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Info:
Rp sur la fermeture de Forcalquier

[RP] La Faim des Arbres de Forcalquier

Callishane
Promenons nous dans les bois...

Pendant que l'autre Moitié n'y est pas..

Si le loup y était...

Il nous exilerait...







Un pas, deux pas, trois pas.

Une course.

Course contre ceux qui voulaient la séparer de son âme, de son coeur, de son foyer.
Course éperdue.
Course aussi vaine que les autres.

Mais course quand même.
Effrénée.

Arbres qui défilent.
Ombres qui scintillent.
Interstices qui se faufilent.

Le Mistral emmêle ses mèches folles.
Elle arrivera à la tombe d'Hirene avant eux.
Non, ils ne pourront pas la déloger.


Vouuuuus.. ne.. m'attrapereeeezzzz.. paaaaas!....

Il paraissait qu'un forcalquien était un être borné.
Son brin de folie lui disait souvent qu'elle était pire que ça.

_________________
Madnight
Le tocsin avait sonné toute la nuit et toute la journée.
Bruit lancinant, monotone, annonce de malheur.
Ils n'étaient plus loin des portes de la ville, menaçants et agressifs.
Il fallait fuir, se cacher, ou bien résister ?
La tête lourde, le coeur gros, les bagages mille fois faits et défaits, hésitation, crainte, méli mélo de sentiments.
Pourquoi partir et laisser sa vie, sa maison, ses amis, ses souvenirs ici ?
Epées et larmes inutiles devant l'absurde et l'incompréhension.

Puis l'évidence qui surgit du désespoir. La forêt, les grands chênes centenaires, les sentiers touffus où elle aimait se promener avec Sac à Puces.
Prendre la forêt.
Alerter le village et leur dire, "retrouvez nous dans les bois, joignons nos âmes au coeur de notre forêt, notre centre vital.
Emparons nous de la seule chose qu'on ne nous enlèvera pas. Mettons nous à couvert sous le feuillage rassurant et protecteur."

Elle ferme son moulin, empoigne son baluchon, et précédée de son fidèle compagnon à quatre pattes, elle fuit vers le seul refuge qu'elle ait jamais connu. Sa forêt.

Elle n'est pas seule. Calli, son amie de toujours, est déjà accroupie sur la tombe d'Hirene, geste de protection envers l'ancienne de Forcalquier, qui souhaitait reposer dans Sa terre.

Mad n'aurait certainement pas ce choix.
Mais, elle prit son amie doucement par le bras et lui souffla


Viens, les autres doivent déjà être là.
Ici dans la forêt, nous sommes chez nous à jamais.
Personne ne pourra nous déloger.
Ils peuvent prendre nos maisons, mais notre âme est ici, liée à celles de nos arbres.

_________________
Callishane


Ça martelait encore dans sa tête.

Elle avait préparé des bagages à en avoir mal aux bras.
Elle avait du faire les siens mais aussi ceux des enfants..

Ça martelait aussi dans ses bras, ses genoux, ses mollets..

Elle avait tenté de prévoir où on les chasserait.
Elle avait cherché par où ils viendraient les emmener.

Ça martelait dans son coeur.

Elle avalait la distance.
Elle avait trouvé sa Moitié et ils n'étaient pas encore là.

Ça hurla sans franchir ses lèvres, devant la présence qui n'aurait pas du être là.
On allait l'enlever, elle.
L'enlever à sa terre.

Puis, tout se calma.

Mad...


Je te suis.

"Chez nous à jamais"..
Il y avait tellement de souvenirs ici, qu'ils s'harmonisaient avec chaque feuille, chaque souffle, chaque rayon de soleil.
Un léger sourire flotta sur les lèvres de la fuyarde.


On fait quoi? On s'attache à un arbre?

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Celtane
Un long hurlement de louve qui rameute...

Elle est partie rejoindre les autres, la forêt qui les appelle...

Plantée là où ils ont trouvée Sarah! Là où ils se sont battus contre tout!

Une fois encore la bataille aura lieu contre ceux qui ont mis le feu à l'orée!

Bien sur les charettes sont pleines et l'exode imminent, le village ne tiendra pas, le mistral dirige les flammes sur lui, mais eux tiendront!

Son amour auprès d'elle, elle hurle à la nuit brulante , Manuit et ses filles accompagnent le chant....Les autres les rejoignent, le bracelet du meneur flamboit dans la semi obscurité.


Mon ange, il faut retrouver Calli et Mad maintenant et les emmener avec nous, laisser sa moitié sera très difficile pour notre amie...

Va, demande leur de nous conduire vite, je vais tenter de vous suivre, pars devant avec la meute, Manuit et Darling m'accompagneront!

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Don_querotte1
Oui mon amour fais bien attention à toi, et aux louves qu'elles ne panique pas elles craignent le feu?

On va les retrouver, et on démarre mais suis nous de près ne traine pas je t'en supplie je vais être trop inquiet. je t'aime.


Étreinte, baisers et grande douleur, la situation est tellement dure pour chacun que Don lui-même est dans tous ses états. Tout recommencer une fois encore. Mais il ne le fait que parce que Celtane est là et la petite Sarah, sinon il se laisserai bien griller dans ce village qu'il a tant aimé, village ou sa vie de rebelle à changé pour une vie d'homme social et dévoué.

Allons-y il est plus que temps! Adieu village qui m'a fait vivre tant de bons et beaux moments près de celle que j'aime.

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Belissende_de_biel
Tout est prêt , les charrettes sont cette fois pleines à craquer , la forge est vide , la maison aussi , ne reste que quelques meubles qu'ils ne peuvent emmener ....

La douleur est là qui vrille le corps et le coeur , jamais la brunette n'aurait pensé devoir vraiment quitter son beau et doux village ....
Tant de souvenirs sont liés à ce lieu , les tavernes , l'eglise , la place du village , la fontaine , la mairie ,le lavoir , le lac et tant de choses encore....

Les yeux emplis de larmes , les joues mouillés et le corps secoué de sanglots elle est là qui fixe la forêt qui s'embrase sous ses yeux ....
Le rougeoiment du ciel , les volutes de fumées et dejà les flammes commence à faire leur travail de destruction ....

Un dernier tour ... il lui faut faire un dernier tour à l'orée du bois , avant que tout celà ne soit plus que cendres .....
L'odeur de bois brulé commence a venir jusqu'au village , dans quelques heures il ne restera plus rien .... juste un tas de cendres et un village deserté pour l'eternité ....

Un regard derriere elle pour voir si on epoux est là et elle file en courant vers les arbres ... Passe en trombe dans le village , court a perdre haleine , les sanglots secouant sa poitrine et arrive enfin après une course folle devant l'entrée du bois ...

Arrêt devant les grands arbres qui forment une barriere devant ses yeux , appel de cet endroit où elle a connu tant de choses egalement , où Irene repose .... Un immense chagrin de savoir que cette tombe au milieu des arbres et entourée de lavande sera detruite elle aussi .....

Elle entend des cris au loin et penetre dans le bois , s'enfonce un peu plus ... jusqu'à sentir la chaleur monter au fur et à mesure de ses pas , jusqu'a entendre le crepitement du feu et le bruit de fureur qu'il met à tout detruire sur son passage ....Les animaux fuient et passe près d'elle , un dernier pas et la tombe est là devant elle , Mad et Calli sont là aussi , Celtane et Don , les loups ...

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Callishane


Sa phrase finit par mourir sur ses lèvres, Callishane se figea dans sa poursuite de son amie.

Bien plus alerte, elle sentit quelque chose qui n'allait pas dans cette forêt qu'elle connaissait par coeur.
Elle fit un pas n'arrivant à mettre le doigt sur la crainte qui commençait à vraiment percer son âme.


Mad...

Elle avait aperçu une flammèche au loin.
Une langue légère de flamme.
Distorsion jaune rougeâtre.
Et elle comprit.


Pou...r...quoi?...

Sa voix, d'une blancheur à faire pâlir, était devenue plaintive.
Peu de choses l'effrayaient..
Elle hoqueta.
Pas ceux qui venaient la déloger, elle aurait résisté jusqu'au bout, sans perdre une once de volonté, de révolte et de résistance.
Mais le feu.. c'était une autre histoire.


Nooooooon....


Contournant son amie, elle partit en courant en direction de l'incendie, sans même voir les autres arriver.
Ce n'est plus le présent qu'elle voyait mais une image surgie du passé.

La personne qu'elle chérissait le plus si elle n'était à ses côtés, encore, était sûrement dans les danseuses flamboyantes.
Comme autrefois.
Ce jour où elle avait failli perdre son Brin de Folie.

Les arbres, son foyer, se superposaient à la maison qui avait brûlé autrefois.

Elle sentait son souffle à la fois s'accélérer pour chercher de quoi nourrir ses poumons récalcitrants et ses muscles et s'estomper à mesure que la fumée la prenait à la gorge mais elle ne ralentit pas.

Ses yeux larmoyaient dans sa folie.
Elle pouvait bien tout perdre..
Elle s'en fichait.
Mais, pas Zarco.

Et c'était lui qu'elle cherchait.
Qu'elle cherchait toujours à sauver.

...

Elle ne réagit finalement que quand une flamme plus gourmande que les autres vint lécher le bas de sa houppelande.
Sursautant, elle secoua le pied et étouffa le tissu brûlant.


Mais...

Horrifiée, Callishane tournoya rapidement.
Elle était entourée d'étincelles qui approchaient à vue d'oeil.


Com..

Le "ment" de son interrogation se perdit sur ses lèvres tandis qu'une quinte de toux la secoua.
Comment avait-elle pu se jeter sciemment en plein coeur des flammes?
Il fallait être cinglée..
Là, il était facile de dire qu'elle était folle.. mais elle ne pensait pas, jusque là, pouvoir être totalement insouciante et inconsciente au point d'aller se promener dans un bûcher.

Dans le même temps, fascinée, elle vit un arbre à la fois noirci et veiné de rouge, d'orange et de bleu venir à sa rencontre.
Etait-ce vraiment une façon de les déloger? Les réduire en cendres, eux et leur esprit bravache?..

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Madnight
Quand ils arrivèrent, semant la terreur dans le village, la majorité des villageois se précipitèrent vers la foret.
Comme Mad, l'instinct du montagnard et du bucheron, les avaient fait se retrouver pour protéger le seul bien qu'il leur restait.
Au loin, le village commençait à s'enflammer, les cris des villageois, les appels, les pleurs faisaient écho aux bruits des craquements des toitures qui s'effondrent.
Le tocsin ne sonnait plus. Le clocher de la vieille église avait été vaincu par les flammes.
Mad, occupé à regarder le spectacle de désolation qui s'offrait à elle, vit arriver ses amis, Celtane, Don, Beli et Al, et plein d'autres.


Calli, regarde ! Nos amis arrivent.

Se tournant, Mad ne vit plus Calli à ses côtés.
L'inquiétude fit place à l'horreur. Une odeur bien connue de brulé, une fumée et des rougeoiements au loin, près de la forêt
.

Calli ! Calliiiiiiii ! Nonnnnnnn!!!!!
Mon Dieu, ils ont osé ! Pas la forêt ! Nonnnnn !


Elle se précipite vers les nouveaux arrivants, et hocquetant, leur montre la forêt qui commence à s'embraser.
Eux aussi avaient vu. Baluchons à terre, immobiles, la détresse dans les regards tournés vers ces grands arbres qui ne seront plus dans quelque temps que charbon noirci et fumant.


Calli ! Ou est Calli ?
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Guirre


Pendant ce temps, depuis quelques jours, les bruits d'acharnement d'une cognée contre des souches d'arbres perduraient, une silhouette se défoulait dessus ...

Remplissant sa charrette de solides billes de bois, il s'en alla au poste de police, où des instructions furent données de creuser un large fossé autour, de les remplir d'eau, et commencer à édifier de solides barricades.

Non, il n'avait pas envie de voir tout cela disparaitre, pas envie qu'on oublie ce village, et il continuerais à défendre, protéger, préserver du mieux qu'il le ferait, peu importe le prix qu'il y mettrait ...

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Celtane
Un geste impératif, les louves courent et jettent Calli à terre...

La chappe de laine de son propre dos vite enlevée...

Etouffer le feu très rapidement!

S'enrouler sur son amie pour aider au plus vite, respiration saccadée par la course et la fumée...


DONNNNNNNNNNNNN! Mes onguents amour, fais vite s'il te plait!

MAAAAAAD! Ton jupon! Et de l'eau! La cascade est à deux pas!


De grosses larmes coulent, elle regarde son amour avec une tristesse immense, son ventre lui fait mal....

Nous devons y aller, le seul point d'eau...Je crains bien ...Cri retenu sous la douleur...Que notre enfant arrive!

Il sera le dernier né de ce village je crois...!


Des bruits de hâche résonnent plus loin, envoie Manuit chercher de l'aide, tout le monde la connait!

Elle dévoile les jambes de Calli afin de voir les dégâts...

Ca va aller ma belle...On va y arriver!
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Belissende_de_biel
Elle assista au sauvetage de Calli et aida au mieux à mettre son amie en securité à la cascade ...
D'ailleurs tout le monde avait fini par s'y retrouver à cette cascade , c'etait desormais le seul point rafraichissant et la seule barriere naturelle contre les flammes qui devoraient tout sur leur passage sans aucunes limites ....
Même les loups de Celtane faisaient trempette et gemissaient de peur .

Un frisson lui courait dans le dos en voyant les flammes approcher et faire leur travail de destruction , rien ni personne ne pourrait desormais venir à bout de ce demon à la gueule rouge et brûlante .

Un coup d'oeil pour trouver son baluchon ... Elle y avait mit toutes ses richesses , le medaillon de sa mère , le livre preferé de son pere , la rose en metal offerte par Max et son petit coffret où elle avait mit les bijoux offerts par son epoux .....

Un frisson la parcourut , son baluchon etait là bas dans la petite clairiere et le brasier avançait inexorablement .... Il fallait qu'elle y aille !! Elle ne pouvait laisser une partie de sa vie disparaitre dans les flammes , ses biens les plus precieux après l'amour et l'amitié de ceux qu'elle aimait ...

Jetant un regard à ses amis , tous occupés a soigner Calli , elle sorti discretement de l'eau et se precipita vers les flammes et son precieux baluchon qui lui tendait les bras ....

Un pas et encore un autre , la chaleur se fit intense et ses vetements trempés ne la protegeait plus vraiment , il lui fallait faire vite et rejoindre le groupe avant qu'il ne soit trop tard .
Dans un ultime effort , elle tendit les bras pour attraper sa besace et agrippa bien fort la sangle afin de tirer dessus ...

Un bruit d'enfer recouvrit son cri ... les flammes lecherent ses cheveux et embrasserent ses vêtements , ses mains serrèrent le baluchon contre son coeur et soudain elle se transforma en torche vivante .
Son dernier regard fut pour ses amis qui ne s'etaient rendu compte de rien ...La forêt n'etait plus , Forcalquier n'etait plus ...
Elle n'etait plus .....

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Callishane


Percutée par une enclume, Callishane ne résista pas à la pression.
Seulement le poids ne la brûla pas, ce qui la surprit.

Elle sourit très légèrement en voyant ses sauveurs, maudissant intérieurement son inaction béate.

Ses lèvres tarirent vite leur flot de bon humeur et virèrent en grimace.
La douleur se fit plus violente que la tension accumulée et elle gémit.
Si les danseuses colorées ne jouaient pas avec son corps, elles l'avaient bien touchées.

Cela ne l'empêcha pas de jeter un oeil alentour et d'enregistrer machinalement les détails.
Une cascade, un seau large..
Mad dans l'eau.
Celtane .. crispée sous les contractions??

Pas.. maintenant..
Prier Aristote pour que ce ne soit pas le cas.
Prier pour un répis.
Prier pour leur survie ici, dans leur foyer, leur forêt.

Craignant un retour de flamme et de nouveau de prendre feu, elle se rapprocha à pas compté de l'eau et remplit le seau, le tenant à deux mains.
Puis les cheveux de sa nuque se hérissèrent et elle se tourna de l'autre côté.

Elle croisa ainsi le regard de Béli.
Un regard fixe, vide qui ne la voyait déjà plus.
Un regard enveloppé de lumière chatoyante.

Sans une seconde de réflexion, Callishane fut sur pieds et courut comme si elle n'avait aucune brûlure, comme si elle était une plume et le seau aussi pour vider l'eau sur son amie, d'une main unique et sans aucun tremblement.
Puis dans le nuage de vapeur résultant, elle l'attrapa à bras le corps et elles s'effondrèrent ensemble au sol.


Bé.... Béliiiiiiiii!
BEEEELLLIIIIII!!!
Je.. pas.. toi...
Ooooh non.. pas toi... reste..
M'abandonne pas...


Sans plus aucune force, même celle de réfléchir, elle fixait les yeux clos qui lui faisaient face, guettant un souffle, un sourire, un geste...

Si leu feu revenait, quelle importance?
La chaleur était là et d'autant plus oppressante.
L'eau finirait par être le seul salut possible dans ce coin là.

Où étaient-ils tous alors que la forêt brûlait? que les forcalquiens étaient la proie des flammes?


Pourquoi??.....

Voilà une question vaste, simple et étriquée qui serait à jamais sans réponse...

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Al1
Al cherchait son épouse partout, il entendit son cri, la vit s'embraser, sans réfléchir une seconde il se mit à courir et se jetta sur elle quand les flammes les recouvrirent.

Une ultime fugace étreinte
Un dernier je t'aime
Un regard vers un nuage
Et plus rien....
ILS n'étaient plus...

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Epoux comblé de la belle et tendre Belissende
Madnight
Les évènements s'étaient précipités.
Mad cherchait Calli désespéremment à travers l'opacité que commençait à créer la fumée à travers les arbres.
Elle n'entendit qu'un long hurlement, celui de Manuit et Darling, les louves de son amie Celtane, étouffant des cris de frayeur.

Puis, poussée par la Blondinette dans la rivière, elle y retrouva en soupirant d'aise une Calli fumante mais saine et sauve.
Beli, Al et Don venaient de se réfugier également au point d'eau.
Allaient ils être pris au piège par l'incendie qui arrivait sur eux à la vitesse d'un cheval au galop ?

Les louves hurlaient et Mad voyait passer des lapins et des sangliers, apeurés et courant au hasard pour échapper aux flammes.
Un bref instant, elle se souvint de ses parties de braconnage, où la faim au ventre, elle guettait les mêmes proies avec son arc, mais sans la compassion et la tristesse qu'elle éprouvait aujourd'hui en les voyant fuir.

Un autre cri, proche d'elle, la sort de ses souvenirs.
Calli se précipite avec un seau rempli d'eau, sur ce qui ressemble à une énorme flamme.

Beli et Al enlacés, s'embrasent sous leurs yeux. La mort plutot que la souillure ...


Nonnnnnnnnnnnnn !

Dans un cri rauque à se déchirer la gorge, un cri de souffrance, de haine envers Ceux qui ont décidé de tout ça, Ceux qui ont amené le malheur avec eux, Mad ôte son châle et court vers sa marraine et son vieil ami pour les recouvrir et étouffer les flammes.
A ce moment Calli arrive et leur déverse l'eau de son seau.
Le feu est éteint. Mais le mal est fait.
Il est des brulures plus profondes que celles que l'on peut voir, et tous les onguents n'y peuvent rien.


Elle prend Beli dans ses bras, la berce doucement, l'inonde de ses larmes.
Regarde Calli, son seau vide à la main, qui prie et pleure à la fois
.

Bats toi ! Ne pars pas comme ça ma marraine chérie ...
J'ai trop besoin de toi ... Ouvre les yeux, regarde moi !! Regarde moi !
Avec Al vous aviez plein de projets. Pense à la Bretagne !
Pense à nos fous rires au lavoir avec tous nos amis ...
Nonnnnnn !! C'est trop injuste
!

Regard de douleur vers ses amis qui se sont rapprochés.

Puis la révolte qui monte, qui exalte la jeunette
.

Il faut partir. Les emmener à l'abri.
Il faut arrêter le feu. Faire une chaine avec des seaux d'eau.
Guirre et d'autres amis avaient creusé des tranchées, et avaient placé des coupe feu de protection.

Le village est détruit, mais on peut encore sauver une partie de la forêt.
En s'y mettant tous, on peut enrayer l'incendie.

Celtane, Don, votre enfant doit pouvoir venir jouer ici plus tard.
Il ne faut pas que pour lui, Forcalquier soit synonyme de terre brulée
.
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Al1
Al souffrait horriblement, il n'était qu'une immense brulure, il entendait au loin des cris, des pleurs, le maigre souffle qui sortit de la bouche de son épouse lui redonna un peu de force.
Il réussit à bouger ses doigts, sa main, ouvrir la bouche, tout n'était que souffrance.
Dans un râle [le premier qui dit que même là je réussis à râler je lui botte le train ] plus que des mots


Beli pas morte

Al gardait les yeux ouverts, cherchant de l'aide, une larme perla.
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Epoux comblé de la belle et tendre Belissende
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