Cesaire_h
Sur la route...
Un arrêt pour les chevaux, la charette qui menace de rendre vie...Grincements véhéments d'une vieille qui se lamente, courbaturée de la veille. Une taverne conciliabule, apres une journée de préparation, discussions autour d'une chope, un Zouz, une Ghyslaine érudite préssée de tracer, un peu plus elle se tirait seule, victime d'une allergie post urnes. Une vraie perte pour la ville...Une Nyss retrouvée pile poil pour le départ. Un maire qui pleure misère et se lamente, on verra ptêt à lui donner un poil d'élan au retour, en bon Labritois.
Un Empailleur armé d'une fourchette, limite inquisiteur, curieux pas à dire. Une fourmi perdue c'est une promise de gardée, une fleur en moins sur le marché aussi. Pas eu l'air de s'en plaindre non plus la concernée, si ce n'est quelques rougeurs et silences troublés au face à face.
Les femmes sont des furies sous leurs airs de filles sages, il aime bien le contraste.
Soirée comme il aime, à parler de tout, de rien et de ce qu'il ne dit pas, haussant un sourcil neutre rapport aux on-dits...Parait que les commères ont la langue pendante et les yeux papillonants, lui il se marre, peu loquace sur le sujet, laissant le Falco seul à table avec sa fourchette. Il a déjà diné héhé... et tenant à l'oeil un voisin de rue. Sur le fil du rasoir. Comme sa baraque qui pourrait bien cramer. Comme cette épée susceptible et intraitable qu'il est à fourbir, méthodique, ayant repéré un groupe immobile sur ce coin de Gascogne. Pourra pas rapporter les noms, c'est pas écrit sur leur front, ni sur leur armes. Mais c'est bien un groupe armé...
Citation:
Corps d'armes de *******, ******* - Admission libre -
Vigilence qui sourit allègrement, tellement ça tombe bien. Il rajuste son chapeau, sûr qu'il ne le portera pas ce soir. Ni demain.
Une lance en escale peinarde, une nuit qui s'avance, un vent léger, quelques nuages étirés et gris, un croisement qui voit se séparer deux itinéraires, le Falco et sa promise qui s'eloignent, une Gourmandise en souvenir pour le moins luxurieux dans le foin, de cette charette. Il fallait bien combler un petit creux, juste un peu de rab, troussée, mutine, un peu de folie dans un plan pragmatique.
Il aime les mélanges l'homme, silencieux, puisqu'en dehors de la taverne, deux de ses compagnons de routes ne sont guère prolixes, aimant la discrétion. Ca lui va aussi, peu coutumier de jactance et Nyss a toujours de quoi passer une soirée dans les fontes. Peinard quoi.
Citation:
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Falco. et de Apolliine.
Il observe les lieux, laissant s'eloigner vers l'est les deux promis, se souvenant que la dernière fois qu'il est passé par là, il s'est retrouvé entre deux armées, comme un con sur son canasson emballé. Egorgé propre et net l'animal depuis d'ailleurs et revendu au premier boucher amateur de viande trop tendre pour un destrier digne de ce nom...Selection naturelle implacable.
Installé tranquillement à ce feu de bivouac, il taffe faut pas croire. Juste qu'il a jamais l'air, son métier qui veut ça...Une ambiance sympathique, une bouteille qui tourne, deux épis de maîs à dorer, un soleil qui se fait la malle, Césaire lui ayant lu un Corbac Déchainé s'enfile une seconde rasade et tend le goulot à sa voisine.
Ton piaf est expert en conseils culinaires pas à dire.
Un sourire en coin de bec, le papelard vaut son pesant de rigolade et de réalisme aussi. Il poursuit sur un regard chargé d'ironie pour l'alentour.
Mais va falloir songer à ta taverne la Nyss...Bois pas tout et garde les yeux ouverts cette nuit, y a du monde dans le coin...Bien envie de m'assurer qu'il y a pas d'embuscadés dans le coin...
Il ne sait pas si elle a remarqué le groupe, installé pas si loin. Lui il a vu c'est certain et ainsi qu'il prend la vie, il juge cela de bon augure, faudrait pas se ramollir non plus. Il apprécie aussi l'imprévu niché en trame parfaite, cousu de fil blanc. Ou noir. Le coup de dé, le zeste de fatalité, l'impossible en défi à s'assurer, ne doutant pas de bien se marrer au pire...
Rien à caler, rien à perdre, pas même la face sous l'acier d'une armure.
Il se leve, collecteur en mouvement, retrouvant l'assise d'une selle de cuir, envoie son chapeau rejoindre une charette.
Haume qui grince, métal froid qui se referme, masquant un visage laconique, pas besoin de cette lance, il a épée en garantie.
Tu viens ? Je croyais que t'etais le genre de blonde... A vouloir être en vie et tavernière demain. Ou tu restes là à réver poissons... On en profitera pour voir si y a pas une récolte à ramasser pour le cimetierre du Fossoyeur, ça a jarté sévère dans le coin...Ils sont assez grands pour se couver mutuellement...On revient vite.
Désignant le couple fraternel. Un sourire enigmatique. Des fois il n'est pas nécessaire d'aller pecher bien loin. Quand on est prévoyant. Lui talonne sa monture, noire sur obscur de nuit, une silhouette anonyme qui va faire sa ronde.
Prudent, vigilent, pragmatique, l'air de rien, l'air du temps est doux.
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Vigilence qui sourit allègrement, tellement ça tombe bien. Il rajuste son chapeau, sûr qu'il ne le portera pas ce soir. Ni demain.
Une lance en escale peinarde, une nuit qui s'avance, un vent léger, quelques nuages étirés et gris, un croisement qui voit se séparer deux itinéraires, le Falco et sa promise qui s'eloignent, une Gourmandise en souvenir pour le moins luxurieux dans le foin, de cette charette. Il fallait bien combler un petit creux, juste un peu de rab, troussée, mutine, un peu de folie dans un plan pragmatique.
Il aime les mélanges l'homme, silencieux, puisqu'en dehors de la taverne, deux de ses compagnons de routes ne sont guère prolixes, aimant la discrétion. Ca lui va aussi, peu coutumier de jactance et Nyss a toujours de quoi passer une soirée dans les fontes. Peinard quoi.
Il observe les lieux, laissant s'eloigner vers l'est les deux promis, se souvenant que la dernière fois qu'il est passé par là, il s'est retrouvé entre deux armées, comme un con sur son canasson emballé. Egorgé propre et net l'animal depuis d'ailleurs et revendu au premier boucher amateur de viande trop tendre pour un destrier digne de ce nom...Selection naturelle implacable.
Installé tranquillement à ce feu de bivouac, il taffe faut pas croire. Juste qu'il a jamais l'air, son métier qui veut ça...Une ambiance sympathique, une bouteille qui tourne, deux épis de maîs à dorer, un soleil qui se fait la malle, Césaire lui ayant lu un Corbac Déchainé s'enfile une seconde rasade et tend le goulot à sa voisine.
Ton piaf est expert en conseils culinaires pas à dire.
Un sourire en coin de bec, le papelard vaut son pesant de rigolade et de réalisme aussi. Il poursuit sur un regard chargé d'ironie pour l'alentour.
Mais va falloir songer à ta taverne la Nyss...Bois pas tout et garde les yeux ouverts cette nuit, y a du monde dans le coin...Bien envie de m'assurer qu'il y a pas d'embuscadés dans le coin...
Il ne sait pas si elle a remarqué le groupe, installé pas si loin. Lui il a vu c'est certain et ainsi qu'il prend la vie, il juge cela de bon augure, faudrait pas se ramollir non plus. Il apprécie aussi l'imprévu niché en trame parfaite, cousu de fil blanc. Ou noir. Le coup de dé, le zeste de fatalité, l'impossible en défi à s'assurer, ne doutant pas de bien se marrer au pire...
Rien à caler, rien à perdre, pas même la face sous l'acier d'une armure.
Il se leve, collecteur en mouvement, retrouvant l'assise d'une selle de cuir, envoie son chapeau rejoindre une charette.
Haume qui grince, métal froid qui se referme, masquant un visage laconique, pas besoin de cette lance, il a épée en garantie.
Tu viens ? Je croyais que t'etais le genre de blonde... A vouloir être en vie et tavernière demain. Ou tu restes là à réver poissons... On en profitera pour voir si y a pas une récolte à ramasser pour le cimetierre du Fossoyeur, ça a jarté sévère dans le coin...Ils sont assez grands pour se couver mutuellement...On revient vite.
Désignant le couple fraternel. Un sourire enigmatique. Des fois il n'est pas nécessaire d'aller pecher bien loin. Quand on est prévoyant. Lui talonne sa monture, noire sur obscur de nuit, une silhouette anonyme qui va faire sa ronde.
Prudent, vigilent, pragmatique, l'air de rien, l'air du temps est doux.