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[RP sur Invitation] Fashion Week - Jour 1

Fallgor


Charles observait les entrées, détaillant des yeux les arrivants. Comme d'habitude, sa réflexion était scindé. D'une part il les détaillais par habitude en essaillant de distinguer quelconque arme cachée, bien qu'il se doutais dans un coin de sa tête qu'un évènement aussi fermé et remplis de gens importants puisse être le théâtre d'actes violents. Il restait tout de même garde, et il espérais que ses regards intenses et incessants ne serais pas mal interpretté, surtout par les dames. Remarquez que de toutes façon, beaucoups étaient habitués aux gardes plus ou moins consciencieux. Charles était de la deuxième catégorie, avec une certaine nonchalence extérieure.
D'autre part, il faut bien dire qu'il aimais regarder les chefs d'oeuvre d'association de couleurs et de matériaux dont les tisserants et couturiers pouvaient faire preuve. C'est qu'il était un peu artiste dans l'âme, bien que les vêtements ne soient pas sa voix d'expression de prédilection. Lui préférais dessiner la perfection simple de la nature ou celui hautement gracieux d'un corps. Oui, il appréciais à sa juste valeur le travail du Très-Haut et la vue d'un corps - féminin - le remplissais d'une certaine plénitude, en se disant que le Créateur avais vraiment fait un boulot exceptionnel. Cependant, cette deuxième partie du paragraphe est presque inutile pour vous cher lecteur (ah !), n'allez pas penser que Charles les imagine nue, bien sûûûr que non, bande de pervers ! Il se contentra des armes et des tissus pour aujourd'hui. Cependant, il sourit à cette débauche de luxe vestimentaire en se souvenant de la devise familiale de Stephandra.

"Je me demande ce qu'elle pense de tout cela, tous ces gens qui parraissent sans vraiment être ... Du moins pas vraiment eux-même."

Beaucoup de têtes inconnues pour lui. Aussi, il décida de changer un peu de vue et se retourna vers la scène, entre inspection rapide de la foule couronnée se massant sur les gradins, léger signe de tête en souriant à Ricco qui gardais les alentours des coulisses et détail de la scène, où bientôt le Deus Ex Machina des ateliers de tisserants allais commencer son discours. Mais quelque chose lui titillais la rétine du coté des coulisses. Un truc petit et rose, étrangement un peu moins rose qu'il ne s'y était attendu, ou alors juste un peu moins. Il tourna les yeux, attiré par l'appat que constituais la boule d'aggressivité rétinienne.

"Yolanda, évidement. Toujours aussi peu discrête à ce que je vois, pensa-t-il en souriant"

Et pourtant, Charles ne la connaissais pas encore vraiment. Il l'avais croisé une fois à Mortagne alors qu'elle s'était "égaré" en taverne, ce dont il avais quelque peu douté vu la vivacité d'esprit de la petite. Il l'avais appreçu aussi à quelques évènements royaux qu'il gardais, mais n'avais pas tirer plus de conclusions que cela. Aussi, c'est étonné qu'il la vit ici, deux bébés dans les bras, et surtout allant s'assoir sur les petits sièges à l'avant du royal repose-fesse. Il lui adressa tout de même un sourire alors qu'elle regardais autour d'elle. Il ne s'avança cependant pas pour lui souhaiter le bonjour - même si la distance était réduite vu qu'il était derrière le trône - et se contenta d'un signe de tête appuyé. Mais il releva bien vite la tête vers le maitre de cérémonie, qui finallement était bien monté sur les planches comme celà devais se passer pour ne pas contredire les éléments de récit que je m'échine à intégrer dans ce texte.

Il écoutais plus ou moins le discours. He oui, lui n'étais pas là pour lambiner, son regard papillonant sur la foule en attendant que le défilé commence pour de bon.

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Stephandra
Annonce faite de la présence de la garde, Stéph avait sourit au messer et d'un regard avait rassuré ou donné ses ordres, nulle besoin de plus, ses hommes la connaissait par coeur en tous les cas concernant le travail car dans l'intimité la jeune femme est bien différente.

Le Capitàn se promenait entre les uns et les autres, passant inaperçue ou presque inclinant la tête à ceux qui la salue également, du monde que monde , du monde et du beau monde, des tenues de toutes couleurs , tous tissus...Bref de belles tenues enfin quand on aimait les vêtements, ce n'était point son cas, sa tenue de prédilection étant une chemise de Dandolo et d'une paire de braies qui seront bien trop grandes dans quelques semaines mais qui faisaient bien l'affaire.

Souriant tout de même à toute cette mise en scène, mais bon c'était une sorte de grand festival de la mode donc voilà, mais l'habit ne faisait pas le moine et de cela elle était convaincue. Stéph reconnu bon nombres d'invités notamment la Dauphine dont il lui arrivait de parler avec son époux et logique ils papotaient de tout.

Stéph croisa le regard de Charles et ne put s'empêcher de lui adresser un clin d'oeil amusé, à force de travailler ensemble et de partager des missions ils commençaient à se connaître bien.

Finalement elle décide de se caler dans un coin un peu surélevé afin de pouvoir observer tout ce qui se passait sans être trop observée elle même.
Leonin
Léonin était à sa place depuis tout à l'heure. Décidément il ne connaissait vraiment personne. Même pas de vue, rien de rien. Il attendait avec impatience que le défilé commence, il était venu pour ça, pour acheter des habits, pour lui, mais surtout pour sa fille qu'il irait bientôt chercher à la ville où il l'avait retrouvée, à St Aignan. D'ailleurs faudrait qu'il se renseigne pour savoir si quelqu'un pouvait lui indiquer le bon chemin ou même l'accompagner pour ce fameux voyage. De toutes façons, pour l'instant il n'était pas parti et il attendait toujours.

Il regardait autour de lui, tentant de reconnaitre quelqu'un de connu. Mais, personne pour l'instant. Alors il rêvassait, ne voyant plus qui se trouvait autour de lui maintenant, à bailler aux corneilles qu'il n'y avait pas dans ce fameux jardin. Tout à coup un certain remue-ménage le fit sortir de sa rêverie. Le défilé allait commencer, mais il y avait avant des discours. Heureusement que le Vicomte était patient ... Heureusement ...
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Elianor_de_vergy
La miniature posa délicatement sa menotte dans la main du maître des cérémonies et se laissa guider jusqu'au podium, attentive à ne pas se prendre les pieds dans sa robe: s'étaler devant un tel parterre eût été du plus mauvais effet ! Puis, prenant une grande inspiration, elle se retourna vers le public pour prendre la parole. Périlleux exercice auquel elle n'était guère accoutumée, si ce n'est dans le cadre d'une cérémonie d'allégeance. Autrement dit rien de comparable avec la présente occasion.

Nobles seigneurs, belles dames, bienvenue à tous. C'est pour assister à un grand évènement que nous sommes réunis ce jour. Car ce n'est point seulement pour découvrir les tenues confectionnées par les talentueux membres de l'atelier des Doigts d'Or, encore que cette seule perspective aurait, je l'avoue, suffit à me convaincre de venir. Mais cette semaine, nous n'allons pas seulement applaudir les créations des Doigts d'or. Nous allons célébrer, plusieurs jours durant la mode, l'élégance, le bon goût. Notions que beaucoup jugeraient futiles sans doute. Tel n'est pas mon avis. A l'heure où, de l'autre côté des Alpes, de riches cités frémissent d'idées, de modes, de façon d'être nouvelles, il est bon que le royaume des Lys montre qu'il peut, lui aussi, donner le ton en la matière. Je salue donc avec plaisir l'initiative de maîtresse Attia et de l'atelier des doigts d'or et vous souhaite à tous une bonne semaine de la mode !

Avec un sourire, elle se tourna alors vers les deux marmousets tenant devant elle le ruban rose. Et là, c'est le drame. Elle est censée le couper avec quoi, le ruban? Avec les dents? Instant de panique!

La Dieu merci, le génial maître des cérémonies avait tout prévu. Au moment même où la jeune femme commençait à flipper sévère, un troisième mioche s'avança, tout fiérot, pour lui tendre un petit coussin sur lequel était déposée une paire de ciseaux.

Gloria! Saisissant l'instrument, elle coup gracieusement le ruban dont les deux morceaux churent sur le podium, remercia Keridil puis regagna son siège. Prête à s'extasier comme il se devait devant les merveilles qu'on allait leur présenter.

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Bee.zee
Et la Blonde, elle sifflote. Elle tapote du pied sur le sol au rythme de la mélodie qui prenait ses aises dans son esprit. Elle se surprit à fredonner quelques notes et se ravisa aussitôt. Si le ridicule ne tuait pas, mieux valait ne pas tenter l’expérience, elle y tenait à sa crédibilité. Hum, quelle crédibilité ? Eh, oh, sans commentaire.
Ses tergiversions et autre dialogue avec elle même cessèrent en une fraction de seconde. Lanceline était enfin arrivée. Si quelques instants plus tôt, elle aurait volontiers demandé à ce qu’on lui apporte une corde –avouez qu’une mort entre des macarons et des robes, ça peut avoir son charme- elle osait maintenant esquisser un sourire nerveux, tandis qu’elle lançait à sa filleule :


Zou, direction les paravents, je suis à toi dans une poignée de minutes.

Et Bee de continuer de battre la mesure, et de finir par chanter à voix basse, débitant les paroles comme si elle essayait d’évacuer l’angoisse qui l’étranglait. Sa voix se perdit à la pensée que ça serait bientôt son tour, et son pied refoula le sol sur le tempo qui battait la musique aussi bien que ses tempes. Sa tête allait exploser. Elle tentait d’évacuer sa peur comme elle pouvait, tandis qu’elle ajustait fébrilement les plis de tissus et la fourrure de façon qu’elle tombe de façon tout à fait naturelle sur les épaules ou les hanches de Cloé. Un large sourire hésitant, crispé et plutôt forcé adressé à son amie. La petite Chiara ayant trouvé pension sur les genoux d’une jeune fille à l’enthousiasme qui contrastait d’une façon étonnant avec l’agitation des coulisses, l’Abeille avait pu s’atteler à la préparation de sa mannequin. Et ce n’avait pas été une mince affaire. Elles avaient déjà fait des milliers d’essayages, et sa marraine s’était pliée avec patience aux souhaits de Bee, qui modifiait sans cesse, n’étant jamais réellement satisfaite.

Elle n’avait plus qu’à prier, comme disait Attia. Franchement très rassurant. A la place, elle sifflotait. Toujours le même air –si ça n’agace pas, c’est pas drôle- mais son angoisse grandissante résistait encore et toujours.
Et la blonde de chercher du regard quelque chose à manger. Il y avait les chanceux qui angoissaient sans rien avaler, et l’autre catégorie, à laquelle elle se serait bien abstenue d’appartenir, ceux qui se goinfrent et qui naturellement, voient la taille de leur hanches prendre de proportions très vite alarmantes.


Eh, Cloé, tu veux que je te dise ? ON va mourir. Alors on inspire, et on est parfaites ! Souris !
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Keridil
[En avant la Musique et que la Fête commence !]

The must of the Dauphine ! Elle avait géré à mort, coupé le ruban avec classe, s'était adressée aux invités avec prestance, la voix maîtrisée. En plus elle était jolie, non, rien à dire. Perfection !
Et maintenant, Keri's back. Il évitera un clin d'oeil déplacé à la blonde qui regagne son siège.
Un oeil aux ménestrels.
Que va-t-il se passer ? Bah en fait voilà. Le brun va s'avancer de nouveau, se péter la voix en annonçant les premières tenues, et la musique va résonner.


Ah j'oubliais, il applaudit bêtement l'ouvreuse, aka son Altesse.
Et en avant. Bien évidemment, il parle clair et fort, de sorte d'être entendu de tous.


Merci votre Altesse.
Et maintenant, à votre programme ! Voici venir, sous veux yeux ébahis, mais pas trop, gardez en pour les jours à venir, les premières robes de cette semaine !
Dans deux tenues signées Maitre Bee.Zee, voici Cloé et Lanceline.
D'abord une robe à tassel, toute de velour faite, brocardée de beige et bordée de vair. Chaude, idéal pour les matinées encore fraîches du printemps. Une couleur mi-saison, discrète, parfaite pour vos promenades dominicales.


Ou l'art de broder, faute de savoir le faire avec des aiguilles, on se sert de sa langue, on est vendeur.

Cette création est suivie d'une robe. Cotte de drap brodée, finement dentelée à la gorge. Idéale pour vos après midi, avec votre Dame de Compagnie, dans les jardins d'un Domaine illustre. Épouse ? La dentelle ne vous étouffera pas et éloignera le preux aux yeux baladeurs. Messires, pensez-y.

Il aurait presque dit : "sécurisez vos femmes", mais certains auraient pris la chose un peu trop au mot. Et alors que commençaient à s'avancer les mannequins, la musique se fit entendre.
Défilé ! Let's go !

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--Clarinha


J'étais là, dans les coulisses. Clarinha, la Clairette, comme m'appelait ma maitresse, Jehanne de Cassagnes-Begonhès. J'étais dans les coulisses et je tachais de ne pas encombrer le passage ou de me rendre utile. Je m'approchais parfois d'une robe sur un portant, en lissais les plis, et souriais. Il y avait quelques petits mois, j'étais dans une maison de passe bourguignonne et mes cuisses étaient mon gagne-pain. Et puis cette vieille folle est arrivée, a regardé mon minois, mes mains, et les a trouvées fines et fortes. Ce qu'il lui fallait, avait-elle dit.

Elle avait posé quelques questions, et j'y avais répondu maladroitement. Car ce métier auquel elle m'a arraché, je le faisais poussée par la nécessité ; je le faisais parce que je venais du Portugal, pressée par d'obscures passions, et je ne parlais en France que le langage du corps.
J'apprends vite ; les langues, la couture... Je veux faire honneur à ma maitresse et j'en ai les capacités. Je veux lui faire honneur, et plus je le fais, plus elle m'exploite. Lorsque la cérémonie fut lancée par le Seigneur de Bréméan, je glissai mon regard noisette entre les rideaux ; cette robe que la Dauphine portait, qui l'avait cousue ?
Moi. Mais on ne le dirait pas. Les honneurs revenaient à Jehanne, parce qu'elle faisait les patrons. Parce qu'elle commandait, et parce que j'obéissais. Parce qu'elle était la mascotte difforme et jurant de l'Atelier ; parce qu'au milieu de toutes ces belles femmes, elle était notre exception : vieille, fripée par l'age, mais riche, commère et envahissante.

C'était cela, le vrai problème : ma maitresse était envahissante, et j'étais docile. Je ne voulais pas retourner à la lanterne rouge. Je voulais de l'amour, de la sueur et des corps joints ; j'aimais trop cela. Mais je voulais désormais choisir les hommes, choisir les femmes qui jouiraient de mon corps. Et il n'y avait, pour cela, qu'un moyen : servir bien et fidèlement ma maitresse, rester dans son ombre tant qu'elle vivrait ; la tuer, le moment venu, si elle tardait trop à rejoindre son époux là haut. Je cousais déjà mieux qu'elle, mais je ne savais pas encore paraitre dans le monde, et parler cette langue qui me serait le sésame vers la gloire.
Lanceline
Zou, direction les paravents, je suis à toi dans une poignée de minutes.

Oh l'angoisse. On y était. Le spectacle allait commencer, elle n'était pas prête, elle était au milieu du beau monde... Au s'cours.
Direction d'un pas tremblant vers les paravents.
Mais avant... Ella Durée lui propose un macaron. Oh. Mon. Dieu. On lui a proposé un macaron! Que faire? Prendre? Laisser? Ignorer, ce qui serait impoli? Ou passer pour une goinfre? C'est qu'une occasion comme ça ne repassera sûrement pas. Hop, elle en prend un -et un seul!- c'est si gentiment proposé... Et personne n'a intérêt à y redire!


Oh mon Dieu.

Ç'allait bientôt être à elle. Le speech d'Attia tourne encore dans sa tête. « - Oui tu vas mourir si tu foires ! Tu seras bonne pour aller te caher au fin fond du pays imaginaire ou tu seras sure que personne ne pourra te retrouver, te reconnaitre. » C'est ce qu'elle risque de faire. Partir loiiiin. Après être morte sur place.
Arnaut_de_malemort
Sur un semi route de campagne, gisait, inerte un magnifique carrosse noire… Deux valets, un coché, et – au moins - une cinquantaine de garde à moitié ivres tentaient de solutionner leur affaire : une roue brisée. Au-dessus de leur tête voltigeaient des oiseaux brillants des tropiques, que personne n’avait jamais vu, et, à l’oreille, on percevait le son brillant des clochettes au son des vaches au loin. Evidemment, ils chantaient :

« Dragon dans le donjon !!!
Demoiselle dans mon lit !!!
Y’a d’la potion dans mon chaudron !!!
Boit là jusqu’à la lie !!! »*


Des singes gambadants, des satyres bouffons, des gardes incapables semblaient s’amuser de cette situation, condamnée à l’immobilité…

Le cul de soie posé sur un caillou, le jeune Malemort grignotait du bon jambon, incrustés de cristaux de sels. Pour agrémenter le tout, il fit presser une tomate, et étala le tout sur une tartine avant d’y rajouter quelque olive. En ce moment, il mangeait beaucoup. C’est sûrement la couronne comtale qui le rend anxieux. Sera-t-il le meilleur ? Sera-t-il seulement le deuxième ? Non non le meilleur. Heureusement, l’exercice et l’air des montagnes, qui agissent vigoureusement sur son jeune estomac, lui rende ce maigre repas fort chaleureux. Admirant sa bande d’idiot, il beugla :


- « Par les saintes couilles d'Eugène V, bougez vous le fion sinon on va être en retard ! VENTREDIEU ! ON EST EN RETARD ! Ma clepsydre indique déjà midi. »


L’auteur ne nous dit pas par quels moyens ingénieux il réussit, malgré sa misère, à se transporter jusqu’à Paris. Ce fut probablement le besoin d’alléger la douleur des déplorables aventures de jeunesse qui engendra chez le Malemort, l’usage fréquent d’abord, ensuite quotidiens, de drogue.

Jardin du Louvre, tout beau tout propre.

Il est en retard. Il ne le nie pas, il l’avoue même avec candeur. Il invoque seulement le bénéfice d’une excuse. Il pénétra dans les jardins, abandonnant sa légère troupe. Demeurait un garde, puni, qui aurait la charge de l’annoncer.

Nobles sieurs et Nobles Dames, le Maître de Cérémonie, Keridil d'Amahir-Euphor !


- « Hein ? Mais non ! Ce n’est pas Keridil d’Amahir-Euphor, c’est ARNAUT DE MALEMORT, COMTE DU LIMOUSIN ET DE LA MARCHE ! Et fils de Sa Magnificense Nebisa de Malemort. »

Maman je t’aime… Un nabot placeur vînt jusqu’à lui pour le foutre. Décochant discrètement une petite bourse remplie d’écus, le jeune Malemort s'exclama discrètement, mais pas trop :

-« Vous voyez cette jeune femme Blanche aux formes rondes là-bas ? Mais si la bretonne !»

Montrant du doigt Blanche la Bretonne, qui paraissait moins grosse, puisque loin. Et oui ! Effet d'optique t'sé ! Puis il reprit cette fois-ci beaucoup, beaucoup moins fort :

-« Je vous donne 50 écus si vous me placez à ces cotés, et tout autant pour faire remonter jusqu’à ma mère, Nebisa de Malemort, la rumeur que nous sommes amant. »

Tout homme a son prix. Pour celui-là, ce fut à peine 100 écus… Une goutte d’eau dans la fortune presque infini du jeune Comte du Limousin. Le placeur, naturellement avili par l’argent, plaça donc le jeune homme à courte distance de la Dame. Suffisamment prêt pour permettre une discussion discrète, suffisamment loin devant pour suggérer la supériorité de son rang. Faisant semblant de rien, il fit mine de s’intéresser à la cérémonie, dont il avait honteusement oublié le contenu.


*The simpson.
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Cl0e
Une qui menace, et une qui sifflote. C'est à vous rendre dingue.
De l'autre côté du rideau, c'est de plus en plus bruyant, les gens font un vacarme en prenant leur place, ça n'y paraît pas, mais c'est assourdissant, ça lui résonne dans la tête à la blonde. Elle essaye de respirer de grandes gorgées d'air, mais ce que c'est dur, tout à coup !
Même la gitane se calme et essaye de la calmer. Alors ça, ça c'était pas bon signe du tout, du tout ! C'était la fin des haricots. Elle lutta pour que ses genoux ne jouent pas des castagnettes - dommage que la Reyne de Castilla y León ne soit pas là, elle n'aurait pas été dépaysée. Allez, Cloé, pensées heureuses, pensées heureuses, et elles t'emporteront dans les airs. Quoique dans les airs elle s'en tamponne pas mal, faut juste que ça la porte le temps qu'elle défile. Écouter les explications d'Attia lui parut alors être une bonne idée, enfin presque, parce qu'elle n'était plus si assurée que la minute d'avant.


- Oui je les vois les petites marches. Je monte, le ptit jeune il ouvre, je monte encore un cran, j'avance, je fais le tour une fois, demi-tour-nikel-je-m'emmêlerai-pas-les-pieds-promis-j'essaierai-cheffe, je m'arrête au milieu pour me la péter dans ma super tenue, et je redescends par les petites marches pendant que le ptit jeune y referme le rideau et après rien à foutre, j'peux m'étaler, c'est à Lanceline.

Grand inspiration pour se motiver, bof pas terrible, heureusement LA pâtissière vient à la rescousse et lui fourre un délicieux macaron à la violette.

- Mmmmh !! Macaron ET violette ! Che crois que cha va aller !

Finalement, pas besoin de liqueur alors ? Non, pas de liqueur.

- Je souris, je suis parfaite. Blonde, égérie, parfaite.

Dans son dos, la voix de la Dauphine retentit, ça va être à elle. Un frisson la secoue toute entière.
Mais à la mention du coffret à la violette, fait pour elle et par Ella Durée, la blonde d'Albizzi reprend courage. Alors elle monte les premières marches et sourit à l'Abeille.


- On est parfaites. Je défile, et toi tu angoisses en silence. C'est bien ça comme plan, non ? Oui c'est bien.

Signe est fait au garçon d'ouvrir, nouvelle inspiration, et les pans du rideaux dévoilent la blonde.



Les premiers pas sont hésitants, mais la tête est haute et le sourire présent. Avantage, elle ne connaît pas la grande partie de ces hauts nobles. C'est pas non plus une raison pour s'étaler ceci dit. Elle avance, continue d'avancer, avec grâce. Oui, elle est maladroite et dotée d'un équilibre aléatoire et pourtant, pourtant elle sait être gracieuse quand elle prend le temps. Et là, elle doit le prendre le temps. Démarche tranquille afin que les invités puissent admirer la tenue, l'estrade défile sous ses pieds, ou elle défile sur l'estrade, c'est au choix, et l'autre côté s'approche. Elle s'arrête, pivote en prenant garde de ne pas marcher sur un pan de la robe, et entame le retour. Au milieu, la pause est marquée. Et la pose aussi. Elle tourne sur elle même, et repart. Elle remonte la dernière ligne droite, se retourne une dernière fois, en marquant un léger coup de talon. Faîtes que le garçon ouvre le rideau. Oui c'est bon, ouf sauvée, elle redescend les petites marches, aux anges. Se retenir de crier un "J'ai réussi" triomphant fut difficile, mais elle y parvint. Alors, quand le rideau se referme derrière elle, elle se met à faire de petits bons autour d'Attia, puis de Bee.
Applaudiront ou applaudiront pas ? Suspens suspens ...
Déjà, la blonde se dirige vers Ella Durée.


- Vous étiez sérieuse quand vous parliez de confectionner un coffret pour moi ?

Business is business ...
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Elisabeth_stilton
[Dans les Coulisses]

La blonde avait laisser Attia à sa crise de nerfs, elle regardait ici ou là les début du défilé. Certaines angoissaient d'autres non ? Elle faisait partie de la seconde catégorie, les calmes et pourquoi à votre avis, parce quand on est des Doigts d'Or on a forcément la classe et encore plus quand on est habillé par ses couturières.

Elle attend son tour la blonde tranquillement, chipant un macaron ici ou là. Sage comme une image. Elle ne sait pas s'il y aurait des gens qu'elle connait. Ulrich ne sera pas là étant en Gascogne, Tibère ... elle préfère ne pas en parler. Elle se doutait que Steph serait là vu que sa tante était Capitaine de la Garde Royale. Elle irait la saluer quand le défilé serait fini. Elle ne se souvenait plus si elle défilait aujourd'hui, aussi elle alla consulter le programme, un de ses chefs d’œuvre, oui là elle pousse un peu la blonde, enfin bon un peu d'autogratulation ça tue personne.

Hum oui elle défilait le premier jour pour Calyce. Il serait peut être temps qu'elle aille enfiler la robe pour être prête quand ce sera son tour. Elle se mit donc à la recherche de la couturière.

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MAJ progressive. Patience.
Connexion pas stable pendant 2-3 semaines après de retour pleinement.
Tutia...
[Dans les coulisses]

Tutia avait écouté les directives d'Attia concernant le comment faut il défiler. En tout cas le mot était dit, tout le monde va mourir !! Chouette !! Donc pour gagner un peu de sursis fallait être parfaite, oui parfaitement P-A-R-F-A-I-T-E, ce qui en quatre mots, n'était pas gagné !! Aussi regarda t-elle les autres mannequins occasionnels pour savoir comment elle s'y prenait, bon pas sur le "podium" vu qu'elle était dans les coulisses, mais pour savoir à quelle allure devait elle marcher.

La brunette savait qu'elle devait défiler pour Calyce ce jour, mais ne savait pas quand et en quelle position, elle espérait juste qu'elle ne serait pas la première. Autre question qu'elle se posait, c'est quand est-ce qu'elle devait enfiler la robe, sûrement après que le deuxième mannequin de Bee Zee ait défilé.

De toute façon une chose est sûre elle le saurait bien assez tôt, Attia le lui rappellerait bien assez vite par sa phrase, "vous aller mourir". Alors elle resta aux aguets, scrutant un éventuel signe de Calyce lui donnant le feu vert pour enfiler la magnifique robe que cette dernière avait confectionné.

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Atelier : cliquez sur la bannière ; Confrérie : http://silmarien.forumactif.net/
Blanche_
Happée par le flot qui la veut à droite et à gauche, Blanche se laisse docilement mener sur le chemin des coulisses. Rien, rien ne l'attend dans la salle, rien, rien...
- Oh, mais c'est Chimera ! s'exclame la môme, du regard perçant et courroucé, qui voit la Duchesse de Cholet gagner les premiers rangs. Bien sûr, Blanche la déteste, Blanche la hait, l’exècre, la maudit, voudrait d'elle un tas de cendre rougi, ou des os noirs picoré par les mouettes. Que je te déteste, que je te hais, que tu me manques !
Elle tourne le chef dans cette direction, admire la tenue si imposante, et rougit d'avoir une taille maintenant proche de la sienne. Chimera n'est pas vraiment belle, mais elle n'est pas laide le moins du monde. Elle a de la prestance, du charme, un petit rien qui se dégage d'elle, et auréole sa tignasse rousse d'un drame de coton et d'ouate élégante, rendant Blanche follement jalouse.


- Duchesse ! apostrophe l'Hermine. Pouf pouf. Ce sera toi qui... res-te-ra.

Mais, alors qu'elle fait marche arrière, et brave le flot en sens inverse pour cueillir le bonjour de Cholet, voila qu'un gamin, mignon et fort bien apprêté, lui indique une autre place pour aller s'asseoir.
Elle grogne, ignore, et s'approche un peu plus de l'archidruide. Duchesse, Duchesse, une balle en or tu sors, Duchesse, Chimera, Mais comme la Reyne et le Roy ne le veulent pas, ça ne sera pas...

- Toi ! Laisse moi tranquille, ne vois-tu pas que je suis occupée, bordel ?

C'est vrai, quoi, psalmodie t'elle en arrivant enfin à la hauteur de Cholet.
Madame. Elle s'incline.
Pétasse. Je voulais pas que tu viennes, je te hais, vois comme je suis fâchée. Elle tourne sa main contre un pan de sa robe, plus gênée qu'elle ne voudrait le laisser paraître. Le petit page tourne autour d'elle, tiraillé par sa mission, et qui tire sur un galon, pendu à sa ceinture. Il la veut aller à sa place, pour cinquante écus, sa place, vite !
Allons, allons, songe l'enfante en détaillant les traits du visage noble. J'ai été bien idiote, en vrai je t'aime tu sais bien. Elle prend alors la main ducale, qu'elle presse très légèrement, très simplement. Complices.


- Vous n'avez pas.. Elle lance un regard outré au petit garçon. Vous n'avez pas emmené avec vous la jeune Medb ? Elle me... Elle claque une main sur le front impoli. Elle me manque.

Puis, succombant aux attaques répétitives, elle se dirige non loin de la place réservée à Chimera, là où, suivant les règles, elle sera entre la Bretagne, et le Limousin.
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Ariadne
Après un remerciement pour le maitre de cérémonie, et un sourire, elle ajoute...

Nous ne manquerons pas de faire appel à ces jeunes gens afin d'être placées au mieux.

Ensuite, comme souvent quand elle a une idée en tête, et là c'était forcer Anna à oublier le Limousin quelques jours, entraine ses deux amies dans son sillage, tel un tourbillon pétillant. Déniche un des gamins plaçant les gens, lui donne quelques pièces et lui glisse à l'oreille ce qu'elle veut. L'enfant ravi, force tant sur la courbette, s'en était si amusant que la Rosebonblonde se met à rire en suivant le môme vers l'angle droit de l'allée III & IV. Les voilà donc installées, Leina à la droite d'Ariadne, Anna à sa gauche, d'écouter le discours... enfin les quelques mots du moins, de la Dauphine puis le défilé débute...

Ce n'est que la première robe... Le reste promet ! dit-elle discrètement, admirative...
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Breiz24
Et la rouquine dans tout ça ? Et bin la rouquine, elle n’a pas bougé. Elle est assise sur son coffre, telle la reine en personne sur son trône, et elle se gave de macarons. Enfin, « gaver » est un bien grand mot, mais elle en est déjà au quatrième, et le tout sans avoir envie de les vomir sitôt ingurgité. Parce que son corps était devenu très sélectif avec ce qu’il acceptait de garder.

Elle savoure, donc. Les macarons, et le plaisir de les avoir bien au chaud dans son ventre. Y’a pas, ils devaient être un peu magiques, les macarons Ella Durée, se dit elle en en piochant un cinquième. D’ailleurs, elle allait tenter la technique Yolanda avec celui là, si elle s’en souvenait bien. Tourner… lécher la ganache. Refermer. Tremper. Pas mauvais.

Autour d’elle on s’agite, on s’affole, on enfile des robes, on se barre avec un bébé sous chaque bras, on cherche Bee, on la trouve, on s’inquiète de se vautrer devant le public, on exécute un passage parfait, on va toutes mourir, on vérifie son ordre de passage.
Elle, elle s’en moque, étrangère à tout ça. Elle mange. Elle mange des macarons Ella Durée.

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