Thoros
Thoros marchait d'un pas mécanique mais décidé dans un espace intemporel, il se tenait vouté, sa large cape retombant sur ses épaules et jetait deci delà des regards hagards et emplit d'une rancoeur inhumaine.
Il toussait des myriades de grumeaux ferreux qui éclataient comme bulle de savon au contact de l'atmosphère..
L'écho se repercutait encore et encore, assourdissant..
La frêle frenesie des engrenages était freiné, le flot de plasma porteur de vie se tarissait..et il le savait, d'où une certaine anxieté difficilement dissimulable.
Le tic tac monocorde s'estompait, les crissements de l'horloge s'espaçaient..
Il aurait dû la remonter, huiler l'engrenage, mais sa lassitude l'en avait empeché et puis il pensait avoir mieux à faire à présent..L'echapatoire, pourquoi pas.
Il toussa une nouvelle fois tandis que ses articulations frinçaient horriblement..La torpeur allait s'emparer de lui, un point qu'il n'aurait pas dû negliger si tôt, il s'était laissé bercé par cet enthousiasme imprudent..
Soutenez moi..
La phrase avait jailli tout naturellement, en abandonnant l'once de dignité qu'il lui restait.
Deux soldats se materialiserent dans son dos et obtempererent à cet ordre qui ne souffrait d'aucune contradiction, cela ne le surpris pas le moins du monde.
Encore quelques pas grace à ce renfort, puis dans un vacarme sourd un de ses membres se detacha et vint heurter le sol, Thoros regarda sa main s'agiter inutilement en de vains soubresauts avant de s'immobiliser..
La peau de tout son corps se craquelait maintenant, se fissurait et tombait en plaque dorés, brillants d'un éclat sinistre. Immense, hiératique et misérable tout à la fois, il n'en pouvait plus, sa respiration vibrait avec colère contre ses poumons.
Un dialogue interne assez singulier s'etablit, entre lui et le grand tout :
_________________
Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..
Il toussait des myriades de grumeaux ferreux qui éclataient comme bulle de savon au contact de l'atmosphère..
L'écho se repercutait encore et encore, assourdissant..
La frêle frenesie des engrenages était freiné, le flot de plasma porteur de vie se tarissait..et il le savait, d'où une certaine anxieté difficilement dissimulable.
Le tic tac monocorde s'estompait, les crissements de l'horloge s'espaçaient..
Il aurait dû la remonter, huiler l'engrenage, mais sa lassitude l'en avait empeché et puis il pensait avoir mieux à faire à présent..L'echapatoire, pourquoi pas.
Il toussa une nouvelle fois tandis que ses articulations frinçaient horriblement..La torpeur allait s'emparer de lui, un point qu'il n'aurait pas dû negliger si tôt, il s'était laissé bercé par cet enthousiasme imprudent..
Soutenez moi..
La phrase avait jailli tout naturellement, en abandonnant l'once de dignité qu'il lui restait.
Deux soldats se materialiserent dans son dos et obtempererent à cet ordre qui ne souffrait d'aucune contradiction, cela ne le surpris pas le moins du monde.
Encore quelques pas grace à ce renfort, puis dans un vacarme sourd un de ses membres se detacha et vint heurter le sol, Thoros regarda sa main s'agiter inutilement en de vains soubresauts avant de s'immobiliser..
La peau de tout son corps se craquelait maintenant, se fissurait et tombait en plaque dorés, brillants d'un éclat sinistre. Immense, hiératique et misérable tout à la fois, il n'en pouvait plus, sa respiration vibrait avec colère contre ses poumons.
Un dialogue interne assez singulier s'etablit, entre lui et le grand tout :
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Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..