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[RP] Et là.

Alwenna
RP ouvert pour ceux qui veulent écrire, juste m'envoyer un MP avant, bonne lecture, et écriture !


Un mois d'Avril, qui se lasse, qui s'efface, qui se joue, et qui s'apprivoise. La vague qui se déchire contre les rochers, entrainant tout sur son passage, qui dévaste tout. Tout. Tout. Même Elle. Le blanc du deuil qui la recouvre, comme d'habitude, pourtant cette fois, cela ne l'amuse pas, le blanc est sale, grisâtre, taché de boue, de terre, la dentelle est déchirée, triste spectacle.

Pauvre.

Alwenna, blanche, le teint qui va avec, elle est pâle, elle tremble, elle a froid, elle est face à la mer déchainée, et elle est assise au bord de la falaise, les jambes qui pendent dangereusement dans le vide, et les doigts croisés, nerveusement. La respiration hésitante, haletante, les yeux fous, l'air triste, l'air énervée, l'air désespérée.

7 ans, pourtant.

Et là, la larme coule. Elle se montre, doucement, apparait au coin de l'oeil, arrive au sommet de la joue, descend rapidement la pente, se retrouve au niveau de la bouche, tremblote légèrement pour pointer au bout du menton, et glisse le long du cou, pour se perdre dans le tissu de la robe. les yeux qui brillent, prêts à en lâcher d'autres, les paupières se ferment, se rouvrent, et la mer arrive sur le visage de l'enfant, les larmes envahissent l'endroit où avant, passaient tant de sourires. Le coeur explose, il se libère, et donne des coups, des souvenirs, pour torturer Lys.

Comme la vague, sur les rochers.

Elle se risque à se pencher légèrement, pour regarder la distance en elle et le sol, et la vue se trouble légèrement, le vide qui l'attire, le vertige qui lui transperce l'esprit, les larmes redoublent, elle a peur, elle ne peut plus bouger, alors, la bouche s'entrouvre, et un petit bruit en sort.


Quelqu'un ...

Elle ne sait pas qui appeler, car la seule personne qu'elle voudrait voir, elle n'est pas là, et elle ne la connait même pas. Alors, elle appelle quelqu'un, la première personne qui passera, qui l'écoutera, qui saura la regarder pleurer.
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Madeline
En avril, ne te découvre pas d'un fil...
Que dire alors de ceux qui se retrouvent quasiment nus sur le bord d'une falaise ?
Ouais, ça, le dicton, il ne l'a pas prévu...

Vide.

Comme une salle de spectacle après une tragédie. Le rideau est tombé, tout le monde est sorti en silence soit par la droite, soit par la gauche, laissant sur scène un décor d'apocalypse parfaitement imité.
Les masques ont été rangés avec les costumes et c'est le visage grave que les acteurs principaux sont retournés dans leurs loges séparées dont la cloison est pourtant si fine.
Un bref regard dans un miroir où l'on croit voir une autre personne.
Un châle posé sur les épaules ou un chapeau enfoncé sur sa tête, ils s'en sont allés, par deux chemins distincts espérant secrètement qu'ils composent une ellipse ou un cercle.

Presque deux ans pourtant.

Et là, la larme coule, entraînant avec elle un peu de fard voulant cacher une joue meurtrie. Une larme qui la brûle, petite brûlure qui s'ajoute à ce mal terrible qui l'habite et qui rend le moindre de ses mouvements douloureux.
Prendre l'air, respirer... le large... oui le large et le bruit des vagues.

Elle l'entend cette mer qui se déchaîne, elle l'écoute et comprend son langage.
Elle la voit cette mer qui... qui va accueillir une...mais c'est une môme !

Madeline se précipite alors puis ralentit pour ne pas l'effrayer.

Comment parler à cette gamine pour éviter qu'elle ne fasse une bêtise ?
Oh Madeline n'a pas le temps d'écrire une thèse sur « comment sauver l'enfance dépressive », alors elle improvise :

- Dis petite, tu sais qu'il y a toute une famille de crabes qui vit juste en dessous de toi ? Va pas à dégringoler sur eux, ils risqueraient de te pincer les fesses.

Et tout en s'asseyant à côté de la petite fille en pleurs.

- T'aimes la mer ?
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Aalys
Avril, le printemps, le début d'un nouveau cycle.
Mais celui là s'annonce bien funeste pour la rousse.

Hier à son anniversaire elle apprend la mort d'un être cher. Il est l'heure pour elle de pleurer. L'heure de ne plus voir un être aimé.
Alors comme dans ses jours si sombres qu'elle a jadis passé, croyant que tout ceci était enterré, la jeune rousse se rend au bord d'une falaise bien connue. Celle où la mort l'a frôlé à deux reprises ou plutôt elle qui l'appelait dans un murmure.

Mais l'heure avance et alors qu'elle arrive sur ledit lieu, aucunes larmes ne coulent sur son visage. Elles sont épuisées tout comme une partie de son âme, lasse et usée. Il y a des gens que l'on oubli pas et il en était de ceux là.
Celui au torse assez large pour recevoir les pleurs de la jeune femme, aux bras réconfortants et aux lèvres parées d'un doux sourire dans la plupart des circonstances qui les avaient réunies. Les occasions n'avaient pas manqués jusqu'à ne plus pouvoir s'en passer.
Alors oui la rouquine est vide, tout autant que le vide dans lequel elle laisse pendre ses jambes alors qu'elle s’immisce entre la petite et la grande blonde, le poids d'une vie sur ses frêles épaules.

D'ailleurs, elle se demande pourquoi l'autre Lys pleure, déjà vue à plusieurs reprises à Hennebont, pourquoi tant de larmes rejoignent la mer. Et Mad' ?
Doucement, sans même demander quoi que soit, sans lâcher un seul mot, elle passe un bras autour de chacune. Ce n'était pas ici un câlin mais plutôt un signe de compréhension et de soutient. Car la force fait l'union
.
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Alwenna
Le bruit de pas a toujours fasciné la petite. Entre les petits souliers qui glissent sur l'herbe fraiche, les grosses bottes qui creusent des empreintes dans la boue, ou les pieds nus qui se mouillent dans la douce vague qui caresse le sable. Votre façon de marcher détermine votre état, et aujourd'hui, les pas de l'enfant sont légers, et si lourds. C'est le bruit de pas paniqués, ensuite nerveux, contrôlés, qui parvient aux oreilles de Lys, elle ne se retourne pas, ne regarde pas lorsque la personne s'asseoit, et n'apperçoit que c'est une femme au moment où elle parle, percevant la voix féminine, recouverte légèrement par le bruit des vagues, qui elles, n'arrêtent pas de s'écraser contre la pierre. Les yeux observent enfin la "Quelqu'un" qui s'est présentée. Dévisageant. Scrutant. Et finalement le regard se repose sur la guerre qui se déroule à ses pieds, après avoir effectué un haussement d'épaules furtivement.

Je compte pas sauter, si c'est ce que vous pensez.

La phrase est jetée, au hasard, pour rassurer, ou sauver l'opinion des gens qu'ont sur elle, mais au final elle s'en fiche, non elle n'est pas venue ici pour sauter, juste pour pleurer. C'est bête de pleurer, de l'eau gaspillée si inutilement, pleurer en silence, en criant, Alwenna n'a jamais aimé pleurer, pourtant, les larmes sont acceuillies sur le visage, normalement étincellant, cette fois vide d'émotion. Un petit sourire triste qui passe à la question posée.

La mer et moi on est amies, on ressent souvent les mêmes choses.

Les larmes continuent de couler, le vent agite les mèches brunes de la petite, un soupire est ajouté à tout ce petit spectacle, justement, avant de sentir "Quelqu'un" d'autre approcher. L'enfant tourne à peine la tête, reste quelques secondes surprise de voir la Lys Rousse, mais finalement ne se pose pas de questions. Alwenna regarde son doudou, Cucu Rose, le lapin rose, qui est coincé dans les jupons de sa robe, l'attrape, essuie quelques larmes avec, qui seront vite remplacées, fixe la mer, hésite un moment, et se retient, pour le remettre où il était.

Elle aimerait parler. Dire quelque chose. Pouvoir raconter que ceci n'est qu'une blague, que c'est terminé, mais non.

Ca continue.

Les vagues n'arrêtent pas de cogner.

Le vent n'arrête pas de souffler.

L'orage n'arrête pas de nous menacer.

Et les larmes coulent, coulent, encore, et toujours ...

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Madeline
Le vide.
Au bout du vide, la délivrance.
Après la délivrance, le repos.
Après le repos, l'oubli.

Il suffit juste de se lancer. Un tout petit effort et les choses s'enchaînent d'elles-mêmes. Un tout petit élan et en avant le caribou qui se fracasse sur les crabes.

Se laisser glisser.
Se laisser tomber.

Falaise-toboggan pour un grand plongeon, un ultime contact avec la mer.
Oh bien sûr, c'est surtout les rochers qu'on se prend dans la tronche. Mais les rochers c'est un peu la mer quelque part.
Oh bien sûr, ça doit faire mal. Mais ne souffre-t-elle pas assez ?
Oh bien sûr, elle sera madgnifiquement amochée. Mais elle ne se prépare pas à aller au bal, mais à jouer sa dernière balle. Un smash, sans se prendre le filet. Une balle qui part si vite qu'elle va se fracasser contre une paroi qui n'a rien à voir avec un tas de paille d'une écurie.

Se laisser glisser.
Se laisser tomber.

Falaise-passeport pour un monde d'ailleurs où l'on sait pardonner.
Oh bien sûr, elle laisse ici-bas ce qui lui est le plus cher. Mais elle n'en peut plus. Sans lui, elle ne peut pas vivre, alors elle n'a plus le choix.
Oh bien sûr, elle n'a même pas pris le temps de dire adieu ou de penser à prévenir. Prévenir de quoi ? Qu'elle ne va pas bien ? Tout le monde s'en fout après tout. On vient au monde seul et on quitte ce monde seul... suffit de se laisser glisser, de se laisser tomber.

C'est pas plus compliqué, c'est très simple en fait... Démonstration...


[je vous épargne la chute et le scrabouillage bien dégoûtant, je n'ai plus le coeur à ça.]
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Alwenna
A ce moment précis, tout va au ralentis.

Alwenna observe l'action, éberluée, les mots ne sortent pas, elle aimerait crier, hurler, l'empêcher de sauter, la dissuader de partir, cette personne qu'elle ne connaissait pas, mais qu'elle comprenait, qu'elle aimait, elle était si proche d'elle en ce moment. Les mains paralysées, la tête est secouée, les yeux qui clignent pour libérer d'autres flots, la bouche articule un "Non", et aucun son n'en sort.

Et là.

La femme glisse, s'envole, tel un oiseau, avec grâce, comme par magie, toujours au ralentis, Lys ne ferme pas les yeux, regarde, avec peur, effrayée, elle se dit que tout ça n'est qu'un cauchemar, qu'elle va bientôt se réveiller, pourtant le bruit terrifiant, indécrivable, du corps qui plonge dans le sombre néant que l'on nomme La Mort, prouve à l'enfant que ceci n'est malheureusement que réalité. Plusieurs petites vagues essayent d'entraîner le signe de malheur, en vain, et finalement, La Vague, Le Monstre, La Bête, recouvre entièrement le résultat de la tristesse d'une femme.

Une femme triste, ça souffre, ça contient, et ça explose.

Alwenna lâche enfin le long hurlement, la plainte d'une enfant, la vue est troublée, elle devient aveugle par l'eau qui est déversée, le ciel pleure aussi, lâche la pluie violente, qui frappe la petite fille et la femme, l'orage éclate enfin, plongeant enfin les deux personnes dans l'obscurité d'un coeur ravagé, Lys se lève, et crie de toutes les forces qu'il lui reste.


JE TE HAIS !

Avant de s'écrouler par terre, pour se replier sur elle même, et de sombrer dans sa folie.
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Coldtracker
Maël si près de chez lui et si loin aussi entendit un cri alors qu'il patrouillait avec ses hommes.....

Les chevaux se mirent au galop et ils arrivèrent au bord de la falaise...

Le colosse s'approcha et quand il sut qui venait de sauter et il soupira et s'approcha du rebord....

la Bretagne venait de perdre son amirale, celle qui avait mis à genoux ceux qui croyaient être les plus forts en mer....

Il se rappela une chanson que chantait un mestre d'armes angloys...

En breton, il la chanta pour lui dire en revoir...:
-"Riding through this world, all alone

God takes your soul; you're on your own

The crow flies straight, a perfect line

On the Devil's back until you die

This life is short, baby that's a fact

Better live it right, you ain't coming back

Gotta raise some Hell before they take you down

Gotta live this life

Gotta look this world in the eye

Gotta live this life 'till you die

You better have soul, nothing less

Cos when it's business time, it's life or death

The King is dead, the light goes on

Don't lose your head when the deal goes down

Better keep your eyes on the road ahead

Gotta live this life

Gotta look this world in the eye

Gotta live this life until you die"


Il fallait boire la coupe jusqu'à la lie et se battre comme un sauvage mais certains fatiguaient à force....

C'était la cas de Madeline, il en était navré....


La chanson arrivée à son terme, ilse tourna vers Lys et désigna la petite du menton....En disant:
-"Prends soin d 'elle, elle serait mieux ailleurs qu'ici je pense..."
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Une guerre à mener? De Morrigan-Montfort répond présent...
Aalys
Elle était là, plus de corps que d'âme.
Ses bras tenaient deux êtres dont la tristesse voir pire s'était emparée d'eux.

Quand elle sentit l'étoffe glisser sur sa sa peau, celle qui coulisse vers le bas...Et Mad' glissa du haut de la falaise pour venir percuter l'eau bien des mètres plus bas sous les yeux ronds de la rousse.
Un mouvement de bras vers le bas alors qu'elle se tenait à une roche pour se pencher mais il était trop tard car déjà la blonde disparaissait entre les remous de la mer et les rochers.
Réflexe trop tardif...S'en voudra t-elle ?
Et pourtant, elle ne la comprenait que trop. Elle même avait voulu franchir le pas qui la séparait de cette mer par désespoir mais n'en avait eu le courage. Et Doué sait que la vie lui en avait donné des raisons.

Mais même là encore, son bras tirant vers le vide tout autant que ses jambes raides, seule la stupeur demeurait laissant place petit à petit à un sentiment de douleur et de tristesse indéchiffrable. Elle revoyait déjà les nombreuses erreur qui avait parsemées sa route tandis que la mer redoublait d'effort pour l'appeler.
Il existe cependant un être capable de tout vous pardonner, un être qui vous accepte avec votre sombre passé, un être qui devient votre pilier et vous rend meilleur. Cette personne là était son époux.

Marche arrière.
Elle se lève doucement alors que les cordes vocales de la petite fendent l'air tout autant que les éclairs qui arrivent, comme si mer et ciel répondaient à leurs appels et à partageaient avec eux cet instant. L'une emmenait dans ses abysses, loin d'un monde vil et l'autre pleurait ou grondait.
Et comme pour clôturer le tout, ce final dramatique, un chant grave s’élève. Un regard pour apercevoir Maël qui n'a s'en doute pas manqué la scène...Elle la connait alors elle joint sa voix en choeur, l'air lui manquant par moment alors qu'elle réalise petit à petit que la blonde s'en était allée.

Prunelles d'émeraude qui se pose de nouveau sur la petite puis des bras qui viennent l'enlacer désespérément après un signe de tête affirmatif au Maréchal.
Elle sait qu'a tout âge les problèmes peuvent nous ronger mais elle sait également qu'a cet âge on a la vie devant soi.
Doucement, elle lui souffle à l'oreille :


Quelque soit ta peine, avance. Courage.

Puis après un petit instant sous la pluie ruisselante, l'orage qui fait rage

Je te ramène à Hennebont, veux tu ?
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Alwenna
Non.

Non. Non. Non ...NON !
Je reste là, je reste toute seule, là, j'attends, tout simplement, j'attends plein de choses, mais je patiente au moins, j'attends que la pluie cesse, j'attends que Madeline revienne, j'attends que le monde tourne à nouveau, j'attends que mon coeur redevienne comme il paraissait être.
Non, j'attends, je veux juste rester là, avec moi, sans que personne ne vienne finalement, car quand on réclame de l'aide, le malheur continue, et empire.


Je reste.

Je pleure, je meurs, je vis, je suis dans une cage, tu n'as pas la clé pour l'ouvrir.
Je suis perdue, tu n'as pas la carte pour me retrouver.
Je suis prête à tomber, tu n'as pas la force de m'aider. Laisse moi, voler, faire l'oiseau, je suis une colombe qui n'a plus d'ailes, je saute par habitude, et je tombe, je traverse les nuages, je crois qu'ils vont me retenir, mais ils me laissent passer, ils m'ignorent.


Ne dit à personne que je suis là.

Je vais me cacher, et vous me chercherez.
Je vais monter en haut de l'arbre, et vous ne regarderez pas pas où je suis, quelqu'un arrivera à me repérer, mais il ne dira rien, pour que tout cela finisse, que le trou se remplisse, et moi je reste, je regarde, je vis, toute seule.
Je me ronge, je deviens folle, mais je continue d'espèrer, qu'on me trouve, et qu'on me sauve de cet arbre qui est trop haut pour moi, j'ai le vertige.


Ken emberr.

Et là.
Les minutes passent, je fais mine de m'endormir.
J'espère.
Mais non.
Entre mes deux bras devant mes yeux, une fine ouverture me laisse voir la rousse qui me regarde, et qui a l'air de patienter également.
Je me retourne, l'air de dire "Va t'en", et écoute.
Aucun bruit, à part la mer.
Pourtant, je sens sa présence, je sais qu'elle est là, encore.
Mais elle ne dit rien, moi non plus, si cela continue de cette manière, je suis satisfaite, mais je sais que ça ne durera pas.
Mais j'attends.

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