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[RP/IG] Preuve par l'Exemple

Cesaire_h
Un fossoyeur ça connait son métier, la terre n'a pas de secret pour lui.
Il fait confiance à son ouie, ayant quand même pris note des pièges posés, la bourde est si vite arrivée.
La Nyss a décollé motivation en pic, l'idée de leur faire la nique a dopé son allure, depuis silence, genre mission commando. Il l'imagine bien, en pleine nature à se demander où aller et où ils seront eux demain.

La monture marque un écart, snobant la corde tendue, serpentine, promue reine des fins de galops intempestifs. Il se marre du déploiement de moyens, appréciant les perspectives, les règles, le défaut de vivres en fonte a de quoi rendre vif, précis, efficace.
A la dure, sur le tas c'est là qu'on apprend le mieux, il va rabattre le gras des chemins. Genre de cul terreux, en point de mire sur la voix royale menant au piège.
Il sourit, l'homme a tant d'insouscience, regardant le voyageur trottinant à belle allure, c'est beau à voir. Rare aussi. Le Falco a ouie d'enfer, il confirme.


Impressionant pas à dire. Il va pister et ferrer la Nyss à coups d'ouie si ça se trouve.

Se dit il en chevauchant, trot peinard aupres de l'homme, qu' à pas l'air de s'affoler. Césaire hésite sur les raisons, grosse assurance du mec ou alors une béatitude imbcile, ce qui est sûr c'est que letype, s'engage en virage comme une fleur, se rabat de lui même, confiant dans son avenir, le pas toujours guilleret.

Césaire stoppe la monture et commence à compter en sourdine.

"Un"

"Deux"

Le vrac, l'homme heureux, a mis le pied au noeud...coulant.

Ya plus qu'à, le Fossoyeur, Césaire est prêt à parier que le type va pas tarder à se retrouver, tête en bas, bourrelets en effet de style pendouillants.
A l'arrêt sur le chemin, il se dit que c'est trop facile pour être réel, la chance aurait elle tourné ? Il reserve son jugement, l'homme prudent...Haussant les épaules avec nonchalence, l'air de dire,"cherche pas à comprendre et leve le gibier", à qui pourrait se demander comment il a fait. Pour rabattre. En l'occurrence, rien de particulier, il a suffit d'escorter...


Le charisme sans doute, la force tranquille...Chacun son truc et pourvu que la corde resiste, c'est du lourd.
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Falco.
Cesaire, Falco, Apoliine: 1 essai/3: RésultatCourrier envoyé à la victime, inutile de citer les messages reçus
Je vais tenter d'en garder la teneur afin de ne pas déformer la personnalité de la victime..




Bachi Bouzouk! Baltringue! Va chasser des vieilles! Toi la moche, Gare à tes fesses! Mes éFus dans ton Ful! Dégouté de ma noble race! Rejetons douteux!


A une distance prudente pour l'intégrité de leurs tympans, le trio laisse le bonhomme beugler.
Un vrai florilége de crudités et de références salaces.
Heureusement que nulle oreille chaste n'est dans le coin.

Il se partagent la bourse tombée du sac.
C'est d'un pratique les noeuds coulant!Trés propre, trés poli.
Bien plus que les méthodes de barbares des types en uniformes.

Ca fait dans la centaine d'écus par tête, mais pas de marchandises.
Il comptait survivre comment sur la longue route depuis l'Armagnac?

Le Fossoyeur se dit avec interêt que le type risque de mourir de faim, ce qui lui filera une sépulture à faire au retour.
Il est pas chien.

Le temps est superbe, l'Anisette s'est volatilisée, les derniers papillons de l'été virevoltent entre les grosses toiles d'araignées.
Déjà les cimes se parent d'ors.

Ils causent peu.
L'autre le fait pour tous et même plus.


J'vous recroise j'vous tue! Defection! re defection! Sur defection!
Royaume de defection!

Etc, etc...

Il est temps de bouger.
Choper ce bougre n'est que bonus. Ils ne sont pas la pour la brigande, mais pour apprendre à une blonde à se plomber la cervelle.

Cesaire brosse un beau cheval.
Lui et sa promise s'éloignent avec leur charette couineuse.

Au passage, le cochon pendu est libéré.
Pas rancunier, à bonne distance, il fait route avec eux.

Citation:
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Pierius.
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Cesaire_h.



Ce soir le croque mort et sa future épouse vont s'amuser.
Il a souvenir que sa belle est douée en macramé.
Alors ils vont bricoler un filet.
Juste sur ce coude de la Route de Mont de Marsan, dans un chouette vallon trés coquet.
Peut être que l'Anisette ira y gigoter? Qui sait?

_________________
Fossoyeur, marchand, gascon
Cesaire_h
Seul, sur ce noeud, une charette couine dans le lointain, une miche ultime en guise de repas pris au matin.
Fallait bien se nourrir...A défaut de Nyss en filoche.

Pour sa part, il reste sur place, dans l'idée qu'on revient toujours aux sources...Surtout quand on pense la place vacante et la meute dans le dos.
Puis le terrain est déjà truffé de pièges, prêt à l'emploi, à quoi bon cavaler quand avec un peu de bol, y' a qu'attendre peinard...

Il range avec soin ses écus qui lui servent à rien ici, pense à Nyss au régime depuis la veille.

C'est tranquille alentours, un chemin silencieux, une nuit sans lune, une taverne acquise en une prise. Pragmatisme oblige, faut aussi penser à demain.

D'ailleurs le voilà le lendemain, qui se radine en imprévu, la miss en apparence pas revenue, même si parfois y a des croisements furtifs qui passent inaperçus...
Lui il regarde vers la ville, se demandant si...Il y a bien quelqu'un là mais pas celui envisagé...

La monture apparaît en douceur au sortir du couvert d'un bois, barrant le chemin...



A croire que t'as plus de courage que certain...


Attentif à l'hypothetique demoiselle qui pourrait se tapir, sans qu'il l'ai vu, il saura ça assez vite. Pour le moment il mate un panier avec un sourire...


T'as prévu un pique nique ? Ou t'es venue m'etaler la Fourmi ?


Il a prévu de jeuner, le ravitaillement est pas autorisé quand les autres crevent la dalle.

Quoique...Nul paragraphe n'en fait mention ceci dit. Il a eu l'accueil pacifique malgré tout.

L'intention lui plaît, la vue aussi. Retrouvailles en rase campagne, il va devoir faire gaffe, souriant à l'idée de la voir soudain pendue à l'envers au bout d'une corde...
Sous ses airs paisibles le décor est traitre...

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Alanysfolle
Ca gargouille dans tout les sens que ce soit pour son Corbac, comme pour son pauvre petit ventre. Les kilos à perdre se méritent, il faut souffrir pour être belle, et autant elle apprécie faire bonne chaire, autant se passer de nourriture des jours durant ne l'a jamais plus dérangée que ça. Après tout, on ne vit pas pour manger, mais on mange pour vivre. Le cas inverse étant lorsqu'il est possible fort agréable certes mais pas vitale pour autant.
Chemin faisant alors que le soleil automnal caresse son visage entre deux courants d'air frais, elle rêve de sa taverne. A vrai dire en ce moment elle ne fait que ça, souhaitant se la financer seule avant tout, préférant la construire de ses mains si il le fallait, elle pensait à son bar qu'elle demanderait à Césaire de construire, à ses rideaux verts, ou rouges, qu'importe la couleur tant qu'ils étaient là, au petit vase qu'elle poserait sur l'âtre avec quelques fleurs des champs fraîchement cueillies pour égayer la pièce. Et tandis qu'elle ignorait que l'argent avait déjà coulé à flot pour ses amis, elle étudiait avec soin toutes les possibilités envisageables.
Une blonde qui réfléchit c'est une calamité. Surtout pour son piaff qui l'entend dresser tout les plans un à un:


A tout les coups le maigrelet va se réfugier pas loin du Mont Marsant, tandis que Césaire avancera de l'autre côté. Hein? T'en penses quoi toi?

Les lèvres sont mordillés, le ventre chante, les cheveux sont remis en place plus souvent que prévu, les paupières papillonnent et les siestes s'envisagent avec quelques bâillements, sans pour autant être faîtes, la stratégie ne laissant pas de répit.

Voyons, bon.
A mon avis ils essayent de se mettre à ma place.
(Elémentaire mon cher Corbac). Oui mais ils me croient tous plus bête que je ne le suis.
Ca j'en suis sûre!
Surtout l'maigrelet...


Fouillant dans son sac si elle ne trouvait pas quelques miettes pour son lascar d'emplumé, elle poursuivit:

Va falloir qu'on lui montre que c'est pas à la blondine qu'on va chanter comptines hein!
J'men vais lui apprendre moi.


Le sourire prend place sur ses lèvres tandis qu'elle continue d'avancer. Tout droit, toujours tout droit. Pour faire face à la mer....

Citation:
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé les défenseurs de Dax.


L'air salin chatouille ses narines, un soupire de bien être s'échappe d'entre ses lèvres tandis que ses yeux se mettent à briller davantage. Une fois que tout cela sera fait, elle irait se poser quelques jours prêts de l'eau. Seule, sans eux, parce qu'elle a besoin d'espace. Et c'est pas son piaff qui s'en plaindrait.
Avec une pensée pour son homme, se demander si elle ne placerait pas quelques pièges par là. Puis par ci. Roh et puis non, elle n'a pas de temps à perdre, elle a envie de plumer quelques hommes, de les déplumer surtout et pourquoi pas de trouver quelques miches de pains dans les charrettes des bonnes femmes se rendant en ville.
Bref. La chasse est ouverte. A voir si elle s'en sortirait cette nuit....

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Cymoril
Renard en sortie de tanière.

Légèrement agacée par une altercation avec un insecte du genre moustique entêté, elle chemine, à dos d’étalon, perdue dans un questionnement tout voué à la valse déroutante des membres du conseil : si Edward est maintenant procureur, qui est mon boss maintenant, et où est passé Coq ?

La populace dans sa grande majorité s’en contre fiche tant qu’elle mange à sa faim, mais elle qui bosse pour la Gascogne, ça lui plairait assez d’être informée de ce genre de détail.

En attendant, elle s’est parée de jolis atours pour un mariage officiel, représentation de la Gascogne en Périgord, et son agacement lui a fait louper l’embranchement et elle est paumée, en rase campagne.

Chuchote à l’oreille de Bagual, "Dis donc, tu pourrais faire gaffe où tu vas quand même !" L’avantage d’avoir pour compagnon un canasson, c’est qu’il risque pas de répondre.

Détour d’un bosquet, une silhouette se découpe sur la route, toute coiffée d’un heaume.

Analyse rapide de la situation, elle hésite entre la jouer damoiselle en détresse, aux petits cris de terreur :" Ciel, un brigand, ne me faites pas de mal, je suis sans défense !" histoire de laisser l’abruti s’approcher et manger un bon coup de latte dans les dents, ou plus brutalement, laisser son étalon demi libertadien le percuter tout en l’accompagnant d’un revers d’écu sur la caboche.

A croire que t'as plus de courage que certain..

Pfffioouu, s’en est fallut d’un cheveu pour qu’elle l’abîme. Elle sourit en reconnaissant la voix. Vrai que ça aurait été dommage. Quoique un tantinet amusant, sur les bords.

"T’as bien fait d’être bavard, j’t’avais pas reconnu avec ton truc sur la tête ! j'aurais pu te faire mal !" sort-elle en se marrant franchement.

T'as prévu un pique nique ? Ou t'es venue m'etaler la Fourmi ?

Elle s'amuse à l'imaginer rapidement étalé dans la lande, oui, c'est une idée comme une autre, et ça ferait de quoi jaser pour les sorciers locaux.
« C’est toi qui vois ! En attendant, aurais-tu l’obligeance de m’aider à descendre, parce qu’avec cette foutue houppelande, c’est sûr j’vais me ramasser ! Après on pourra débattre de comment tu veux procéder : concours de crachat de pépins de raisin, courte paille, corps à corps avec ou sans armes… sinon, suffit de te servir pour manger à ta faim. » le ton est léger, le sourire en coin.

Bonne pâte, pas chiante pour deux sous, quoi qu’en matant la taille de la bourse du spassadin, elle jouerait bien à qui perd gagne, histoire de voir qui des deux s’mettrait à genoux en premier. Elle le regarde, mutine, les yeux rieurs et rajoute : « T’as pas d’bol ! t’es sensé choper une blonde, et tu te retrouve avec juste........... une fourmi ! »

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Cesaire_h
Il ôte ce heaume, pour mieux ecouter la fourmi...Chanter. Ne se privant pas du spectacle de la demoiselle en grands atours, paradant en pleine cambrousse.

T'aurais froissé ta crinoline...

Il a sourire absolument carnassier, faisant franchir à son destrier la distance, entamant une lente ronde autour d'elle.

Rien qu'une fourmi, toute petite en plus...que veux tu y a pas de justice. C'est moi qui vois donc.
Mais j'vois bien, parfaitement même.



Et d'appuyer ses dires d'un examen détaillé, pas à dire, elle en jette, ainsi attiffée. Elle lui avait dit devoir se rendre à noces de nobliots. Le souci c'est que l'eglise se trouve à une frontière...Plus au nord, à l'opposé. Il a déjà un soucis de taille, limite une robe pareille vaut mieux que toutes les armures, le compte des petits noeuds le laisse circonspet...
Comment procéder pour la sortir de la dedans sans abîmer l'affriolant en etoffe...C'est toute une science.


Et je t'ai vu venir de loin, tu penses, une amazone froufroutante dans le coin. T'es paumée à l'insu de ton plein gré ?.

Sur le ton de la constatation flagrante, il admire la tenue en selle, se marre repensant au dernier voyage, pas foutue de restée dans le groupe, égarée perpetuelle.

Au loin, echos de cavalerie lourde qui s'en vient, y aura du passage ici. Lui fait son obligé, ramasse le met si bien présenté. Il ne touchera pas au panier. Qui perd gagne quand on est gagnant à tous les coups, il voit pas de problème à se mettre à genoux.
La blonde a pas donné de signes de présence et ne perd rien pour attendre. Chevaux accolés, il saisit les rènes opposées, l'entrainant à couvert. Sortant de son vocabulaire, un ton de mondanité qui doit jurer avec son air de prémédité. Il a tout de qui prépare un sale coup et s'en réjouit d'avance.


Que Madame me suive, je m'empresse vous voyez à vous être obligeant, y a pas de chandelles, ni de nappe, encore moins de vaisselle, mais j'ai repéré un pied à terre.

Il hausse un sourcil, en mettant pied à terre dans la clairière isolée, mains sur une taille corsetée il l'a fait atterir et reprend à son oreille une intonation dangereusement persuadée dans les mots.

T'as exactement vingt secondes à partir de maintenant pour sortir de là dedans, sinon je la découpe avec les dents. Ta houpelande. J'en fais des conffettis pour la sortie d'eglise.
Madame Gourmandise.



Au moins le débat est clos, il a quand même une mission de pédagogie à acquitter et du monde sera bientôt dans le coin. On peut être jamais être peinard...Pensant aux boeufs de labour qui triment dans les champs alentours, il apprecie sa chance. Limite, pas loin de soupçonner que cette fois ci, elle s'est paumée volontairement, bien la seule qui savait où le trouver. La primeur du panier garni lui fait plaisir, y en a qui ont du bol aussi, à vue d'équipage encore lointain, trois crésus bourses bien plus remplies que les siennes...Il peut pas lui en vouloir, bien obligé de desarmer, il voudrait pas prendre le risque de la froisser, il a adapté son mode de chasse. Pour la journée.
Sans doute qu'apres la pause déjeuner ils aviseront, pour le moment, qu'elle evite de poser le pied au noeud coulant perdu dans les brindilles.
Il ne dit rien, le cas échéant, se sera l'occas de découvrir les dessous du chic en dentelle et deux jolis panards.

En l'air. Il se recule pour mieux profiter de la vue. Entend un bruit qui le renseigne sur la suite des évenements. A vitesse grand V et grand renfort de pirouette.


Bordel...Faudra que j'dise à Falco de pas laisser trainer ses jouets.

Et ouaip. En même temps, l'angle de vue quoique un poil renversant est appétissant aussi. Il se marre, tout ceci restera entre eux que cela soit dit.

Tu vas me donner la becquée, j'suis un poil la tête à l'envers.
C'est la faute à fourmi...pour changer.


Et de fredonner une comptine au cas où une journaliste un poil futée soit planquée habilement quand même pas loin. Une chanson populaire, pour une provocation affutée, doublement dédicacée. Elle pourrait surgir le croyant attaqué. Tout bénéf pour lui. Un air que tous connaissent.

" Mais qu'il fait bon aupres de la blonde,
Aupres de la blonde qu'il fait bon se tapir
Aupres de la blonde y a toujours à surgir
Une fourmi perdue par hazard et gironde..."


Il se marre.



Citation:
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Falco.
Apoliine et Falco: 2iéme essai/3 dans la chasse à l'Anisette.


C'est marrant..Quand je t'ai parlé de prendreau filet..j'parlais pas de partir à fond en charette en le traînant derriére..Ma chérie.

Il se redécouvre plus d'os qu'hier et des bleus qu'on le prendrait pour un léopard daltonien.
La Charette est en travers de la route, aprés un freinage des quatres fers et un juron sorti de la bouche de sa belle qu'il s'est hâté d'oublier.

Journée idyllique avec piafs qui chantent, pommes murissantes dans les pommiers sauvages, raisin sucré, haies rouges de fruits d'eglantiers, violets de ceux des prunelles.Au loin, sur une hauteur dominant une petite riviére au nom marrant,"La Douze" , Les ruines fantomatiques de Mont de Marsan sont dorées.
Il parait que dans ce taudis inhabité se rassemblent de façon magique des émissaires de tous les duchés du Sud.
Doivent pas boire que de l'eau pour se croire dans un chateau tout ceux la..

Il avait laissé sa promise étaler ses talents de macramé..Mais quand elle a rugie du haut de la carriole:
Tu montes, Cheri?
Sans trop réfléchir il a obéit.
Et vlabadingue qu'elle claque le fouet en hurlant à pleins poumons!
Un coup à droite dans une prairie rase, un coup à gauche à travers un potager abandonné..Avec son immense sourire de Jument cannibale.

Spectacle déconseillé à tout vivant n'ayant pas eu le malheur de contempler quelques horreurs en ce bas monde.

Elle saute du siége, satisfaite, d'une démarche chaloupée qui met en valeur sa croupe certaine et haut perchée, elle fonce vers le filet devenu chalut.
Effectivement, en plus de branches, de lapins distraits et de taupiniéres pulvérisées, ils ont une prise.
Citation:
28-09-2008 04:35 : Vous avez racketté au filet Leticol qui possédait 34,90 écus.
A vue de nez, le Fossoyeur date le cadavre à une bonne quinzaine.
Heureusement la faune charognarde délaisse les trucs durs, comme les écus, le parchemin tout sec, la laine bas de gamme..
Il aura tout perdu celui la..Mais gagnera une sépulture décente au retour à Labrit.

Pas d'Anisette par contre..En fait, ils ont pas croisé un seul humain.
Mais avec le raffut fait par madame la Futur de Cartel, ce n'est pas étonnant.

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Fossoyeur, marchand, gascon
Cymoril
En victime toute consentante elle le laisse prendre les rênes, un brin de vas-y chante beau merle ! dans le sourire qu’elle affiche, silencieuse. J’t’en foutrais des toute petite !

Paumée à l’insu de son plein gré, p’têt bien aussi que l’idée d’un lieutenant périgourdin lui certifiant de la désennuyer en la bourrant dans un coin à certaines noces, expression toute chargée de double sens, a dû rafraîchir quelque peu la demoiselle. Elle y fera un saut en temps utile, signera le registre, déposera un cadeau officiel "Une tête de béarnais ce serait bien nan" ta gueule la voix, c'est pas l'moment, j'te jure.

Par contre, la phrase prononcée à son oreille la laisse quelque peu perplexe, la p’tite amazone, elle en frémit. Avec tout ce monde alentour en plus, pas à dire il est plus que gonflé. Et sûr de lui, ça l’agace !

Rho ! Mais t’as décidé de faire la guerre à toute ma garde robe ou quoi ! Pour une fois que j’essaie de ressembler à une fille ! Sur le point d’ajouter que vingt secondes, ça tient de l’utopie, elle le voit s’envoler pris au piège, et éclate d’un rire cristallin.

Soudain, elle envisage l’interlude d’un œil nouveau, prompte à jouer de l’Envie, elle fait lentement le tour du mercenaire, sourire aux lèvres, appréciant toute l’ironie de la situation. En profite même pour s’amuser à le balancer, une vraie gamine dès qu’on lui en fournit l’occasion.

T’as raison, ma tenue n’est pas vraiment de circonstance pour l’heure. Et comme j'suis une fourmi obéissante je me plie à ta volonté.
Te dérange pas pour moi, j’vais me changer sur le champ et j’te libère !
Elle a bien fait de venir.

Mutine, légèrement moqueuse, bien fait, elle entreprend le délaçage avec minutie, les yeux pétillants en contraste léger avec la rougeur qui s’installe sur ses joues. Pas que lui qu’y ait la tête à l’envers. L’effeuillage se fait avec une lenteur étudiée, histoire de le laisser rager un peu, tout parfait qu’il est dans son imitation de jambon dans la vitrine du charcutier du coin.
Elle plie avec soin l’objet en question, sort des vêtements plus appropriés de la sacoche accrochée à la selle de son cheval, enfile sa chemise, saute dans ses braies, ajuste sa tenue et se rapproche de lui, pomme dans une main, épée dans l’autre.

Tu me rappelleras de remercier Falco… pour ce grand moment !
Attention la chute ! prévient-elle, deux secondes avant de trancher net la corde qui le retient.

Epée rangée au fourreau, elle s’assied en tailleur dans l’herbe, et croque sa pomme pendant qu’il se remet.

J’suis venue m’inscrire pour attraper la blonde, et t’aider un peu, tu m’as l’air léger à l’envol ces temps-ci ! On fait quoi pour les trois zigues là-bas ! aucune ambiguïté dans les propos, elle est là, tout est dit.

C’est bien beau les bêtises, mais va falloir aviser la suite avec un peu plus de sérieux histoire de pouvoir rentrer à la maison sans être en pièces détachées. Déjà qu'elle a prévu de pas payer ses impôts.

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Apolliine
Ils ont passé une bonne partie de la soirée à faire des nœuds.
Bah oui, le macramé ça demande de la patience et de la dextérité.
Parce que oui, elle est douée de ses mains l’Apolline et son futur n’arrête pas de s’en féliciter.


Le brin gauche passe dessus ce brin, puis sous les brins du milieu… Là voilà comme ça, c’est bien… Il doit sortir dans la boucle formée par le brin de droite et le brin du milieu…
C’est pas compliqué !


Falco s’applique, sa langue pointue dépasse et fait sauvagement guiliguili à sa lèvre inférieure… De temps en temps il interroge sa promise du regard, elle le rassure d’un sourire et voilà bientôt un filet solide, prêt à l’emploi.

Pendant que ses doigts travaillient que ses yeux sourient et qu’elle roule des galoches à son homme (on sait bien que les femmes savent faire plusieurs choses en même temps) elle se demande quelle sera la technique là plus adaptée à la chasse au filet…
Les idées fusent comme des flèches et elle en retient la meilleure à son sens. Parce qu’en plus c'est elle qui sera aux commandes.

C’est qu’il est bien gentil le Falco et très expérimenté, cela est certain ; mais du coup il fait tout tout seul ou presque, elle n’est que la petite main, l’apprentie…
Et même s’il est bon pédagogue, il a parfois des airs de supériorité qui l’agace.

Alors pendant qu’il prend un peu de repos, elle verrouille son plan, met en place le matos et quand tout est prêt, elle le siffle.


En voiture Simone !

Il lui a donné le goût de la conduite déjantée, à fond les gamelles dans les sentiers tordus et pleins d’ornières, elle a adoré le bruit du vent dans ses grandes oreilles et les moustiques coincés entre les dents… Et ça a laissé des traces…

Au triple galop, la jument garoute s’emballe et la chasse commence…
Exaltée, elle zèbre le vent de son fouet et chante à tue tête...


À dada sur mon bidet !
Quand il trotte il fait des pets !
PROUT ! PROUT ! PROUT !

Hue bidet !


Cramponné le Falco ne pipe mot, il devient presque verdâtre alors l’Apolline prend pitié, dans un dernier éclat de rire elle s’arrête enfin la charriote. Dommage c’était rigolo…

Elle ne saurait dire s’il est fâché ou déçu, en tout cas elle a fait ce qu’il lui avait demandé !
Voulait un mort à enterrer, bin le v’là !

Z’en étaient encore à lui faire les poches qu’un pigeon s’approche… Apolline évite de justesse une fiente couleur myrtille d’un violet somptueux que le volatile lâche son message.
L’air de ne pas y croire, elle déplie… Un billet doux pour elle ?
Puis un sourire se dessine…


Rhôôô !!! Une proposition malhonnête !

Elle attrape son squelette et le serre dans ses bras puis s’esclaffe :

L’élève a dépassé le maître très cher ! On me propose une association !
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Jument Garoute ...
Alanysfolle

Ca sonne creux. Ca défaille un peu. Elle observe sa silhouette et se rassure en constatant qu'enfin elle a retrouvée sa grâce habituelle. Enfin grâce c'est vite dit. Parce qu'il est bien connu que les hommes, même si ils n'aiment pas les femmes trop rondes, aiment encore moins les squelettes et là c'est bien ce qu'elle est devenue, rachitique. C'est que tout cela va bien vite comprenez vous. D'abord on commence par avoir faim. Un rien qui titille le ventre, désagréable mais pas insoutenable. Ensuite l'on devient faible, alors on mange quelques feuilles trouvées dans les bois afin de tenir un peu le coup, puis très vite, le corps passe à famélique et là c'est le début de la fin. Les cheveux perdent de leur éclat, les yeux deviennent ternes, finies les belles couleurs sur les joues et les sourires en veux tu en voilà qui semblent illuminer la forêt (si si, lorsque Nys sourit, les arbres s'évanouissent, c'est bien connu). Et puis les genoux tremblent, les pas sont moins sûrs, l'on a vite froid, chaque courant d'air glissant sur la peau est une vraie torture alors que l'on vient à peine de quitter l'été.
Si encore elle n'était que famélique, mais non...


Citation:
Vous avez faim
Vous êtes squelettique.


Pour sûr qu'elle a la dalle. Alors pour faire passer le temps elle s'insulte. Elle se maudit d'avoir oublié de prendre plus de nourriture. On lui avait dit un sou est un sou, alors une fois la rame vendue, elle avait tout mit de côté, ne s'imaginant pas que pareille chasse allait avoir lieu, ignorant même qu'une armée avait été mandée pour se joindre aux Cartels. Pour sûr que si elle avait su ça le maigrelet en aurait prit pour son grade. Enfin quelques jours après, le temps de se refaire une santé.

Ma pauvre blondine, tu crains.
Regardes toi t'es moche à faire peur.
Même le Chieur ne voudra pas de toi s’il te voit comme ça! Ahhhhhh sale blonde! Qu'elle idée d'avoir laissé ton cerveau chez toi!


Et puis parce qu'elle s'adore et qu'elle ne veut pas de trop se maudire non plus, elle se mettait à parler de ses camarades, pas de raison qu'ils n'en prennent pas pour leur grade non plus!

Forcément c'est toujours de ma faute! Si Césaire articulait un peu! J'aurais p'tête pas fait de boulette! Et puis le maigrelet est bien content de me faire tourner en bourrique hein! Qu'il s'occupe donc un peu de la sienne et qu'il laisse mes fesses perdre du poids seules!

Et tandis qu'elle parle seule, le ventre douloureux à force de n'avoir rien à se mettre sous la dent, que la bouche se fait pâteuse de n'avoir aucune bulle à se mettre sur la langue, voilà qu'un grondement sourd et lointain envahit l'espace. Un frisson remonte le long de son échine tandis qu'elle court tant bien que mal se mettre à l’abri. C'était moins une, voilà qu'une flopée d'hommes déboule de partout, tous plus grands et impressionnants les uns que les autres, enfin pas tant que ça, mais là dans l'état où elle se trouve pour sûr qu'ils le sont.

Citation:
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé l'armée "Ost Gascon" dirigée par Grinwold.


Qu'est ce qu'ils foutent là ceux là? Manquerait plus qu'ils viennent pour moi!

Attendant patiemment qu'ils s'en aillent, secondes durant éternité, elle se précipita sur la route, espérant que l'un ou l'autre aurait oublié une miche ou deux sur le trajet. Tu parles! Quelle bande de radins ceux là!

Ricard... J'le sens mal c'coup là. C'est cette nuit ou ça sera la fin pour nous.
Jamais je n’aurais cru que j'allais mourir de la sorte...


De rajouter pour la forme:

Ahhhhh bordel, si j'avais été un peu croyante...

Et jetant un oeil à son déplumé, se mettre à rire bêtement, parce que non mais vraiment, manquerait plus que ça....
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Zouz83
Zouz et sa soeur ayant repris du poil de la bêtes voulurent partir a la recherche des traitre qui avait bafoué leurs confiance.
A mimizan ce soir la il prirent le chemin pour retrouvé les pleutres.


Gigi ils sont peut être encore déguisé alors fait gaffe une femme avec une bosse dans le calçon c'est pas forcement une femme tout comme un homme avec des grosse miche n'est pas forcement un homme.

Il ce gratta la tête trouvant ce qu'il venait de dire complêtement logique et inutile..
Il sella son cheval qu'il avait gardé de sa dernière fuite devant ceux qu'il partait d'ailleurs recherché. En regardant la belle bête devant lui une étincelle éclaircie son esprit.
Son cheval n'avait encore pas de nom. Zouz réfléchi alors un peut afin de ne pas trop chauffé les quelques cellules grise que contenait son cerveau.
Le cheval avait toute les qualités requise rapide pour s'enfuire devant le danger ^^
silencieux et discret pour pas que les brigands ne le voie et s'interesse a son possesseur
Beau?? euh sa c'était pas vraiment le cas un poils marron une chevelure plutot mal coiffé ne parlons pas de la queue qui au vue des petits tas sur son long on pouvais ce demandé si ce cheval avait un jour appris a levé la queue comme les chiens lèvent la patte...
Enfin l'odeur que la monture dégageait allait très bien avec l'odeur des bottes de son nouveau propriétaire ainsi que des petits vent que pouvais relaché la soeur de ce dernier.
Tout sa pour dire que Zouz avait enfin trouvé un nom!


On va l'appelé Mongole comme le peuple qui vit loin avec les guérrier qui térassent les gens a cheval je trouve sa classe et sa lui va bien. Alors partons pour l'endroit ou nous aurions du allé avant que ces vilains gens sans parole nous tendent un piège

Zouz chevaucha Mongole et parada en ville avant de sortir et de partir dans la nuit vers un horizon plus lointain.
--Ricard


L'envie n'est plus là. Ohhhh que non. L'envie n'est plus là. Ni le goût, ni la force, et encore moins l'envie. Oui mais voilà, quand il faut, il faut, pas le choix.
Alors pour un Corbac entretenu, allez chasser c'est vraiment un scandale qu'il ne cesse de lui rappeler d'un CroÂnYssss fort et puissant qu'il lâche à son oreille. Mais elle est trop faible pour rétorquer et l'envoie promener d'un faible mouvement de main, comme s'il n'était qu'une vulgaire mouche.
Lui! Le Corbac le plus alcoolique de tout les temps! Son fidèle de fidèle qui ne l'a jamais abandonné! Qui c'est qui a du se coltiner la blonde toutes ses années? C'est LUI! Qui a du supporter ses états d'âme alors qu'elle errait seule sur les routes pour oublier qu'elle avait tout abandonné sur un simple coup de tête? C'est LUI! Qui avait du faire semblant de l'écouter lorsqu'elle parlait seule après avoir trop bu, c'est à dire tout le temps? LUI LUI LUI! Et qui mangeait les fourmis qu'elle avait dans les cheveux au matin alors qu'elle avait passé la nuit à cuver sur l'herbe? J'vous le donne en mille, c'est lui!
Ahhh Boudieu c'est-y pas un monde ça! Et voilà comment elle le remerciait! A l'envoyer promener d'un simple mouvement de main visant à chasser les insectes! Le laissant presque mort de faim sans aucune goûte d'Anis pour faire passer tout ça!
Le condamnant à chasser seul et à trouver seul sa nourriture! Et bien puisque c'est ça, il irait se trouver à manger et il ne partagerait pas! Na!

S'envolant avec quelques battements d'ailes, de mauvaises plumes, il tournoya autours d'elle quelques secondes pour la provoquer un peu et s'en alla seul dans son coin, la laissant dans son malheur.
Il n'alla pas loin cependant, la faim le rendant faible. Atrocement faible. Le piqué plongé remonté ne serait pas pour de suite hélas. Voletant un peu, économisant ses forces, il chercha un coin touffu de la forêt, entre buissons et arbrisseaux, claquant du bec songeant déjà au festin qu'il ferait.
Mais là, c'est le drame: atterrissage forcé, le gouvernail ne répond plus, l'appareil n'a plus de carburant, il manque de s'écraser!
Mayday Mayday! Allo Houston nous avons besoin d'aide!
Les pattes tentent de se poser mais elles ne répondent pas correctement, les ailes essayent de se replier mais rien n'y fait, une racine devant lui qu'il ne peut éviter et hop...
Le bec se retrouve enfoncé dans la terre de quelques centimètres.
Je vous ai déjà dit qu'il n'avait plus de force? Il a beau essayé de s'en sortir, rien n’y fait, il commence même à suffoquer, narines obstruées par la terre!
Lui n'imaginait pas mourir de la sorte, c'est presque pire que de mourir de faim.

Soudain, un bruissement de branche, un craquement sinistre sonne à ses côtés. Le regard voit. Aperçoit. Quoi? Maître Renard à l'odeur alléché... Il s'approche, toutes babines retroussés, crocs luisant et regard pétillant de convoitise tandis que le piaff s'anime d'une force nouvelle!
La bête à poil s'avance pour sentir la bête à plumes donnant un coup de patte pour tâter la marchandise.
Le cœur s'affole, les serres tentent de prendre appuis sur le sol pour s'aider à sortir de cette satanée prison! La mâchoire claque, l'adrénaline monte en flèche, le corbac s'échappe, donne un coup de bec sur le museau trop curieux et s'envole sur l'arbre le plus proche, tentant de calmer sa frayeur...
Furieux, le renard s'en va, conscient d'avoir laissez s'échapper sa proie, sous l'œil vitreux de l'emplumé qui savoure d'être encore de ce monde...

Le renard, jura mais un peu tard, qu'on n'l'y prendrait plus!


Inspirée moi? A peine.... Merci LaFontaine et hop, pour le plaisir.... http://www.deezer.com/track/245949
Cesaire_h
Super...Jambon pendu, mate la ptite fourmi lui servir une bisque qui restera dans l'histoire. Comme l'apologie du "regarde mais pas touche", c'est joli hein ?
Il a l'air con comme ça, il le sait. Il a bien de quoi atterir dans la botte mais elle le nargue si bien, qu'il voudrait pas la priver. Se demandant si elle pourrait pas danser un peu en prime, cul nul en plein bois alors qu'on pourrait surgir. Se serait cocasse.

Ca le dérange pas cependant, il reste stoique, immobile, bras croisés, il maîtrise parfaitement la situation malgré les apparences, un sourire en coin qui a tout du " tu perds rien pour attendre".
Sauf le sang qui lui monte au cerveau entre deux ou trois gargouillements, concentré sur la bisque servie...
Fameuse, épicée, il savait pas qu'elle était sadique et qu'elle portait rien en dessous.. "Tain, attend un peu toi". Elle est pas foutue de faire la cuisine mais pour s'eplucher...

Il se delecte pas à dire, en prend plein la vue, rien dans le bec aussi...Cherchez l'erreur, il doit choper une blonde et se retrouve en piqué, à faire le balancier. Loin de se douter qu'un soupçonneux a décidé de venir lui demander explications, même s'il l'espère depuis un moment...Lond à la détente le Zouz..

Il ne dit rien, silence lourd de rebondissements à venir, se ramasse en vrac à corde tranchée, roule un poil pour amortir la chute, bouffe des feuilles en hors d'oeuvre, tandis qu'elle s'enfile une pomme.


Merci de prévenir.

Il se remet debout, regarde la fourmi assise dans l'herbe.

T'inscrire...Si tu veux. Mais j'suis lourd à l'atterrissage.
Il se frotte le futal avec une grimace, envoyant valser terre, feuilles brindilles, s'ebroue un peu pour chasser quelques élancements, le choc a été rude.

Les trois zigues on les oublie. Surtout posés là comme trois cerises grasses en plein carême...J'reste ici cette nuit, tu pars devant. Si ça tente de te detrousser j'serai sur place pour récupérer demain...Au cas où...
Mais en attendant on va se planquer, faire le guêt ...



Il a pas envie de risquer de la bousculer dans une rixe non plus...Et de la choper, petite précipitation. Légère et joueuse...C'est l'heure. Il savoure d'avance l'homme.


Dans ce taillis.

Il faut bien lui expliquer les règles du jeu, la stratégie, de façon juste suggestive et se faire du mal en apprentissage juste théorique. Bisque bisquera, partie remise pour la pratique, c'est une aube qui la voit repartir avec une tape à l'arrière train, lèvres froissées, carrément réchauffée, instruite et le panier plein, mais avec comme une furieuse fringale...

Te perd pas en chemin, bienvenue au club des creves la faim...Et n'oublies pas.. La patience, tout vient à point à qui sait attendre.

Il a besoin d'avoir les idées claires. Au jeu du qui perd gagne, il n'est plus seul à avoir la dalle, il aime bien la savoir tout feu, tout flamme et ruminer aussi...Apres avoir bien chanté la fourmi va se languir, soupirer sur son noeud. Avec un peu de bol, elle repassera cette robe. Il aime bien.

Un gargouillement lancinant, quelques crampes dans sa solitude nouvelle, l'agacent méchament en rappel d'hier...Carte du périmètre étalée, il avise aussi que le groupe a foutu le camps, à priori...Finies les conneries, il dissèque les croisements, se prépare pour l'action du jour, prévoit les possibles. Il devient urgent de choper la Nyss avant qu'elle ressemble à un cure dent et de regarnir les réserves...Et de jongler avec les surprises...


Oh ta gueule le bide...
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Falco.
Sur une trace fraîche

Voyez, ma mie, ma jolie promise, ce soir votre filet va servir!


Et oui gentils gens! Esbaudissez vous de la veine de pendu et du talent de cet osseux en haillon qui cache joli blason.
Aprés avoir entassé le cadavre de la veille dans le dernier cercueil disponible;
Les autres contenant du bois de contrebande made in Guyenne..
Ils ont senti le vent, reniflé les feuilles froissées et gouté les crottins sur les mauvais pavés des routes gasconnes.
Entre autre.
Pour être précis il a fait faire cela à sa promise sous pretexte d'apprendre le metier de traqueur.
De son coté il a eu un dialogue assez instructif avec un bonhomme sans le sous venant de Lectoure.
Il venait de se faire attaquer par une blonde hirsute et un démon ailé bruyant.
Il avait laissé, dans les..
Cela, il le dit à sa future femme en faisant mine d'observer l'éclat d'un silex brisé au bord de la route.
Sur le lieu de l'aggression.

Une Barque, une hache..Une vingtaine de poissons et un bon sac de pains et de légumes variés..Grosso modo..C'est pas une science exacte ma belle.

Faut bien qu'il l'épate un peu, quitte à quelques astuces . A la cotoyer il en vient à l'apprecier sa compagne.
Faut bien qu'elle lui découvre des talents, quitte à les forcer un peu.

Et puis, artifices, ruses et brouillards fumeux furent son gagne pain jadis.
Cette nuit il va cependant abandonner l'esbrouffe.
La petiote blonde mérite au minimum une belle frousse.
On ne fait pas de bons servants d'armes sans un peu de stress sur le terrain.
C'est ainsi que Cartel trie le bon grain de l'ivraie.
Pas comme ces lourdauds des Osts qui se contentent de bergers sans casiers équipés d'un baton fait main.

Une jolie chasse furtive, du rabattage dans les régles et des jurons dans un filets ou dans les pattes d'un Cesaire qui doit pas être trop loin seraient parfaits.


Hop! Tenue de combat! Gare la carriole, on va pêcher large ..Et le secret pour pêcher large..C'est de pousser le poisson dans la nasse.


Faut les voir.
Elle, grande et charpentée, courbée avec un sourire de renarde enfermée chez les poussins.
Lui, osseux à trancher les courants d'air, dégainant une méchante épée trop simple pour être honnête.


_________________
Fossoyeur, marchand, gascon
Cymoril
Gnagnagna !

Elle maugrée en taillant la route au galop!
Chuis pas une jument, tout juste une pouliche, rétive en plus, alors la prochaine fois qu'il lui tape le popotin comme à un canasson, il risque de se rappeler qu'elle a le genou précis quand on l'énerve.

Je te titille, tu m'cherches, j'te cherche, tu m'titilles...
Amusante la leçon, pas à dire! On peut pas dire qu'elle ait appris beaucoup sur l'art de guetter ou d'alpaguer les marchands pleins aux as mais bon! Y'a pas que l'boulot dans la vie.
En élève studieuse et consciencieuse, elle met son entière attention à ne pas décevoir son professeur d'élite, toute avide d'apprendre qu'elle est. Joueuse aussi, mais il a pas l'air de trop s'en plaindre non plus.

Tout en se rapprochant de Dax, elle se demande si elle va pas finalement en profiter pour visiter les quelques amis qu'elle y a. Ca tomberait pile poil avec le bapteme d'Eure, elle irait manger chez Amo, sans oublier le diacre qu'est en visite pour l'occasion. Un air de Labrit avant l'implosion, même si manquerait l'essentiel...

Elle soupire en y repensant, secoue la tête, essaye d'penser à autre chose, ça y'est, autre chose, une fringale d'enfer. "Pense plus à rien ma cocotte!" j'essaye la voix... Vaudrait mieux éviter de la croiser ce jour, sinon elle risque de se desénerver sur le premier perdeau venu, à grands coups de torgnoles et autres réjouissances s'il s'avisait de lui tenir tête.

Dommage, le seul truc qui ressemblerait de loin à un être humain est un macchabée pas frais sur la route, en sale état, vidé de toute substance ou consistance intéressante. Ecoeurant de laisser ça traîner au beau milieu du chemin, pourrait y avoir de la demoiselle qui tombe en pamoison devant ce genre de truc. Sans parler des maladies que ça risque d'amener, pfff, la Gascogne a soudain une odeur de putréfaction nauséabonde.

Bah ! Elle presse l'allure, histoire d'assurer la mission qu'elle s'est fixée, ravitailler une Nys affamée, que cette dernière puisse damer l'pion aux grands stratèges. Prête à se faire engueuler l'amazone, hé hé, solidarité féminine penseront certains, ou simplement le fait qu'il serait débile de gâcher l'excellence de la blonde en la laissant crever la dalle dans un fossé.

Toujours est-il que la journée défile et pas d'Anisette à l'horizon. Evidemment, elle se cache.

Néanmoins, y'a d'autres zigues en vue. Falco et sa promise, faut dire que c'est pas la discrétion qui les caractérisent le mieux ces deux là, avec leur charrette de la mort qui tue, qui tient plus par enchantement qu'autre chose, grinçant plus que les dents d'une vieille bique.

Et toujours pas de Nys...

Par contre les pigeons made in Mont de Marsan savent où la trouver, direct de la chancellerie. Conscience professionnelle elle réceptionne la missive, et lit l'écriture stylée du Chancelier Edward de Valandray :


Citation:
Madame..
Nous venons d'apprendre, et nous avons reçu une Preuve que vous aviez brigandé une personne sur le Sol Guyennois en compagnie de Falco et Compagnie. J'aurais aimé avoir des explications..


La preuve par l'exemple, y'a pas à dire!!

Vaut mieux en rire qu'en pleurer, parait-il! Elle serait plutôt d'avis que les sorciers devraient arrêter de fêter la boulasse trop souvent ils auraient peut-être moins d'hallucinations délirantes.

P'tin! Savent plus quoi inventer pour m'emmerder! Faites c'que vous voulez, fabriquez des preuves, collez moi en procès si ça vous chante! Bandeuucons!
Elle gueule dans l'vide, mais ça fait du bien quand même!

Et pas de Nys, alors que la nuit tombe. La fatigue s'installant, elle se trouve à l'écart de la route un bon gros chêne comme elle les aime, aux grosses racines accueillantes, entre lesquelles elle se cale. Le sommeil risque d'être long à venir, entre la dalle d'enfer que l'autre lui a collé et les nerfs en pelotte grâce au pigeon.

Demain, retour à la case départ, et p'têt même mettre la main sur une bourse bien pleine, et un "maître" à genoux.

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