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[RP] Quartier de la Forêt Enchantée

Hannalin
Sauvée par le gong on dirait,
de toute façon je mets les deux types de cerises, et chacun prend ce qui lui plait...

Néanmoins la remarque de Clotilde m'a fait repenser à quelque chose, avec nostalgie...
Il est vrai que le terme d'eau de vie est fort trompeur, et que l'on peut aisément l'assimiler à l'eau de la vie
Or seule l'eau est nécessaire à la vie, pas l'alcool(sauf pour les mères de vinaigre, bref les bactéries acidophiles)

J'avais il y a fort longtemps (et HRP)un professeur de biologie, qui voyant nos têtes fatiguées un vendredi matin (vive les jeudis soirs dans les villes étudiantes )nous avait dit:

" vous savez l'alcool conserve, mais que des êtres morts"

15 ans après je le vois encore....ça avait mis un froid en classe et je crois qu'il n'avait pas totalement tort....

Néanmoins je reste convaincue que de temps en temps....après tout la sainte boulasse a le mérite de nous mettre de très bonne humeur!


Hanna invita donc sur ces quelques paroles Aliénor et Sov à s'installer confortablement près de Clotilde
la dégustation allait pouvoir commencer
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Clotiilde
Clotilde se demandait bien depuis quand son père gardait un oeil sur elle, mais se garda d'en faire la remarque.

Hum hum oui tu gardes un oeil en effet... Bon je peux en avoir de l'eau de la vie alors ??

La gamine n'attendait plus que ça, ayant même oublié les cerises au jus. C'est pour les bébés ça les cerises au jus, et Clotilde n'était plus un bébé depuis déjà bien longtemps !

Elle siffla Aïon qui vint directement à ses pieds. Une nouvelle expérience scientifique allait bientôt voir le jour : l'effet de l'eau de la vie sur... un loup ! ^^

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Aliena.
Euh... ben je dirai chez Hanna. C fait un moment qu'elle nous tient sa porte ouverte, il serait p't'être temps qu'on y entre hein^^

Attends, j'vais récupérer mon baluchon d'abord !


Aliénor déposa un rapide baiser sur les lèvre de d'Ovni, et repartie en courant , moins vite précédemment toutefois, récupérer son baluchon. Elle le mit sur son dos et revint vers Ovni en sautillant.
Elle l'embrassa à nouveau fougueusement puis, tout en glissant ses mains sous sa chemise lui murmura:


Ça te fit qu'on laisse Clotilde chez Hanna ce soir ? Qu'on puisse fête nos retrouvailles comme il se doit ?


Elle n'eut droit qu'à un sourire énigmatique comme réponse, alors qu'Ovni semblait presser de l'emmener chez Hanna.
Remarque, il n'avait pas tord. Si on laissait Clotilde trop longtemps seule avec Hannalin, il y avait de grandes chance qu'elle refuse de garder la petite le soir !

Le couple entra dans la maisonnette et Aliénor alla saluer Hannalin.

Bonjour !
Je suis contente de voir revoir ! Comment allez vous ?


Puis elle se dirigea vers Clotilde.

Bonjour ma puce ! Comment ça va ?

Elle la pris dans ses bras et lui fit une grosse bise sur chaque joue.

Alors, je vois qu'Hanna nous a préparé de bonne choses à boire !

Elle reposa Clotilde au sol, alla s'asseoir près d'Ovni et écouta les explication de leur hôtesse.

Oui Clotilde, tu peux en avoir un petit peu de l'eau de vie si tu veux. Il faut bien fêter mon arrivée ici, non ?
Mais pas trop hein !


Aliénor se servit à son un verre, et le leva pour trinquer.

Et bien santé à tous !
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Et Aliénor devint Aliéna …

Responsable du comité des fêtes de Lyon
Hannalin
Santé à tous effectivement! Et bienvenue à toi Aliénor!

J'ai cru entendre que vous pensiez reprendre la route bientôt?
A peine arrivée, et vous voilà repartis, quelle idée!!!!!!


Clotilde avait eu le droit de goûter les cerises à l'eau de vie, juste un peu...
Hannalin ne savait que penser, par certaines de ses réactions elle lui faisait penser à Sov, mais...
Elle ne pouvait s'empêcher de l'observer. Si petite et pourtant déjà si grande dans ses propos et ses actions....
Quels malheurs avaient pu lui voler son enfance?
Hanna avait compris que sa mère avait quitté ce monde, et que depuis elle avait vécu avec une de ses tantes
La trop sage Hanna aurait bien aimé en apprendre un peu plus sur cette enfant surprenante, sauvage
et à son humble avis bien plus fragile qu'il n'y parait

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Aliena.
J'ai cru entendre que vous pensiez reprendre la route bientôt?
A peine arrivée, et vous voilà repartis, quelle idée!!!!!!


Ah ben non, j'ai un laisser-passer jusqu'à Dimanche, donc je reste là toute la semaine !
Et ensuite oui, j'ai promis à un ami d'aller le voir.


Aliénor pris quelques gorgées de l'eau de vie aux cerises. Elle trouva cela délicieux.

Mmm !!! C'est vraiment très bon !
Merci Hanna !
Tu en penses quoi Clotilde, tu aimes ?


IG, oui on part ce soir, mais le topic se passe le jour de l'arrivée d'Aliénor à Mortagne. Donc RP elle reste une semaine ici

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Et Aliénor devint Aliéna …

Responsable du comité des fêtes de Lyon
Clotiilde
Une première gorgée, minime, suffisante pour tousser un peu, manquer de s'étrangler, et rire comme une imbécile !

Hum... Ché bon mais cha pique !! XD

Suite du protocole expérimental : récupérer le loup ! Penchée en avant, Clotilde essaya d'attirer son compagnon discrètement pendant que les adultes s'adonnaient à des considérations sans importance sur la durée d'un séjour à Mortagne que l'enfant trouvait déjà bien trop long à son goût !

Sans rechigner, Aïon se dirigea vers sa jeune maîtresse. La môme commença par tremper un doigt dans son verre, puis le fit lécher à l'animal, qui ne sembla pas détester le breuvage...

Petit coup d'oeil à gauche, puis à droite, adultes occupés, Clotilde empoigna son verre et le tendit au loup, qui lapa l'alcool avec difficulté. Faut dire que le museau ne passait pas dans le verre... ^^

Une fois la moitié du liquide absorbé, la gosse récupéra son verre et le termina d'une traite, manquant de s'étouffer.


GNIIIIIII !!!! Vais boire du jus de cerise normal j'crois ! Ca brûle dans ma gorge !!

Un coup d'oeil sur Aïon... Observation des premiers effets sur le sujet d'expérience n°2 (le n°1 étant Clotilde elle-même ! ^^)...
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Sov
Ovni essaya de ne pas rougir a ce qu'évoquait sa douce. Oh que oui, que ca lui disait ! Seulement... Laisser seule Clo avec Hanna, et Aion avec Bébèr ??? Mouais...il était pas très sûr là^^

Mais non. En fait, sa voisine s'occupait très bien de la p'tite fille. Elle lui lançait un regard emprunt de compassion, et chose surprenante, elles semblaient bien s'entendre !
Il laissa Ali s'assoir, et prit place près de Clo. Vu comment pétillait son regard, elle devait avoir une idée derrière la tête. A moins que ce ne soit l'eau de vie ?

Il porta son verre à la bouche et écouta les deux femmes converser.
"Norf, c'est vrai que c'est pas mauvais ca ??".

Après une petit en coin adressé à sa fille, qui essayer de reprendre sa respiration (^^), il reporta son attention vers les deux femmes.


J'ai cru entendre que vous pensiez reprendre la route bientôt?
A peine arrivée, et vous voilà repartis, quelle idée!!!!!!

Ah ben non, j'ai un laisser-passer jusqu'à Dimanche, donc je reste là toute la semaine !
Et ensuite oui, j'ai promis à un ami d'aller le voir.


Ah ben tu sais Hanna, ma et Clo, ca fait deja deux semaine qu'on se balade en ville. Et je crois que la p'tite commence a avoir la bougeotte.

Mais t'en fait pas, je finirai pas revenir faire un tour par là^^


Et comme sa fille continuer de tousser, se pencha à nouveau vers elle...et avisa Aion, couché à ses pieds ! Ben norf alors ? Un loup d'interieur ? Quelle deception^^

GNIIIIIII !!!! Vais boire du jus de cerise normal j'crois ! Ca brûle dans ma gorge !!

Ah ben oui...pas une boisson de fillette ca

Bon et dis donc ?? L'a les pattes propres ton loup ??? Pis pourquoi il me regarde comme ça ???

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"Il n'y a pas de problèmes, mais seulement des questions mal posées..."
"A l'intelligence, parce que la santé on l'a deja !!!"
Clotiilde
Heyyyy chuis pas une fillette !! Je suis une grande petite fille de presque 6 ans !!

Elle tira la langue à son père puis éclata de rire. Un regard vers Aïon... Le loup avait l'air joyeux, peut-être un peu trop, plus que d'habitude en tout cas !

Bah il te regarde pas pour te manger, ai pas peur papa hein !! "Quelle chochotte..." pensa-t-elle. Tu sais il est gentil Aïon, il croque jamais ! Sauf quand on m'embête ! Une fois il a mangé les fesses d'un vieux monsieur qui voulait me faire monter dans sa charrette ! Il l'a retenu pis après tata Euphra elle est arrivée en courant, elle a sorti sa dague, et elle a éventré le vieux schnock !! Y avait du sang partout, c'était cro bien !!!

Les yeux de la gamine pétillaient presque autant que ceux de son loup !
Ledict animal ne titubait pas encore, mais se sentait particulièrement calin. En gros, résultat de l'expérience : Aïon avait l'alcool calin ! (y en a d'autres... XD) Se frottant contre les jambes d'Ovni, son museau furetait, cherchant quelque chose à mordre, à lécher, ou autre...

... Soudain, il grimpa sur Ovni, pattes sur le torse, et lui inonda la moitié du visage d'une grosse léchouille au doux parfum d'alcool de cerise...

MOUAHAHAHAH !!! Bravo Aïon !!!! T'es cro fort !!! HIHIHIHI !! Papa l'est tout poisseux et baveuuuuuux !!!
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Hannalin
Hanna avait remarqué le manège de Clotilde avec le pauvre Aïon, elle aussi était curieuse de voir quelle serait l'action de l'alcool sur un jeune loup...
Après tout la médecine progresse grâce à différentes expériences, et l'animal a souvent permis de comprendre des choses....Bref!
Quelle ne fut pas sa surprise quand elle constata que sur ce dernier, l'alcool donnait une tendance caline
En effet, à la façon de Bébèr il lécha goulument le visage de Sov....


Eh bien, j'ai l'impression que ton loup Clotilde prend les habitudes de mon mouton....
Qu'en penses-tu?
En tout cas je trouve cela très marrant moi, d'autant que que ce soit avec les loups ou les moutons c'est toujours ton papa qui trinque............

Tiens voilà les cerises au jus, je suis sure qu'elles vont te plaire, et si tu aimes tu pourras en emporter avec toi pour le voyage....

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--Beber_le_mouton


Bébèr était content, il s'était fait un nouvel ami
Certes bizarre pour un mouton d'être ami avec un loup, mais celui ci semblait différent!!!!
Hélas il était reparti avec son étrange petite maitresse,
Bébèr était triste mais il espérait bien le revoir un jour, ainsi que son ancien maitre......
Amandiere
[ Un retour aux sources ]

Voila si longtemps qu'elle n'était pas revenue dans leur quartier, leur maison, leur avenir ... elle s'arreta à la petite barrière soigneusement fermée et posa son sac à terre machinalement.

Son compagnon avait été retenu, elle esperait juste qu'il ne rentrerait pas trop tard. Elle réprima un soupir. Elle aurait aimé qu'ils passent le seuil comme avant, qu'ils se retrouvent enfin tout les deux après ce long voyage. Les hotels à répétitions puis les voyages ... De son coté il avait été accaparé par son poste de commissaire, puis il avait été voir ses champs et enfin la boucherie. Pour elle se fut la forge, du labeur vu qu'elle n'y connaissait rien. Elle avait du racheter des cochons aussi ... tout l'elevage était à remonter. Heureusement ses légumes poussaient sans trop se donner de mal.

Elle avait passé de nombreuses nuit au Pub également, incapable de rentrer en marchant droit . La tête douloureuse au petit matin, elle n'avait que le temps de se rendre sur son lieu de travail.

Tout cela pour dire qu'ils avaient du mal à se voir. A se parler ... et elle en souffrait. Sa vie ... leur vie ... était ici. Elle en était certaine. Dans ce havre de paix qu'était leur petite maison. Elle craignait de le perdre mais elle ne l'aurait jamais avoué. Ils s'étaient toujours dit entre deux éclats de rire ... pas de promesses, mais leur regards parlaient pour eux. Depuis le premier jour de leur rencontre il en avait été ainsi.

Regardant toujours la petite maison blanche, elle entra dans le jardin laissant sa main caresser le bois. Sa bague attira son attention. Elle brillait toujours comme au premier jour. Elle savait qu'elle brillerait toujours longtemps après leur disparition. Un doux sourire vint à ses lèvres en imaginant leur futur. Une vie pleine de tendresse et d'amour, faite de quelques voyages, de conversations sous leur fenetre assis dans leur jardin , de rires, de sourires qui s'etteignent sur des soupires.

Elle n'avait pas la grande forme des premiers jours ces derniers temps. elle ne comprenait pas pourquoi d'ailleurs. Oscillant entre les plus belles de scîmes et parfois plongeant dans le plus terrible des abîmes. Etait ce pour cela qu'elle le sentait moins présent ? Ou avait il changé lui aussi ?

Ils faudrait qu'ils prennent le temps de parler. De se retrouver. De s'ouvrir l'un à l'autre. Prise d'un besoin inexplicable, elle contourna la petite demeure et s'approcha du pommier qui ombrageait leur chambre. Elle sorti sa dague et entrepris de graver leur initiales. Un A et un N entrelassés qu'elle caressa du bout de ses doigts. Elle lui montrerait un jour s'il ne le découvrait pas avant.

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Amandiere
Les nuits s'étaient succedées, ils étaient partis pour Alençon et revenus le suivant. Elle y avait retrouvé des amis qu'elle n'avait pas revu depuis longtemps, une véritable invasion mortagnaise.

Elle avait également fait la connaissance de Az la compagne de Tipiou qu'elle avait grandement apprécié.

Aujourd'hui de retour à Mortagne, elle s'était penchée sur son inventaire. Les nouvelles qu'elle avait apprises la faisait réffléchir. Il y avait bien longtemps elle s'était engagée ... l'accepterait on encore ?

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Amandiere
La voix des armes attendra . Ce sera celle de l'amitié qui primera et la réponse à des promesses qui sera tenue.

La carte ouverte devant elle sur la table du séjour, une chandelle vacillante à ses cotés, une plume plongée dans l'encre, un parchemin sur lequel on souffle pour secher les derniers mots avant de le rouler.

Voila l'occupation qu'elle avait ce soir. Encore une semaine avant de seller sa jument et de partir vers un autre horizon. Elle était partagée entre le plaisir de le revoir et une peine lancinante. Chaque jour elle se faisait violence pour avancer et resister. Elle tenait mais ne savait pas pourquoi. Comme d'autres avant elle, elle attendait un signe du destin. Etait ce la chaleur de l'été qui faisait que la plupart de ses amis étaient dans la même disposition d'ésprit qu'elle ?

Combien n'attendaient que la guerre pour tomber sous le fracas des armes, combien ne cherchaient qu'à préserver une promesse arrachée à leur coeur défendant. Tous, comme elle, ne pouvaient pas mettre fin à cette histoire ainsi. Ils attendaient qu'on prit la décision pour eux.

Elle même avait fait tenu des propos incohérent, vidant chopes sur chopes un soir de grand lassitude. Elle n'avait pu partir ce soir là ... rattrapée par ses amis à coups de pigeons. Ils s'étaient inquietés car ce n'était pas tout les jours qu'on la voyait ainsi. Trois jours durant, elle avait été incapable de travailler, mais s'était accroché à la vie en venant manger en taverne.

Elle replia la carte après avoir laché le pigeon. Celui ci partait vers le Berry. Elle en attendait une réponse importante pour le déroulement du voyage qui se profilait.

Lasse, elle souffla la chandelle et s'installa dans le siege à bascule près de la fenetre. Elle remonta le plaid sur ses épaules et ferma les yeux. Demain serait une autre journée ... faite de labeur acharné.

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Amandiere
[ Ou l'art de remettre les choses au lendemain ]

Finalement ce sera la voix des armes ... elle aurait du rester sur sa première idée. Argentan aux prise des normands ... Elle ne pouvais pas laisser faire ça.

Dans la journée elle avait aiguisé son épée puis hésité avant d' envoyer un pigeon qui avaient trouvé echo. Sur le chemin du retour, elle avait laissé parlé son coeur ... et un sourire était venu éclairé ses traits. Un rayon de soleil l'avait frappé en plein visage à ce moment ... alors qu'une mélodie lui emportait l'âme.

Sa jument était sellée, elle renaclait d'impatience, elle même avait envie de se défouler, aussi elle sortie retrouver ses amis en taverne avant de prendre la route.
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Amandiere
[ le retour ... encore et toujours...]

Et voilà ... elle était de retour encore une fois. Son Mortagne, son village de naissance, le seul endroit qui la retiendrait à jamais. Elle regarda leur demeure ... non sa demeure car elle y vivait seule à présent.

Elle avait traverser le village, passant devant la mairie ... le poste de police ... ou aucune lueur ne brillait en ce petit matin. Elle n'avait pas tourné la tête, le regard droit ... pourtant l'envie était là ... mais elle savait qu'il n'y était pas ... qu'il n'y serait plus avant longtemps ... Et puis à quoi cela aurait il servit ...

Pénétrant dans la grange, elle démonta puis ôta l' harnachement avant de libérer sa compagne de voyage. Elle aussi se sentait seule ... aucun compagnon de jeu ne l'attendait dans le pré attenant. Mais ... car il y avait un mais ... malgré tout la fringante pouliche ne resterait pas seule très longtemps. Elle allait devoir la ménager dans les mois qui allaient suivre.

Un petit allait naître ...

Elle la regarda s'ébattre en caracolant un temps, se souvenant lorsque les deux chevaux se retrouvaient à ses retours de voyages. Les petits hennissements qui saluaient leurs retrouvailles. Les jeux qui s'en suivaient entre l'étalon de son compagnon et sa jument.


Reprenant contact avec le réel, elle s'éloigna de l'enclos ... beaucoup de travail l'attendait avant de passer en taverne retrouver ses amis.
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