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[RP] Domaine de Saint Pardoux

--Le_sergent_bourgogne
[21 mars 1459, Saint Pardoux désert, si ce n'est le personnel de maison et le brave Bourgogne qui y tient casernement]



Le sergent est assis sur un tabouret devant le parvis. Il prend le soleil et contemple le domaine en Maitre. Le vicomte n'est pas là, occupé par monts et par vaux comme d'habitude. A présent ce n'est plus la gueuse qui le tient loin de son domaine, ni même les "affaires" sulfureuses de l'Hydre ou de Lannion.
La politique.
haussement d'épaules du vétéran qui n'y voit qu'une nouvelle marotte Ysengrine. Le Limousin est sa terre d'origine, même si son nom laisse entrevoir des ascendances du côté de la Maison de Dijon. Le Limousin est calme, paisible, tout à fait ce qu'il faut à un homme d'arme fatigué des guerres, prises de villes, longues marches ou chevauchées, combats qui ne sont plus de son âge. Parfait pour une bonne retraite.
Enfin moins depuis que le Leu est entré dans la danse Comtale.

Un cavalier de l'hérauderie arrive dans un nuages de poussière et de gravier et se plante devant le sergent en faction... assise.

- Un pli de Marche pour Sa seigneurie Attila Caligula d'Ysengrin.
- Pas là.

Décontenancé par la désinvolture du soudard aux 50 campagnes, le courrier de l'Hérauderie hésite un instant.
- Ah? et qui dois je voir en son absence?
- Excideuil.
- Mais c'est à l'autre bout de la vallée!
- Droux.
- Ah non! la dernière fois, il a fallu que je paye ma rançon pour en partir.
- Lastours.
- J'en viens. A part les freux, y a rien là bas.
- Alors moi.
- Ouais je vais pas y passer ma vie hein. Et j'en ai un autre... pour Aurile Valmont Merteuil de Penthievres .
- Pas là!
- Foutre! et où vais je la trouver ?
- Anjou!
- Ah Corne cul! Prenez le tout, moi je retourne a mon champ!


Gloussant de rire, le Sergent Bourgogne prend les deux rouleaux et les enfourne sous sa cotte. Un signe de la paluche et déjà le courrier s'en va. Les plis montrent deux Scels. L'un bien connu, l'autre nouveau, inattendu.



Attila_caligula
[Quelques jours plus tard]

Le sergent ayant trouvé son maître, celui ci regarde les rouleaux avec avidité.

- Brave môme! dit le vicomte en tenant le premier frappé de ses armes. 'Écoute Bourgogne, comme cette petite écrit:

Victorine a écrit:
Il était un hiver, une grasse grenouille
Qui, briguant la couronne, servit moult hypocras,
Promit monts et merveilles, programmes et fatras,
Embobina ses gens comme on file quenouille.

Elle oublia son rang, favorisa chatouille
Fleurette et galipette, répara de plâtras
Les murs de son castel, visita Blois, Coutras
Et Sainte-Ménéhould, avec l'amant Barbouille.

Son clerc lui conseilla de donner au cagot
D'oindre les pieds du pauvre, de distribuer magot
Bijoux et bonnes œuvres. "Barbouille bien mieux danse !"

Au chant de l'hirondelle et du chardonneret,
Funestes élections ! On lui accorda manse
Situé en Chamberet. Puis vint coq guilleret.


Votre Vic d'Ysengrin, qui vous embrasse bien,
S'en va quérir magot et revenir bientôt !


Le vicomte reste un moment sans parler. Bourgogne a retenu son souffle, car interrompre la communion des Ysengrins même par missive interposées pouvait être dangereux. Il observe son maître et voit luire une minuscule perle d'eau aux reflets volés à l'ambre de ses yeux.
- Qu'est ce qu'elle dit?
- J'en sais foutre rien mon bon, c'est de la poésie, je n'y entends goutte; mais n'est ce pas plaisant à l'oreille? N'a-t-elle pas le mot juste et la musique dans la plume?
- Si vous le dites mon Prince...
- Prends une plume et écris!
- C'est que mon Prince... ma mauvaise main...
- Rha bordel, quand apprendras tu tes lettres?
- Science de noble ça, ou de curé.
- Et ma patte dans ta gueule! J'ai une tête à lire l'Enéide?


De mauvais gré, l'Ysengrin prend plume et vélin et s'attèle à sa réponse.

Citation:

Ma chère fille

Si tu ne l'a pas encore compris, je te le dis: la poésie est aussi naturelle pour moi que les haricots verts ou la bouillie d'orge.
Pourtant ta belle écriture, ces onciales graciles et soignées, ces tournures qui feraient rougir de jalousie la plus sculpturale des donzelles m'ont saisi.

Par contre ma fille à la plume si déliée, j'avoue n'y avoir pipé mot. Est ce un code? Allons nous avoir ménestrel pour espion et trouvère pour agent? Chanterons nous bientôt les nouvelles diplomatiques au son de la viole aigrelette?
Danserons nous la volte pour échanger les nouvelles du Royaume?
Je suis mal barré dans la vie, dansant correctement les gigues du sud mais n'y entendant goutte aux belles lettres.
As tu été fieffée?
As-tu un amant plutôt crasseux?
As-tu été déflorée de vive force?
L'inquiétude et le doute me rongent et je n'aime pas ça.
Rassure, je te prie, ton Père qui n'aime pas grand chose dans la vie, ni grand monde, et ne t'en chérit que davantage.

Ton Père.



- Et regarde Bourgogne! Les armes de Néoux. Qui oserait prétendre que ces terres ne sont pas à nous? Marche nous gâte. Lune de sang pour nuit blanche, au loup d'or passant. Il y a une histoire, de la vie. De la noblesse.
- Qu'es tce donc mon Prince? Un nouveau titre?
- Ma chatellenie de Néoux, bonne terre que je veux confier à bonne personne.
- Qui?
- ... une bonne personne.

_________________
Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
On charge, décharge, recharge l'attelage de Saint Pardoux. Des bidons de lait, des salaisons, des stères, un coquet trafic agite les réserves du domaine. Les champs sont en jachère ("Payer l'impost? Jamais! Tu m'entends Bourgogne! Jamais!") et l'Ysengrin a besoin de revenus, sa Sainte Mère refusant obstinément de régler une nouvelle dette de jeu, ou payer ses catins. Et l'or de Mont de Marsan a fondu, celui de Rouen est immobilisé en Bretagne.
Il faut bien vivre!
Le vicomte a vendu les services de Bourgogne à la municipalité pour quelques rondes nocturnes, mais le commerce avec Angoulême a tenu des promesses chuchotées.
En attendant, métayers et serfs manipulent, cochent, entreposent et chargent.

- Ca les occupe au moins." dit le sergent Bourgogne, pouces passés dans son ceinturon large d'une main.
- Qu'est ce que tu fous là toi? Tu n'es pas de garde?
- Si mon Prince, on annonce un fort parti de Penthièvres nous envahissant. J'ai accouru vous prévenir.

C'est dit d'un ton serein, un peu narquois, forcément provocant.
- Combien?
- Deux... peut être trois...

Le vicomte ricane méchamment.
- ...et leur suite bien sûr.
- Bien sûr. Aurile?
- Oui mon Prince, sa mère, qui voyage en litière, et ...
- Et?
- Euh...
- Eh bien parle!
- E.


L'orage de printemps tonne au loin, le vicomte en profite pour agonir d'insultes pittoresques ses gens pour que les marchandises soient au plus vite mises à l'abri. Pus il se retourne vers Bourgogne, tenant son intendant par une oreille.
- Bourgogne! File à Limoges. Use de ton charme, de menaces, de chantage, de la force s'il le faut, mais obtiens une entrevue avec Marche. Elle sait de quoi il retourne, dis lui que ses éminents services sont requis à Saint Pardoux, pour double baiser.
Puis le vicomte colle sa truffe sur l'épais appendice nasal du malheureux intendant et hurle.
- Toi fainéant! Cours prévenir Sa Seigneurie De Rien que sa vassale arrive en nos terres pour recevoir armes et lui bailler assermentation. Ensuite tu sortiras quelques bouteilles de la Roche Canilhac et donnera à ce castel les ors et les fastes de ses meilleurs jours.
_________________
Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Aurile.
[Limousin, enfin ... ]

L’esquisse d’une légère inclinaison de son visage souriant pour saluer courtoisement la populace surprise d’voir apparaitre un tel convoie. Oulà de pire en pire, personne y croyait hein ? Qu’elle pouvait et savait l’faire… Ben si ! Elle talonne sa jument pour répondre a la promesse faites au Leu, d’être bien évidement présente pour la cérémonie, ou plutôt la représentation c’est qu’la mioche a horreur de s’faire r’marquer en arrivant et pourtant au vue du comportement des gens sur son passage. Vue leur trogne, certains prennent peur d’autre sont surpris, ben oui une arrivée d’un Penthiévre alarme alors pensez deux…, vont bientôt être limite en envoyer un messager au château et faire enquête.


La pestouille s’retourne parfois pour adresser un regard malicieux a son écuyer qui la suit toujours de prés, même de trop prés parfois, la mère d’Aurile étant un peu vaseuse ses dernier temps il prend de l’assurance, cela dis l’est pas a l’abri d’un sursaut de mauvaise humeur d’Isa. Le p’tit regard bleuté se pose alors sur sa cousine E, que va vous réserver l’fait qu’elle soit co-vassale en plus de cousine… enfin en même temps la mioche s’embrouille souvent dans les appellations et E est bien souvent là pour rattraper l’coup.


Saint Pardoux qu’il dit, alors le convoie file droit d’ssus, l’domaine en vue la mioche en profite pour talonner d’un coup sec sa jument pour partir plus au devant. L’orage gronde gronde au loin, elle a pas envie d’arrivée dégoulinante de flotte. La crinière brune de la pestouille flotte dans la douce brise de printemps et c’est donc une jeune fille a moitié échevelé qui débarque au portes du domaine, E comme a son habitude en fera comme bon lui semble, la mioche adores sa cousine, pour une chose parmi tant d’autres elles se ressemblent, elle font toujours c’qu’elle veulent et se fouttant complètement de c’que les gens peuvent dire.




Hey hoo trouvez moi l’intendant sur l’champ ! qu’il annonce notre arrivée en ce Domaine !


Hautaine la pestouille de ne pas annoncer son nom ? Mais nan… et de rajouter d’une voix doucereuse renforcée d’un regard espiègle devant l’air buté d’un serf probablement.



Dites lui que la Pitchoune est arrivée et pas seule…



Le Leu doit déjà s'en douter, c'juste pour faire voir genre j'suis pas toute seule...ça on avait r'marqué.Tss.De tendre l’index en direction de la demeure en rajoutant d’une voix plus ferme.


PRESTOOOOOO !!!

Et d’éclater d’rire en le voyant détaler, elle y comprend rien en cette langue italienne mais ça la fait rire. Elle reste juché sur sa jument attendant bien sur que son chevalier l’en fasse descendre, il lui doit au moins ça, comme dirai E il c’est rincé l’œil a zieuter leur croupes tout l’voyage…
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L'Aurible Pestouille~14 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
Aldaaregonde
Excideuil après l'annonce de la présence de E pour la cérémonie de vassalité.


Passe par ici, passe par là, jette une soie, balance une dentelle, referme, ouvre, va reprendre l'étoffe délaissée un peu plus tôt pour en identifier une nouvelle fois la douceur, la laisse tomber au sol, farfouille sous le tas qui inonde le fauteuil, puis se dirige sur celui vers le lit... Rien ne va... bien. Il faut trouver ce qui ira le mieux à son teint, ce qui sera le plus doux, le plus affolant, ce qui bruissera lorsque son pas devenu un peu moins léger fera mouvoir le tissu, ce qui mettra la couleur de ses yeux en évidence, ce qui donnera envie d'être ôté par des gestes tendres. Voilà plus d'une heure que le manège s'exerce sous le regard incrédule de Loba qui se demande pourquoi sa Maîtresse est si nerveuse à l'idée d'une cérémonie de vassalité. Elle se contente d'observer puisqu'on ne lui demande pas son avis, et de rager à l'idée de devoir ranger ensuite. Le désordre de la chambre est bien pire que lorsque le Vicomte passe la nuit à la demeure à vrai dire elle n'a jamais été ainsi. Une réalité qui laisse perplexe Loba, bien plus que le silence dans lequel la scène s'effectue. La de Rien ne pas parler c'est une chose qu'elle ne savait pas possible.
Après encore bien des tours et détours, des soupirs et un "Je n'ai vraiment Rien à me mettre" seule phrase prononcée que Loba a tout d'abord comprise ainsi "Je n'ai vraiment que Rien à me mettre" avant de se rendre compte de sa méprise, Arégonde arrête son choix. Les yeux jaunes se fixent sur le miroir et l'air est satisfait. Enfin.


- L'eau de mon bain est elle prête ?

Un signe de tête de Loba pour lui indiquer que c'est le cas et Arégonde prend la direction de la salle d'eau pour se plonger dans une eau bien chaude d'où une senteur de violette se dégage.
Après s'être longuement délassée et frottée Arégonde sort de son bain et se sèche vigoureusement. Loba l'aide comme à son habitude à se vêtir et à la coiffer. Le résultat est spectaculaire, Arégonde n'en attendait pas moins. Elle espère seulement que E sera subjuguée.
Le chemin jusqu'à Saint Pardoux semble plus long que d'habitude.
A peine arrivée qu'elle se dirige dans la demeure de son Tendre.


- Mon Doux !! Où êtes vous que je vous embrasse ! Voilà une merveilleuse surprise que vous m'avez faite.
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..e..
Sometimes I feel I've got to get away
Once I ran to you...

Elle n'avait rien prévu.
Des semaines qu'E ne fait que dormir. La nuit, le jour, entre midi et deux sans oublier la sieste de dix heures et celle de quinze... Somnolente, indolente, depuis qu'elle a quitté le limousin, c't'à croire qu'elle s'est faite piquer par une mouche bien connue, à la syllabe répétitive et totalement anachronique à défaut d'être désespérément chimérique.

Elle s'endort même à cheval, elle ne va plus en taverne ou presque. De toute façon, il n'y a là dedans que des inconnus. Même son père lui en veut d'être ce qu'elle est... E a donc repris les bonnes vieilles habitudes. Pas d'attache, pas de grandes discussions, pas d'envie et se reposer pour avoir le teint frais...
... quoique ça ne lui sert pas à grand chose. E n'a envie de rien, et de personne. Même les regards charmeurs de T, sa cuisse bien dessinée et ce qu'elle sait lui faire faire de ses mains ne la tentent pas, ce qui ne perturbe pas l'intéressé, qui s'en court détrousser la paysanne pour tromper l'ennui.

Indolente. E nous ferait-elle sa crise d'ado ? Répondant d'un "ouais c'est bon hein" à chaque bonjour avancé ? Refusant toute initiative, même celles dont elle voudrait, par unique souci de contradiction et pouvoir crier au monde combien elle est malheureuse juste ensuite ? Possible. Tout est possible...
... Même une prise de conscience douloureuse, une absence difficile, un retour improbable. Aurile avait bien du lui dire à un moment ou un autre qu'elles passaient en Limousin, Cait qui lui avait écrit la veille lui avait causé de Guéret et Dhéa, mais E n'avait pas fait le lien pour autant...

E avait dormi.
Faut dire qu'elle fait ça bien. Tel le chaton moyen. Des heures et des heures par jour.

Bref... La paupière alourdie sur le paysage Limousin, elle déchiquette de sa main droite un bout de parchemin vierge, mais crade, qui traine dans sa poche depuis ... et bien quasiment son départ de Limoges. Un parchemin qu'elle aurait voulu écrire, compléter, envoyer. Et qui reposait désormais, paix à sa non-âme, dans sa poche.

Alda.

Amusant l'incapacité d'une E à s'attacher, à faire confiance, à s'investir plus que de quelques temps dans quoi que ce soit. Amusant aussi qu'après une soirée, une seule, ce lien se soit tissé entre la Rien-qui-vaut-Tout et cette jeune Penthièvre dilettante...
Au point qu'E sacrifierait tout pour la Belle. Sa liberté, ses voyages -sauf le dernier, mais y'avait une vraie raison- son pitit coeur de midinette et ses espoirs d'une vie riche en amusement et promenades lucratives. Tout pour Rien, c'est ce qu'elle avait envisagé comme devise. Comme cry. Comme leitmotiv.

E dort vaguement quand se profile St Pardoux... et reconnaissant les murs se dit que sa Cousine a vraiment des choix étonnants. Sans rien dire, il est de ces liens familiaux, et de ces amitiés qui ne nécessitent pas de longs palabres, la Lettre oblique, tourne, change de route. Elle a beau dire et répéter qu'elle n'est Que belle et qu'elle va pas s'encombrer d'un esprit, E a bien saisi qu'Aurile venait recevoir ses terres. D'Attila.
E hésite encore. Elle ne sait si elle ira.

Quant à Alda, pas une seconde elle n'imagine qu'elle puisse y être, encore moins l'attendre. Comme E l'a dit récemment, elle n'a reçu aucune nouvelle d'Arégonde depuis son départ. Pas un mot, même en réponse à sa missive d'au revoir. Sans doute la Belle d'entre les Belles aura mal pris cette fuite précipitée, sans doute lui en veut elle.
E n'a pas vraiment envie de le savoir. Le doute lui sied, et à quelques toises des murs de St Pardoux, à l'abri d'un arbre, espérant un passant à la bourse pleine -d'écus, pour une fois- elle s'endort. Pour changer.

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Aymeric
Il la suivrait aveuglément jusque chez les Saxons si elle le voulait. Sauf que là, c'est pire que chez des barbares qu'elle m'emmène, mais directement dans la gueule du Leu.

Pour un anoblissement, en plus. Rien que ça.
Il ne s'en fout pas, il se force à ne rien dire. C'est radicalement différent.
Le jour où le Vicomte lui confia qu'Aurile allait devenir sa vassale, il avait rit, amer. Il pensait connaitre sa Suz', il pensait que la noblesse, même si elle en fait parti de par sa naissance, ce n'est pas pour elle. Dans son infinie naïveté, il était prêt à mettre sa main au feu qu'elle n'accepterait jamais d'être la vassale d'un noble qui se vante de piller des châteaux. Et finalement, elle lui confirma la nouvelle, qu'il avait mal pris. D'une part, pour toutes les raisons énoncées. D'autres part, parce qu'il pensait qu'elle lui en parlerait, à lui, avant d'accepter. A être aussi crédule, il ne lui manquait plus que le chaperon rouge et il serait prêt à être déguster.

Avec le temps, il a appris à accepter le fait qu'elle aurait bientôt des terres, chose qui n'est pas pour lui déplaire, mais sur celles du Vicomte, qu'il n'appréciait pas autant que sa fille, Victorine.

Leur retour vers le Limousin se déroulait sans encombre : les deux lettres faisaient leur vie, chacun de leur côté ; Isa épuisait ses dernières forces -et celles de sa monture- à trainer ses gros nénés tandis qu'Aymeric et Aurile étaient plus complices de jour en jour. Il chevauchait toujours près d'elle, légèrement en retrait car sa mère n'aimait pas les voir trop proches. Il ne faisait pas attention aux paysages qui défilaient, son esprit rêveur était concentré sur elle, à qui il adressait de charmants sourires à chaque fois qu'elle se tournait vers lui. Lorsqu'il était sûr de ne pas être surpris, il lui arrivait de s'approcher d'elle et de glisser sa main entre ses omoplates. Le message qu'il voulait lui faire passer était explicite.

Arrivés non loin de Saint-Pardoux, elle piqua un galop pour partir en tête. Elle, c'est Aurile et Aymeric, évidemment. L'un ne va pas sans l'autre -quoi que ça aurait tendance à marcher mieux dans un sens que dans l'autre.
Il la talonne de près, fait la course avec elle, mais comme il n'arrive pas à la dépasser, il fera comme s'il se contentait de la suivre.
Il l'écoute s'adresser à l'homme qui leur fait face. Il la trouve désagréable avec lui, mais l'excuse, il met ça sur le compte du tracas à l'idée de se faire anoblir. A ses yeux, rien n'est de sa faute, c'est celle des autres.


L'pauvre, j'crois qu'il a eu peur qu'tu l'écrases sous les sabots d'ta jument ,fit-il remarquer en riant, amusé, avant de descendre de sa monture et de s'approcher d'Aurile, les bords de ses lèvres relevés en un sourire malicieux.

Ils sont seuls, alors il en profite pour poser sa main sur sa jambe, la caresse avec délicatesse, se penche sur elle pour presser ses lèvres contre son kilt, imaginant la peau tiède derrière. Il relève la tête vers elle, les yeux pétillants de souvenirs. Châteauroux. Une auberge. Un indésirable. Une échelle. Un moment de bonheur.

Finalement, il lève les bras vers elle, pose ses mains fermes sur sa hanche, lui offre ses épaules robustes pour se tenir à lui, et la fait descendre. Il ne la relâche pas tout de suite, il laisse ses mains sur elle, garde son visage non loin du sien, continue de lui sourire.

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Attila_caligula
Saint Pardoux bruisse comme une ruche dérangée. Le castel n'a jamais été aussi sinistre que Droux, n'a pas non plus l'élégance de la Roche Canilhac. L'homme qui en fit son domaine, l'Aïeul Aredius d'Ysengrin, en avait fait une retraite, cachée, retirée, à son image: une grosse bâtisse épaisse et brute, aux formes improbables pour tout esprit raisonnable, mais cachant une complexité qui ne se voit qu'à l'intérieur.
Tout l'inverse de son actuel dépositaire en somme, qui n'épargne rien de sa personne à son entourage, exhibant tout au grand jour.

Aussi le Leu s'est encore paumé dans les couloirs bâtis en dépit du bon sens.

Et c'est presque par hasard qu'il tombe sur Aregonde et sa domestique.
A peine le temps de remarquer à quel point elle resplendit, d'en éprouver un étonnement piqué de jalousie, que déjà on vient les chercher pour l'arrivée de
Citation:
Hey hoo trouvez moi l’intendant sur l’champ ! qu’il annonce notre arrivée en ce Domaine !
Dites lui que la Pitchoune est arrivée et pas seule…


Et c'est essoufflé et puant la sueur qu'il surgit à la rencontre de son invitée.


- AURILE! Ma vérole!
Exclamation qui dit bien son plaisir de revoir la jeune femme qu'il a choisie "à l'instinct" pour sa vassale.
En elle il voit une vie simple et lumineuse, mais non dénuée de rouerie. Une âme libre et volage qui connait pourtant les liens de la fidèle loyauté.

Tenant la menotte fraîche de la future Vicomtesse de St Pardoux, il s'avance devant la jeune femme en passant devant son écuyer avec un grognement crochu. Il saisit du coin de l'oeil le regard perdu d'Arégonde qui constate l'absence de celle pour qui elle s'est si joliment apprêtée. Elle si sereine, rocher de tempérance et de sagesse auquel il aime s'accrocher quand les embruns deviennent tempête, la voici désemparée et troublée.


- Jeune homme, mettez vous donc à quatre pattes que votre maîtresse puisse descendre de sa monture.

Evidemment la jeune fille n'a pas besoin de tant d'attention mais c'est toujours plaisir de remettre Aymeric à sa place, lui qui a tant de mal à trouver où se situer entre Aurile et Victorine. Au risque d'en prendre une incongrue et d'en subir les désagréables conséquences.
_________________
Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac


Nebisa
Je ne suis pas en retard, c'est les routes qui sont trop longues, voilà, le premier qui râle, je lui explique et hop...


Au rythme de son attelage, la Malemort s'avance dans la cour de Saint Pardoux, adressant une pensée silencieuse au premier Vicomte des lieux, ce bon Aredius, un sacré curé et un diablotin Ysengrin...

Ce jour était celui ou son petit petit neveu ou petite petit petit cousin, prendrait vassal, une jeune pucelle de Bretagne si elle avait tout compris, et c'était toujours chose émouvante...

Une fois le pied, qu'elle a fort beau, posé dans la cour Vicomtale, la Marquise, pour le moment en tout cas, claque des doigts, appelant à elle son page pour qu'il signale son arrivée à grand renfort de corne de brume...

Bah vi... faut ce qu'il faut... mais au moins c'est classe quoi...

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Attila_caligula
Comme un bonheur n'arrive jamais seul, la grande dame du Limousin se fait annoncer dans la cour. Aurile ayant disparu dans les méandres du castel, soit disant pour se rafraichir et se changer, mais en compagnie de son écuyer on ne pouvait être sûr de rien sinon de mauvaises surprises, le Leu s'avance à la rencontre de Marche, sourire aux babines.
Il avait failli la visiter dans le Domaine Royal quand ils y étaient tous deux, mais avait préféré envoyer Bourgogne, craignant un peu les foudres de la Marquise pour ses activités du moment. Aujourd'hui, il est serein. Marche va accueillir un nouveau membre de la noblesse Limousine, ce qui provoque toujours chez elle une humeur plus détendue et souriante.


- Magnifique Marquise! Marche, Tantine, bienvenue à Saint Pardoux. Arégonde et moi sommes heureux de vous revoir.
D'un rapide tour d'horizon, il cherche sa Promise, disparue elle aussi, et il se mord les babines d'une angoisse naissante. Si Aurile et Arégonde étaint ensembles pour décider de la tenue la plus adéquate à revêtir, il y avait peu de chances que la cérémonie puisse avoir lieu avant la tombée de la nuit.
Et E se faisait attendre....
évidemment.

- J'ai hâte de vous présenter la jeune Aurile Valmont-Merteuil de Penthièvre. Elle incarne la vie, l'audace, l'enthousiasme et l'effronterie juvénile qui seyent si bien aux jeunes femmes de caractère. J'éspère pouvoir vous présenter aussi la future vassale de la vicomtesse d'Excideuil, nous l'attendons aussi pour profiter de votre présence.
Le second vicomte de St Pardoux donne le bras à la Marquise et la fait entrer dans les mûrs non sans avoir gueulé quelques ordres et humé, rassuré, un fumet de sanglier rôti flotter agréablement dans l'air.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Aurile.
A peine eut-elle le temps de reprendre sa respiration qu'Aymeric etait déjà là, boutade taquine qui se fait entendre avant qu'il tende ses bras pour la faire descendre. Petite menottes qui se déposent sur ses épaules alors que le Leu déjà déboule et lance une tirade digne de faire sortir la mère de la pestouille, Isatan de Valmont Merteuil direct de la léthargie dans laquelle elle se réfugie depuis quelques temps.

Minois de la brunette qui se retourne, scrutant la probable réaction de sa mère avant de lâcher le rire qu'elle retenait au creux de sa poitrine et de regarder a nouveau Aymeric en se laissant glisser au sol et de lui murmurer au creux de l'oreille


Tu a intérêt a savoir te tenir aujourd'hui en commençant par une belle révérence... envers Ysengrin...

Puis de pivote pour incliner son visage souriant en direction de son futur suzerin, un petit regard espiègle et la voilà qui s'incline discrétement.

Ravie de te revoir, j'vais m'changer avant que de m'presenter a l'hérault.

Puis de bondir pour venir malicieus'ment lui planter une bise sur la joue et de filer en courant dans son accoutrement de garçon manqué...



De retour le plus vite possible, genre une heure plus tard, ben quoi elle est pas longue Tss. C'est vêtue de sa robe Carmin qu'elle réapparait, heureus'ment qu'Alda l'avait aidé, c'pas l'genre de la p'tiote d'être vêtue a longueur de temps avec une telle robe...ceci dit malgré ses voyages interminable, le petite brunette sait un peu se tenir et connait quelque peu les bonnes manières, enfin comme une ang'vine...Oh que l'odeur de la bonne cuisine vient chatouiller ses narines et commence a faire gargouiller son ventre...Un p'tit detour par les cuisines sera fait en tirant Ay'meric par la main pour venir picorer dans quelques plats avant de repartir en riant sous les remontrance douce et rieuse des gens de services. Bah quoi ils gouttent que personne soit empoisonné, tss



La petite brunette de quatorze années s'avance alors sur le perron pour decouvrir Ysengrin en grande conversation avec une Dame d'une elégance rare. La jeune fille tient par son père d'une haute stature, elle n'a donc aucun mal a l'etudier discrètement de loin, le petit regard bleuté etincelle de joie a l'idée d'officialiser avec le Leu le choix qu'ils ont fait de créer des liens ensemble. A l'instinct tout deux avaient réagit a la plus grande surprise de tout l'entourage de la pestouille et de son chevalier toujours prés d'elle depuis un bon moment a présent. Sa mère Moins elle avait déjà pris des renseignement sur ce suzerin et avait esquissé un légers sourire amusé, son agnelle sa punelle avait dû faire bon choix.

Hésitante, elle reste un instant sur le pérron, puis n'y tiens plus et s'permet de refaire le detour et de les rejoindre a l'interrieur pour lentement leur faire face c'est alors qu'elle entends les dernière bribes de conversation, c'est Marches....

Nerveus'ment Aurile agrippe l'un des pans de sa robes avant de s'incliner gracieusement alors q'ysengrin venait quelques temps auparavant de prononçer son nom.

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L'Aurible Pestouille~14 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
Aymeric
Les mains de sa Suz' sur ses épaules, son ravissant visage surplombant le sien, son sourire malicieux entrouvrait ses lèvres, prémisse d'un fougueux baiser pour l'accueillir sur le plancher des vaches.
Sauf que la voix du Leu qui sort de sa tanière transforma son sourire en grimace. Il dût donc se résoudre à poser Aurile à terre, et à ne pas garder ses mains baladeuses sur ses hanches.


D'solé mais si vos servantes s'mettent à quatre pattes au pied du lit à votre réveil, c'pas mon cas.

Boutade lourde de sous-entendus. Il n'aime pas le côté libertin de l'homme, et veut le lui faire sentir, au cas où il ait dans l'idée d'avoir un quelconque droit de cuissage sur sa future vassale.

L'écuyer allait continuer de provoquer le Vicomte, comme il aime tant le faire, mais sa Suz' lui rappela le marché qu'ils avaient passé : il peut assister à la cérémonie s'il se tient correctement.
Se taire, il pouvait essayer.
Ne pas ricaner si le Leu chute, c'est impossible, mais il se ferait discret.
Mais lui faire une révérence... Aurile exagère. A croire qu'elle le teste.

Il la regarda plier l'échine devant le noble poilu. Un sentiment désagréable l'envahit, celui que sa Suz' est dominée. Il l'aime libre, la voilà courbée.
Devant pareille situation, il n'avait que deux solutions : rester droit et fier, et s'attirer le courroux de sa maitresse, ou faire comme elle, et écraser son orgueil sous sa botte. L'amour, ça rend idiot, donc il fait une révérence, à contre-cœur. Il ne préféra pas lever les yeux vers le Vicomte qui avait sûrement un sourire satisfait sur les babines.

Très vite, il se redressa pour accompagner Aurile dans le château, donnant au passage un léger coup d'épaule au Vicomte. Il lui ferait sûrement regretter son geste plus tard, mais il n'avait pas peur, que ce soit de la folie ou de l'inconscience.

Il attendit donc pendant près d'une heure que les femmes aient fini de discuter chiffon. Il n'a même pas eu le droit d'attendre à l'intérieur, de donner son avis sur la robe. Non, il l'a fais attendre à l'extérieur, devant la porte, avec en guise des domestiques qui le surveillaient pour s'assurer qu'il ne vole rien. Le temps lui parut long, adossé au mur, les mains dans les poches.


Tu ressembles à une princesse... Enfin, plus que d'habitude... lui marmonna-t-il lorsqu'elle réapparut, vêtue de rouge.

Ils se rendirent aux cuisines, main dans la main, complices, pour goûter aux plats sur les larges tables, pour savourer le contenu des marmites et grignoter des fruits. Aymeric, gourmand, n'eut même pas le temps de finir son pilon de poulet, il dût le remettre dans le plat et essuyer ses doigts graisseux sur ses braies. L'heure des présentations était venue. Il suit Aurile de près ; ainsi, juste derrière le visage souriant de la jeune fille, il y a une paire d'yeux mécontents prêts à lancer des poignards. Il essaya de dissimuler ses sentiments lorsqu'ils furent proches du Vicomte et du Hérault, qu'il imaginait être un vieux notaire.

Posté en retrait par rapport à Aurile, légèrement décalé pour faire face aux deux nobles, il s'inclina lui aussi et une révérence maladroite. La tête inclinée vers le sol, il attendit que sa Suz' se relève pour le faire lui aussi.

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Nebisa
Amusée, comme toujours lorsqu'elle se trouve en compagnie du jeune Attila, et qu'elle n'a pas envie de l'étrangler pour ses sottises de jeune loup plein de fougue et d'imprudence, la Malemort, qui doit être toujours Marquise aux dernières nouvelles effectivement, lui offre, avec délicatesse sa main à bisouiller, ce qui exclut morsures et léchage, on est bien d'accord...


Mon cher Vicomte, Vicomtounet, Attilachou, rien ne saurais me ravir d'avantage que de vous voir prendre vassal sur ces belles terres qui sont les vôtres, j'y vois là un signe supplémentaire de votre sagesse retrouvée et l'assurance de la pleine conscience que vous avez de vos nombreux devoirs... vous qui enfanterez, par l'entremise de votre charmante promise bien sur, de nombreux fils, devez de toute force vous préoccuper d'établir solidement votre Maison.


Portant son attention vers la jeune fille qui ne peut qu'être la préposée vassale en devenir, la Malemort lui indique de se redresser et la salut d'un sourire affable.

Jeune Aurile, je suis ravie de faire, ce jour, votre connaissance, pour que mon presque neveu ait choisi de vous distinguer, il faut que votre personne soit tout a fait remarquable et j'ai grande hâte de découvrir vos qualités et mérites. J'espère que vous aurez à cœur d'assumer avec grace et constance les devoirs qui vous lieront au Vicomte et que vous ne manquerez pas de m'informer si ce dernier vient à manquer aux siens..


Avisant la présence d'un jeune homme qu'on ne lui a pas encore présenté, la Malemort, toujours pas de page royal en vue donc toujours Marquise, le salut également, faisant elle même les présentations.


Bonjour, jeune Messire. Nebisa de Malemort, ex plein de chose mais pour l'heure, héraut en mission.
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--Attila_caligula


Il n y a pas d'amour chez l'Ysengrin, tout le monde sait ça. Mais la Comtesse de Ségur est doublement pourvue dans l'estime du Leu. Quadruplement si l'on considère les deux merveilles que Mère Nature lui a généreusement données.
D'une part le Vicomte respecte le pacte ancien passé entre Ysengrins et Malemorts, qui fait que Nébisa est à Saint Pardoux chez elle, comme dans tous les domaines Ysengrins.
D'autre part elle a maintes fois prouvé qu'elle était détentrice de cette qualité si rare, en Limousin comme ailleurs, qui fait grincer des dents ceux qui ne la possède pas: le Panache.

- Ma tante, je vous sais gré de votre coupable indulgence à mon égard. Je n'ai pas le royal attachement que Père avait pour la couronne, même s'il a passé sa jeunesse a batailler pour des causes parfois peu nobles. Je n'ai gardé de lui qu'un mépris souverain pour le commun qui, comme son nom l'indique, est si répandu.
Je ne peux que vous donner raison, ces titres, dont je ne suis qu'un porteur, valent bien plus que moi. Ils ne prennent leur sens que dans leur transmission, à la suite d'une longue chaine qui verra peut être briller un maillon précieux comme un joyau.
Je sais que cette jeune femme est faite d'un métal qui se révèlera dans toute sa splendeur à son heure. Ses chemins étant loin de ceux balisés par les "croquants", c'est à nous, vieille noblesse, qu'il appartient de l'élever pour nous rejoindre.

Puis le jeune Attila se tourne vers Aymeric, malgré lui, Marche lui faisant l'honeur de s'adresser à lui.
- Ce jeune fat est son jouet. J'aurais pu oublier son nom mais par un hasard facétieux je me souviens de celui ci. Aymeric Je-ne-sais-quoi, posez truffe à terre pour saluer Marche.

Puis il se détourne vers un larbin qui attend avec une grosse panière sous le bras, recouverte d'un linge d'où s'échappent de petits bruits couinants. Il soulève discrètement le linge, voulant en faire la surprise a Aurile lors du baiser vassalique. Néoux avait porté ses fruits. Il espèrait que la demoiselle saurait quoi en faire.
Satisfait, il fait signe au larbin de coller Nebisa avec la panière, tandis qu'un autre amène les armes de Néoux et se place de l'autre coté.



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Aldaaregonde
Aider la petite n'avait pas été si compliqué, Arégonde était certaine qu'elle serait bientôt en âge d'apprécier les tenues aussi frivoles soient elles, il n'y avait qu'à regarder déjà ses airs quand elle se tenait là devant l'amancuyer. Aurile était plus que prometteuse, Attila avait un don pour les dénicher.
Toutefois ce n'était pas ça qui tracassait Arégonde en cet instant, non ce qui l'ennuyait c'était l'absence de E. Elle n'avait pas osé poser la question à Aurile pendant la séance d'habillage. Elle s'était contentée de guider la jeunette dans ses choix vestimentaires tout en se mordant la langue pour ne pas la supplier de lui donner des nouvelles de E. Une fois la petite parée, Arégonde s'était retirée dans une chambre se mirant dans la glace. Pour sûr elle n'était pas assez jolie, voilà pourquoi E s'était lassée, de plus elle était sotte bien trop inintéressante et voilà qui expliquait pourquoi E n'était pas présente pour accepter la cérémonie sans doute c'était elle rendu compte qu'il y avait mieux pour elle ailleurs. Grincements de dents, mains qui chiffonnent nerveusement le tissu de la robe si difficilement choisie, unique larme chassée d'un revers de main, elle expire et inspire doucement plusieurs fois avant de tirer sur le tissu de la robe histoire de le remettre en place de passer ses mains dans ses cheveux pour vérifier sa coiffure, dernier regard au miroir tête et épaules redressées sourire affiché elle sort de la chambre pour affronter la vie. E reviendra il le faut.
Bruit de voix vers lequel elle se dirige découvrant LA Marquise. Révérence avant de prendre la parole pour la saluer.



- Marche quel plaisir de vous voir, vous êtes toujours aussi rayonnante, il faudra nous donner votre secret.
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