Alanysfolle
Allongée sur le sol, la blonde fait peine à voir. Mourante. Mourante. C'est pas beau à voir. C'est le Falco. qui sera content d'avoir un cadavre de plus à foutre dans son cimetière. Elle espérait juste entre deux éclairs de lucidité qu'il lui fera une belle tombe ou l'on pourra pleurer sur la magnifique et splendide journaliste qu'elle était. Le corbac sur son ventre n'en menait pas large, chassant les puces dans son plumage afin d'avoir de quoi se calmer. Lissant ses plumes d'un air distrait, elle observait les feuillages se mouvoir, le ventre plus douloureux que jamais. Et à demi inconsciente, elle commença à délirer...
Lulus?
C'est toi?
Comme tu es beau... Je croyais que tu étais mort? Non? Tu étais là? Prêt de moi? Tu aurais pu me parler! J'étais folle d'inquiétude, j'ai bien cru que je ne te reverrais jamais! Tu m'as tellement manqué!
Oh ba tu sais moi... Ca va, ça va pas mal... Je suis presque Reyne de France, ça t'en bouche un coin avoues! Bon, en fait je ne suis que duchesse. De la Boulasse tu t'en doute bien!
Oh tiens! Regardes des cochons!!! Tu veux bien me les attraper? J'ai pas de force là... Ah j'ai faim.... Dis pourquoi t'as pas d'ailes? Ah ba oui c'est vrai t'es en vie. J'arrive pas à m'y faire.
Elle se leva, se retenant à un arbre pour ne pas s'effondrer, puis fit quelques pas histoire de faire circuler un peu le sang, fourmis se faisant un malin plaisir à danser dans ses gambettes qu'elle avait belles autrefois, jadis naguère, il y a de cela dix jours.
Elle jeta un oeil à Cornelulus, il avait quelque chose de changé, un je ne sais quoi qu'elle ne put définir, et s'approcha un peu de lui, essoufflée après quelques pas.
Pourquoi tu ne m'as pas écrit au fait? Tu n'as pas trouvé d'encre? Ah ba oui l'économie actuelle, le marché et tout ça... Quand y'a pas de moutons, c'est que c'est la faim. La fin de tout. Même de moi. Ah j'ai faim faim faim!
Tu sais que je suis amoureuse? Ba oui je sais, ça ne me ressemble pas. Non je ne ferais pas comme avec toi. Je m'enfuis plus... Enfin pour le moment. En fait j'en sais rien. De quoi? Non j'en sais rien j'te dis. Avec toi c'était pas pareil, j'étais plus jeune. Si je t'aimais. Mais... Voilà tu... Enfin bref. C'est fini maintenant n'est ce pas.
L'armée? Oui dissoute depuis belle Lucette. Ah ba c'est le jeu ma pauvre lurette. Depuis il s'en ai passé des choses.
Lulus c'est toi?
Comme tu es beau... Je croyais que tu étais mort...
Un bruit dans son dos. Elle se retourne d'un mouvement sec, s'effondrant sur le sol et grognant. Si ses fans la voyaient ainsi... Sûr qu'elle perdrait de sa gloire! Se planquer déjà. Que ça ne soit pas Cesaire ou le duo infernal! Se traînant comme elle peut entre deux buissons, elle guetta, en faisant un chuuuuuut qu'elle adressa à son ami. Maintenant silence.
Ils sont deux. Richement vêtue. De vrais princes mazette! Pour un peu elle en sifflerait si elle savait siffler. Oui mais voilà... On a dit chuuut! L'un porte un bandeau sur le crâne, habillé de blanc, il a fier allure le bel homme que voilà. L'autre est chauve, une pensée furtive pour un rasé. Pas le temps de penser au passé. Seul son ventre compte! Et l'aubaine est trop belle tandis qu'ils font une pause juste à quelques mètres pour manger. Une charrette non loin de là. A eux? Au maigrelet? Pas le temps de vérifier, elle se déplace en silence, évitant de se faire remarquer et s'approche de l'engin lentement. Le temps de la saisir, et de s'en aller en essayant de la tirer de toutes ses forces qu'ils ont déjà fini leur festin. Mais l'eau est là, plein la bouche de sentir toutes les odeurs salines montant de la carriole. Hop hop hop on se presse!
Et c'est ainsi qu'elle récupera:
Lulus?
C'est toi?
Comme tu es beau... Je croyais que tu étais mort? Non? Tu étais là? Prêt de moi? Tu aurais pu me parler! J'étais folle d'inquiétude, j'ai bien cru que je ne te reverrais jamais! Tu m'as tellement manqué!
Oh ba tu sais moi... Ca va, ça va pas mal... Je suis presque Reyne de France, ça t'en bouche un coin avoues! Bon, en fait je ne suis que duchesse. De la Boulasse tu t'en doute bien!
Oh tiens! Regardes des cochons!!! Tu veux bien me les attraper? J'ai pas de force là... Ah j'ai faim.... Dis pourquoi t'as pas d'ailes? Ah ba oui c'est vrai t'es en vie. J'arrive pas à m'y faire.
Elle se leva, se retenant à un arbre pour ne pas s'effondrer, puis fit quelques pas histoire de faire circuler un peu le sang, fourmis se faisant un malin plaisir à danser dans ses gambettes qu'elle avait belles autrefois, jadis naguère, il y a de cela dix jours.
Elle jeta un oeil à Cornelulus, il avait quelque chose de changé, un je ne sais quoi qu'elle ne put définir, et s'approcha un peu de lui, essoufflée après quelques pas.
Pourquoi tu ne m'as pas écrit au fait? Tu n'as pas trouvé d'encre? Ah ba oui l'économie actuelle, le marché et tout ça... Quand y'a pas de moutons, c'est que c'est la faim. La fin de tout. Même de moi. Ah j'ai faim faim faim!
Tu sais que je suis amoureuse? Ba oui je sais, ça ne me ressemble pas. Non je ne ferais pas comme avec toi. Je m'enfuis plus... Enfin pour le moment. En fait j'en sais rien. De quoi? Non j'en sais rien j'te dis. Avec toi c'était pas pareil, j'étais plus jeune. Si je t'aimais. Mais... Voilà tu... Enfin bref. C'est fini maintenant n'est ce pas.
L'armée? Oui dissoute depuis belle Lucette. Ah ba c'est le jeu ma pauvre lurette. Depuis il s'en ai passé des choses.
Lulus c'est toi?
Comme tu es beau... Je croyais que tu étais mort...
Un bruit dans son dos. Elle se retourne d'un mouvement sec, s'effondrant sur le sol et grognant. Si ses fans la voyaient ainsi... Sûr qu'elle perdrait de sa gloire! Se planquer déjà. Que ça ne soit pas Cesaire ou le duo infernal! Se traînant comme elle peut entre deux buissons, elle guetta, en faisant un chuuuuuut qu'elle adressa à son ami. Maintenant silence.
Ils sont deux. Richement vêtue. De vrais princes mazette! Pour un peu elle en sifflerait si elle savait siffler. Oui mais voilà... On a dit chuuut! L'un porte un bandeau sur le crâne, habillé de blanc, il a fier allure le bel homme que voilà. L'autre est chauve, une pensée furtive pour un rasé. Pas le temps de penser au passé. Seul son ventre compte! Et l'aubaine est trop belle tandis qu'ils font une pause juste à quelques mètres pour manger. Une charrette non loin de là. A eux? Au maigrelet? Pas le temps de vérifier, elle se déplace en silence, évitant de se faire remarquer et s'approche de l'engin lentement. Le temps de la saisir, et de s'en aller en essayant de la tirer de toutes ses forces qu'ils ont déjà fini leur festin. Mais l'eau est là, plein la bouche de sentir toutes les odeurs salines montant de la carriole. Hop hop hop on se presse!
Et c'est ainsi qu'elle récupera:
Citation:
7 miches de pain Utiliser - Jeter
7 fruits Utiliser - Jeter
6 sacs de blé Utiliser - Jeter
2 légumes Utiliser - Jeter
1 barque Utiliser - Jeter
1 hache Utiliser - Jeter
2 saumons Utiliser - Jeter
1 ombre Utiliser - Jeter
9 brochets Utiliser - Jeter
4 carpes Utiliser - Jeter
1 goujon Utiliser - Jeter
4 truites Utiliser - Jeter
7 fruits Utiliser - Jeter
6 sacs de blé Utiliser - Jeter
2 légumes Utiliser - Jeter
1 barque Utiliser - Jeter
1 hache Utiliser - Jeter
2 saumons Utiliser - Jeter
1 ombre Utiliser - Jeter
9 brochets Utiliser - Jeter
4 carpes Utiliser - Jeter
1 goujon Utiliser - Jeter
4 truites Utiliser - Jeter
Elle n'en revient pas, admirant quelques millièmes de secondes tout son beau trésor, juste le temps de se jeter sur la première miche de pain qu'elle voit, manquant de s'etouffer au passage.
Elle fixe Lulus dans les yeux tandis qu'elle lui en tend une qu'il refuse silencieusement. Tant pis ça en fera plus pour elle. Ahhh sal'té que c'est bon de manger... La mie s'engouffre dans sa bouche vorace, les miettes tombant sur le sol allant au corbac qui ne se prive pas de manger, heureux.
Et après quelques minutes à peine, voilà la pense remplit, pour la première fois depuis trop longtemps. Epoussetant ses braies, elle sourit à son Ricard qui continue de récolter les fruits qu'elle a semé et lance:
Dis Lulus tu fais quoi demain?
Mais de Lulus il n'y a plus. Il n'y a jamais eu. Parce que Lulus est bien mort. Et que les larmes qui roulent sur ses joues sont bien réelles...
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