batailler avec son inconnu à l'accent étranger, tirer sur ses nattes, se lever, crier. On l'a vue aussi sourire en coin, se recoiffer, lui adresser ce qu'on pourrait appeler une illade.
Quelqu'un l'aura forcément remarqué : il l'a sortie de pulquerie en la tirant par la main. Elle lui en a voulu, plus tard. A peine. Plus du tout.
Si elle a aimé Atl, ce fut avec le temps, ce fut profondément. Cette fois, c'était différent : passionnel, impromptu, dangereux, et si excitant !
Quelqu'un racontera qu'il a vu un jeune homme, dans la nuit, s'engouffrer dans une petite hutte, puis en ressortir aussitôt, plié en deux, les mains sur son entre-jambe visiblement sévèrement atteint. Puis une main, sortie de la hutte, de l'accrocher et de la tirer à l'intérieur. Il n'en est pas sorti.
Le lendemain, ils sont partis. L'homme vient d'un petit village, loin dans la pampa. Ils y vont. Tous les trois.
Ce ne sont là que des rumeurs. Mais il y a bien quelque part une Vérole et un Papillon pour les confirmer.
RP de fin de Zãzanilli. Aucune envie de la faire mourir, au contraire. L'est immortelle, c'te bonne vieille Décap'.
Je tenais à remercier tous les joueurs avec qui j'ai pu jouer, que ce soit en taverne ou sur le forum, d'une simple rencontre de quelques minutes ou de ceux avec qui j'ai eu le plaisir de lier ma Zãzanilli. Je me suis vraiment bien amusée avec elle et avec vous.
Merci !
Et qui sait ? Peut-être à une prochaine.
Je tenais à remercier tous les joueurs avec qui j'ai pu jouer, que ce soit en taverne ou sur le forum, d'une simple rencontre de quelques minutes ou de ceux avec qui j'ai eu le plaisir de lier ma Zãzanilli. Je me suis vraiment bien amusée avec elle et avec vous.
Merci !
Et qui sait ? Peut-être à une prochaine.
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"Je suis une légende."