Fallgor
Charles observait les entrées, détaillant des yeux les arrivants. Comme d'habitude, sa réflexion était scindé. D'une part il les détaillais par habitude en essaillant de distinguer quelconque arme cachée, bien qu'il se doutais dans un coin de sa tête qu'un évènement aussi fermé et remplis de gens importants puisse être le théâtre d'actes violents. Il restait tout de même garde, et il espérais que ses regards intenses et incessants ne serais pas mal interpretté, surtout par les dames. Remarquez que de toutes façon, beaucoups étaient habitués aux gardes plus ou moins consciencieux. Charles était de la deuxième catégorie, avec une certaine nonchalence extérieure.
D'autre part, il faut bien dire qu'il aimais regarder les chefs d'oeuvre d'association de couleurs et de matériaux dont les tisserants et couturiers pouvaient faire preuve. C'est qu'il était un peu artiste dans l'âme, bien que les vêtements ne soient pas sa voix d'expression de prédilection. Lui préférais dessiner la perfection simple de la nature ou celui hautement gracieux d'un corps. Oui, il appréciais à sa juste valeur le travail du Très-Haut et la vue d'un corps - féminin - le remplissais d'une certaine plénitude, en se disant que le Créateur avais vraiment fait un boulot exceptionnel. Cependant, cette deuxième partie du paragraphe est presque inutile pour vous cher lecteur (ah !), n'allez pas penser que Charles les imagine nue, bien sûûûr que non, bande de pervers ! Il se contentra des armes et des tissus pour aujourd'hui. Cependant, il sourit à cette débauche de luxe vestimentaire en se souvenant de la devise familiale de Stephandra.
"Je me demande ce qu'elle pense de tout cela, tous ces gens qui parraissent sans vraiment être ... Du moins pas vraiment eux-même."
Beaucoup de têtes inconnues pour lui. Aussi, il décida de changer un peu de vue et se retourna vers la scène, entre inspection rapide de la foule couronnée se massant sur les gradins, léger signe de tête en souriant à Ricco qui gardais les alentours des coulisses et détail de la scène, où bientôt le Deus Ex Machina des ateliers de tisserants allais commencer son discours. Mais quelque chose lui titillais la rétine du coté des coulisses. Un truc petit et rose, étrangement un peu moins rose qu'il ne s'y était attendu, ou alors juste un peu moins. Il tourna les yeux, attiré par l'appat que constituais la boule d'aggressivité rétinienne.
"Yolanda, évidement. Toujours aussi peu discrête à ce que je vois, pensa-t-il en souriant"
Et pourtant, Charles ne la connaissais pas encore vraiment. Il l'avais croisé une fois à Mortagne alors qu'elle s'était "égaré" en taverne, ce dont il avais quelque peu douté vu la vivacité d'esprit de la petite. Il l'avais appreçu aussi à quelques évènements royaux qu'il gardais, mais n'avais pas tirer plus de conclusions que cela. Aussi, c'est étonné qu'il la vit ici, deux bébés dans les bras, et surtout allant s'assoir sur les petits sièges à l'avant du royal repose-fesse. Il lui adressa tout de même un sourire alors qu'elle regardais autour d'elle. Il ne s'avança cependant pas pour lui souhaiter le bonjour - même si la distance était réduite vu qu'il était derrière le trône - et se contenta d'un signe de tête appuyé. Mais il releva bien vite la tête vers le maitre de cérémonie, qui finallement était bien monté sur les planches comme celà devais se passer pour ne pas contredire les éléments de récit que je m'échine à intégrer dans ce texte.
Il écoutais plus ou moins le discours. He oui, lui n'étais pas là pour lambiner, son regard papillonant sur la foule en attendant que le défilé commence pour de bon.
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