Ingeburge
Parallèlement à la mise en place du champ-clos et des gradins, des manuvriers, des ouvriers et des artisans avaient été mis à contribution pour le montage du campement des jouteurs. Celui-ci, bordant sur la droite le terrain qui accueillerait les compétiteurs, recevrait les héros du jour mais pas seulement, il était également destiné à être le champ d'action de la foule de gens qui entoureraient pour cet événement spécial ceux qui s'affronteraient en cette journée du début avril. Ecuyers, valets d'armes, serviteurs, médicastres, palefreniers, forgerons prendraient bientôt d'assaut les lieux.
Le campement des jouteurs était divisé en deux parties.
La première ferait office d'écuries en plein air, c'est là que seraient parqués les destriers que monteraient les jouteurs. Des baquets et des ballots de foin y avaient été apportés en nombre afin que les bêtes puissent se nourrir et s'hydrater. Des chevalets de bois avaient été disposés pour réceptionner les selles, les longes, les harnais et les pièces de bardes e tout un lot de marchepieds étaient disponibles. Dans un coin, une petite forge avait été installée pour les opérations de dernière minute ou imprévues.
La seconde semblait un océan de toiles blanches. C'est là qu'avaient été montées les tentes destinés aux jouteurs, chacun la sienne, à charge à la maison de chacun de planter devant les étendards ad hoc afin que tous puissent identifier qui siégeait là. De dimensions honorables, chaque tente avait été meublée de tabourets, d'une table et là aussi de chevalets de bois afin que les cimiers, les heaumes, les armets, les targes et autres pièces d'armure soient entreposées. A l'extérieur, des supports de bois avaient été dressés pour accueillir les lances et quelques quintaines avaient été mis à disposition pour ceux désireux de s'entraîner.
Le campement avait été ouvert la veille au soir, le vendredi premier avril, pour l'installation de équipes nobiliaires.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
Le campement des jouteurs était divisé en deux parties.
La première ferait office d'écuries en plein air, c'est là que seraient parqués les destriers que monteraient les jouteurs. Des baquets et des ballots de foin y avaient été apportés en nombre afin que les bêtes puissent se nourrir et s'hydrater. Des chevalets de bois avaient été disposés pour réceptionner les selles, les longes, les harnais et les pièces de bardes e tout un lot de marchepieds étaient disponibles. Dans un coin, une petite forge avait été installée pour les opérations de dernière minute ou imprévues.
La seconde semblait un océan de toiles blanches. C'est là qu'avaient été montées les tentes destinés aux jouteurs, chacun la sienne, à charge à la maison de chacun de planter devant les étendards ad hoc afin que tous puissent identifier qui siégeait là. De dimensions honorables, chaque tente avait été meublée de tabourets, d'une table et là aussi de chevalets de bois afin que les cimiers, les heaumes, les armets, les targes et autres pièces d'armure soient entreposées. A l'extérieur, des supports de bois avaient été dressés pour accueillir les lances et quelques quintaines avaient été mis à disposition pour ceux désireux de s'entraîner.
Le campement avait été ouvert la veille au soir, le vendredi premier avril, pour l'installation de équipes nobiliaires.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »