Enguerranddevaisneau
En pleine séance de sport, nous entendons par là une longue discussion avec son valet qui exécutait pour lui les différent exercices ordonnés par le médecins suite à la séquestration du Vaisneau par un gros baraqué chauve, puant, méchant et tout autres adjectifs de mauvais acabit, qu'elle fut la surprise du blond baron que de recevoir du courrier alors qu'il n'en attendait pas.
Aucun sceau, une écriture qu'il ne connaissait pas, à lui alors de parcourir avec une avidité sans limites les lignes écrites par la Jeune Blanc-Combaz.
Aucun sceau, une écriture qu'il ne connaissait pas, à lui alors de parcourir avec une avidité sans limites les lignes écrites par la Jeune Blanc-Combaz.
Citation:
A Enguerrand de Vaisneau,
Le bonjour, baron.
J'espère que vous ne percevrez pas ma missive comme un couteau qu'on remue dans une plaie, mais il me fallait prendre de vos nouvelles suite à la désastreuse soirée que nous avons passé à Paris. Sachez que j'ai eu bien des remords de vous avoir laissé aux prises du colosse. Mon visage s'assombrit en imaginant la scène qui a du se jouer après mon départ. Je ne sais ce que vous êtes devenu, ni vous, ni la rouquine qui nous accompagnait. Je croise les doigts pour que vos tognes ne soient pas aussi abimées que dans mes pires craintes.
Des remords, j'en ai eu également pour la conduite que j'ai adopté ce soir là et pour cette idée de sculpture qui nous a mis dans la mouise jusqu'au cou. Nous étions ivres, mais l'alcool n'excuse pas tout. Je suis sure que cette malheureuse expérience nous servira à tous de leçon. Je l'espère du moins.
Mais fi de cet horrible rabrouage ! C'est une rencontre en taverne qui m'a poussé à prendre la plume pour vous écrire. J'y songeais depuis plusieurs jours. Croiser une personne de votre connaissance a été pour moi comme une piqure de rappelle. Une certaine Anne de Cullan raconte à tout va que vous auriez couché avec sa tante Johalissa ou je ne sais quoi. Une vieille ! Une grand-mère, parait-il ! Vous auriez pu le dire à la Saint-Just, que les fesses ridées vous font bien plus d'effet que la chair fraiche. Ainsi, peut-être aurions-nous évité son courroux.
Dans l'espoir d'avoir de vos nouvelles très prochainement,
Puissiez-vous bien vous porter.
Griotte de Blanc-Combaz
Le bonjour, baron.
J'espère que vous ne percevrez pas ma missive comme un couteau qu'on remue dans une plaie, mais il me fallait prendre de vos nouvelles suite à la désastreuse soirée que nous avons passé à Paris. Sachez que j'ai eu bien des remords de vous avoir laissé aux prises du colosse. Mon visage s'assombrit en imaginant la scène qui a du se jouer après mon départ. Je ne sais ce que vous êtes devenu, ni vous, ni la rouquine qui nous accompagnait. Je croise les doigts pour que vos tognes ne soient pas aussi abimées que dans mes pires craintes.
Des remords, j'en ai eu également pour la conduite que j'ai adopté ce soir là et pour cette idée de sculpture qui nous a mis dans la mouise jusqu'au cou. Nous étions ivres, mais l'alcool n'excuse pas tout. Je suis sure que cette malheureuse expérience nous servira à tous de leçon. Je l'espère du moins.
Mais fi de cet horrible rabrouage ! C'est une rencontre en taverne qui m'a poussé à prendre la plume pour vous écrire. J'y songeais depuis plusieurs jours. Croiser une personne de votre connaissance a été pour moi comme une piqure de rappelle. Une certaine Anne de Cullan raconte à tout va que vous auriez couché avec sa tante Johalissa ou je ne sais quoi. Une vieille ! Une grand-mère, parait-il ! Vous auriez pu le dire à la Saint-Just, que les fesses ridées vous font bien plus d'effet que la chair fraiche. Ainsi, peut-être aurions-nous évité son courroux.
Dans l'espoir d'avoir de vos nouvelles très prochainement,
Puissiez-vous bien vous porter.
Griotte de Blanc-Combaz
Et une moue dubitative suivit d'une exclamation des plus nobles:
FOUTREDIEU DE BORDEL! C'est quoi encore que ce délire?!? BERTRAND?!?Arrêtez de courir mon brave vous êtes pivoine, presque bleu..Comment ca des problèmes de respirations? Je m'en contre fout!Sortez séant mon matériel d'écriture et deux parchemins de belle qualité!
Chose dite, chose faite et quelques minutes plus tard nous retrouvons un jeune baron confortablement installé un verre de vin à la main "pour se remettre des exercices du charlatan qui me sert de médecin" dixit la teigne.
Citation:
A Griotte de Blanc Combaz,
Le bonjour damoiselle,
N'ayez crainte, je me porte à merveille, tout du moins j'essaie.
Je vais dès lors vous conter ce qu'il m'est arrivé suite à votre sortie avec la femme de main de votre "Maitresse".
Il est simple, j'ai eu le poignée cassé, et j'ai encore quelques difficultés quand à m'en servir mais je ne doute pas revenir en pleine possession de mes moyens.
Le monstre, sus nommé Cairn si mes souvenirs sont bon m'avait enfermé dans un placard, tentant par la même de m'humilier.
J'y suis resté trois jours, seul, dans le noir, sans eau et sans nourriture. Mais je n'en suis pas mort.
Pour votre féminité qui se doit d'être cajolée, j'éviterais de vous conter plus avant les détails de ces trois jours passé seul et qui me hantent encore maintenant.
Néanmoins, l'intervention de la rouquine, Ygerne, m'aura permis de sortir vivant de ce fourbiet à défaut d'intacte.
Maintenant, j'avoue être fort surpris des propos que Anne de Cullan aurais pu tenir sur moi étant donné le fait qu'ils sont tous simplement faux et hors de propos.
Je vous prierais donc de ne pas en croire un mot et de démentir cela au plus vite. Vous avez pu constater que la Franchise est une vertu que je tente de mettre à profit chaque jours et je ne supporte pas le mensonge, d'autant plus quand il est fait par une personne aussi froide, frigide et calculatrice que la Cullan.
Sachez également qu'elle n'en est évidemment pas à son premier coup et qu'elle paiera de son affront. Ne s'en prend pas au Vaisneau qui veux.
Sachez pour finir, que je compte me rendre en Bourgogne sous peu, et que j'espère vous y croiser.
Dans l'attente dés lors, recevez toute l'affection qu'un pauvre hère de mon acabit puisse vous offrir.
Bien à vous.
E de V
Le bonjour damoiselle,
N'ayez crainte, je me porte à merveille, tout du moins j'essaie.
Je vais dès lors vous conter ce qu'il m'est arrivé suite à votre sortie avec la femme de main de votre "Maitresse".
Il est simple, j'ai eu le poignée cassé, et j'ai encore quelques difficultés quand à m'en servir mais je ne doute pas revenir en pleine possession de mes moyens.
Le monstre, sus nommé Cairn si mes souvenirs sont bon m'avait enfermé dans un placard, tentant par la même de m'humilier.
J'y suis resté trois jours, seul, dans le noir, sans eau et sans nourriture. Mais je n'en suis pas mort.
Pour votre féminité qui se doit d'être cajolée, j'éviterais de vous conter plus avant les détails de ces trois jours passé seul et qui me hantent encore maintenant.
Néanmoins, l'intervention de la rouquine, Ygerne, m'aura permis de sortir vivant de ce fourbiet à défaut d'intacte.
Maintenant, j'avoue être fort surpris des propos que Anne de Cullan aurais pu tenir sur moi étant donné le fait qu'ils sont tous simplement faux et hors de propos.
Je vous prierais donc de ne pas en croire un mot et de démentir cela au plus vite. Vous avez pu constater que la Franchise est une vertu que je tente de mettre à profit chaque jours et je ne supporte pas le mensonge, d'autant plus quand il est fait par une personne aussi froide, frigide et calculatrice que la Cullan.
Sachez également qu'elle n'en est évidemment pas à son premier coup et qu'elle paiera de son affront. Ne s'en prend pas au Vaisneau qui veux.
Sachez pour finir, que je compte me rendre en Bourgogne sous peu, et que j'espère vous y croiser.
Dans l'attente dés lors, recevez toute l'affection qu'un pauvre hère de mon acabit puisse vous offrir.
Bien à vous.
E de V
Nouvelle Lettre, cette fois si pour la vieille Tante de la cullan, soit la sublime Johanara qu'il n'avait jamais touché outre mesure.
La plume est de nouveau plongée dans l'encre et le Vaisneau écrit:
Citation:
De moi Enguerrand de Vaisneau, baron d'Ittre
A vous Johanara d'Esmerack (enfin je crois), baronne de Lignière.
Salut!
Par la présente nous vous faisons part de notre mécontentement.
Sachez que votre charmante nièce, charmante étant bien sur empreint d'une pointe d'ironie plutôt conséquente, s'amuse à salir votre réputation et la mienne également devant des personnes qui me sont chères.
En effet, j'ai eu l'immense joie de recevoir il y a peu, missive d'une amie proche* Oui, il y croyait le baronnet* qui disait à peu près ces mots:
C'est une rencontre en taverne qui m'a poussé à prendre la plume pour vous écrire. J'y songeais depuis plusieurs jours. Croiser une personne de votre connaissance a été pour moi comme une piqure de rappelle. Une certaine Anne de Cullan raconte à tout va que vous auriez couché avec sa tante Johalissa ou je ne sais quoi. Une vieille ! Une grand-mère, parait-il !
Jugez dés lors que cette lépreuse qui se targue qui plus est d'être officier royale s'amuse à nous salir bien sagement, alors que nous sommes loin et pis! Innocent.
Je suis furieux, nuls doutes que vous le savez déjà, c'est pourquoi, j'aimerais que vous me donniez votre accord pour lui écrire une lettre où je lui exprimerais ma gratitude, mon engouement et mon amour pour le mensonge.
Je suis néanmoins désolé pour vous, il est vrais que subir pareils cloportes dans son entourage doit êtres des plus tristes.
J'attends donc votre réponse, qui se ferra prestement avec ca j'espère.
Mon respect le plus sincère.
E de V
A vous Johanara d'Esmerack (enfin je crois), baronne de Lignière.
Salut!
Par la présente nous vous faisons part de notre mécontentement.
Sachez que votre charmante nièce, charmante étant bien sur empreint d'une pointe d'ironie plutôt conséquente, s'amuse à salir votre réputation et la mienne également devant des personnes qui me sont chères.
En effet, j'ai eu l'immense joie de recevoir il y a peu, missive d'une amie proche* Oui, il y croyait le baronnet* qui disait à peu près ces mots:
C'est une rencontre en taverne qui m'a poussé à prendre la plume pour vous écrire. J'y songeais depuis plusieurs jours. Croiser une personne de votre connaissance a été pour moi comme une piqure de rappelle. Une certaine Anne de Cullan raconte à tout va que vous auriez couché avec sa tante Johalissa ou je ne sais quoi. Une vieille ! Une grand-mère, parait-il !
Jugez dés lors que cette lépreuse qui se targue qui plus est d'être officier royale s'amuse à nous salir bien sagement, alors que nous sommes loin et pis! Innocent.
Je suis furieux, nuls doutes que vous le savez déjà, c'est pourquoi, j'aimerais que vous me donniez votre accord pour lui écrire une lettre où je lui exprimerais ma gratitude, mon engouement et mon amour pour le mensonge.
Je suis néanmoins désolé pour vous, il est vrais que subir pareils cloportes dans son entourage doit êtres des plus tristes.
J'attends donc votre réponse, qui se ferra prestement avec ca j'espère.
Mon respect le plus sincère.
E de V
Et de faire envoyer les deux missives alors qu'il reprend ses exercices:
Allez Bertrand, encore deux stères de bois à lever, vous croyez que le rétablissement de mon poignée va se faire seul?
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