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[RP/IG] Preuve par l'Exemple

Cesaire_h


Sur la route...


Un arrêt pour les chevaux, la charette qui menace de rendre vie...Grincements véhéments d'une vieille qui se lamente, courbaturée de la veille. Une taverne conciliabule, apres une journée de préparation, discussions autour d'une chope, un Zouz, une Ghyslaine érudite préssée de tracer, un peu plus elle se tirait seule, victime d'une allergie post urnes. Une vraie perte pour la ville...Une Nyss retrouvée pile poil pour le départ. Un maire qui pleure misère et se lamente, on verra ptêt à lui donner un poil d'élan au retour, en bon Labritois.
Un Empailleur armé d'une fourchette, limite inquisiteur, curieux pas à dire. Une fourmi perdue c'est une promise de gardée, une fleur en moins sur le marché aussi. Pas eu l'air de s'en plaindre non plus la concernée, si ce n'est quelques rougeurs et silences troublés au face à face.
Les femmes sont des furies sous leurs airs de filles sages, il aime bien le contraste.

Soirée comme il aime, à parler de tout, de rien et de ce qu'il ne dit pas, haussant un sourcil neutre rapport aux on-dits...Parait que les commères ont la langue pendante et les yeux papillonants, lui il se marre, peu loquace sur le sujet, laissant le Falco seul à table avec sa fourchette. Il a déjà diné héhé... et tenant à l'oeil un voisin de rue. Sur le fil du rasoir. Comme sa baraque qui pourrait bien cramer. Comme cette épée susceptible et intraitable qu'il est à fourbir, méthodique, ayant repéré un groupe immobile sur ce coin de Gascogne. Pourra pas rapporter les noms, c'est pas écrit sur leur front, ni sur leur armes. Mais c'est bien un groupe armé...


Citation:
Corps d'armes de *******, ******* - Admission libre -


Vigilence qui sourit allègrement, tellement ça tombe bien. Il rajuste son chapeau, sûr qu'il ne le portera pas ce soir. Ni demain.

Une lance en escale peinarde, une nuit qui s'avance, un vent léger, quelques nuages étirés et gris, un croisement qui voit se séparer deux itinéraires, le Falco et sa promise qui s'eloignent, une Gourmandise en souvenir pour le moins luxurieux dans le foin, de cette charette. Il fallait bien combler un petit creux, juste un peu de rab, troussée, mutine, un peu de folie dans un plan pragmatique.
Il aime les mélanges l'homme, silencieux, puisqu'en dehors de la taverne, deux de ses compagnons de routes ne sont guère prolixes, aimant la discrétion. Ca lui va aussi, peu coutumier de jactance et Nyss a toujours de quoi passer une soirée dans les fontes. Peinard quoi.


Citation:
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Falco. et de Apolliine.


Il observe les lieux, laissant s'eloigner vers l'est les deux promis, se souvenant que la dernière fois qu'il est passé par là, il s'est retrouvé entre deux armées, comme un con sur son canasson emballé. Egorgé propre et net l'animal depuis d'ailleurs et revendu au premier boucher amateur de viande trop tendre pour un destrier digne de ce nom...Selection naturelle implacable.

Installé tranquillement à ce feu de bivouac, il taffe faut pas croire. Juste qu'il a jamais l'air, son métier qui veut ça...Une ambiance sympathique, une bouteille qui tourne, deux épis de maîs à dorer, un soleil qui se fait la malle, Césaire lui ayant lu un Corbac Déchainé s'enfile une seconde rasade et tend le goulot à sa voisine.


Ton piaf est expert en conseils culinaires pas à dire.

Un sourire en coin de bec, le papelard vaut son pesant de rigolade et de réalisme aussi. Il poursuit sur un regard chargé d'ironie pour l'alentour.

Mais va falloir songer à ta taverne la Nyss...Bois pas tout et garde les yeux ouverts cette nuit, y a du monde dans le coin...Bien envie de m'assurer qu'il y a pas d'embuscadés dans le coin...

Il ne sait pas si elle a remarqué le groupe, installé pas si loin. Lui il a vu c'est certain et ainsi qu'il prend la vie, il juge cela de bon augure, faudrait pas se ramollir non plus. Il apprécie aussi l'imprévu niché en trame parfaite, cousu de fil blanc. Ou noir. Le coup de dé, le zeste de fatalité, l'impossible en défi à s'assurer, ne doutant pas de bien se marrer au pire...
Rien à caler, rien à perdre, pas même la face sous l'acier d'une armure.
Il se leve, collecteur en mouvement, retrouvant l'assise d'une selle de cuir, envoie son chapeau rejoindre une charette.
Haume qui grince, métal froid qui se referme, masquant un visage laconique, pas besoin de cette lance, il a épée en garantie.


Tu viens ? Je croyais que t'etais le genre de blonde... A vouloir être en vie et tavernière demain. Ou tu restes là à réver poissons... On en profitera pour voir si y a pas une récolte à ramasser pour le cimetierre du Fossoyeur, ça a jarté sévère dans le coin...Ils sont assez grands pour se couver mutuellement...On revient vite.

Désignant le couple fraternel. Un sourire enigmatique. Des fois il n'est pas nécessaire d'aller pecher bien loin. Quand on est prévoyant. Lui talonne sa monture, noire sur obscur de nuit, une silhouette anonyme qui va faire sa ronde.
Prudent, vigilent, pragmatique, l'air de rien, l'air du temps est doux.

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Vigilence qui sourit allègrement, tellement ça tombe bien. Il rajuste son chapeau, sûr qu'il ne le portera pas ce soir. Ni demain.

Une lance en escale peinarde, une nuit qui s'avance, un vent léger, quelques nuages étirés et gris, un croisement qui voit se séparer deux itinéraires, le Falco et sa promise qui s'eloignent, une Gourmandise en souvenir pour le moins luxurieux dans le foin, de cette charette. Il fallait bien combler un petit creux, juste un peu de rab, troussée, mutine, un peu de folie dans un plan pragmatique.
Il aime les mélanges l'homme, silencieux, puisqu'en dehors de la taverne, deux de ses compagnons de routes ne sont guère prolixes, aimant la discrétion. Ca lui va aussi, peu coutumier de jactance et Nyss a toujours de quoi passer une soirée dans les fontes. Peinard quoi.




Il observe les lieux, laissant s'eloigner vers l'est les deux promis, se souvenant que la dernière fois qu'il est passé par là, il s'est retrouvé entre deux armées, comme un con sur son canasson emballé. Egorgé propre et net l'animal depuis d'ailleurs et revendu au premier boucher amateur de viande trop tendre pour un destrier digne de ce nom...Selection naturelle implacable.

Installé tranquillement à ce feu de bivouac, il taffe faut pas croire. Juste qu'il a jamais l'air, son métier qui veut ça...Une ambiance sympathique, une bouteille qui tourne, deux épis de maîs à dorer, un soleil qui se fait la malle, Césaire lui ayant lu un Corbac Déchainé s'enfile une seconde rasade et tend le goulot à sa voisine.


Ton piaf est expert en conseils culinaires pas à dire.

Un sourire en coin de bec, le papelard vaut son pesant de rigolade et de réalisme aussi. Il poursuit sur un regard chargé d'ironie pour l'alentour.

Mais va falloir songer à ta taverne la Nyss...Bois pas tout et garde les yeux ouverts cette nuit, y a du monde dans le coin...Bien envie de m'assurer qu'il y a pas d'embuscadés dans le coin...

Il ne sait pas si elle a remarqué le groupe, installé pas si loin. Lui il a vu c'est certain et ainsi qu'il prend la vie, il juge cela de bon augure, faudrait pas se ramollir non plus. Il apprécie aussi l'imprévu niché en trame parfaite, cousu de fil blanc. Ou noir. Le coup de dé, le zeste de fatalité, l'impossible en défi à s'assurer, ne doutant pas de bien se marrer au pire...
Rien à caler, rien à perdre, pas même la face sous l'acier d'une armure.
Il se leve, collecteur en mouvement, retrouvant l'assise d'une selle de cuir, envoie son chapeau rejoindre une charette.
Haume qui grince, métal froid qui se referme, masquant un visage laconique, pas besoin de cette lance, il a épée en garantie.


Tu viens ? Je croyais que t'etais le genre de blonde... A vouloir être en vie et tavernière demain. Ou tu restes là à réver poissons... On en profitera pour voir si y a pas une récolte à ramasser pour le cimetierre du Fossoyeur, ça a jarté sévère dans le coin...Ils sont assez grands pour se couver mutuellement...On revient vite.

Désignant le couple fraternel. Un sourire enigmatique. Des fois il n'est pas nécessaire d'aller pecher bien loin. Quand on est prévoyant. Lui talonne sa monture, noire sur obscur de nuit, une silhouette anonyme qui va faire sa ronde.
Prudent, vigilent, pragmatique, l'air de rien, l'air du temps est doux.
Alanysfolle
Le feu crépite doucement, branches explosant en milles étincelles s’envolant dans l’air frais de l’automne. La chaleur se repend lentement, caressant les chevilles des membres du groupe qui mangent en silence.
Elle avait gardé un morceau de viande qu’elle s’était acheté quelques jours plus tôt, plus très frais mais encore mangeable sous peine d’être bien cuit. Un vrai morceau de bœuf qu’elle comptait bien se faire griller, accompagné de quelques grains de maïs qui craqueront sous sa dent. La blonde observa ses compagnons, peu habituée à être avec d’autres que les gens de Cartel depuis quelques mois, elle n’osa raconter trop de conneries pour ne pas gêner le silence que visiblement tous entretenait avec soin.
Bon c’est faux, totalement faux admettons le. Elle avait faim. Elle réfléchissait au futur article de son papier. Elle songeait à son homme. Elle observait les beaux yeux de Césaire. Elle réfléchissait à la meilleure façon de remballer Zouz la prochaine fois qu’il l’appellerait blondasse. Bref elle avait beaucoup trop de choses en tête pour se formaliser en blablateries inutiles tant que son ventre ne serait pas repu.
La route s’était pour l’instant passé sans encombre, elle faisait un effort pour ne pas taper le nouvel ami du Beau Gosse, il se comportait presque amicalement avec elle. Un régal de voyager avec lui…. Quand à Ghislaine, elle avançait à leurs côtés, muette, chuchotant parfois on ne sait quoi à son frangin, leur posant parfois des questions sur le trajet emprunté. Bref la routine.
Et en attendant de reprendre à nouveau la route, ils mangeaient.

Souriant à la remarque du brun sur son corbac, elle ne put s’empêcher de demander :


Te reconnais tu la d’dans Beau Gosse ? J’aurais pu parler des insectes et même des fourmis mais tu comprends, je ne voudrais pas recevoir de visite de l’inspecteur sanitaire, ça risquerait d’entacher ma réputation…

Acceptant la bouteille avec reconnaissance, elle porta plus d’attention sur le groupe non loin d’eux et les observa sans discrétions, après tout pourquoi se gêner, si il y avait à craindre d’eux, autant en être sûr rapidement.

Bien sûr que j’y pense, que crois-tu ? Rien que pour que tu puisses me faire les yeux doux en échanges de quelques bonnes tournées…

Le sourire se fait discret tandis que l’alcool glisse dans sa gorge et qu’elle continue de fixer les deux inconnus non loin d’eux. Elle serait prudente, avant que son Chieur arrive, il serait fort dommage qu’il lui arrive à elle, et pis à eux aussi, quelques mauvaises garouilles. Lorsque deux belles jambes musclées se levèrent elle détourna enfin des yeux du couple et reporta son attention sur le postérieur de Césaire avant de se mettre à sourire. Oui la fourmi avait maintenant de quoi s’amuser. Et pas qu’un peu, avec un morceau de ce choix, le repas devait se savourer… Les quelques phrases de politesses habituelles circulèrent dans son esprit : si tu lui fais du mal je te tue, et blablabla. Bref. Elle les chassa vite, chacun ses affaires après tout même si l’idée était bien là, et répondit un :

J’te suis Beau Gosse, je vais pas te laisser faire tout le boulot seul quand même, qui te protégera hein ?

Attrapant son éternel bâton, replaçant son bouclier, elle maugréât quelque peu le voyant prendre la route à cheval et se mit à trottiner pour le rattraper. Au moins, on pourra pas dire qu’elle n’aura pas fait d’efforts pour perdre les tout petits kilos qu’elle avait prit ces derniers temps…
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Cesaire_h


Ils ont tracé la veille, bien groupés par mesure de sécurité, dans une nuit noire de rase campagne, les silencieux toujours plus silencieux, le Zouz a juste émit un petit commentaire sur le groupe louche qui stationait en fixe sur le noeud, la soeur a suivi de toute façon comme il a énoncé avec une logique implacable et préventive:


On se perd pas en chemin, on reste groupé, l'union fait la force...Demain on se paiera une mousse en taverne.

Sauf que précisément, le lendemain, donc aujourd'hui, curieusement on s'est perdu selon vraisemblance, c'est l'idée de base, cohérente. Pas du tout là où c'etait prévu. Allez savoir ce qui s'est passé... Un croisement loupé, un panneau invisible dans l'obscurité.
Faudrait être sorcier pour se faire une idée précise, sauf pour les concernés. Qui se garderont bien de le dire, vous pensez...
Est ce une entourloupe magistralement induite ? Toujours est il qu'une tirelire, érudite qui voulait quitter sa ville, creusant encore plus le vide d'une cité déjà mal barrée, va ptêt devoir y retourner, poches vides...
Supposition narrative que tout ceci, la preuve par l'Exemple est à l'honneur.
Pas un chat, que dalle, pas de témoins non plus, des frangins paumés en pleine nature, seuls qui doivent se demander ce qu'ils foutent ici.

Et plus loin un Césaire, une Nyss, méconnaissables qui se préparent à retrouver les disparus, sachant bien où les trouver.


Tain Nyss t'fais chier... J'ai l'air d'un con fini.

Ils sont là à enfiler les frusques emportées, à se changer, curieux phénomène de transformation. Histoire de jouer la carte de l'anonymat, voir si... Ca suit.
Il se marre en sourdine, l'expérience à venir vaut son pesant de savoir vivre, lui envisage avec sérénité les suites.
Tout est bon à prendre, sauf que s'il croisait la bonne femme en haillons, avec sa carrure de bucheronne, haillons, l'apparence de la vagadonde, même pas il la regarderait.
Il ajuste la perruque, rasé de près, se poilant d'avance, prêt à prendre le risque, pour leurs projets, les deux égarés sont pas proie faibles, les chances sont minces. Justement le défi lui plaît.


Et toi d'un ephèbe mal dégrossi, affamé...Parfait. T'as de la veine, j'suis une femme difficile, t'es pas mon genre de mec. Protège donc la faible femme que je suis.

Ils iront en piétons, sous l'air de vagabonds, un couple de traine chemin, attaquant en plein jour, une femme brune cheveux longs, un homme blond...Et deux inconnus en renforts. En guenilles. Il y a des signalements posés dans l'air en guise d'alibi.



C'est l'heure mon chou et gaffe avec ton baton.

Jetant regard alentours. Personne. Sauf ceux présents et dont le nom n'est pas écrit sur le front.



Lui il découvre les joies de pommes calées maintenues sous sa chemise pour donner les formes de rigueurs, songeant que si une fourmi le voyait...Elle ne le reconnaitrait pas non plus.
Et de tracer faire ce qui est prévu depuis le début. Tenter le pile ou face.Aucune garantie de réussir, autant de chance de tendre les pognes dans le vide, de prendre une tannée, de choper un voyageur hazardeux, que de s'etriper en famille...

Excitant. Pas à dire.



Curieux de voir. Héhé, l'occas d'assurer cohérence et de tenter un poil les lecteurs adeptes de l'omniscience, voir s'ils sauront faire abstraction selon les suites... MP HRP envoyés aux LJD de Zouz et Ghislaine.

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Falco.
Dans un coin paumé de Gascogne.

Aprés le gros olivier fallait tourner à gauche, pis passer trois routes aprés le champs de Germain sans tourner aprés le bois follet..Tu parles d'explications!


Ce n'est pas sans mal que le Fossoyeur et sa promise, superbe jument garoute, ont réussi à atteindre ce vallon perdu.
Il est dans les franges des lieux de batailles des débuts de Gascogne.
Une pancarte chavirée indique un Empire défunt.

Ils sont partis récupérer les morts oubliées.
Les voilà aprés une journée à suer dans les landes à taper du pied sur une chaussée.

Tu vas voir Qu'un imprévu gros comme un oliphant enragé va nous tomber dessus..

Il n'a pas tort tout à fait.
Puisque bruits de cavalcades se font entendres et ensuite sons de dispersion pas louches.
Genre escouade lourdement armée qui fait une pause pipi dans les buissons.

Nous passerons les détails.
Il en était à taper à coup de pelle un quasi moribond pour vérifier sa santé quand les enjambées d'un spadassin l'ont dérangé.

T'es moche en mignonne..C'est quoi cette entourloupe?
Pas fichu d'emporter une bourgeoise à bon port..Faut que tu finisses dans mes pattes!

Ainsi se rencontrent Une donzelle moche à crever qui ressemble à Cesaire et un Fossoyeur occupé à faire son metier.
Mais le pire est à venir puisqu'une main autoritaire et des chuchotis clouent au silence attentif le Seigneur des Cartel.

Explication de guet apens, raleries, fureur, haussement d'épaule.
Quand on recrute la créme il faut s'attendre à des prises d'initiatives dérangeantes.
Il accepte.
C'est son rôle.

Mais quand les pommes volent et que le spadassin rigolard se pique d'arranger ses haillons, il a les mains lestes.
Transformer, d'accord.
Mais le Cesaire aura jolies marques de gifles!

Tater la croupe du patriarche de Cartel et sortir un commentaire sur "Faudrait que ce soit plus rond"...
C'est qui le chef?
Hum?

Epargnons la prise en main d'un spadassin costaud de son suzerain famélique.
Pour nous concentrer sur une réalité terrible.

S'il est chauve au quotidien, il posséde un talent certain pour la choucroute au féminin.


Sa promise subit le même sort.
Ce qui provoque des gloussements malséants.

Alors avant de demander le pourquoi de ces facéties, il demande:


Tu serais pas en train de me pourrir la vie parce qu'à t'as loupé ton contrat sur la Ghislaine? Hum?
Si c'est le cas..Gare à tes fesses!

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Fossoyeur, marchand, gascon
Alanysfolle
Un sourire sur les lèvres de la belle qui observe, mains sur les yeux et doigts écartés Césaire se changer en Dame. La barbe est rasée avec soin, les cheveux sont arrangés on ne sait comment mais la demoiselle a l’air convaincante. Pour un peu elle l’embrasserait là, pour voir si la pointe de sa langue a un petit goût sucré si particulier aux femmes.
Mais l’heure n’est pas à ce genre de rêveries, il faut maintenant qu’elle aussi se change, se transforme et que ça ai l’air convainquant ! D’abord changer cette coupe qui la trahirait illico presto. Ses doigts glissent le long de son trésor doré pour le ramener à l’arrière du crâne et l’attacher avec une ficelle trouvée en taverne avant de partir. Les sourcils sont mit en broussaille, de l’ail est avalé pour l’haleine, les vêtements sont changés, poitrine enrubannée, bas placés dans ses braies pour paraître plus « réel » encore, les ongles se font ronger, les mains sont plongés dans la terre. Bref rien n’est laissé au hasard.
Ce soir elle n’était pas Nys, ce soir elle devenait Pastis. Pastou pour les intimes.
Après avoir replacé le paquet, elle sourit à Belle gosse lui faisant face.


Ma chérie, tu es sublime.
Et moi j’te plais comme ça ?




La voix est faîte grave, les épaules sont redressées, le ventre rentré. Ils étaient prêts à rendre visite aux compagnons de route. Elle apprécie le compliment qui l’aurait en temps normal offusqué à recracher sa bière et l’en remercie d’une bonne frappe qu’elle veut masculine à l’épaule. Le doigt glisse sous son nez, un reniflement se fait, suivit d’un raclement de gorge et d’un beau crachat qu’elle essaye d’envoyer le plus loin possible mais qui ne décolle pas de ses lèvres et pendouille lamentablement de celles-ci. Gêné Pastou se retourne pour finir d’achever ce qui en temps normal dure à peine trois secondes.
Tout un art de se faire homme.
Les mains dans les poches, une tentative laborieuse de sifflement se fait pour indiquer à sa compagne qu’il est prêt à y aller.


Oh t’en fais pas pour mon bâton. Je saurais m’en servir contre toutes celles qui oseront se rebeller contre moi. MOUAHAHAHAhAHAHAHAHAtouss touss touss…


Bon. Le rire gras et la blague niaise c’est pas encore ça. Et le voilà qui manque de s’étouffer maintenant. Ah bon sang, qu’elle idée Nys avait eu ! Une petite goutte ou deux ne lui ferait pas de mal, pour sur !
Jetant un œil sur l’incroyable montagne s’érigeant entre ses cuisses, il songea : Alors c’est ça que ça fait d’être un mâle ? Tâtant le tissu à travers les braies, il ajouta : Mouè, pas encore ça. Puis choppant son arme, il rejoignit Cesairinette qui avait prit un peu d’avance. Rejoints ils seront pour aller saluer les compagnons de route et prendre de quoi assurer leurs futurs jours. Après tout on accompagne un bout de chemin, on protège, autant se faire payer non ?
Et imaginant déjà le décor de son futur chez lui, il ajouta d’une voix grave :



Ouep j’vais m’la faire la donzelle.

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Zouz83
pommé dans la forêt après une nuit d'escapade avec sa soeurette et deux amis.
Regardant autour de lui seuls avec sa soeur les compagnons de routes avait disparus.


tiens gigi ils sont plus la cesaire et la blondass faudrai qu'on les cherche sa ce trouve il ce sont blesser et dans la brume on les a même pas remarquer... allé suis moi on va les cherché

Zouz parti dans la foret sombre et lugubre.

Du bruit des craquements de branches. Zouz entendit quelque chose.


Gigi attend ne faison pas de bruit c'est peut être des brigand cachons nous et allons voir sa de plus près.

Ils s'avencairent tout deux vers le bruits et virent ce qu'il n'étaient pas sensé voir...
Zouz murmura a sa soeur inaudiblement


regardent c'est nos compagnons avec falco et apolliine

Citation:
Groupes présents ici :

Groupe de Cesaire_h, Falco., Alanysfolle, Apolliine - Sur autorisation - Demander à adhérer


il ce change regarde ils mettent des pérruques et des habil differents.
Gigi partons je crois que c'est un gets a pent mais ce que nous avons vue la tache de ne jamais l'oublié.


Zouz pris la main de sa soeur et partie discretement sans faire un seul bruit en direction de la route la plus proche.
Plus loin une maisonnette avec un petit enclos.


allons voir si il y a des chevaux pour qu'ils ne puissent pas nous ratrapé couront


arrivé a l'enclos zouz trouva trois belles montures en libéra une pour ne pas que les poursuivant puissent la prendre et monta avec gigi sur les deux autres

hop au galop barrons nous loin loin et que le ciel nous protège sort ton épée gigi on sait jamais on pourra s'en servir!

les deux chevaux galopèrent a travers la forêt


il ce change regarde ils mettent des pérruques et des habil differents.
Gigi partons je crois que c'est un gets a pent mais ce que nous avons vue la tache de ne jamais l'oublié.
Ghislaine95
je me retrouvai toute seule dans cette foret hostile....mon frere etait parti repere les alentours.....et les autres du groupe nous ont lachement abandonne surement pour nous detrousser.....des mauvaises gens a coup sur....
Apolliine
Elle a rangé son sourire carnassier et roulé en chignon ses cheveux filasses. Le plus difficile a été de se bander la poitrine qu’elle a généreuse.
Bah oui ! On n’a jamais vu un homme avec des roploplos pareils !

Elle s’observe dans le reflet d’une flaque d’eau stagnante toute noire et puante. Beurk !
Mais ça lui fait comme un miroir où elle contemple l’image de ce jeune premier beau comme un dieu !




Devront l’appeler Marcel maintenant…

Houhou !!! Jument garoute à l’attaque !
Un hennissement retentit dans la nuit…

Elle regarde son promis et éclate de rire !
Puis plisse les yeux, intéressée…
Mais c’est qu’elle est très belle sa chérie, sa tignasse relevée sur le haut de son crâne d’habitude aussi lisse qu’un œuf !

Et le Césaire n’est pas mal non plus en noir corbeau mais ferait bien de faire attention où il met ses pattes !
Puis elle se tourne vers l'anisette !


Waouh !! C'que t'es belle... beau !!

Comme si on lui avait donné le bon dieu sans confession elle s'approche des deux lopettes.

Bon alors c’est quoi le plan ?
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Jument Garoute ...
Zouz83
reveille secoué le lendemain a dos de cheval devant un petit village mal fammé.

Gigi on a encore nos sous ^^ on est sauvé je m'escuse pour tout c'est ma faute!!


Zouz prend dans ses bras sa soeur et la sert aussi fort qu'il peut.
Et la les actes parles souvent plus que les parôles ainsi les deux frangins et frangines ce regardaire et aprécière ce moment unique les bourses pleine et surtout la vie sauve.
Falco.
Le Plan, ma divine beauté chevaline?
Et bien..


Pour ce qu'il en sait, c'est une improvisation désespérée d'un Spadassin ayant loupé une embuscade peinarde.
Et qui, comme un galopin , fonce entre les pattes du patriarche pour arranger le coup.
Un recoin de son esprit range l'idée qu'il va devoir recadrer son homme de main. A la sauce drastique.

Un brouhaha de cavalcade monte de plus loin.

Levant les yeux au ciel, retenant d'une main sa coiffure de travers et de l'autre un rembourrage de poitrine inégal il siffle:

Et le Plan..Il se carapate! Bougres de pitres!

_________________
Fossoyeur, marchand, gascon
Cesaire_h
Il ne dit rien, n'en pense pas moins, l"épisode vaut son pesant de vent, lui se marre en sous bassements, les chances etaient minces. Un regard pour la Nyss à la sauce Pastis...Non, il prendra sur lui, avec philosophie, evitant d'etrangler sur place le grain de sable dans un plan qui était parfait, oubliant la boulette de l'avant hier qui a tout fait foiré. C'est aussi l'esprit de groupe, Cartel à de l'avenir pas à dire... En pitreries surtout mais c'est mieux que rien... Il sera muet, renfermé, le Zouz et sa frangine évaporés, tout bien qui finit bien comme on dit, pas loin de se réjouir de les avoir vu sortir de leur silence et laisser traces précises, eux si discrêts d'habitude. Avec une spéciale dédicace à leur sixième sens supra développé, si Césaire pouvait s'en douter...

Ouaip il se carapate. Et vite. A croire qu'ils ont cru que...On voulait les détrousser. Ridicule tssss...

Il sourit, un poil endolori, ayant heurté un truc dans la nuit... Pas vraiment d'humeur à écouter les remontrances, il a pallié au mieux, en même temps, une mise à pied drastique lui conviendrait, histoire de digérer et il mate le grain de sable...Qui rejoint soudain le ruisseau le plus prés dans une gerbe. Il l'apprécie ouaip c'est clair mais faut pas pousser, puis son air viril nouvellement acquis l'inquiète subitement.


J't'aime bien Pastis...Vraiment. Mais revois ton diminutif et opte pour calamité tu seras pile poil réaliste. Bienvenue dans le grand bain, t'sais nager j'espere ? Et surtout reste en fille, en mec t'es encore pire.

Il regarde le nuage rétrécir au loin et conclut pince sans rire.

Sont suspicieux quand même.Ils auraient pu nous attendre.
On peut vraiment compter sur personne quand on se perd... pas même la chance.


A croire qu'un truc leur porte la poisse, ptêt bien le Corbac. Clair que de suite le côté travailleur solitaire lui semble avantageux et moins soumi aux aléas.

Pas de commentaires. Je prend tout ça comme un réglage interne, une pitrerie imprévue, genre pendaison de crémaillère...
Tain c'etait pas mission impossible pourtant.


Il soupese le contenu de sa bourse, songeant que la Nyss est pas prête d'ouvrir sa taverne à ce rythme là.
Ouaip pas rendus...Déjà on va commencer par se débarrasser de cet accoutrement ridicule, encore une idée de...Est ce vraiment besoin de le préciser ?
La blonde a encore frappé, pas à dire si on l'avait pas, faudrait l'inventer juste être sûr d'avoir un risque de foirer. Histoire de mettre un grain de sable dans les probabilités...Pariez qu'en plus elle va s'empresser de rédiger un article ? Limite Césaire pense que s'il y a leçon urgente à donner, le patriarche devrait s'y coller et vite. En assurance et garantie multirisque, puis parceque la pédagogie c'est pas son truc à notre spadassin d'infortune.Quand il etait mercenaire, il gagnait mieux sa vie, c'est depuis qu'il a un patron que le salaire se fait rare, cherchez l'arnaque...Tsss? Heureusement qu'il y a le reste, Cartel c'est pas une affaire d'argent, mais de famille.
5 écus, il préfère en rire...Et se changer, et en guise de couvre chef, il a opté pour le haume. Pourrait avoir comité d'accueil en prime à l'arrivée...
Parait qu'il a l'honneur de figurer sur une liste select, dans la partie de ceux qui ont pas de casier mais potentiellement reconnu dangereux pour l'ordre public...Sans qu'on sache pourquoi, c'est comme les Empailleurs poursuivis par la kabale. En fait il s'en cale, 45 jours à domicile quand de toute façon on avait décidé de se poser un poil. Sans projets de ruine locale, le maire en place s'en charge à merveille.
Si y a des cons pour défendre une mairie dont tout le monde se fout en laissant Mimizan...
Il sourit...Les rumeurs, les méfiances...

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Falco.

L'Ortie et la Blonde: Petit jeu entre amis où nous demandons la collaboration IG et RP des joueurs au Conseil, Maréchaussée, etc..
Un courrier explicatif a été envoyé à LJD JacketheSaint, au Conseil, afin de détailler les choses.
Notre bande de lurons se propose pour "beta- tester" les nouvelles régles relatives au Brigandage.
Je demande, avec l'accord de mes camarades, que les données IG/RP contenues dans ce Topic ne puissent être exploitées par la Justice.
Car l'action, sauf imprévue, se passe de témoins directs, alors à moins d'être doté d'un oeil Magique, comment connaître les détails?

Les régles:
Présentation:

Notre blonde a commise une bévue, selon les coutumes de Cartel, elle doit subir une petite épreuve.
Nous allons la traquer (Brigandage et déplacements)

Régles:
Chacun à droit à 3 éssais de brigandage.
Au bout des 3 essais on a le droit de se réfugier dans la ville de son choix.
Une zone précise délimite le jeu.

Si La blonde est chopée, elle perd
Si la blonde raffle plus de butin que les traqueurs, elle gagne.

Les victimes collaterales ont parfaitement le droit de porter plainte..ou non.
Les victimes seront conviés à ce RP.
Celles qui en feront la demande seront dédommagées par mes soins.

Le petit plus:
Les chasseurs de primes ducaux sont les bienvenus

Bien sur, avec respect et cohérence, chacun est invité à mettre son grain de sel dans ce RP.

Pour les questions variées: Mp SVP.
Ou ouvrez un topic HRP





Il fallait se rendre à l'évidence.
Le plan était foireux. Sans doute à cause du temps trop long pour lui d'ajuster les rondeurs féminines.
Essayez de grimer un sac d'os en femme méconnaissable, vous!

Les perruques approximatives sont jetées et une réunion se dresse au coin du bois.

Fort vite , malgrés les tentatives honorables d'un Cesaire au front soucieux, l'origine de la bévue trouve son origine.


Ma chére Anisette..Laisse moi te lire ceci..

Il farfouille dans sa charette et en extirpe un rouleau de parchemins.
Son bien le plus précieux.
Citation:

Notes de Cartel.
De la formation des Cavaliers.

La confiance sans faille est la régle . Le suzerain couvre chacun de son blason, chacun offre sa lance sans retenue en retour.
Les liens reliant Cartel à ses gens d'armes peut paraitre moindre que celui des liens vassaliques.
Pourtant ils puisent leur force dans le concept des hommes, et femmes, Liges.
Quand une personne souhaite se mettre au service de Cartel ou est pressentie comme telle, la coutume est simple.
Le Maitre de Cartel emméne en chevauchée, seuls à seuls, la personne.
Chacun a ainsi le temps de se jauger et de faire son choix.

Si cela n'est possible, ou en cas d'urgence, le Jeu de l'Ortie est la régle.
Il appartient à la personne d'echapper à ses futurs compagnons pendant une durée déterminée .
Elle bénéficie de tous les conseils désirés. Mais c'est seule qu'elle trouvera à appliquer l'art de la cavalerie face à une traque qui ne se fait pas aux armes de joutes.
Si elle réussie, elle sera considérée comme faisant partie de la maisnie depuis toujours.
Si elle échoue, alors le Maitre de Cartel lui offrira une chevauchée.
Une chevauchée ou la difficulté sera le ciment.
Personne n'est jamais refusé, à partir du moment ou il accepte de remettre sa vie entre les mains de ses compangons et de Cartel.

C de Cartel


Il cligne de l'oeil à la fin de la lecture.
Souriant comme doivent rigoler les termites devant une charpente neuve.

Il est temps que j'applique les us de ma famille.
Anisette..Tu as ..Voyons voir..Le temps que nous dînions pour prendre de l'avance.
Oh? Tu n'as pas mangé?
Et bien tu sais ce qu'il te reste à faire.

Avec ma promise nous te traquerons armés de chardons..Quant à Cesaire..Il prendra des orties..Ainsi si il commet d'autres maladresses, il goutera un peu de leurs piquants.
Galope!
Oups..tu es à pied..
File ma belle!


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Fossoyeur, marchand, gascon
Cesaire_h
Ainsi une traque formatrice, une epreuve de rodage, et des orties pour lui...
Bien.

Cela lui convient, l'exercice divertit en attendant de rentrer chez soi et enfin ouvrir cette forge ou autre.
Il sourit d'aise l'homme, songeant à la partie à venir, se jouer ainsi des probabilités lui plaît.


Le reste... est à venir.


Nyss ? Alors ? Tu coures vite j'espère.


Fin sourire.



Césaire l'ignore, en pleine nuit il ne voit pas clair lui et ne vous a pas vu...le voir, j'ai aucun evenement IG rapportant un croisement quelqconque... Toi si ? De toute façon RP, comme IG il me semble que les événement sont .... Niet ? Pas d'attaque. Juste un doute peut être. Et merci de ne pas intervenir HRP sur un topic balisé RP.
Censure ? S'il vous plaît, pouvez vous nettoyer ces deux posts taches d'huile, merci d'avance.

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Alanysfolle
Elle n’avait pas envie de se changer. Elle n’avait pas envie de les entendre râler. Elle n’avait pas envie de bouger. A vrai dire elle était déçue au possible, elle qui n’était pas loin d’avoir enfin les fonds nécessaires pour s’acheter sa propre taverne et pour changer de niveau ! Assise sur le sol, cheveux toujours tirés en arrière, le coude dans le creux de son genou, le menton sur la paume, elle soupirait, traçant sillons sur la terre du bout de son doigt. La mine boudeuse, les sourcils froncés elle contemplait le vide en songeant presque amer : paysanne sans champs. Ayant pour seuls trésors… Deux barques, une échelle et quelques pauvres petits écus… L’argent ne fait pas le bonheur certes, elle n’en avait jamais eu besoin jusqu’à présent, Corbac suffisant à lui rendre le sourire les jours de pluie. Mais elle voulait que son Chieur soit fier d’elle, elle voulait que les gens de Cartel la respectent, elle voulait que le village, la croisant, la salue d’un « Mes hommages Dame Nys » même si elle gronderait après lui en disant : « Rohhh suffit avec les Dames, je ne suis pas si vieille que cela voyons ». La notoriété. Un peu du moins. Et surtout une belle taverne pour servir à boire aux plus grands du Royaume, futurs interviewés pour son Corbac, une cave à en faire pâlir plus d’un, une salle arrière dans laquelle produits de contrebandes stationnerons le temps du passage et sur lesquels elle jetterait un œil distrait en faisant ses comptes.
Ah ! Que la voulait-elle cette vie là ! Elle ne savait pas encore ce que comptait faire son homme mais tout pouvait se négocier, elle en était certaine. Surtout avec un magnifique sourire et quelques échanges corsés, elle saurait le convaincre…
Jetant un œil à Césaire elle grimaça :


Oh ça va hein !
Fallait être plus clair !
J’suis déjà belle pour la moitié de Labrit, et plus futée que la normale blondienne !


Jette un œil à son entrejambe, se rend compte que l’excroissance est toujours là, et glissant une main dans ses braies, elle caressa pensivement ses bas le temps d’un : au moins on s’est bien marré, et de retirer les bas en songeant déjà au futur article qu’elle comptait publier dès leur retours à Labrit.
Observant pensivement les quelques écus choppés en route, un soupire s’échappa de ses lèvres : ceux là j’me les ferais encadrer pour les afficher clairement derrière le bar de mes futurs murs.


Et voilà le maigrelet qui s’y met aussi, tirant une autre grimace à la belle qui en profite pour lisser ses sourcils. Elle écoute presque attentive, baille un peu, à croire qu’il a oublié qu’aux blondes il fallait être clair. En clair elle serait la lapine qui devra montrer aux chasseurs qu’elle peut être plus douée qu’eux ? Le bâton est attrapé puis redressé à la vertical, avec un ho hisse elle se relève et baille à nouveau :

De quoi vous rincer l’œil quand je partirais en trottinant hein ?

Elle avait tout comprit, cela va s’en dire. Quoi de plus agréables pour les mâles de chasser femelles, surtout lorsque le gibier est si rare et précieux ?

J’peux pas faire une sieste avant d’y aller ? Non parce que j’me sens faible là… T’as pas au moins une goutte d’alcool pour les vitamines ? Hein dis ?

Les canines du Falco. apparaissent le temps d’un sourire, carnassier. Du style, vas y prends ton temps, après tout si tu te fais prendre tu seras punis. Son haussement de sourcil est clair : mouais c’est bon j’ai compris, j’ai pas l’choix en clair. Après avoir remit ses vêtements féminins, avoir retrouvé l’usage de sa poitrine, et reprit ses affaires, elle prit la route en marchant d’abord, puis en courant ensuite : un peu de sport pour un corps sain, un peu de ruse pour un bel esprit, un peu d’humour pour les tours qu’elle comptait bien leur jouer. Une Nys complète et parfaite, quelques futurs kilos en moins.
Que demande le peuple ?

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Falco.
Filets, piéges et boum j't'attrapes


Cesaire, Apolliine, Falco: 1 essai/3




Passons le lent écoulement du temps au flux changeant.
Celui qui commence par l'enchanteresse vision d'un popotin ondulant dans la fuite.
Celui, plus suant, d'un fossoyeur qui décide de former sa belle aux arts des rets.
Vous savez..Le noeud coulant caché sous les feuilles qui vous envois en l'air suspendu à un arbrissaux, l'air à l'envers et ridicule.
La branche en torsion qui vient vous écraser la poire dans un joyeux frou frou de feuilles abandonnées.
Et, de loin le plus marrant:
La bonne vieille corde tendue à hauteur de carotide pour cavaliers pressés.

On sous estime en général le temps nescessaire à ce genre d'installations.
Les réglages capricieux, les échardes dans le pouce, les jurons amoureusement échangés entre partenaires nouveaux.


T'as apprise à faire les noeuds au Louvres?
La gauche c'est la main qui tient la porte aux latrines, espéce de Buse!
La droite j'te dis! Oila! La ou y a le doigt pour les narines!


Que du romantisme pour le maigrelet et sa promise pas trop mal dégourdie. Ils se pelotent parfois, à la façon rustique des travailleurs de plein air. Elle a la galoche furieuse. Il a la flatterie de croupe possessive.

Une fois que tout est en place on suggére:

Et si le Spadassin il rabattait tout ce qui traîne vers ce virage? genre à lui tout seul il fait croire à une armée d'écorcheurs?

Par exemple..

La le Fossoyeur a collé son oreille au sol, ça impressionne toujours.
En omettant qu'il a tout vu tout à l'heure depuis la hauteur du talus.
Y a un gras paysan qui se radine à pied..J'paris que l'Anisette le filoche comme la belette sur les traces d'une maman campagnole.
Fais donc galoper le tout dans nos oeuvres d'arts, siouplait

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Fossoyeur, marchand, gascon
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