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[RP sur Invitation] Fashion Week - Jour 1

Breiz24
[Coulisses]


De dieu, c’pas une pouponnière ici !

La rouquine s’affolait un peu de voir Yolanda responsable de deux bébés, dont au moins un ne sachant pas se tenir sur ses deux pieds pour fuir, le cas échéant.
Mais, trop fatiguée pour lutter, elle prit le temps de remercier Ella, qu’elle rencontrait pour la première fois, et piocha un macaron. Elle ne touuuuuuuuurna pas comme le lui avait indiqué Yolanda, elle se contenta d’en croquer une bonne moitié, de machouiller et de faire couler avec une lampée de lait au miel. Et d’attendre. Voir si jamais tout acceptait de rester en place dans son estomac. Oui ? Oui ? Un point pour les macarons Ella Durée !
Elle enfourna la deuxième moitié et prit cette fois le temps de savourer. Diantre comme c’était bon. Il lui en fallait un autre, tout de suite !

Vérifiant que personne ne l’observait, elle en piocha un autre, vite englouti, et même un troisième. Visage recoloré et sourire revenu, elle claironna :


Yolanda, si tu as besoin d’aide avec tes bébés, préviens moi d’accord ? Demain on pourra les laisser jouer avec Gauvain et Elin peut être par contre.

Parce que oui, si la rouquine ne se déplaçait jamais sans ses gamins, elle embarquait avec mari, nourrice et gouvernante, soit au moins deux personnes sur trois capables de s’occuper d’enfants n’étant pas les siens. Le blond ne devait défiler que pour Jehanne aka Mémé de Reine aka Castelmamie, aussi saurait-il au moins occuper Gauvain avec soldats de plomb et épée en bois jusqu’au jour J. Les filles pourraient rester avec Ida et Berthe, qui les gaveraient de sucreries et de jolis rubans dans les cheveux. On se refait pas, on est stéréotypée ou pas.
Voila donc où étaient les pensés de la rousse, alors que tout le monde nageait dans l’angoisse absolue.


Youhou, Cassiaaaaaaaaaaan ! Tu es arrivé ? vous avez fait bon voyage ? pas trop le trac, ça va ?

Le tout sans jamais bouger du coffre où elle avait posé son séant, et sans trop gueuler non plus afin qu’on ne l’entende pas depuis la « salle ». Admirez la prouesse !

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Keridil
[Flashback - Arrivée de la Dauphine]

Après l'avoir annoncée selon son rang et s'être incliné au plus bas qu'il pouvait, le brun fut surpris d'entendre la Royale Altesse s'adresser à lui. Il ne pensait pas que cet instant arriverait avant l'ouverture des festivités.
Mais c'est un homme distingué, et il ne laisse pas paraître sa surprise, d'autant qu'elle est toute enjouée - la Dauphine qui est enjouée hein, pas la surprise.

Votre Altesse Royale, il faudra féliciter l'atelier des Doigts d'Or au grand complet pour cette organisation, mais je ne manquerais pas de leur transmettre vos compliment.
Votre place, si votre Altesse le désire, sera à la droite du trône de sa Majesté. Là, je viendrais vous quérir l'ouverture officielle des festivités.

Une autre inclinaison du buste.

[Retour au présent.]

Deux Vicomtesses, une Dame. Bien bien bien. Tout étant en règle après un groumpf du lourdeau :

Vicomtesses, Madame, bienvenue et merci de votre intérêt pour notre évènement. Les Vicomtes ont place au rang trois, la petite noblesse en revanche, au rang quatre, mais loin de vouloir vous séparer de votre amie, Madame, je vous conseille un angle qui joint vos rangs. En cas de doute, nous avons des placeurs.

Grand sourire courtois, il est toujours délicat de rappeler à la noblesse que certains sont mieux lotis que d'autres, plus privilégiés.
Et diantre ! Combien de fois devra-t-il dire qu'ils ont des placeurs ? A croire que c'était la fierté nationale !


Suivirent alors deux visages connus et deux toilettes endimanchées. Tudieu, de mémoire, le brun n'avait jamais vu Meslay le Vidame dans tel apparat.

Baron, Dame...C'est pour moi un plaisir que d'accueillir l'Orléanais et sa noblesse en ces lieux. Puissiez-vous passer une agréable semaine à Paris, dédiée à la mode.

Un clin d'oeil néanmoins, signe de l'amitié liant ces personnes, et il leur fait signe d'avancer.

Rangée IV pour vous deux !
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Chiara_cesira
Chouette alors! Maman accepte, Maman la pose! A elle les couleurs, les robes, les dames, le moooooonde!
Sauf qu'à peine trois pas furent entrepris, qu'elle se retrouva de nouveau transportée dans les airs et serrée dans les bras de sa mère.
Zut alors! La feinte de la mort qui tue! C'est troooop injuste d'abord... Une seule méthode pour protester: les couinements plaintifs!
Puis d'abord, où est-ce qu'elles vont maintenant? Puis, à qui Maman parle t-elle?
Petit retournement de tête discret pour entr'apercevoir l’intrus avant de retourner bouder-pleurnicher-grommeler dans le cou parfumé de sa mère..

...

...

Tiens, donc! C'est quoi cet intrus?! Et cette couleur sur la robe? Jamais vu, ça brille! Oh, la même couleur de cheveux que Maman en plus! Claaaasse !
C'est donc une Chiara les yeux doublement émerveillés, éperdus d'admiration, de curiosité, d'incompréhension et d'envie qui fut déposée devant l'incarnation toute en rose, en blondeur et en douceur des princesses des histoires du soir. On dirait -presque- Maman et Dame Petite en plus petit et en couleur inconnue!
Ça pour une surprise, c'est une surprise! Puis les cheveux jaunes tout pareil c'est rigolo! Peut-être qu'ils font aussi des guiliguilis si on met le bout du nez dedans.


... Zoli ça !

Un grand sourire éclaira son visage tandis qu'elle se hissa toute chancelante sur la pointe de ses petits pieds, un bras tendu vers les promesses d'amusement dorées.
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Blanche_
Oh mon Dieu, Keridil ! susurre une blonde en arrivant à la hauteur de l'époux de Della. Mon Dieu, je me sens grosse, si tu savais !
Fort heureusement, il ne sait pas, et s'il savait, quelle horreur, oui, que de se trouver face à un miroir et d'être Blanche, et de se trouver un peu grosse, là, derrière les fesses, sous les hanches, s'il savait, que dirait-il ?

Elle replace son chapeau, cette petite masse en haut, glissée entre les cheveux, emmêlée dans ces mèches blondes et blanches, si pures, si brillantes, pour redonner lorsqu'elle a fini, un regard empli d'affection à l'Amahir-Euphor, qui rappelons-le, ne la connait presque pas. Mais qu'importe, qu'importe, Blanche aime tout le monde, et impulsive et délicate, délicate surtout, souvent aussi, les gens l'aiment.
Une main tendue, qui se poserait presque sur son épaule, mais qui n'ose pas, et qui finit le geste, comme pour se justifier, en repassant encore, éternellement, vers ces cheveux blonds.

Mon Dieu, Mon Dieu...
Mais Dieu n'en a rien à foutre.
Parce que la Délicate, Elle, suffit. Dieu n'a pas créé la mode. La mode, c'est Blanche !

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Keridil
En effet, Keri Keri a rencontré Blanche une fois, peut-être deux. M'enfin un peu de naturel dans ce début de journée pincé lui extirpe un franc sourire. Et puis de toute façon, avec Della et ses "Blanche ceci, un jour Blanche a fait ça, oh, vous ai-je déjà parlé de Blanche ?" , il la connait par coeur, à un détail près.
Alors en fait, outre le tutoiement qu'on trouvera inattendu, le brun n'est pas si étonné que ça.


Mais non Blanche, c'est la chaleur. Tu es parfaite, et puis avec les macarons qui courent en ce moment, tout Paris à pris des livres.

Se disant, il se passa une main sur la panse. Oh oui ! Ils commençaient à se faire voir les Étincelants.
Et oui, Keri lui avait parlé comme à une foutue amie de longue date qu'il avait à cœur de rassurer, alors que pas du tout. Mais c'était vrai, on ne pouvait pas ne pas aimer Blanche.
En plus, de connaissance de Keri Keri, c'était une princesse. D'ailleurs il aurait presque pu se châtier de ne pas l'avoir traitée avec égards, mais elle avait cherché hein.


Mais heu, t...vous défilez pas aujourd'hui ?

Oui, le naturel revient au galop. Il tutoie pas sa femme, alors la Dame de Compagnie de la Reyne...même si le ton fait très : allez hop, en coulisse et au trot !

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Akane
[ Retour sur l'accueil du Kiri... Euh Keri ]

Révérence, baise mains toussa toussa...
Clair le Keri, il avait la pure classe, un vrai gentleman.
Bon la brune, ça lui faisait un peu bizarre à chaque fois qu'on lui faisait un baise mains... Loin d'être une noble atteinte de vanité, elle restait simple, se pliant au protocole d'usage cependant...

Un sourire à l'Amahir, et une boutade bien placée..
.

- Votre Excellence - oui elle l'appellera toujours ainsi - je vous remercie de votre accueil des plus courtois et chaleureux... Quant à votre cousin, je ne sais s'il sera des nôtres, je n'ai guère de nouvelles, ou très peu. je vais prendre place donc. J'espère que nous nous croiserons durant cette semaine en compagnie de votre charmante épouse.

Petite révérence, elle se dirigea au lieu indiqué et prit place. Akane à des festivités, c'était rare, à une semaine de la mode, encore plus. Comme si elle était tombée sur la tête, elle qui est plutôt terre à terre. Mais non, elle avait décidé de prendre un peu l'air, de souffler un peu, d'être frivole durant ce séjour, et d'admirer ce qui sera présenté. Grande amatrice d'art depuis l'éternel et en général, l'occasion était trop belle... Plus jeune, elle dessinait, mais cette passion fut vite oubliée et remplacée par le doux et délicat maniement de la plume, mais aussi de l'épée.

C'était aussi une grande gourmande, surtout concernant les Ella Durée. Y aurait il des nouvelles saveurs en exclusivité à découvrir ? Des coffrets tels de vrais bijoux tout nouveaux, tout beaux ? Une envie de Délicats soudain lui prit...

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Par la plume, et l'épée !
Minouche
[ Ecuyer c'est d'la nainjustice ]


- Dans le coche nettoyé pour l'occasion... Même huilé rendez compte ! -

Une sortie amusante pour sa maitresse, pour sûr qu'il allait la suivre ! Sentir ne serait-ce qu'un moment le poids écrasant des épaules évaporé chez la Violette est toujours pour le gamin vecteur d'une joie incommensurable. Si bien que très souvent le môme n'est plus à ce qu'il devrait faire, aujourd'hui étant un trop beau jour pour le gêner d'affaires, tudieu non... La matriarche sourit ? Sonnez trompettes et lâchez hirondelles, c'est jour de fête !

Propre jusqu'aux doigts de pied et habillé pour l'occasion - comprenez une simplicité loin des loufoqueries de la mode, soit pourpoint au blason Alterac, chemise bleue, braies de laine blanche, ceinture et chausses banales - le nain suit le paysage défilant de ses yeux verts, pétillants, l'esprit rêvassant aux beautés que cachent ces jardins luxueux dont on lui a touché quelques mots. Walan étant aussi du voyage, l'écuyer est serein quand à la sécurité de celle qui l'a sorti de la Rue. Et puis, si c'est un défilé riche de mode, le gratin doit être sûrement bien à l'abri. De plus, le bout de brun a toujours trouvé que même si silencieux, la simple présence de ce compagnon d'armes rassérénait l'Ouragan.
Bref, ces cinq jours promettaient... Rien que d'imaginer le Paon faire le beau dans des vêtements roses, le sale gosse laisse s'échapper maintes fois un rire digne de sa bêtise rurale encore bien ancrée.

On ne le changera pas de sitôt... Ou jamais, qui sait.



- Jardins du Louvre, une barrière bien ficelée -

Waaaah...


Émerveillé de la splendeur des vergers printaniers, le petit aux cheveux couleur corbeau laisse ses sens s'imprégner des douceurs tant à l'ouïe, la vue et l'odorat. Il dû se retenir face aux délicieuses splendeurs de Mère Nature, les menottes bien serrées dans le dos. Que dirait le couple qu'il suit si ses actions leur fait honte...

Tête secouée. Une belle journée, c'est une bonne à ne pas gâcher ! Adieu fruits, fleurs, herbes, vases, or... Bordel, c'est en or ça ?! Gniiiiiiiii pas regarder, pas regarder, pas regarder. Coller la Violette et le muet et fixer le monde juste devant.
Tissus éclatants, robes qui semblent faire leur première et dernière sortie, ajouts divers et variés que le môme trouve plus... Hilarant qu'autre chose. Oublié l'habit qui ne fait pas le moine, il y a plein de minets aux yeux de cet enfant. Vient enfin l'entrée en matière...


Votre Seigneurie, Vicomte...

Ah ouais pas mal du tout... A garder en mémoire. Les titres chez les nobles, c'est une langue à part. Concise, mais foutrement compliquée.

C'est un honneur que de vous accueillir, vous êtes placés selon votre rang à la rangée III. En cas de doute, nous avons des placeurs à votre service.

A cet instant, l'enfant à la paire d'émeraudes se démet presque le cou pour mieux voir la tête du gorille aux côtés du maitre de cérémonie.

J'sais po quelle soupe l'a mangé... Mais j'la veux bien.


Puis du dadet brun non loin, flanqué d'un rictus au visage qui ne dit rien qu'y vaille. On peut lire « faîtes pas ch*** ». Le message est clair. Sauf un :


En revanche, les écuyers et autres gens sont priés de prendre place derrière la barrière.

Queuaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ?!

Place pour la Vicomtesse Marie Alice Alterac, Grand Maître de France !


Regard immédiat de chien battu à la maitresse. Tu vas pas me laisser hein dis... Tu vas faire quelque chose... Abuser de ton pouvoir... Lui casser les noisettes comme tu fais au portier hein... Hé hé attends, c'est quoi cet air désolé ? Où tu vas ? Marie ? Walan ? Hé ! M'laissez p...

Pas rentrer gens, pas invitation. Groumpf.


C'est fait. Le sale gosse déteste le taureau à petite tête. Puis celui qui lui a interdit l'entrée encore plus. Quand au gars qui semble avoir manger une pomme pourrie, hé bien qu'il s'étouffe. D'un coup d'un seul une chausse vient gratter le sol d'un petit élan de colère. La nainjustice...
Le pire c'est qu'il voudrait bien se faufiler, mais entre l'armoire débile et la garde royale, il préfère passer son tour... Oubliant très vite ses promesses de bonne tenue.

Cependant, loin de se démonter, après avoir mûrement réfléchi et laisser passer moult personnalités, l'écuyer fait son come back devant le trio original, sans bouche en cœur, sans sourire colgate.


S'rait p'ssible d'voir d'caisses d'bois pour qu'j'peux voir plus mieux d'rrière l'barrière s'vouplait ?

Juste le respect obligatoire qu'on lui a rabâché. Ça ne devrait pas être trop demandé dans ce genre de place...


***Musique : Golden Sun OST - Alhafra***
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Jenah
[Le jour J , près des coulisses]


Allons, allons, pressons nous, nous allons être les derniers à arriver à ce rythme là! Non pas qu'ils avançaient lentement, mais l'évènement commençait bien à angoisser Jenah. Ainsi lançait-elle des regards pressants à son mari et à sa fille, se retournant sans cesse tandis qu'elle marchait devant, Théo contre sa poitrine. L'artiste ne prennait pas même le temps de contempler le bâtiment du Louvre qu'ils voyaient maintenant de si près ainsi que les jardins dans lesquels ils pénétraient.

Vite, c'est là-bas,ajoutait-elle à la hâte. La dame Dumas appercevait les coulisses, mis en place, grouillant d'artistes et de mannequins déjà présents, et tous quatre se rapprochèrent peu à peu du lieu, à mesure qu'ils avançaient, son teint se faisait de plus en plus pâle. L'artiste arriva donc, tenant toujours son fils contre elle, à l'entrée des coulisses.


[Par ici les artistes!]

Elle se glissa entre les rideaux et de ses yeux parcourut la scène, les diverses scènes même se jouant devant elle... Du monde, déjà, beaucoup de monde, qui s'affairait ou qui au contraire, pour d'autres, semblait attéré. Jenah se dirigea vers la rouquine maigrichonne, assise sur un coffre et elle s'affala à côté.


Bonjour Breiz, et elle ne dit rien de plus, laissant de côté l'habituelle question sur la santé, déjà longtemps que la rouquine était maigre comme cela et elle n'aurait surement pas voulu l'entendre une fois de plus. Elle enchaina ensuite, on arrive un peu en retard, j'ai raté quelque chose?
Keridil
Tcheuh ! Keri Keri il aime bien les gosses.
Puis, Keri Keri, il a été écuyer aussi, alors il sait ce que c'est que d'être tout au bas de la noblesse au point de pas être noble à proprement parler.
Le coeur du brun s'était presque déchiré au regard implorant du gamin, quand la GMF était partie dans la foule, mais là, quand il revient avec un air revêche, c'est juste trop mignon. -Keri mode fillette : off-

Hum, reprenons nous.
Pour le coup, l'Amahir hésite à faire appeler Yolanda. On lui dirait qu'elle peut se faire un nouveau pote, elle sera trop contente - parce que Yolanda est toujours contente - et l'affaire sera faite. En plus, comme Son Altesse De Josselinière est maîtresse un peu partout au Louvre, personne ne verra rien à redire à l'exception faite pour le morveux et ni vu ni connu j't'embrouille !

Ah ouais mais c'est sans compter sur le charognard qu'on a déjà assez titillé comme ça, et sur la brute épaisse qui comprendrait pas que, parfois, il arrive qu'on fasse entorse au règlement. Non, décidément non. A moins qu'il se faufile, le môme est foutu.
Mais bon, le Maître de Cérémonie est sympa quand même, et bien qu'il doive réfléchir deux secondes pour comprendre le babil de l'écuyer, il y arrive.


Ah, euh oui, des caisses de bois, oui. Bien sur. Sévère ! ou...vous, ou n'importe qui, allez chercher des caisses de bois pour cet enfant, qu'il voie un peu le spectacle.
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--Severus_nonrigolus
Le sévère avait gardé ça mine des grands jours.
Le sévère intériorise, il ne sourira pas, même si voir de belles gens le gonfle d'orgueil et le fait miroiter des coffres d’écus.

Le Sévère cependant n'aime pas qu'on lui donne des ordres.
Le regard se fait plus mauvais quand il toise l'orleannais qui se donne des airs.
C'est lui qui aurait du officier, et pour cela il en voulait au maître.
Et si au maître il obéissait comme un chien, a l'Orléanais il n'offrait que mépris, laissant glisser remarques et ordres sur le rail de son indifférence.

Pourtant a cet instant, même si l'orléannais s'était repris il lança un énième regard noir.
Finalement, la compagnie du geant a la cervelle de moineau n'était pas si insupportable que cela. Il avait l'avantage de ne pas beaucoup parler, ce qui en faisait aux yeux du Sévère, un personnage moins débile qu'il n'y paraissait.


- Invitation...

Siffla t'il entre ses dents d'une voix douceureuse a la prochaine personne qui se présenta le sésame en main.
Tutia...
[Coulisses]

Tutia chantonnait toujours sa chanson pour se calmer, lorsqu'elle sentit une odeur de ... macarons. Suivant son odorat, elle se retrouva parmi plusieurs personnes macarons ... ou pas ... en main, dont une qui semblait être la célébrissime Ella Durée, qu'elle n'avait jamais rencontré, s'avançant vers elle, elle la salua en souriant :

- Vous êtes Ella Durée ? je suis Tutia, peintre à l'atelier, je suis ravie de faire votre connaissance.

Tutia qui n'avait jamais goûté un macaron de sa vie, se disait qu'un jour elle devrait peut être en acheter, pour au moins savoir le goût que cela avait, d'autant que la réputation des macarons d'Ella Durée n'était plus à faire à l'atelier...
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Atelier : cliquez sur la bannière ; Confrérie : http://silmarien.forumactif.net/
Walan
Défilé. De mode qui plus est. Il avait même eut une invitation personnelle, en plus.

On ne pouvait pas dire que Walan ne s'était pas fait prié pour y venir, puisqu'après la demande de Marie Alice, c'était Attia et Breiz qui avait tenté de le forcer de s'y rendre à grands renforts de "mais vous venez, pas de discussions". Ce qu'elles ne savaient pas cependant, lorsqu'elles lui avaient fait ceci, c'est qu'il avait déjà accepté auprès de la brune vicomtesse, puisqu'il lui faudrait bien que quelqu'un l'y accompagne mais continuait de traîner des pieds pour la forme.

Les jardins du Louvre donc, où ils étaient arrivés après un voyage en coche. Par conséquent peu agréable, pour quelqu'un qui a toujours préféré cheminer à pieds ou à cheval. Ça n'avait pas plus plu à Marie, cela dit, mais étant donnée sa tenue il aurait été difficile de faire autrement.
Néanmoins, la voir en robe compensait largement le désagrément du voyage et Sans Repos n'avait donc pas pu retenir quelques taquineries sur le sujet du coche.

Une fois arrivés, présentés et annoncés -non sans réprimer une moue après s'être fait percer un tympan-, Walan eut un bref regard assorti d'un léger signe de tête vers Minouche qui ne pouvait les accompagner plus loin. L'écuyer devait être frustré de ne pas pouvoir assister au défilé de plus près, et sans doute plus en compte d'être laissé seul ainsi.
Mais connaissant l'animal, le vicomte ne se faisait guère de soucis sur le fait qu'il se trouverait rapidement quelques autres larrons avec qui lier compagnie et commenter le défilé depuis les barrières.

Observant les alentours de ses yeux gris acier, le visage impassible, Sans Repos ne consentit à reprendre sa marche et à se diriger vers leur place qu'une fois les lieux détaillés.
D'aucun aurait presque pu le croire méfiant, et d'aucun aurait eut raison. Entouré d'inconnus ou presque -et que ce soient de nobles inconnus n'y changeait rien-, accompagnant le Grand Maistre de France, et dans un environnement aussi hostile que des jardins du Louvre remplis de tisserands, couturières, modèles de tout sexe, amateurs de mode et tout le reste, il y avait de quoi l'être après tout.
Enfin, ça aurait pu être pire : au moins il n'avait pas du passer l'une de ces tenues "de mode" et défiler devant le parterre de nobles en train de s'installer présentement.

Walan finit néanmoins par trouver les places qui leurs étaient réservées et c'est non sans une lueur malicieuse dans les yeux, très brève, en regardant Marie qu'il déclara :


Si Votre Seigneurie veut bien prendre place.
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Clemence.de.lepine
[Dans les coulisses]

Depuis les coulisses, là où tout se prépare, Clémence observe les arrivées, sans se préoccuper de l'angoisse des uns, de l'excitation des autres ou de la nonchalance de certains.

Mais c'est quoi tout ce monde ?

Elle essaye de se souvenir si on a à un moment ou à un autre évoqué ce détail. Elle en déduit que oui, après avoir soigneusement repassé en mémoire les scènes d'essayage, alors que les allées et venues se transformaient en course et en piaillements paniqués. Alors elle hoche la tête avec certitude : on a dû parler de cette broutille, ça ne fait aucun doute. On a dû glisser dans une conversation qu'il risquait d'y avoir un peu de monde. Peut-être même qu'on n'a cessé de répéter qu'il y aurait foule. Le plus probable étant qu'on ait fébrilement - de façon hystérique ? - prié pour que ce jour soit jour de grande affluence aux jardins du Louvre. La mode est apparemment à la mode : les convaincus n'ont de toute évidence pas eu besoin de se faire beaucoup prier, justement.

Le fait est qu'ils sont là, Clémence aussi mais en coulisse, spectatrice songeuse de la scène - des scènes - qui se déroule(nt) sous son regard instable. Un coffret Ella Durée à la main - est-il besoin de préciser lequel ? Clémence est raisonnablement prétentieuse, elle est également un peu vaniteuse - dont elle tiraille distraitement le ruban écarlate. Elle ne prend aucun macaron : elle aurait trop peur de ne plus pouvoir, au dernier moment, passer ces riches robes soigneusement élaborées pour sa menue taille. Elle se contente d'en rêver doucement, de tourner la tête et de laisser filer ses azurs absents sur Yolanda, Blanche, Attia, Cassian, Eilinn et ces autres qu'elle reconnait sans les connaitre tout à fait.

Un soupir heureux.

C'est une joyeuse distraction de regarder les autres vivre l'effusion du moment et de rester soi-même imperméable à toute cette agitation.

L'indifférence lui va si bien.
Blanche_
My Girl, my Girl ! Don't lie to me !
Cher Keridil, conclut la mignonne en tendant le nez vers lui. Sourcils qu'elle fronce, mais des poils si pâles, sur un front blanc, on ne les voit pas, on ne voit que les yeux, que ces deux iris énormes et beaux, d'une Belladone qui pique la pupille. Et l'on désespère, lorsqu'elle plisse les traits et fait l'agacée, de moins voir ces fenêtres bleues que d'ordinaire. Pour un écu, un rubis, un baiser de lui, ouvre les yeux, Gwenn !

Bien sûr que j'y vais, ne vous souciez pas vous allez faire un ulcère du bas ventre, et ça sentira très mauvais.
Elle tapote sur son ventre, à elle, qui sent si bon, et envoie dans sa direction un baiser invisible. My girl, my girl, don't lie to me... Et puis, Della serait malheureuse.
Qui doute, en voyant l'hermine fondre vers Clémence et les autres, qu'elle est dotée d'une once de méchanceté ?
Cette fille, c'est le Bien.

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Attia.
[ Coulisses parceque la est sa place!!!]

Ce que la vie est plus belle avec un verre de lait et des macarons Ella Durée le tout sur une leçon de la rosy fée en personne ?
Elle soupire de béatitude.
Une seconde elle en oublie meme que c'est le jour ou elles jouaient toutes leur avenir.
Comment ça elle exagère... Bon un chouy.
Les yeux reveurs se perdent sur la silhouette gracile du blond, ce qu'elle aimerait etre loin avec lui!!!

Et puis elle redescend sur terre.
trop de monde d'un coup dans les coulisses la.
Tous ne passaient pas le meme jour.
Le briefing d'ouverture fait il fallait laisser de la place.

L'oeil inquiet retrouve Bee, ouf tout n'es pas perdu.
La jeune apprentie pourra comme il se doit lancer les hostilités.

Doucement la gitane revigorée frappe dans ses mains.

- Votre attention! Que ceux qui ne défilent pas aujourd'hui et qui ne sont pas assignés a des taches precises d'organisation regagnent l'assemblée... faut d'la place!!!

La les yeux se posent sur l'égérie au calme olympien, marquise va donc couvrir de ta grace cette noble assemblée.
Il en va de meme pour le jeune coq qui visiblement ne ferait que gener les filles, et quelques uns encore.


- Vous pourrez nous faire de grands signes si vous sentez qu'on s'plante...

Comment ça on retombe dans le pessimisme ? Meuh non. Alors elle fait les cent pas, elle checke ses troupes comme on dit!

- Bee tiens toi prete ! et fais tes prieres!

Tonne la gitane a l'attention de la jeune apprentie qui a enfin fait son apparition. En effet pour rien au monde elle n'echangerait sa place avec la jeune femme. Etre la premiere sur l'echaffaud ça n'a rien de tres marrant.

-Calyce ! ou est calyce!!!??? ah calyce!!! toi aussi!!! tu passes apres!!!

Comme si la petite angevine ne le savait pas déja ?
Mais n'etait ce pas son role que de rappeler a chacun ses devoirs ?
Elle continue de marcher jusqu'au coin baby sitting.


- Yolanda, votre gracieuseté, vous allez rester ici tout le temps ? Vous allez manquer le spectacle je le crains...

Quelle idée de filer deux bébés a la gamine la plus excitée par les froufrous qui existe ?
Elle soupire.


- Est ce que tout le monde est preeeeet ?

Mais ta gueule la gitane!

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