[rp] LE BAL MASQUE - Salle des fêtes.

Elle avait eu vent du bal organisé par la mairie et quelques personnes du village et...c'est déguisée qu'elle traversa les rues de Joinville.
La nuit tombait déjà et, elle se faufilait dans les rues étroites afin de ne pas se faire reconnaitre. Elle n'avait pas encore mis son loup et avait peur que quelqu'un la voit.

Une fois devant la salle des fêtes, elle remit son loup, poussa les portes et apparue dans l'embrasure éclairée par la douce lumière qui s'échapait de la salle.



Elle scruta la salle cachée derrière son masque et vit qu'elle était le première. Pas d'importances, cela lui permettrai de voir qui viendrait et essayer de les reconnaitre...
Elle se mit dans un coin de la salle et la contempla voyant ainsi les musiciens s'installer, les serveurs installer le buffet...
Elle allait s'amuser, elle en était certaine...et qui sait...rencontrer son âme soeur...

Sur une invitation,Myrtille se présente à l'entrée de la salle,une douce musique s'élève de ce lieu.

Elle pousse la porte,découvrant les lieux,acceptant le bouquet de violette qu'on lui offre,l'accrochant délicatement à son corsage.

Myrtille s'avance vers une table,joliment décorée,s'asseyant avec grâce dans un bruissement d'étoffe.

Son regard se perd dans la danse des chandelles devant elle.

Il passa cette porte,Anders s'était décidé à venir sur l'invitation d'une jeune femme au nom rêveur.Il regarda autour de lui,s'avançant vers le buffet,saluant l'homme présent d'un signe de tête,baisant délicatement la main de la dame qui lorgnait sur l' homme.
Anders se penchant vers elle,lui murmurant.
-Votre discrétion,vous perdra.
Prenant une chope,il s'éloigna,non sans avoir un sourire amusé pour cette dame.

Venicia avança tout doucement vers la salle des fêtes. Il y avait déjà quelques personnes. Les costumes étaient beaux, certains étranges, tel celui avec des cornes !

Elle se décida à rentrer, poussa la porte. Elle fît un sourire à la personne qui lui tendit le bouquet de violette et la remercia. Aussitôt elle épingla ce bouquet sur son corsage.

Enfin, timidement, elle entra dans la salle en regardant autour d'elle.

Voyant les gens arriver,le musicien en chef fit un signe à ses compagnons pour ouvrir vraiment les festivités.
Se mettant face aux personnes,il commença à chanter

Poursuivant sur d'autres musiques,observant la salle et repérant quelques donzelles.

Il déambulait de table en table,observant chaque personne avec intérêt,la musique s'éleva dans la salle.
Anders décrocha un sourire en apercevant une dame battre la mesure.Il alla s'asseoir un instant,non loin de la porte,pour voir de plus près l'arrivée des autres invités.

Grecow avait reçu il y a quelques jours, un courrier qui l'invitait à participer à un bal. Il avait longuement réfléchi avant de s'y rendre, mais ses amis surent le convaincre. Il sortit de son armoire un vieux costume qu'il avait depuis fort longtemps.



En se regardant dans son miroir, il se dit qu'il se trouvait bien. Selon lui son costume correspondait bien au thème.

Grecow sort de chez lui et se rend dans son écurie où il prend son cheval, un bel étalon. Il le chevaucha et arriva au bal après quelques minutes.
Une grande affiche est installé sur la porte elle dit :

"Bienvenue au Grand Bal Costumé"

D'un air décidé il franchit la porte et à sa plus grande surprise il remarque qu'un grande nombres d'invités sont déjà présents. Il se dirige vers le buffet , son estomac cri famine, il prit une petite brochette de fruits et un verre de rouge. Il observe un peu tout le monde avant de savoir vers qui se diriger. Il remarque très rapidement les femmes des hommes, les masques sont caractéristiques de l'un ou de l'autre.

Grecow après de multiples réflexions, préféré attendre que quelqu'un vienne à sa rencontre, il prends un autre verre de rouge et attend.

La nuit, son domaine, sa vie, à lui l'ermite sombre..

Peu on entendu parler de lui, Mortalis. Caché sous sa lourde cape il travers d'un pas discret la ville se dirigeant vers un lieu qui deviendra bruyant ce soir, trop...Il n'aime pas le bruit, ce qu'il aime lui, c'est le sang...Pas le boire non, cela n'est pas dans ses habitude mais le voir couler, entendre ses victimes hurler sous les coups de son bâton. Sans doute n'aurait-il pas la chance d'assouvir ses pulsions ce soir mais il fallait bien prendre du repos à un moment..Et après tout, la nourriture serait gratuite pour une fois.

La porte de la salle fut en vue, grande ouverte. Diminuant sa discrétion l'encapuchonné laissa son bâton claquer sur le sol afin d'annoncer son arrivé. Véritable rituel que cela, fait craindre à ses ennemis son arrivé à toujours était une source d'amusement pour lui, certain en entendant le bâton claquer se tournait dans tout les sens avant d'en recevoir un bon coup dans la trombine et d'autre prenait leur jambe à leur coup avant de tomber dans un des pièges tendu sur la route.
Il faut dire qu'il est organisé, pourquoi chasser l'homme si on ne le chasse pas correctement. Des tranchés sont creusés près de ses lieux de chasses, des cordes tendu au milieu de la route, tout pour ralentir la victime en fait, pourquoi laisser courir des proies potentiels ? Ce serait gâcher, et il n'aime pas gâcher...

La salle s'approche donc, et plus il approche plus l'écho de son bâton monte crescendo avant de s'atténuer lorsqu'il atteint la porte. Un léger regard au portier, celui-ci essaie de voir sous son capuchon si il n'est pas une femme pour lui donner des fleurs. Ni une ni deux le bâton se lève, cogne le front du portier et le laisse à moitié sonné tandis que Mortalis pénètre dans la pièce. Son regard se déplace dans l'ombre de son capuchon, vif, à l'affut du moindre mouvement. Les visages et masques sont décortiqué, les costumes sont jugé mais très vite son regard se pose sur ce qu'il convoite...Le buffet !

Elfy faisait le tour de la salle du regard observant les attitudes de chacun afin de pouvoir y déceler quelque chose de commun...mais personne ne laissait transparaitre. Elle alla donc de masquer en dentelles essyant cette fois de se plonger dans un regard...ou le tintement d'une voix.

Elle prit deux chopes à la main et, d'un pas rythmé par la musique du troubadour, laissant sa robe effleurer les tables et les gens dans un léger bruissement,se dirigea vers l'homme au masque rouge, costume noir et rouge :

Bonsoir Sire...je suis...hum...Elfy pour ce soir...comment trouvez vous cette soirée ? entrainante n'est ce pas ? elle lui tendit la chope, une petite douceur pour commencer la soirée ? elle le regarda dans les yeux afin d'y trouver cette lueur qu'elle cherchait...et qu'elle espérait tant reconnaitre...

Lent et bruyant...

Le bâton martelait le sol tandis que le buffet se faisait plus près, encore quelques mètres et il l'attendrait, ce petit bout de buffet...La nourriture y avait l'air abondante et surtout appétissante...Mais c'était sans compter sur un des convives où plutôt UNE, à moins qu'un homme ne se soit épilé les gambettes pour paraitre crédible..Il la jaugea un moment, essaya de continuer son chemin avant que celle-ci ne l'en empêche...Trop tard elle était devant lui...

Son regard invisible se balada sous sa large capuche, sa main se resserra autour de son bâton tandis qu'il la jaugeait en silence. Au bout d'un moment il laissa échapper une voix rauque et puissante tonnant dans la salle.

Ne te met pas en travers de mon chemin faible créature !

Son bâton se leva mais contrairement à d'habitude il ne frappa ma crâne mais se contenta de claquer avec plus de force que d'habitude sur le sol, les musiciens s'arrêtèrent un instant, le regardèrent puis reprirent bien sagement.

Elle se laisse prendre la main pour rejoindre la farandole,les rires se mêlent à la musique.Passant près de l'homme cornu,elle lui prend la main,l'obligeant à quitter le buffet.Passant non loin de l'entrée,Myrtille saisit par la manche l'homme au masque de plume bleu.Faisant le tour des tables,la Dame au masque orangé ainsi que celle au costume vert pâle,rejoignent la danse.
De temps à autre,un regard vers la porte,espérant voir d'autres participants mais la soirée ne faisait que de commencer.

J’ai peur de ne point trouver la salle, mais la musique me guide à travers Joinville. De ruelle en ruelle, j’arrive finalement devant un bâtiment généreusement prêté par la mairie. Un portier se tient là, une carriole de fleurs devant lui. Me voyant arriver, il me sourit, et se baisse déjà pour prendre un bouquet en main. Bien sûr, il a vu que je suis une femme.

Mes cheveux bruns sont attachés par un ruban blanc, ruban en accord avec la robe, robe quoique rafistolée de toutes parts. C’est pour l’occasion de ce soir d’ailleurs que je l’ai ressorti, pourtant je ne l’ai pas porté durant plusieurs années. J’ai même eu peur tout à l’heure, en l’essayant, que je ne rentre plus dedans, mais il faut croire que j’ai gardé mon corps de jeune fille. D’un rose pâle, la couleur change à l’origine abruptement sur le rouge bordeaux. Mais mes humeurs d’adolescente avait coupé cette fin de robe, et j’ai du arranger ce carnage d’antan. Me voilà donc habillée d’une robe, toujours, mais assez courte, puisqu’arrivant juste avant le genou. Un grain de folie ne sera pas de trop ce soir, m’étais-je dit en la voyant, posée devant moi. Les frous-frous ajoutés par mes soins sont d’un blanc cassé, et le rose pâle du corset se marie à merveille avec les volants. Il me faut aussi cacher mon visage, et cette réflexion m’a poussé à me fabriquer un masque. Ce n’était pas facile, mais je suis très contente du résultat. Ne sachant comment le faire tenir efficacement, je fis simplement coller des plumes de geai bleu et des plumes blanches, trouvées dans la forêt, à la ficelle dénichée dans mon armoire, celle qui retient le masque.

Le portier me tend le bouquet de violettes dès que j’arrive à son hauteur, et je le remercie chaleureusement, en plus de le gratifier d’un sourire. Le bouquet est immédiatement accroché au corset, et je rentre, tête haute, buste droit. Il y a déjà du monde, d’ailleurs la quasi-totalité des invités dansent la Carole. Sauf l’homme attablé au buffet, et vêtu d’un long manteau avec une capuche ne s’est pas rejoint à la danse. Les musiciens jouent un air joyeux, et je me fais entraîner par une danseuse dans cette ronde endiablée. Tout en bougeant, je dévisage mes partenaires. Un homme aux cornes de bouc, une femme au corset rouge sang et à la jupe noire, une autre cachée par un loup, d’une troisième émane un parfum enivrant, et l’homme en face de moi porte un masque rouge très réussi. Je sens moi-même que les regards se posent sur moi..

Elle regarda l'homme qui la dévisagea un instant, un sourire aux lèvres, alors qu'elle battait la mesure de son pied !
Cet homme portait un masque d'une très grande beauté : les plumes bleues lui faisaient ressortir ses yeux, mais Venecia ne parvenait pas définir qui pouvait se cacher derrière.

Avant de se diriger lentement vers une table près des musiciens, Vénecia se servit un verre de vin. Elle fut troublée par l'arrivée d'un homme encapuchonné et vêtu d'une longue robe. Une étrange sensation l'envahit, et se sentit soudain mal à l'aise.
Elle se hâta vers sa table.

Heureusement, certains convives ont commencé à danser et nous emmener dans une farandole endiablée.
Vénécia oublia son malaise et se retrouva à danser, sauter et courir. Elle regardait tour à tour les personnes qui formaient cette ronde tentant désespérément de reconnaître quelqu'un parmi eux !
Mais rien !

"Qu'importe après tout ! le principal est de s'amuser et de rencontrer des gens !"

Je viens ici pour vous découvrir!!

-Tim l'enchanteur,quel joli nom,pour ma part,je suis Myrtille.
Elle continue de danser,une nouvelle dame vient de rejoindre les danseurs. Les minutes s'égrainent,les rires fusent de partout.
Elle relâche les mains de la farandole ,allant s'asseoir à une table. Les couleurs des masques scintillent aux chandelles,les robes volent aux grès des danses.

Grecow aperçu une jeune femme s'approcher de lui.

Bonsoir très chère, jolie nom pour une soirée. Pour ma part c'est Grecow juste ce soir.
Oui cette soirée s'annonce exceptionnel.

La jeune femme lui tendit une choppe avec gentillesse.

Merci Elfy, bien que cette chope ne sois pas la première douceur de la soirée.

Grecow se mit à rire très fort.

Puis il dirigea vers un siège et regarda tout les invités danser et chanter en cœur. Il sortit d'une pochette une feuille et un crayon et il se mit à dessiner ce qu'il se passait devant lui, l'inspiration était au rendez-vous.

La musique s'arrêtant, Vénecia se dirigea vers le buffet pour se désaltérer. En effet, cette farandole endiablée lui avait donnée soif et faim. Elle se retrouva à côté d'une dame vêtue d'une robe rose pâle et portant un masque de plumes bleues et blanches. Vénecia se servit un morceau de tourte et prit un verre de vin.
Elle leva son verre en direction de la dame et lui dit : "je ne sais pas pour vous, mais moi, ça m'a donné faim et soif ! cette soirée est vraiment très agréable, ne trouvez-vous pas ? Santé !"

Puis, Vénecia trempa ses lèvres dans la chope et but une gorgée de ce délicieux nectar.

Ciboulette fit un tour dans la salle, elle s'était laissée trimbaler au rythme de la musique . Cela lui faisait plaisir de voir une telle ambiance.
Le temps était venu de se désaltérer...elle se dirigea donc vers le buffet.

Elle croisa Tim_lenchanteur, Venicia et --Kayura...

-ca va les amis? l'ambiance est formidable.
je suis Ciboulette.

Ciboulette se servit à boire et attrapa quelques viennoiseries, quelle dévora comme jamais.

-Je me demande tout de même qui vous êtes...j'ai une petite idée sur une des dames...mais c'est tout. J'avoue que les costumes sont fantastiques, vous ne trouvez pas?

Il regarde le crépuscule se levé, les premières étoile scintillent, en avant la musique. Les rues sont déserte et discrètement va chez le maître tailleur pour étoffer sa mise en pli.

Il Choisi une étoffe bleu velours, ample est légère, modifie sa carrure par un jeu d'épaulette, ajoute un ruban dorée là, de la couleur ici, de la fantaisie et du mystère. Les invités étant supposés être assez déguisés pour ne pas être immédiatement identifiables, le jeu consistant alors à deviner l'identité de chacun. Ainsi costumé d'apparat, il espère plus de sensualité, plus de liberté.

Il s'attache à la composition de sa coiffure, une coiffure sophistiqué, de long cheveux laissés libre sur le dos, lisse, les parfume avec quelques feuilles de menthe et y ajoute une touche de pêche. Le masque, un masque blanc sobre, esquissant un sourire discret, sur le dessus, il fait appliquer un jeu de plume des oiseaux présents au printemps, autour des yeux s'y parsèment quelques plumes de camail argenté et sur le sommet se termine par un jeu de plume de signe. Il est prêt. Il vérifie qu'il est méconnaissable, oui rien ne le trahi, sa démarche ses mouvements, sa silhouette même légèrement modifier ne tromperont pas longtemps, et sa voix non plus, il sera parcimonieux avec celle-ci, il veut danser et rêver. Il met la dernière touche est enfile des gants mi-long blanc.

La fête bat déjà son plein, le buffet et entouré d'invité, la salle est comble de danseur, les chandeliers éclairent, font des jeux d'ombres sur les farandoles, la musique, les parfums, il se laisse aspirait par l'ambiance, s'enivrait par les parfums et se dirige d'un pas léger vers le buffet.

Une petite flemme de couleurs d'aurore attirent son attention, elle virevolte danse et bouge comme un bal de papillon sur les fleurs, il la suit du regard, un regard puis se dirige vers les félicités du palais.

Ravi devant les merveilles alléchantes, il ravit un fruit, soulève vif son maque et croque dans le fruit, puis reprend le plaisir du spectacle. Il voit deux belles non loin de lui autour du buffet et leurs sourit, mais cela ne se voit que dans ses yeux en faisant un léger mouvement de tête. Puis observe les danseurs, regarde leurs costumes de couleurs mettant en mouvement un arc en ciel de couleur. Il s'attarde sur un costume tout particulièrement réussi et garde l'idée bien en lui. Puis saute d'un costume à un autre, essayant de deviner de savoir... se perdre des yeux pour se retrouver.

La petit flemme qui scintille à ses yeux s'approche et se saisi d'une chope, il sourit en la voyant s'en désaltérer avec soif. Il prend le fruit croquer et va à sa rencontre lui prenant une chope et.....

Je ne sais pas si mes yeux ne me trahissent pas, mais la brise sous vos pas de danses ma happer comme aucune tempête ne ma jamais saisi.

Zéphyr pour vous servir.

Incline la tête lui souriant de son masque. Les iris chatoyants.

Elle dansait comme une acharnée dans des eclats de rire...
Le sang cognait a ses tempes comme un tambours de guerre, courrir, danser si fort... Elle n'avait pas fait ça depuis fort longtemps.
Les musiciens étaient bons, les costumes beaux et les compagnons gais...
Mais elle sentait son endurance faire des siennes, son coeur trop emballé dans sa poitrine et une crampe dans le ventre... Fichu point de côtés.
Il fallait qu'elle s'arrête.
Elle lâcha les mains des deux danseurs qu'elle tenait tantôt et remit la main de l'une des deux danseuses dans celle de l'autre. Puis elle se glissa a l'exterieur du cercle des danseurs pour aller reprendre son souffle et s'abbreuver.

Elle se dirigea vers la sortie, non sans faire un crochet par le coin buvette. Elle commanda un pichet entier. Elle ne voulait pas revenir toute les cinq minutes...
Puis elle salua le portier fleuri et alla se promener dans les ruelles sombres et abandonnées de la ville prendre le frais mais aussi peut être rentrer chez elle.

Elle adorait les fêtes, mais pas trop longtemps...

Quelle soirée !
Une Dame très joliment vêtue, et masquée, s’approche, et m’apostrophe d’un ton joyeux.

Je lui souris, et acquiesce.

- Effectivement, la soirée est très réussie ! Eh oui, je viens à peine d’arriver, et déjà mon gosier ainsi que mon estomac réclament leur dû ! Santé à vous pareillement, Dame.. ?!

Je lève mon verre, et le fini cul-sec, l’interrogeant du regard. La Dame au parfum, et je reconnais une note d’amande, en blanc cette fois-ci, se joint à nous. Ses yeux pétillent, et elle se présente comme Ciboulette.

- Enchanté Dame Ciboulette, pour ma part je vais exquisément bien, merci ! Et vous-même ?

Un sourire espiègle cache mon inquiétude d’être découverte, mais elle n’a pas précisé quelle Dame elle pense avoir reconnu. Bien, alors soyons naturelle ! Je le pense si fort que tout à coup, faire semblant d’être une autre me paraît bien facile.

- C’est vrai que les costumes sont magnifiques, une telle gamme de couleur.. Dignes de fiers Joinvillois en tout cas !

Un clin d’œil accompagné d’un sourire jusqu’aux oreilles s’adresse aux Dames, et je reporte mon regard sur la danseuse vêtue du corset rouge sang, qui ne s’arrête pas de virevolter. Ah, si, elle se dirige justement vers la buvette, mais s’éclipse vers la sortie. Je souris en tournant la tête, quelques invités en sont déjà aux bavardages.. Qui sait, peut-être verrons nous un couple se former ce soir ? Mon attention revient sur les deux Dames assises à mes côtés, et je me ressers de l’hydromel.

Elfy....

Des difficultés? que nenni juste quelques montagnes d'efforts, quelques désert sans fin d'épineux à franchir, des océans sans fin, mais cela a été, une broutille.

Derrière, les dzing et zing, les dzoing et dzoung de la musique, les mots se font petits.

Comme ci les mots soufflés avant se réalisait, la voilà qui l'emporte sous ses ailes. Les images tournoient, les parfums, les courant d'air tourbillonnent. La musique fait vibrer les corps dansant au diapason d'un la, pianissimo, crescendo, tout un adagio de notes harmonieusement jouées. Les pas glissant dans les sillons des chemins des sons, il glisse sur chaque instants, l'emmenant là, puis un do et le chemin change en si et tout continue. La voilà qu'elle reprend les chemins du mi, il fait une échappée puis revient sur ses portées et la musique les emmènes glissant d'un endroit à l'autre d'un pas sauté, d'un saut de chat, les bottes secrètes félines des instruments agitent tout leurs atouts où l'azur se marie à l'aurore en entrant dans la danse.

-Enchantée Dame Venicia...

A peine eut elle le temps de me saluer que Dame Elfy l'emmena dans la farandole suivante.

Je terminai mon verre, attrapai un grain de raisin et suivi le groupe.
Tout n'était que joie, gaieté, amusements, rire et délires.
La musique nous entraînait sans qu'on le veuille à travers la salle des fêtes.
Je chopais quelques personnes au passage de la file.

La réponse ne se fit pas attendre, violente à souhaite cela ne pouvait que lui plaire à lui. Un sourire s'étira lentement sur son visage alors que la lune venait caresser celui-ci de son pâle éclat révélant la parti inférieur de celui-ci. Il aurait voulu la retenir et l'empêcher de détacher sa prise mais sa fougue fut tel qu'il n'eût pas le temps de réagir.

La rattraper, pourquoi...

Il la regarda un moment partir sans réellement comprendre, se demandant si il était si effrayant...Après tout, il n'avait pas était de tout repos, mais qu'importe, il fallait la rattraper. Son allure ce fit plus rapide tandis qu'il la suivait afin de l'atteindre, il s'approchait lentement, sûrement. Les rues se firent plus sombre un moment lui faisant perdre ses repères spatiaux puis redevinrent plus lumineuse, lui indiquant qu'il était bientôt sur elle, qu'il pourrait à nouveau l'arrêter.

Donne la moi, ne part pas...

Sa main se tendit alors qu'il arrivait à son niveau, elle allait le distancer à nouveau, il fallait qu'il arrive à la saisir...Son épaules était à présent hors de portés, un regard rapide et sa main saisie la sienne au vol alors que son bras balançait en arrière rapidement. Il serra un peu son étreinte et l'obligea à faire volte face afin de se retrouver face à elle.

Trop près, désolé...

Le geste fut peut être un peut trop brusque et il se retrouva très proche d'elle. Sa main ne lâcha pas la sienne, son visage se baissa vers le sien afin de plonger son regard dans le sien.

Je pense qu'à présent il est tard pour vous inviter à danser...Soit mais arrêtez de me fuir cela devient lassant et je ne sais plus quoi penser...Veuillez m'excuser si j'ai pu vous blesser...

La voix était plus douce qu'avant, plus hésitante, proche de celle de celui caché sous la cape. Il la regardait, silencieux espérant qu'elle ne repartirait pas à nouveau.

Son subterfuge avait fonctionné .
Mortalis avait été suffisemment surpris pour la laisser s'echapper.
Son coeur à elle, battait la chamade... Elle pressa le pas pour mettre le plus de distance entre lui et elle!
Sa raison lui criait de se mettre a courir pour lui echapper , et son orgeuil de continuer à marcher calmement par ce qu'il etait hors de question de passer pour une poule mouillé!
(Même si poule mouillé c'etait bien ce qu'elle était dans cette instant.)
C'est pourquoi , torturé par les vissicitude de son esprit elle se mit a marcher d'une marche rapide a la limite du trop.

Malgrés le son de son souffle, celui des claquements d'escarpins sur les pavés et les battement de tambour qui tonnaient dans sa tête... Démon entendait bel et bien les pas de l'homme redouté, se rapprocher peu a peu d'elle... Elle se mordit la lèvre inferieur. Ses méninges embrumés a toute vapeur pour trouver une solution et se tirer de là! Lors de ses longues années de vagabondage elle avait apprit a evaluer la force de ses adversaires et surtout la sienne.
Sa trés petite morphologie lui avait souvent jouait des tours dans le passé... La course a pied n'avait jamais etait son fort même dans sa folle jeunesse. Si elle se savait une belle pointe de vitesse sur le départ, elle se savait aussi d'une toute relative efficacité sur une longue distance... Surtout si l'adversaire etait un homme de taille raisonnable, donc capable de plus grande enjambé....

Elle le sentait proche maintenant... Tout proche. Elle allait se retourner pour s'en assurer mais il l'attrappa par la main et d'un geste ample il lui fit faire un volte face elle se retrouva nez a nez avec lui...

L'eclat d'un rayon de lune illuminait le bas de son visage ... Un doute s'empara d'elle. Et si c'etait lui??? Elle ne voulait pas que ce soit lui... Il ne fallait pas que ce soit lui... Et si c'etait ça ce mauvais pressentiment qui la tenaillé depuis le début?
Pourtant quand il baissa son regard vers elle, qu'il lui adressa ces quelques mots... Le doute ne fut plus permis. C'etait lui.

Je pense qu'à présent il est tard pour vous inviter à danser...Soit mais arrêtez de me fuir cela devient lassant et je ne sais plus quoi penser...Veuillez m'excuser si j'ai pu vous blesser...

Elle sentit le sol se dérober sous ses pas... Et si c'etait lui qui devinait son vrai visage? Pire! Et si il le savait depuis le début? Cette angoissante boule c'etait installé confortablement dans sa gorge... Que faire maintenant? Si ce n'est reprendre le role du démon qu'elle avait chosit pour la soirée esperant que le role la camoufflerai asser fort.

Elle allongea un sourire:
Il n'est jamais trop tard pour danser messire.
N'avez vous jamais danser avec le diable au clair de lune?

Elle fit un pas en avant, un peu brusque peut etre. Et se colla contre lui. Elle entremêla ses doigts aux siens. Et sans attendre de réponse de sa part. Elle fit un pas en arrière l'entrainant dans une valse qu'il n'avait sans doute pas choisit.

Vénecia, alors qu'elle était à manger un morceau de lapin, vit Myrtille se lever et retirer son masque. "OH !"
Elle la regarda stupéfaite ! "Fleur de songe !" Elle avait tout faux dans ses déductions, vraiment elle ne connaît que très peu toutes ces personnes !
Mais qui est donc alors Ciboulette, Elfy (là elle pense avoir une idée), Kayura ? Et cet homme si beau, Anders ? Pour ce qui est de Zéphir et Grécow, là aussi elle avait un doute.... Mais ses intuitions, ses doutes, lui font faux bond ce soir ! pensa t-elle.

Enfin elle s'arrêta dans ses pensées, trop préoccupée à vouloir aller demander aux musiciens d'aller se joindre à eux, le temps d'un morceau. Vénecia savait jouer de la flûte à bec et l'avait toujours avec elle . D'un pas décidé, elle quitta le bar et se dirigea vers eux, en s'excusant auprès des deux dames.

Ciboulette aperçut une jeune femme ôter son masque....

-Fleur???? c'était dont elle Myrtille???
Eh ben, ça promet, moi qui pensait que c'était Venicia...
mais alors qui est donc cette jeune femme là....

Ciboulette continua à danser un bon moment...
Puis elle se dirigea vers le buffet et se rassasia de fruits, et d'un bon verre de vin.

Ensuite elle se dirigea vers Elfi , attrapa sa main et continua à danser, elle avait décider de chercher l'identité de cette fille si joyeuse.

-Ca va? pas trop mal aux pieds?

Tandis qu'il l'entrainnait d'en un tourbillon valsé. Le vent tourna. Lui apportant le parfum ambré de l'homme, signature caractèristique qu'elle sniffé en cachette depuis quelques temps d'éjà.
Si le vent avait joué pour elle dès le départ, elle aurait pu le démasqué de suite...

Tel une poupée de chiffon guidé par un marionettiste elle se laissait aller entre les bras et part les pas de son cavalier, suivant à merveille.
A sa plus grande surprise, le messire savait dansé!
Etonnemment bien d'ailleur... Un fort contraste se dessiné entre son attitude habituel, son costume et son habilité à danser... Un paradoxe. Encore. C'etait LE paradoxe inresolvable ce type...

Il avait planté son regard dans le sien... Sans doute y lisait elle un brin d'insolence et pas mal de malice... Ell aimait ça. Quand a elle , elle ne cilla pas du regard un seul instant, sûre d'elle sous ce masque et surtout fière d'apparaitre belle dans les yeux de quelqu'un sous ce clair de lune...
Elle aurait aimé danser ainsi jusqu'a la fin des temps... Mais vint un moment ou il arrêta la danse. La salua galemment...et lui dit la phrase qu'elle redoutait tant:

Je vous remercie pour cette danse douce créature...Ne pensait vous pas qu'il est temps d'ôter votre masque ?

Puis il abaissa sa capuche lentement... Une vague de stupeur et de panique la submérgea. Elle posa instantannément la main sur le côté de son masque de peur qu'il ne glisse ... Elle sentit le bout de ses doigts se mettre a trembler légèrement.. C'est alors qu'il avança sa main vers la sienne comme pour le lui retirer. Elle stoppa sa main net en l'attrappant dans la sienne, puis se hissa sur la pointe des pieds et d'un mouvement prompte lui arracha un baiser a la volée ...
Avant de s'enfuir pour s'engloutir dans la ruelle la plus sombre.

Elle avait volé ses lèvres et son visage.
Il avait violé les portes de son coeur. Ils etaient quitte.

Alors qu'elle dansait une farandolle avec les autres invités, elle vit Myrtille s'isoler et repirer son masque laissant le visage de Fleur apparaitre. Elle sourit car elle avait penser à elle.

Elfy se détacha du reste des danseurs puis saisi la main de Zephy.
Il y avait quelque chose en lui, un parfum, un regard, une gestuelle qui faisait qu'elle se sentait bien et en sécurité.

Elle l'attira vers lui et posa une main sur son épaule puis l'aiutre dans sa main. Approcha ses hanches des siennes, sa poitrine contre la sienne pouvant ainsi sentir le rythme de ses battements qui suivaient ceux de la musique.

Elle le regarda puis ses pas se laissèrent entraîner dans un danse à la fois douce et rythmée.
Elle avait le sentiment de voler, ses pas touchaient à peine le sol, sa robe bruissait légèrement dans un tourbillon, sa tête semblait partir dans les nuages et lui tournait. La musique accélerait et ses pas tentaient de la suivre puis elle s'arrêta, le gardant dans ses bras, collés l'un l'autre.

Plus rien ne semblait exsister dans la piéce, ni la musique, ni la foule de danseurs qui étaient plus occuper à danser et manger qu'à les regarder.

Elle plongea son regard noisette dans le sien, pris ses mains, lui retira ses gants et les porta à son visage puis elle en huma les parfums. Elle savait qu'à l'odeur de ses mains elle saurait si c'était ben celui qu'elle attendait.

Elle ferma les yeux dessinant un doux sourire sur ses lèvres puis les rouvrir replongeant ses yeux dans les siens. Elle approcha ses lèvres de son oreille et lui sussura : le parfum de tes mains t'ont trahi...je t'avais dit que je te reconnaitrai...

Elle posa une main sur son masque et le souleva un peu laissant découvrir juste ses lévres sur lesquelles elle déposa un baiser léger comme un souffle.

Recule, recule...


Il ne l'avait pas vu venir celle-là, à peine sa main fut elle stoppé qu'elle était à nouveau près de lui pour venir placer ses lèvres contres les siennes. Le temps qu'il réagisse et recule son visage de celui de l'impertinente celle-ci était déjà parti en courant dans la pénombre.
Il s'en voulait à présent, de s'être montré aussi proche, elle l'avait prit trop à cœur, elle était à présent parti, le laissant bredouille le visage crispé par un mélange de surprise et de colère. Elle le savait pourtant, que lui était marié, qu'il n'était pas libre et qu'il ne le serait jamais, il avait sa gamine et ne changerait pour rien au monde.


Que faire, boire...


A présent il ne savait pas quoi faire, il était toujours sur place immobile. Au bout d'un moment il remonta sa capuche sur son crâne avant de se retourner prenant au passage son bâton qui était posé au sol. Il marcha dans les rues, remontant jusqu'à la salle de bal claquant le bâton contre le sol comme à son habitude.


La salle, animation...


Il arriva à la salle lentement, entra à l'intérieur et jeta un œil au danse en cours avant de passer son chemin et de se diriger vers le buffet saisissant au passage deux chopes qu'il descendit d'une traite et un morceau de pain qu'il se mit à manger en silence.

Clic





The purpose of the poem is to finish and to annihilate the poet…

Peau… Douce et enfantine, encore rose de vie. Chuinte contre la pierre, son pied nu caresse la dalle de la rue. Comme sa main qui dépose du bout des doigts des baisers timides contre le mur tout autant fait de pierre. Coin d’une rue enrubannée de nuit, pierre froide contre chaire tiède. Souffle chaud et rapide entre lèvres entrouvertes, s’abat contre le bâtiment. Son vêtement virginal volète et de même offre tendresse à la pierre contre laquelle la jeune fille se tien. Coin d’une rue ou la lune éclaire à peine la magnifique apparition aux bras dorés. Ange sombre aux cheveux ondulant le long de son dos, ils effleurent à peine la chute de ses reins, épousent les courbures rebondies et lèchent ses cuisses. Longues jambes dont la crinière, pour une fois coiffée avec minutie, s’y attardait et se finissait à ses mollets.

Knowledge is for the humanity a magnificent means to perish itself…

Visage voilé de scintillements, paillettes grotesques formant des ailes à son regard émeraude… C’est fauve que maintenant, ses deux pierres émeraude se braquaient sur le baiser échangé. Lèvres masculines qui s’étaient déposés sur elle, chaque parcelle de son corps que nul n’avait connu si ce n’est le fou qu’elle avait observé virevolter. Danser si orgueilleusement. Corps d’un époux qui touchait sans gêne celui dépravé d’un insecte sang et ténèbres. Elle ne l’écraserait pas. Ses combats avaient tous été porteur de sens, celui-ci n’en avait aucun qui puisse la retenir. La connaissance… Dégout… Que nulle main ne touche la pureté après l’avoir trempé dans la souillure. Elle avait abandonné ses rêves pour le garder lui et il avait osé chercher du rêve pour la perdre elle. L’avait-il trouvé son rêve ?

Fantôme et non plus ange, déambulant dans les ruelles. Pas lourd et trainant, l’un… Après l’autre. Puis… Il l’interrompe. Intriguée un instant, l’oreille tendue. Il s’incline gracieusement devant elle en lui tendant la main courtoisement. Elle dépose la sienne, fine dans le creux de ce sentiment et se laisse emportée. Doucement menée, fantasme insolite et solitaire. La silencieuse enfant se retrouve comme par magie au milieu des danseurs. Rire, éclats… Sourires provocateurs, gorge déployée des femmes séductrices… Ils tournoient, virevoltent tandis qu’elle se trouve plantée au milieu du bal. Personne pour la reconnaitre, car personne ne l’a connait si se n’est son époux s’il venait à délaisser l’âme vide d’honneur.

Every captive carries in the left hand the power to annihilate his servitude…

Son regard de Lac se trouve alors attiré par une forme Saphir se mouvant rapidement et s’y accrochant, elle découvre une silhouette masculine faisant mystère par un costume tout de Bleu si ce n’est son regard pétillant. Assurance et envie… Elle se perd dans sa contemplation avant de se retirer lentement, captive du divin semblant lui aussi tombé du ciel. Mais elle recule, vide de plus en plus. Anéantissement du savoir mais les sentiments que sont-ils ? Elle est trop jeune pour comprendre. Elle sait juste que sans but, il n’y a plus de vie et se retire lentement. Prenant un chemin écarté, ne regardant pas ou elle va… A nouveau son chemin est oublié pour la faire se retrouver devant une eau, de pépites lunatiques, nimbées. Et si… Avec elle, la vie dans son sein s’échappait ? Lentement, la jeune fille se laisse plonger un sourire coquin s’élargissant sur ses lèvres comme elle sait si bien le faire.

Plus de but… Plus de but… Elle s’échappe entre les eaux. Froid… Son corps s’immisce dans l’écrin glacé. Elle danse, l’Ange Fantomatique. Sa chevelure corbeaux ondulant et tachant son habit blanc qui part la lune prend des tintes bleutés. Ses pieds ne cherchent pas à battre l’inondation, il se mêle à la caresse tendre les emportant dans le fond. Enchainée dans les bras ruisselants… Est-ce si agréable la mort ? Viendra-t-on la délivrer ? Que se soit la vie par on ne sait quel miracle ou la mort dans le monde d’après. L’Archange Saphir viendra-t-il l’accueillir ou une autre âme s’unira-t-elle aux eaux l’accompagner dans la mort ? Mais serait-la sauver que de la retirer d’un destin aussi doux que de perdre souffle dans le bassin auréolé d’argent ? De quoi est-elle captive ? de l’amour de la vie ou de l’amour de la mort ?

Vous pouvez me la refaire?Parce que là,j'vois rien...

Si elle pouvait lui redessiner la moustache???!!
Bien sur qu'elle le pouvait! Et avec plaisir même! Elle se concentra et doucement elle redessina la moustache... Avec quelques liberté non s'en laisser echapper quelques gloussements!!!

Vous vous amusez bien?
Ah!!! ça on pouvait dire que oui! Sacrément même!!! Héhéhé



C'est avec beaucoup de plaisir qu'elle entendit Fleur s'enthousiasmer pour les victuailles... Elle aimait ça les bon vivant!

J'vois pas qui vous êtes..Enfin,une p'tite idée mais pô sûr

Requiem allongea un sourire dérrière son masque:
Ah ouiiii??? Alors qui suis-je?

Fleur haussa un sourcil en sentant le dessin sur le menton.

Ah ouiiii??? Alors qui suis-je?

-Alors ...Vous êtes une Dame...Ça c'est sûr...Quoique...En plus,je sais que vous n'êtes pas moi!...Donc on élimine ...Bah ...Euh... le moi!

Un grand sourire amusé apparut .

-Alors j'ai bon ou pas?!
_________________

La soirée bats son plein, même si je m’en souviendrais que de la moitié. Les deux Dames sont parties danser, et me voilà seule. Enfin pas vraiment, ma fidèle choppe m’accompagne. Je sais que je peux compter sur elle, et je me suis d’ailleurs presque bue tout l’hydromel du coté de ma table. Va falloir se lever pour en avoir encore, mais mes jambes sont lourdes. Je sens l’alcool dans mon sang, la chaleur m’envahit, et mon regard se brume. Pas assez, car je vois Fleur se démasquer, et sortir. Ou étais-ce il y a déjà cinq minutes ? En tout cas la voilà qui revient, mais en tenue de douanière..

Je ne comprends plus rien. Mes pupilles dilatées vagabondent à travers la salle. J’aperçois un chat sur le buffet se léchant les babines, un couple de danseurs se voler un baiser discret. Et le tout entrecoupé d’instants brumeux. Une femme danse pieds nu, une courageuse, mais repart, suivi d’un Sire. Quelle nuit de folie.. L’homme à la capuche n’est plus là non plus, et les cornes de bouc me font encore sourire. Ma main se tends vers la choppe, et je la vide d’un trait, comme toutes celles avant. Quelques fourrés ont également disparu dans mon gosier, mais pas suffisamment pour épancher tout ce liquide. Instinctivement, je remplis mon godet pour la n-ième fois, mais je le fais sans m’en rendre compte. Ce n’est que quand mes lèvres trempent délicatement dans le breuvage que je réalise. Il faudrait que je m’arrête, mais je suis si seule.. Un soupir triste s’échappe de ma gorge.

Les paupières lourdes, je m’assois correctement dans ma chaise, et essaye de reprendre mes esprits. Mais l’alcool a toujours été mon point faible, et je ne résiste pas à son appel délicieux. Les musiciens reprennent une nouvelle chanson, et les danses recommencent. Pitié, que personne ne vienne me chercher, je ne tiendrai pas debout !

Un bal démasqué, c'était pas mal du tout, l'idée semblait sympa et puis c'est qu'il faisait chaud la dessous, et pas pratique pour se saisir d'une cuisse.
D'un pas de bourré fit une embardée par la gauche, un vl'an au nord, un beau sourire, un clin d'oeil, swwwwwwwiffffffffff il ondule, un objectif, un petit encas, une pause séant, séance tenante.

Hum, mais c'est qu'elle est charmante la petite Fleur en douanière, et sa moustache, ça défrise, émoustille, hum non n'allons pas jusque là, mais c'est bien d'anticipé, c'est ça qui est bien avec le temps tout le monde à droit à la moustache. Mais pour l'heure il préfère profiter de d'autre courbes et d'autre silhouette en mouvement, ravi des mouvements, il n'y avait que cela de vrai un monde qui bouge.

Il glissa près de Fleur.

Je ne dirais qu'un mot fleur, tu es divine tu m'émoustache.

Il parti en riant droit sur, oui là il la voyait, offerte, étendue sur la table, la chair charnue, ruisselante griller comme il aime, croustillante à l'extérieur, fondante à l'intérieur, le maître queue avait fait des merveilles, le buffet était tout aussi un ballet qui ravissaient les yeux tout autant que les couleurs, enivrant d'une douce musique.

Il s'arrêta l'air profond, un demi ton grave, observant sa futur victime, oui c'était elle, d'un geste sur qui n'admet aucune objection, il la saisi promptement par la main, là juste à la base du jarret, lui sourit amoureux et croque et instant de délice, explosion de saveur sur la langue, les petites papilles se marient à l'unisson avec un grain de poivre là, puis vient couler une petite rivière sémillante de sel, les dents caresses la viande rosée, derrière une peau craquante, mijoté, rôti à point. Il n'y a pas de mots pour décrire le plaisir qui se passe là, maintenant. Si un seul.

Hummmmmmmmmm.........

Il va vers Elfy, s'installe à ses côtés et lui sourit le masque relevé.

Vraiment, cette soirée, se bal, une merveille.
Ca pulse** un max, ça tue la baraque, on ne peut pas dire que ça casse pas des briques. Et se poulet, se poulet, sa pulpe,... Ah................

Il recroque.


(*** Pulse: du latin pulsa, qui pousse, battement, plus prosaïquement, origine probable néocromagienne du à l'onomatopée pouf pouf, aujourd'hui expression fort employé dans les milieux huppés des hautes cours princières, pour signifier, que la fête bat son plein, (Ca pulse).)
_________________

Vénecia jouait de la flûte quand, tout à tour, quelques invités enlevaient leur masque. Tout d'abord, Fleur, qui était revenue moustachue. Puis, Ruta ! Là, elle n'aurait jamais pensé que c'était elle ! Enfin Héribert ! Son intuition ne l'avait pas trahie cette fois-ci.
Elle se dit qu'elle sait où se trouvait Lana.

A la fin du morceau, Vénecia remercia vivement les musiciens et leur gratifia d'un sourire. Elle était fière d'avoir joué avec eux !

Enfin, elle se dirigea lentement vers le bar pour se désaltérer, car elle commençait à avoir soif !

Tout en se faufilant, elle observait les invités qui restaient masqués ! qui étaient-ils ? le saurait-elle ? le devinerait-elle ! elle n'en était pas si sûre !

Elle les voyait tous les uns après les autres retirer leur masque et se dit que son tour à elle était venu.

Elle alla voir celui qui faisait battre son coeur plus vite que le rythme de la musique, lui pris une main et le laissa retirer son masque d'une main légère.
Son regard plongé dans le sien,le loup glissait sur sa peau laissant entrevoir tout d'abord ses lèvres, ses paumettes à la rougeur naissante, son nez qu'elle effleura du sien, puis enfin ses yeux...

Elle afficha un très large sourire car elle savait au plus profond d'elle même qu'il l'avait reconnu. Deux êtres à ce point proches ne peuvent que se retrouver même parmis une multitude de masques et de couleurs.

Elle pris ses mains, deposa un baiser doux et craquant, croquant, épicé et sucré puis lâcha un rire harmonieux et symphonique qui se faisait musique à lui seul.
Elle l'attira ensuite vers la piste de danse et entama avec lui une farandole majestueuse...

Elle tournait, riait, ses jambes se faisaient légères et ne touchaient quasiment plus le sol...
Elle attrapait une main deçi delà pour tous les attirer vers la piste de danse.

Maintenant que les masques étaient tombés, c'étaient aux coeurs et aux âmes de s'exprimer. Plus besoin de savoir qui était qui et de passer son temps à chercher quel visage se cachait derrière tel masque...

Plus besoin de se cacher...les âmes étaient libérées...
_________________

Scintillante de couleur et sourire doux, happe le verre offert, cherche à comprendre qui est qui comment

Bien volontiers, je vous remercie beaucoup.

Santé et longue vie a ce merveilleux village; ils est vraiment très spéciale.
Heureuse d'avoir pour le voir, cela donne espoir, beaucoup d'espoir...

Reste souriante et songeuse. Les couleurs de la nuit, les résonances d'ici et d'ailleurs, douces vibrations qui donne chaleur sous les étoiles qui veillent. Un arrête sur la route, une pause qui remplit. Cailloux blanche offert aux poches trouées, seule les plus grosses restent pour un moment d'infini.

If.. oui bien sur aussi
_________________

Oh non. Je vois Fleur venir vers moi, et m’apostropher. Sa voix arrive par le chemin brumeux jusqu’à mon cerveau, et je me demande comment elle ne m’a pas encore reconnu, tellement ivrogne que je suis.

- Eh bien, je tente d’articuler correctement, il est vrai que ce serait une situation embarrassante.

Se joint à nous alors la Dame qui a organisé ce bal, et elle me sermonne, tout en tentant de me mettre sur mes deux pieds. Je me laisse tirer un peu, puis prends mon courage à deux mains. Ho hisse ! Me voilà debout, grâce à Fleur et à Dame Rutabaga, et j’essaye de ne pas chanceler. Mon sang compte beaucoup plus d’alcool que je ne le pensais, et mon sourire affiché trahit mon incapacité à tenir debout. Toujours mine de rien, je m’appuie, je l’espère !, légèrement sur ma voisine. Les deux Dames échangent un sourire entendu, et je ne sais pas à quoi m’attendre. D’un autre coté, je le mérite bien, j’ai bu comme un trou, me voilà bien embêté.
Fleur s’en va, parler avec une nouvelle Dame que je ne pense pas avoir vu.
Finalement, je tiens plutôt bien. Le fait de me lever me donne l’impression d’avoir dissipé l’alcool. J’espère juste que je pourrais marcher sans que cela se voie trop.

- Je vous remercie énormément Dame, j’aimerais m’aérer un petit peu. Si vous avez des affaires à finir, je vous en prie allez-y, je pense pouvoir me débrouiller toute seule !

Je me doute fortement que Dame Rutabaga se retient de rire.

Fleur regardait les musiciens,un sourire au coin des lèvres,elle passa près de Ruta et Lana

-Allez les filles à nous!Prenez une chope en passant.

Elle les entraina près des musiciens et commença à chanter.
_________________

Tim quitta le buffet quelques instants, constatant que la plupart des autres invités commençaient à se démasquer. N'étant pas très coutumier et encore moins friand des manifestations de ce genre, il prit la direction de la sortie.
Il était pressé de quitter ce lieu envahi d'habitants de Joinville, pressé aussi de retrouver sa solitude habituelle ; le monde l'étouffait.

Il quitta donc la salle du bal discrètement, espérant bien que personne ne le remarquerait ou tenterait de le retenir.