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[RP sur Invitation] Fashion Week - Jour 1

Azkaban
Une place de choix, un endroit idéal, les coulisses d’un événement si prestigieux, des dorures, des tissus tous aussi magnifiques les uns que les autres, des coupes parfaites, le temple de la mode avait pris place éphémèrement dans les jardins du Louvre. Il n’y avait vraiment pas plus belle vue pour un homme, pas meilleure place en ce lieu que l’arrière du décor, derrière ce rideau, là où les mannequins se voilaient et dévoilaient. Il déambulait donc parmi ces femmes très excitées par leurs futures prestations devant un public distingué, pensant certainement aux regards qui les détailleraient toutes, une à une, en attendant, c’est celui du blond qui les épiait ne perdant pas une miette des préparatifs, mais restant des plus discret.

Il devait reconnaître tout de même que la silhouette qui ne le laissait jamais de marbre était bien celle de sa gitane, son corps allait et venait, un peu trop rapidement et trop active à son gout mais qu’elle était belle, Lui, pensif et calme affichait un grand sourire lorsque ses yeux suivait ses formes bohèmes…il aimait la voir s’agiter mais plutôt dans d’autres situations que nous ne dévoileront pas ici.

Le blond passait aussi en revue celles dont il avait entendu maintes fois des louanges lancées par les filles des doigts d’or mais jamais rencontré, comme c’était le cas pour Dame Ella Durée ou encore la petite princesse en rose et d’autres aussi…Il voyait certaines complicités, le réconfort et le soutien qu’il y avait. Qui observe apprend des autres. Mais, il fallait faire place, ceux qui n’avaient pas de rôle particulier devaient quitter l’envers du décor… La chef avait parlé.

C’est donc sous l'emprise d’un léger dépit qu’il abandonnait le spectacle charmant, il trouverait bien un siège parmi les « petites » gens. En allant prendre place, il reconnu un ami de longue date, Aster, ancien douanier de Bergerac avec qui il partageait le poste…Souvenirs…Le défilé commençait, il fallait reporter les retrouvailles…

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Jenah
[Les coulisses - Par ici les artiiiistes!]

Nobles sieurs et Nobles Dames, le Maître de Cérémonie, Keridil d'Amahir-Euphor !


Tandis que beaucoup s'agitent dans les coulisses, de l'autre côté des épais rideaux, une phrase retentit. Tout commence et Jenah sent son coeur battre la chamade, ce n'est pas son tour encore, elle ne passe que le lendemain, mais elle n'ose même pas imaginer la foule de nobles qui ont fait le déplacement jusqu'au Louvre pour assister à leur semaine de la mode, cette perspective lui donne le tournis. Qeulle pression que de savoir que tant de gens attendent de leurs mains de couturières des tennues splendides, tant de gens qu'il ne faut décevoir. Jenah regarde autour d'elle, cherche son époux des yeux mais elle l'a perdu de vue depuis qu'elle est entrée.

Elle n'a qu'une envie, celle d'être rassurée, choyée dans l'écrin de ses bras. Ainsi la mère se relève, marche dans les coulisses qui se vident peu à peu suite à l'annonce d'Attia et regarde en tout sens, il ne doit être bien loin, mais où est-il passé?

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Malycia
Deux semaines plus tôt quelque part en Flandres, deux invitations qui arrivent en même temps,l'une pour une noce, grimace de la malicieuse brune, elle déteste ce genre de cérémonie, tout juste bon à ce qu'elle donne son avis sur cette supercherie, elle y avait gouté au mariage, et on ne l'y reprendrait plus, elle balança le carton directement au feu.
Le second carton n'avait pas plus d'intérêt quand on connait la garde robe de la vicomtesse, toujours vêtue de noir, elle avait opté pour une houppelande grise lors de son élection comtale, mais ce fut là sa seule coquetterie du genre.
Moue de dédain également d'autant qu'on lui précisait qu'elle ne pouvait être accompagnée que d'un compagnon ou époux...ce qu'elle ne possédait pas plus.

Mais ses journées lui semblaient si longue ces derniers temps qu'elle ne bazarda pas de suite l'invitation, elle prendrait le temps d'y réfléchir, qui sait, pourquoi pas avoir un regain d'intérêt pour la mode?
Non ne rêvez pas ça ne risquait pas d'arriver vraiment pas le genre de la maison, non curiosité féminine, le Louvre la seule fois où elle y était venue c'était pour son allégeance au Roy, mais elle n'avait vu que la salle du trône et rien d'autre.

Finalement veille du jour j indiqué sur le carton, elle prend ses cliques et ses claques, fait atteler un coche, elle y serait bien aller chevauchant son plus bel étalon, mais les Flandres Paris, c'était pas la porte à côté et si bonne cavalière fusse-t-elle si c'était pour arriver les fesses en compote autant rester là.

Enfin arrivée à l'adresse indiquée, la vl'a qu'elle se perd parmi les dédales de couloirs de portes de salles, et autres pièces, elle avait beau relire en long en large en travers, de bas en haut de haut en bas le carton mais rien pas de plan d'indiqué, même pas au dos...pffff soupire exaspéré de la brune de jais qui pestait contre elle même de s'être fourrée dans pareil guêpier, et de renvoyer une missive à l'expéditrice de l'invitation, se trouvant le temps d'obtenir une réponse une chambre dans une auberge à proximité
Mortecouille c'était pas donné les nuits à la capitale, on l'y reprendrait pas deux fois mais maintenant qu'elle était là, autant patienter d'une possible réponse qui peinait à arriver, mais enfin sa patience enfin récompensée, elle qui d'ordinaire en manquait, l'adresse inespérée , elle se serait bien giflée pour la peine...les jardins, pourquoi n'y avoir pas pensé elle avait visité tous les lieux visitables du Louvre mais pas les jardins....

A l'entrée, elle présente son carton d'invitation, et s'annonce.


Vicomtesse de Renaix, je suis invitée!

Sauf que le défilé à commencé qu'on lui dit, qu'elle est en retard, ben oui pourquoi changer les bonnes habitudes, et de se frayer un chemin jusqu'à un rang honorable, le troisième que lui a dit le placeur, et comme de bien entendu, la seule qui reste se trouve au milieu de la rangée.

Pardon...excusez moi...désolée...oups c'était vos pieds je crois


Sourire à peine gêné, tant pis ils n'ont qu'à se bouger, faut bien qu'elle s'installe
Elle s'affale sur le fauteuil cossu pas mécontente d'être enfin assise, et de pouvoir assister à ce qui semblait être le premier modèle.
Elle regardait de droite et de gauche des fois qu'un visage connu apparaitrait parmi toutes ces personnalités...mais non rien..rien de rien.
Elle commençait à se demander ce qu'elle était finalement venue faire là.Un espoir subsistait pourtant, le buffet à la fin, y a toujours un buffet dans ce genre de réception, du moins elle l'espérait.

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Attia.
[ Dans les coulisses- a deux doigts de la crise de nerfs.]

Mais qu'est ce qu'elle fout lanceline.

- Hey psssssst... toi! psssssst

Elle aurait bien gueulé Lanceliiiiiiiineuuuuuh.
Mais primo elle connait pas son nom, oui il parait qu'elle est pas obligée de connaitre tous ceux qui defilent.
D'ailleurs elle aurait DU la connaitre.
Elle ne serait pas en train de s'enerver.
Deuxio elle ne peut pas gueuler. L'epaisseur du Velours du rideau lourd ne suffit pas à masquer la voix attileenne quand elle s'y met.
Et tercio...
Euh ya pas de tercio en fait. Alors a grands coups de bras dans le vide elle essaie de ramener a la surface la jeune femme qui est censée prendre la relève de Cloé qui est déja revenue.


- Mais Bordel bouge toi euuuuh !!!

A grands pas elle se dirige vers la jeune femme vetue de violet.
Une envie violente de la secouer.


- Hey mais qu'est ce t'attend!!! c't'a toi!!!!

Au bord de la crise de nerfs. Ils n'avaient pas tous travaillé a faire un evenement mondain mémorable, a graver dans les annales et au risque de la faillite pour laisser le tout s'ecrouler d'un coup comme ça pouf.
Une idée lumineuse lui vient alors. Comment faire se déraciner la bete ?

- Une aiguille! Qu'on me donne une aiguille, ti suiiiiite !!!

Ne cherchez pas a savoir ce qu'elle veut faire de l'aiguille, déja une lueur sadique s'allume dans le regard noir.

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Lanceline
Bon sang. Cloé avait déjà défilé.
C'était à elle, mais elle restait là, les bras ballants, figée par la peur. Il fallut qu'Attia lui demande "gentiment" de se bouger pour qu'elle le fasse. La honte!
Elle se remémora le parcours qu'avait décrit Attia, et grimpa les quelques marches, enfin prête, habillée par Bee et des petites mains agiles.
Le rideau s'ouvrit, elle prit une grande inspiration, et gravit les quelques marches qui restaient. Et apparut aux yeux de l'assemblée.




Elle marcha avec élégance et -tenta- avec grâce, lentement. Ses pas sont, au début, hésitant, il semble à la lectouroise que mettre un pied devant l'autre dure cent ans.
Elle relève la tête, s'oblige à sourire. Elle ne connaît personne, tant mieux. Des gens qu'elle ne sera sûrement pas amenée à côtoyer à l'avenir, bien qu'il s aient tous l'air hyper... classe.
Elle arrive au bout de l'estrade, enfin, fait demi-tour en prenant garde de ne rien faire de mal ni même de tomber.
Tout sourire, elle regarde l'assemblée, et ses yeux se focalisent sur... Riwenn. Bon sang. Elle manque tomber, se rattrape de justesse, sans que personne ne se rende compte de rien. Lààà. Elle s'arrête au milieu de l'estrade, sourit à nouveau, une petite pose, hop, et on est repartie. Fait comme Cloé, avant de redescendre les escaliers se retourne, et voilà. Rideau.

Elle manque chanceler de soulagement, la blonde.

Elle a réussi. Et regarde Attia, ne comprenant pas ce qu'elle fait une aiguille à la main.
Keridil
Parfait ! Dans son coin, descendu de l'estrade le temps du défilé, le Maître de Cérémonie avait un peu eu les boules, parce que les demoiselles avaient pris leur temps et que le soleil avançait drôlement vite dans le ciel.
Mais elles avaient été ravissantes, à croire qu'elles avaient l'habitude de défiler de la sorte.

En fait, le brun n'en savait foutrement rien, peut-être qu'elles faisaient ça tous les jours, allez savoir vous...
Et dans un remarquable élan, l'Amahir sauta sur l'estrade, sans même craquer l'entrejambe de son costume - si c'est pas avoir la classe ça - et applaudit à tout rompre.


Et merci d'applaudir Bee.Zeeeeee !!!

Normalement, ladite Bee.Zee vient saluer, comme au théâtre.

Cette jeune femme, dont vous venez de voir les créations, n'est qu'une apprentie figurez-vous ! Son talent est encore vierge et grandissant, grâce aux conseils avisés de nos Maîtres en la matière !

Sourire à la créatrice.

Demoiselle Bee, un mot pour la mode ?
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Riwenn


Riri et Fifi avaient pris place et n'attendirent guère avant que le défilé commence. Quelques mannequins se succédèrent dont...Lanceline. Jolie robe, elle trouverait sans doute un bon parti dans une tenue qui la mettait autant en valeur. D'ailleurs, jolie tenue pensa Riwenn, qui estait estonné de la voir icelieu, et cela se lisait sans nul doute sur son visage.

Ma neboda...* siffla-t-il dans sa surprenante surprise ça ne se dict pas ! je fais ce que je veux, c'est moi le narrateur. Non c'est moi ! Si tu veux, mais tais-toi et laisse-moi parler. Bon...ok.

La jeune femme disparut derrière le rideau après avoir chancelé en croisant le regard de son oncle. L'homme posa sa main sur icelle de son épousée et attendit la suite du défilé.


Et merci d'applaudir Bee.Zeeeeee !!!

Bon, il releva la main et applaudit. Il vit l'artiste entrer sur scène et attendit son mot sur la mode, comme le lui demandait le Maistre des Cérémonies.



*Ma nièce...

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Héraldique européenne
Chimera
Alors qu'on annonce le maitre de cérémonie et que la duchesse désormais privée de la compagnie de sa suivante tend le cou pour suivre l'événement, elle entend une voix familière.
La petite pie bavarde, qui se mêle de tout et de ce qui ne la regarde pas... maudite par le Chambellan breton parce que Blanche, elle a une fois aimé jouer au téléphone arabe, et que ca lui a demandé beaucoup d'efforts pour faire retomber la mayonnaise. Grrr!
Fâchée qu'elle e...tait.
Guimauve va.
A peine le doux minois s'est-il présenté devant elle qu'elle fond comme neige au soleil.


Demat, Blanche.
Poussée de culpabilité.
Et puis non!
Je sais pertinemment que tu m'en veux au point de m'arracher les yeux.
Je te considère comme ma fille.
Tu apprends à la mienne tout un tas de préciosités qui la rendront pédante et mijorée!
.... et raffinée... et je n'ai jamais vu ses yeux briller autant que lorsqu'elle parle de ses aventures avec toi....


Et puis cette pression... cette pression légère sur sa main pâle. Qui dit tout sans rien dire...
Et le petit homme dont elle semble avoir du mal à se défaire, que dit-il, lui?
Mais on lui a posé question. Maeve. Le coeur se serre un brin, mais elle sait désormais que sa fille n'est plus en danger.


Maeve est au repos à Bubry. Elle se remet doucement d'un mal qui l'a tenue alitée et dans les limbes du sommeil pendant quelques temps. Je suis certaine que vous lui manquez beaucoup, vous aussi. Je suis navrée d'avoir du tenir l'information à propos de cette semaine loin de ses oreilles, sans quoi elle aurait insisté pour venir, et vraiment ça n'aurait pas été raisonnable. Me voilà forcée de demander à ce qu'un autre événement de ce genre soit bientôt organisé, voire de l'héberger moi même, sans quoi je crains qu'elle ne me le pardonne jamais.

Entre deux chuchots, elle applaudit les présentations du défilé, conquise déjà qu'elle est par les merveilles produites à l'atelier des doigts d'or.
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Attia.
[ Coulisses - Quand il est temps de taper un peu la pause.]

Pile au moment ou elle s'appreter a infliger la redoutable attaque des Milles ans de souffrance armée de son aiguille.
Mais au moment fatidique, Lanceline decolla enfin et effectua une prestation qui n'eut a souffrir d'aucun accroc.

La gitane lacha un ouf de soulagement en piquant l'aiguille dans un pan de sa robe au cas ou une autre voudrait le coup de la statue.
C'etait un défilé, par un deux trois soleil bon sang!

Elle chercha des yeux Bee qui était a présent appelée sur scène avant de se rendre compte que dans tout ce ramdam elle avait perdu le blond.

Elle se mit alors a le chercher dans les coulisses jusqu'a ce qu'un jeune enfant lui indique que le blond était allé prendre place.

La gitane regarda de loin Ella Durée.
Elle savait qu'elle pouvait faire confiance a sa soeur de coeur.
Elle reviendrait pour superviser Calyce et son équipe, pour l'heure il fallait se reposer les guibolles.

Elle chopa au passage quelques macarons et tres discretement rejoignit le blond dans le dernier rang lui fourrant un macaron dans la bouche sans prevenir.

Cinglée ? Un peu.

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--Clarinha


L'orgueil, certains disent que c'est une maladie. Que lorsque l'on est mégalomane, rien ne peut y changer.
Quand je regarde les deux premières robes, une pointe d'orgueil monte dans mon cœur : ils applaudissent tous, alors... Crieront-ils des déclarations d'amour, se donneront-ils à moi, se vendront-ils pour avoir le privilège de porter ce que je couds ?

Non, ils ne le feraient pas... Ils le feraient peut-être à l'égard de ma maitresse, qui empocherait la célébrité par ce talent usurpé. Et en vérité, ils ne le feraient pas du tout : qui s'offre à une vieille ? Ils la couvriraient d'or, et ça s'arrêterait là.

Je me glissai discrètement dans l'espace fleuri de l'événement, à l'arrière, après les bancs où nobles dames et sires étaient assis. Le maitre de cérémonie parlait bien trop vite, et je maitrisais si peu la langue, que je n'y entendais rien. Mais j'avais des yeux pour voir...


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Bee.zee
Le stress ? Connaissait pas, la Bee. Même pas une seule minute. Pas une seconde de doute. Nada. C’est pour ça d’ailleurs que toute personne passant par là aurait pu trouver la blonde derrière le rideau de velours, mangeant frénétiquement un macaron, les yeux rivés sur l’estrade, la main en suspens à quelques centimètres de la bouche lorsqu’elle sentait une lueur d’hésitation chez ses mannequins, et remangeant de plus belle dès qu’il lui semblait que tout rentrait dans l’ordre.
Elle avait suivi avec attention les recommandations d’Attia à ses amies comme s’il s’était agi d’elle qui allait défiler quelques instants plus tard devant la foule de la noblesse du Royaume. Cloé avait raison, son travail, maintenant, c’était d’angoisser, et le leur de défiler. Et angoisser, c’était son domaine. L’Abeille excellait à l’art de s’inquiéter pour un rien. Alors pour LA semaine de la mode et ses mannequins, je vous laisse imaginer l’ampleur de la catastrophe.
Catastrophe qui se solda par un immense soupir de soulagement, lorsque ses deux blondes préférées eurent terminé leurs tours.


Vous étiez parfaites !

Restait maintenant à monter rejoindre le Maître de Cérémonie. Il aurait existé un trou de souris qu’elle s’y serait jetée la tête la première. Bee s’empourpra tandis qu’elle saluait pour conclure les paroles énoncées à son sujet.

Un mot pour la mode ? C’est là le moment que redoute tout écrivain, ou que côtoie tout crétin qui se respecte : le vide, la tête vide. Rien ne lui venait, ou du moins rien que ne put passer pour quelques mots un tant soient peu spirituels.

Une inspiration, un large sourire, et on se lance :


Un mot pour la mode ? « J’adore ! »

Cette semaine est vraiment l’incontournable, dédiée au bon goût, au talent et à la couture ! Je vous laisse savourer la suite des évènements…

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Keridil
[Gourmandises, parce que les Macarons c'est trop bon ! ]

Elle adore !

La jeune demoiselle avait fait une parfaite transition, elle avait parlé de bon goût. Discours sobre, mais somme toute efficace !
Une main amicale qui se dépose sur l'épaule de la couturière, l'invitant à retourner en coulisse, une reprise de ses mots et en avant.
Animer une cérémonie, c'est comme mener une symphonie, il y a un rythme, un rythme à tenir pour ne pas lasser le spectateur. Et puisqu'il ne faut pas l'inonder de froufrous, on le détend avec d'autres créations.
Et toujours enjoué, toujours la voix claire et forte, le brun enchaîne.


Et maintenant, Nobles invités ! Vous n'avez pas pu passer à côté, elle a envahi vos châteaux Ducaux, aucune table ne peut plus s'en passer, tout gosier délicat sait s'en délecter.
Ses macarons, Etincelants, Délicats, ou Royaux, font trembler le tout Paris !
Explosion de Couleur, Explosion de Saveur ! Elle va vous présenter ses créations.
Léchez-vous les babines et frottez-vous les mimines, accueillez la douce et délicieuse...

...Ella Durée !


Le brun, il est fan de macaron, même qu'il faisait des jeux de piste avec ses Ambassadeurs pour leur en offrir. Même que c'est comme ça qu'il est tombé sur la Des Juli le jour où elle l'a engagé comme Maître de Cérémonie, il allait s'acheter sa boîte d'Etincelants.
Bah oui, la mode, c'est pas seulement vestimentaire ! Et puis un peu de sucre au milieu des étoffes hein ! On l'a déjà dit, ça fait pas de mal. Faudrait penser à faire des robes qui se mangent, un jour.

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Crysania
Finalement, ils avaient été accrochés par les enfants placeurs, qui eux avaient réussi à les placés non loin l'un de l'autre, chacun dans son rang. Pas compliqué comme ça.

Juste avant de s'asseoir, elle jeta un coup d'œil derrière elle, pour bien visualisé où son cher ami était placé.
Au même moment, un remue lèvres, quelques mots, une réponse... '' On verra bien cela''

Lui répondant avec un clin d'œil tout aussi complice de cette belle amitié. Mais qu'est ce qu'elle ferait bien sans lui hein ?
Alors que son univers s'écroule, que les idées se mêlent, que l'espoir perd peu à peu ce doux goût de bonheur, il était là.

Un coup assise, regard vers le podium, l'entré de la Dauphine... Ah ben tient... Sapristi elle connaissait cette femme. Au moins une qu'elle venait d'apercevoir qu'elle connaissait... sinon ...
Elle n'avait pas compris que c'était elle la Dauphine, elle qui avait accepté, à l'époque, elle se mette genou terre devant l'homme de sa vie... pour prêter allégeance de son Suzerain. Comme elle aurait aimé qu'il soit là avec elle... Partager enfin un moment depuis si longtemps.. mais non...
Elle secoua la tête pour chasser l'imagine, ce n'était pas le temps d'avoir le cœur lourd et les souvenirs de ses dernières semaines remonté à la surface alors qu'elle était ici justement pour ce changer les idées et c'était bien donner comme mission d'introduire dans le grand monde Aster. Même si elle avait tout à apprendre elle même.

La Dauphine avait débuté son discours, s'en suivie du Maitre de cérémonie qui enchaina sur la présentation de deux modèles d'abord.

La Rousse y mit toute son attention, quelques achat ne pouvait pas faire de mal au moral non plus. Mais pas n'importe quoi quand même. Donc il était de mise de bien regarder en détail ce qui allait passer devant elle.

C'est donc calme mais très attentive qu'elle vit arriver la première. Sans même prêter attention à la démarche et poses du mannequin, elle scrutait attentivement le tissue d'où elle était. Les tombés, les plies, les couleurs, le style. Enfin tout tout.

Cette première défilante, finalement, ne l'émerveillait pas tant que ça. Elle était belle certes, mais... non... Il y avait un petit je ne sais quoi, qui ne plaisait pas du tout à la Rousse Comtesse.

La deuxième, elle par contre, si ce n'est pas ce petit croche pieds qui la fit redresser l'espace d'un instant, la robe elle, était pas mal du tout. Pas à lui couper le souffle, mais quand même. La couleur particulièrement avait attiré son attention. Le décolter était un peu trop, monté.

La femme et la robe disparu derrière le rideau, invité par le Maitre de Cérémonie à applaudir, la rousse ne se retenu pas à joindre les mains ensemble, non pas à grande volé, mais suffisamment pour rajouter un écho de plus aux autres, jusqu'à l'arrivé de la créatrice, couturière ? Enfin bref, jusqu'à ce qu'elle prenne la parole. Petit discours simple, petit discours doux, mais vite fait arrivé, vite fait repartit et voilà qu'on présentait une autre créatrice... ou un bonbon sucré à déguster. Cela devait plaire aux oreilles des hommes.

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Chambellan du Rouergue
Aimelina
Aimelina, au moment d'aller à sa place, avait remarqué dans la foule l'incandescente chevelure de Jehanne Elissa. Elle était là, sa presque sœur, sa compagne de jeux !
Mais l'une était déjà résolument adulte, l'autre à cheval encore entre cet age de l'enfance et celui de la dignité des grands. Assise au tout premier rang au coté de trois autres jeunes filles, sur des sièges prévus par les Doigts d'Or pour leurs clientes préférées, et Aimelina était au comble de la joie d'en être, elle put tout admirer avec les yeux éblouis de qui ne pourrait jamais porter cela.
La seconde robe, peut-être, si ; en coupant le bout de la manche. On ne pourrait le faire sur la première, si richement cousue, d'étoffes et de fourrures si précieuses...

Lorsqu'on annonça Ella Durée, la petite frétilla. Elle savait le renom de la femme, mais mangeait tellement rarement de ses créations, pauvre provinciale ! Les faire venir de Paris, ce serait les voir arriver rassis dans les Pyrénées...

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--Ella_duree


[Dans les coulisses]

Un clin d’œil à Attia qui part, un clin d’œil à Cloé qui revient, un sourire à Bee qui les rejoint en coulisses après son petit discours, alors elle prend le relai de la gitane.

Après moi, il y a aura Calyce et ses mannequins, ceux qui ne doivent plus défiler, peuvent rejoindre le public ! Allez ma jolie, préparez donc vos mannequins.

Et elle tend l’oreille, car c’est d’elle dont on parle, alors d’un geste, elle appelle les placeurs qu’elle a mis au courant du déroulement de son passage, la charrette est montrée d’un geste de la main, et alors qu’elle lisse avec un calme olympien le devant de son tablier, elle sourit rassurée de voir tous les petits placeurs gagner la charrette pour en repartir les bras chargés. Oui, elle a prévu une surprise, à tous, et à certaines en particulier.

[Sous les projecteurs]

Alors, les rideaux sont passés et elle rejoint le Maître de Cérémonie en souriant à pleines dents, un clin d’œil quand elle passe à sa hauteur et qu’elle s’arrête au devant de l’estrade, un bref coup d’œil à Attia dans le public et de nouveau, elle fixe l’assemblée.

Fais chaud là, non ?

Elle n’est pas angoissée, plutôt peu habituée à prendre la parole en public. Elle n’est pas belle, elle n’est pas sujette aux canons de l’époque, petite, ronde, quelconque s’il n’y avait ce sourire doux qui honore son visage rebondi constamment.

Les macarons me font l’effet d’enfants, on les fait avec amour, on en rêve nuit et jour, et puis, à un moment, il faut les laisser partir pour que d’autres en profitent. Jusqu’à présent, je faisais de simples macarons, et puis, j’ai décidé de faire des coffrets en l’honneur de personnes qui ont compté pour moi, qui m’ont inspiré. Vous êtes la Noblesse du Royaume de France, et il faut bien vous l’avouer, moi, simple bourgeoise, vous m’avez beaucoup inspiré. Souffrez que je vous offre votre coffret.

Et au moment où les mots sont dits, les placeurs de se déverser dans la foule pour distribuer à chaque noble, un des coffrets réalisés pour l’occasion, le Coffret des Doigts d’Or.. Six personnes exceptées, chaque noble se verrait offrir un coffret de macarons à la pêche et au safran. Quant aux six personnes restantes, Ella Durée les considéra chacune leur tour avec un sourire teinté d’amusement, parce que quand on crée des gourmandises, on ne grandit jamais tout à fait. Un hochement de tête imperceptible à un petit placeur qui revient avec un panier plus grand que les autres, s’inclinant un bref instant devant la Des Juli, pour lui tendre son Coffret Coffret des Doigts d’Or différemment présenté de celui du public. Et le petit placeur de continuer son chemin pour trouver dans le public, la Marquise de Nemours devant qui il s’incline avant de lui tendre un des Coffrets Magnifiques puis devant la Blanche Bretonne à qui il remet les Enfants Délicats., puis dans la foule, il cherche une personne, et enfin la rejoint sous l’œil inquiet de la veuve Durée. A Marie Alice, il remet le Coffret aux Framboises, oui, angoissé, car elle avait hésité longuement avant de se décider à rendre cet hommage improbable à la mère de celle qui l’avait fait connaître. Tandis que le placeur rejoint un des valets royaux pour faire remettre à la Reine de la part de la bourgeoise, son Royal Coffret, elle incline la tête en regardant avec un sourire nostalgique le Grand Maître de France. Et finalement, le petit placeur revient la rejoindre, lui au bas de l’estrade et elle, en haut. Le panier n’est pas vide, mais elle n’a pas fini quant à elle.

Si vous appréciez ces macarons, j’aimerais que vous en remerciez celle qui a eu cette idée lumineuse et assez exotique. J’ai rencontré peu de temps après mon installation aux galeries, une jeune fille bien trop gourmande pour être honnête, et bien trop perspicace pour n’être qu’une simple jeune fille. Mignonne, voulez-vous venir ? Et amenez donc, votre amie avec vous.

Mignonne, je te vois dans la foule. Un clin d’œil à la petite Melani, surpraïseuh !
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