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[RP/IG] Preuve par l'Exemple

Alanysfolle
Allongée sur le sol, la blonde fait peine à voir. Mourante. Mourante. C'est pas beau à voir. C'est le Falco. qui sera content d'avoir un cadavre de plus à foutre dans son cimetière. Elle espérait juste entre deux éclairs de lucidité qu'il lui fera une belle tombe ou l'on pourra pleurer sur la magnifique et splendide journaliste qu'elle était. Le corbac sur son ventre n'en menait pas large, chassant les puces dans son plumage afin d'avoir de quoi se calmer. Lissant ses plumes d'un air distrait, elle observait les feuillages se mouvoir, le ventre plus douloureux que jamais. Et à demi inconsciente, elle commença à délirer...

Lulus?
C'est toi?
Comme tu es beau... Je croyais que tu étais mort? Non? Tu étais là? Prêt de moi? Tu aurais pu me parler! J'étais folle d'inquiétude, j'ai bien cru que je ne te reverrais jamais! Tu m'as tellement manqué!
Oh ba tu sais moi... Ca va, ça va pas mal... Je suis presque Reyne de France, ça t'en bouche un coin avoues! Bon, en fait je ne suis que duchesse. De la Boulasse tu t'en doute bien!
Oh tiens! Regardes des cochons!!! Tu veux bien me les attraper? J'ai pas de force là... Ah j'ai faim.... Dis pourquoi t'as pas d'ailes? Ah ba oui c'est vrai t'es en vie. J'arrive pas à m'y faire.


Elle se leva, se retenant à un arbre pour ne pas s'effondrer, puis fit quelques pas histoire de faire circuler un peu le sang, fourmis se faisant un malin plaisir à danser dans ses gambettes qu'elle avait belles autrefois, jadis naguère, il y a de cela dix jours.
Elle jeta un oeil à Cornelulus, il avait quelque chose de changé, un je ne sais quoi qu'elle ne put définir, et s'approcha un peu de lui, essoufflée après quelques pas.


Pourquoi tu ne m'as pas écrit au fait? Tu n'as pas trouvé d'encre? Ah ba oui l'économie actuelle, le marché et tout ça... Quand y'a pas de moutons, c'est que c'est la faim. La fin de tout. Même de moi. Ah j'ai faim faim faim!
Tu sais que je suis amoureuse? Ba oui je sais, ça ne me ressemble pas. Non je ne ferais pas comme avec toi. Je m'enfuis plus... Enfin pour le moment. En fait j'en sais rien. De quoi? Non j'en sais rien j'te dis. Avec toi c'était pas pareil, j'étais plus jeune. Si je t'aimais. Mais... Voilà tu... Enfin bref. C'est fini maintenant n'est ce pas.
L'armée? Oui dissoute depuis belle Lucette. Ah ba c'est le jeu ma pauvre lurette. Depuis il s'en ai passé des choses.
Lulus c'est toi?
Comme tu es beau... Je croyais que tu étais mort...


Un bruit dans son dos. Elle se retourne d'un mouvement sec, s'effondrant sur le sol et grognant. Si ses fans la voyaient ainsi... Sûr qu'elle perdrait de sa gloire! Se planquer déjà. Que ça ne soit pas Cesaire ou le duo infernal! Se traînant comme elle peut entre deux buissons, elle guetta, en faisant un chuuuuuut qu'elle adressa à son ami. Maintenant silence.
Ils sont deux. Richement vêtue. De vrais princes mazette! Pour un peu elle en sifflerait si elle savait siffler. Oui mais voilà... On a dit chuuut! L'un porte un bandeau sur le crâne, habillé de blanc, il a fier allure le bel homme que voilà. L'autre est chauve, une pensée furtive pour un rasé. Pas le temps de penser au passé. Seul son ventre compte! Et l'aubaine est trop belle tandis qu'ils font une pause juste à quelques mètres pour manger. Une charrette non loin de là. A eux? Au maigrelet? Pas le temps de vérifier, elle se déplace en silence, évitant de se faire remarquer et s'approche de l'engin lentement. Le temps de la saisir, et de s'en aller en essayant de la tirer de toutes ses forces qu'ils ont déjà fini leur festin. Mais l'eau est là, plein la bouche de sentir toutes les odeurs salines montant de la carriole. Hop hop hop on se presse!
Et c'est ainsi qu'elle récupera:


Citation:
7 miches de pain Utiliser - Jeter
7 fruits Utiliser - Jeter
6 sacs de blé Utiliser - Jeter
2 légumes Utiliser - Jeter
1 barque Utiliser - Jeter
1 hache Utiliser - Jeter
2 saumons Utiliser - Jeter
1 ombre Utiliser - Jeter
9 brochets Utiliser - Jeter
4 carpes Utiliser - Jeter
1 goujon Utiliser - Jeter
4 truites Utiliser - Jeter


Elle n'en revient pas, admirant quelques millièmes de secondes tout son beau trésor, juste le temps de se jeter sur la première miche de pain qu'elle voit, manquant de s'etouffer au passage.
Elle fixe Lulus dans les yeux tandis qu'elle lui en tend une qu'il refuse silencieusement. Tant pis ça en fera plus pour elle. Ahhh sal'té que c'est bon de manger... La mie s'engouffre dans sa bouche vorace, les miettes tombant sur le sol allant au corbac qui ne se prive pas de manger, heureux.
Et après quelques minutes à peine, voilà la pense remplit, pour la première fois depuis trop longtemps. Epoussetant ses braies, elle sourit à son Ricard qui continue de récolter les fruits qu'elle a semé et lance:


Dis Lulus tu fais quoi demain?

Mais de Lulus il n'y a plus. Il n'y a jamais eu. Parce que Lulus est bien mort. Et que les larmes qui roulent sur ses joues sont bien réelles...
_________________
Cesaire_h
Tendu pour lui, assis peinard sur la souche. A compter les jours...A mater l'étendard qui claque dans le vent. Il est verni pas à dire, il pourrait aussi rentrer peinard chez lui.
Mais quand on va crever, de toute façon de faim au matin, limite une faucheuse ça a le mérite de vous rappatrier à la baraque, on gagne en temps.
Il ne réfléchit même pas, mourant, poisseux depuis le début, aussi il decide de rester...Et de tenter de choper tout ce qui passera à porter, il ratissera large, pour le fun, le panache, qui sait si la Nyss décidant de regagner ses pénates passait par là...Puis quitte à bouffer les pissenlits par la racine, autant tenter la chance jusqu'au bout.

Demain il sera mort, il le sait.


Seul sur le noeud, une armée à vue, assis donc sur une couleuvrine, il s'en cale, il reste sur place.
Haume sur la tête, limite on pourra le confondre avec les soldats qui se tiennent immobiles plus loin.
Il n'a plus faim... Nope. Il a passé le stade, veut pousser ses propres limites et c'est donc avec une rage froide, qu'il a surgi sur cette silhouette dans l'obscurité. Un bras demeuré fort et coulant, le poid qui assure une bascule, la lame cherchant la faille. Que ça aille vite. Expéditif.
Une sueur froide à l'echine, le mors aux dents, emballé, donnant libre court à un dernier sursaut de vie avant de crever.
Le soucis c'est dans cette nuit de poix, il a vue trouble, le réflexe forcément amoindri. Il a suffit d'un mouvement, d'une impulsion, pour qu'ils roulent dans la terre, lui il a trouvé un cou à serrer sans pitié. Fin et gracile, un parfum, en guise de signal de reconnaissance et le choc libérateur d'un écu en pleine gueule.
Juste eu le temps de comprendre qui gisait là, dans une lutte furieuse, que sa conscience s'est envolée. Le pire c'est que comme ils etaient sur le bord de la route, il est parti tout seul en chute libre... Dévalant la pente abrupte, inanimé et avalé par la nuit, pour finir, point invisible en bas du dénivelé.

"Tain..Une fourmi de guerre."

Mort. Ayant trouvé sérénité, avant de revenir il va se faire une orgie de petits plats au banquets des angelots. Décidant de pas se presser, le reste c'est le silence, cotonneux, bienheureux avant le réveil laborieux.
C'est un rayon assassin de soleil qui le verra ouvrir un oeil hagard, poissé de sang des pierres rencontrées à la descente.
L'armée est partie, lui qui comptait sur un rapatriement expéditif, nope, va falloir se coltiner le chemin à pince...
Il lui reste encore un coup, mais il va s'en passer, il le garde pour plus tard.
Quand c'est la poisse, faut pas insister et rentrer se coucher.
Enfin pour le moment il mate, yeux aveuglés, le ciel d'un blanc agressif.


Chienne de vie.
_________________
Cymoril
« Encore un matin, un matin pour rien… » Ah mais non la voix, déconne pas, ces dernières vingt-quatre heures ont été riches en rebondissements.

Elle était revenue à son point de départ, enfin, pas tout à fait, du moins, elle était revenue là où son « professeur » lui avait dit qu’il fallait qu’elle soit.

Mais, une fois sur place, pas de spassadin, et à la place, une armée en stationnement. Alors elle a joué le profil bas, à l’écart, tout en discrétion. Tactique efficace puisque pas un soldat ne s’était aventuré jusqu’à la brunette.

Une grande partie de la journée en planque, a ronchonner contre les idées à la con des uns et des autres, se demandant si la Nys avait réussi son coup, et où pouvait bien être passé Césaire. Sans parler du mutisme soudain de Mont de Marsan après son billet agacé, réponse aux accusations grotesques du Chancelier.

Pour tuer le temps qui la sépare de la tombée de la nuit, elle brosse Bagual, le bichonne et guette l’arrivée éventuelle d’un faucon. Longtemps qu’il est parti celui-là, serait p’têt temps qu’il rapplique.
Envisageant le passage devant cette armée avec une certaine appréhension, elle troque ses braies contre une jupe bien comme il faut, et accroche la médaille gagnée suite à la guerre contre le Béarn.
Jouer sur les apparences, être juste une ambassadrice médaillée, devrait lui assurer le passage, du moins l’espère-t-elle.

C’était sans compter sur l’imprévu qui lui saute dessus.

Un bras dur qui la saisi, une lame qui brille sous la lune. Juste le temps de choper son bouclier avant d’entamer un corps à corps, roulades dans l’herbe, un seul but, une seule idée, survivre. Une main froide se serre sur son cou, elle met toutes ses forces à repousser l’assaillant d’un seul et unique revers d’écu dans le heaume, et envoie le bougre dévaler dans le bas côté.
Un doute l'assaille, reconnaissance tardive d’une poigne, d’un corps.

Pas le temps de vérifier, le bruit ayant peut-être alerté la troupe qui stationne tout près, elle se relève, débarrasse sa tenue des feuilles et poussières ramassées pendant la lutte, remet de l’ordre dans ses cheveux et grimpe en selle.

Le moment de vérité, une brunette qui défile, hautaine devant les soldats ensommeillés, regard sombre et main sur la garde de l’épée, prête au combat, même une armée elle s’en fout. Elle a déjà fait plus stupide sur les remparts de Labrit, majorette chef de lance après que l’Coq soit tombé. Et elle a grandi depuis le temps, a appris à se défendre, mieux équipée, et entraînée de surcroît. C’est donc d’un trot assuré qu’elle dépasse le campement de l’Ost gascon.
Direction la maison. Et avec un sourire narquois aux lèvres…

_________________
Falco.
Ailleur dans la zone d'Orties

Laisse tomber ma toute belle pleine de dents..C'est le désert.
Deux jours à suivre une piste d'Anisette qui se perd dans les landes.
Deux jours ou pas un quidam ne passe pour les renseigner.
Rien!
S'il était romantique, il ferait croire à sa promise qu'ils sont les derniers sur terre..
Marre du lapin cuit au romarin, marre du pain sec, marre du goût de libellule crevée des eaux du ruisseau.

Son intuition lui murmure des choses amicales.
"Si ya personne c'est que ça s'entasse pas loin"
"Le calme avant la tempête"

Tout ce qu'il lui faut pour s'agacer.
Aprés ce royaume ou le voyageur doit avoir un doctorat en Connaissance des Administrations, un autre de Chance face à la Faucheuse, un troisiéme d'optimisme forcené pour prendre plaisir à traverser des contrées ou il n'a droit de rien faire.
Comment voulez vous encourager le commerce?
Avec son corrolaire..Une infime ponction sur la masse des échanges au moyen de brigandage ciblés.
Le Sud sent la poussiére.

C'est décidé, autant y aller au panache.
A fond les rênes de la charette.
Voir si on tire à l'arbaléte sur le fossoyeur dans ce coin.

Il est urgent de faire une réunion chez Cartel.
Une pause dans leurs jeux innocents .


_________________
Fossoyeur, marchand, gascon
Alanysfolle
Le vent frais vient caresser ses joues endormies, brûlantes, effleurer ses cils, taquiner son front et soulever quelques mèches blondes. Quelques ronronnements de femme s'éveillant s'échappent de ses belles lèvres roses et pleines avant de s'ouvrir en un long baillement. Le corps repue, en pleine forme, ses bras partent chercher loin derrière elle tandis que son buste se courbe et que ses orteils s'étirent. Le regard clair fait apparition, pour se poser sur son emplumé qui l'observe machinalement. Deux jours qu'il est là et qu'il continue de bouder à cause de l'autre fois. Soit ça lui passera. Bien un mâle celui là... Un sourire éclaire son visage, son Chieur arrivait bientôt à Labrit, elle avait accomplie sa tâche, avait gagné, 5 jours de brigandage histoire d'être sûre qu'on ne lui dise rien. Elle pouvait reprendre la route avec sa marchandise acquise au péril de sa vie.
Y'a pas à dire, elle était fière d'elle et souhaitait fêter ça dignement avec ses amis autours de quelques bonnes pintes dans la taverne qu'elle allait s'empresser d'ouvrir lorsqu'elle serait de retours en ville.
C'est qu'elle en avait des choses à fêter. Un anniversaire ça se trinque! Et pas qu'un peu!
26 ans et pas une ride! Le visage lisse et parfait, sa poitrine fière et dressée, ses cuisses rondes et ferme, son ventre plat et un derrière à damner un Saint. Magnifique blondine à l'humeur joyeuse ayant gardée son âme d'enfant. De quoi les rendre toutes jalouses. Que voulez vous, l'on a pas tous sa chance.
Se levant, elle bailla une nouvelle fois, souleva le drap et se demanda ce qu'elle allait bien manger. Attrapant le morceau de viande reçu récemment, elle se mit en quête de bois sec afin de faire un bon feu.


Ricard aujourd'hui on rentre!
Et arrête de faire la gueule! Hier c'était mon aNysversaire et tu me l'as même pas souhaité! Sal'té de piaff pas reconnaissant. Si tu continue à bouder t'auras pas le droit de participer à mon festin de roi!


Assise contre son arbre, elle écoutait le crépitement des flammes lécher la viande offerte par Cymoril en guise de présent, graisse explosant et envahissant l'air en quelques belles odeurs alléchantes. Bien sûr elle adorait les légumes, le pain, les fruits, le poisson. Mais la viande... Un bon morceau saignant, elle ne connaissait rien de mieux.
Dans son dos un craquement et une jeune brunette en guenon apparaît devant elle. Attrapant son bâton elle se lève, s'approche et lance:


Ola l'étrangère.
La bourse ou la vie?
(elle a toujours rêvé de dire ça).
Pas agressive pour un sou, la blonde menace vaguement de son arme afin d'obtenir le peu de choses que l'inconnue avait sur elle. Récupérant ainsi 33 écus et un épis de maïs, elle sourit et lui accorda sa confiance. C'est que tout se paye de nos jours! Le passage, la confiance etc... Bon disons que la confiance elle lui offrait de bon coeur. Nys n'est pas chieuse la dessus. Il suffit qu'on soit un tantinet sympathique avec elle et hop, c'était fait.

Dieu te le rendra!

Puis la laissant filer, elle rangea ses nouveaux gains et retourna à la cuisson de son repas.
Tout en le mangeant elle se mit à rêver de son homme. Bientôt... Bientôt elle le serrerait contre elle, faisant courir ses mains blanches sur sa peau noire, bientôt elle prendrait ses lèvres avec fougue jusqu'à en perdre le souffle, bientôt elle lui murmurerait des j't'adore entre quelques cris, des je t'aime en veux tu en voilà tellement il lui avait manqué. Bientôt...
Mais pour l'heure il était temps de grailler avant de reprendre la route.
Arrivant telle déèsse chez elle... Au bon coup!

_________________
Falco.
Il n'est pas donné

Au premier clampin venu de survivre à ce genre d'accueil.
Encore moins pour un duo en guenilles.

Comme quoi certains devraient se méfier à trop se fier aux apparences.
Lassés des routes desertes, ayant perdu la trace de l'anisette, une derniére solution s'imposait.
Faire la tournée des tavernes, moyens assez infaillible de ferrer une imbibée chronique.

Ils auraient dues se méfier en arrivant à Dax.
Les murailles trop silencieuses, la petite foule matinale des marchés invisibles.
Des rumeurs, une brume qui tournoyait autours d'échos de cuirasses.
Mais leur carriole est bruyante, et jusqu'à preuve du contraire, leur pire faute en Gascogne est un affront effronté à cette tête de mule de maire de Labrit.

Il a due hériter d'un instinc de rats ayant grandis chez des vivisecteurs.
Un casque trop baissé, des armes trop fermements tenues par la garde aux hautes portes de la ville.
Les arbalétes tendues malgrés l'air humide nocif aux cordes.
Des riens qui s'ajoutent in extremis alors que déjà les vouges plongent vers leurs rênes pour les stopper dans l'étroite entrée.

Le son de l'alarme, une mêlée confuse qui n'en est pas une. A peine une rixe, quelques talonnades, des bleus et une fuite à un demi poil de crotte prés.

Il y laisse son épée.
Une bonne lame offerte par une amie Vicomtesse.

Hors de portés, il regarde sa promise qui a encore les poings serrés.
Pas une entaille. Cette femme, c'est du cuir mouillé tanné par des sorciéres droguées.





Citation:
02-10-2008 04:35 : Votre arme a été détruite.
02-10-2008 04:35 : Auksana vous a frappé Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
02-10-2008 04:35 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Ost Gascon" dirigée par Grinwold.


Il va falloir fuir à présent. Cela doit être ce pécore de Pierus ou ilne sait plus qui.Une tête à aller pleurer au prévôt celui la.
Ils auraient dues l'achever plutôt que de le regarder fuir en jetant sa bourse.

La charette s'éloigne dans la poussiére.
Gare aux obstacles.

L'Armée Gasconne a frappée...Même pas fichue d'esquinter un maigrelet et sa douce en haillons.
Vont devoir recevoir une autre leçons ou deux..Puis il ira frapper à la porte du Duc.
Offrir ses services.
C'est une honte un Ost de chochotes pareilles.

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Fossoyeur, marchand, gascon
Apolliine
La carriole brinqueballe en couinant… C’est l’aube, Labrit est calme et silencieux.
Le fossoyeur et sa promise sont de retour.

Combien de jours sont-ils partis ? Une semaine à peine… Une semaine à faire soi disant des tests, à débusquer les morts, à apprendre à faire les poches, à tendre des pièges et à traquer une anisette fantômette…

Mais voilà, tout ne se passe pas toujours comme on l’espère…

Tout avait pourtant bien commencé…


Citation:
25-09-2008 04:41 : Vous vous êtes battu avec D….n (coefficient de combat 3), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.


Waouh !!! Trop forte l’Apolline !!!

Citation:
25-09-2008 04:41 : Vous avez racketté D…..n qui possédait 5,56 écus et des objets.
26-09-2008 04:32 : Vous avez racketté P…..s qui possédait 327,35 écus et des objets.
28-09-2008 04:35 : Vous avez racketté L…..l qui possédait 34,90 écus.


En tout et pour tour, elle avait récupéré une grosse centaine d’écus et deux ou trois miches…

Mais les jours passaient, les miches étaient depuis longtemps avalées et digérées et rien !
Plus un rat, pas d’âme qui vive sur cette route désespérément vide.

Quatre jours le ventre vide, l’Apolline commençait à ne pas être au meilleur de sa forme…
Même les câlins, les siestes crapuleuses pour passer le temps, les séances de corps à corps ne l’intéressaient plus…
C’est pour dire à quel point elle en était rendue…

Pis là CRACK !

Alors qu’ils devaient se ravitailler à Dax….
Ils étaient tombés sur un os… Enfin plutôt un tas d’os !


L’armée ??? Même pas peur !

Avec ses petits poings et ses jambes flageolantes, juste armée de ses grandes dents, Apolline avait affronté le danger...

Citation:
02-10-2008 04:35 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Ost Gascon" dirigée par Grinwold.
02-10-2008 04:35 : Auksana vous a frappé Ce coup ne vous a pas blessé.


C’est pas sa chiquenaude qui la déstabilisée, c’est pas une chochotte l’Apolline…
Même pas une égratignure ! Mais lui gardera longtemps la trace d’une dentition infernale sur la fesse gauche…

Seulement trop c’est trop… Les jours de jeûnes à rallonge elle a pas supporté…

Et dans la carriole menée par un fossoyeur encore plus maigre et encore plus sombre qu’à l’ordinaire, parmi le fatras, par-dessus Leticol qui empeste la charogne… gise morte la jument garoute...


Liamchaa
[Labrit]

Les remparts. En vus. Il les connaissait bien pour y avoir livré bataille avec la Zoko. Marchant à côté de son canasson, à son rythme, comme d'hab. Il admirait ce début d'automne qui débutait. La moisson sur la route avait été fructueuse et c'est le ventre bien tendu d'un repas du midi pris sans hâte qu'il rejoignait la blondinette.

Je serai là aussi dans deux jour!!!

Le courrier que le piaf lui avait remis était on ne peu plus laconique sur sa position surtout depuis qu'elle s'était laissée embarquée dans les coups foireux de l'Empaillé. Celui là il ne perdait rien pour attendre. Il avait intérêt d'avoir de quoi dédommager le black de sa virée en Anjou. Liam l'avait encore mauvaise.

Il arrête son cheval et observe les alentours du village. Qu'allait il trouver au bout de la route. Une taverne toute neuve, fruit des rapines de sa dulcinée ou la porte d'une prison ou les fruits dans le balluchon seront de rigueur... Un sourire en coin, il l'avait prévenue.


J'file chez moi sans toi si t'es enchainée à un mur... j'rai plus vite sans trainer un boulet!!!

Il saisit la pomme de sa sellerie et enfourche le tadada tirant sur les rennes pour le retenir et le lancer au trot en direction de l'entrée de la ville. Nys... au bout du chemin, une blonde, une bière et un lit frais pour se reposer.... enfin, c'est ce qu'il espère, pense, croit, aimerait....
Falco.
Labrit

Ca y est ma promise..Sommes arrivés.
Tu décharges le cadavres, prépares une soupe, m'aide à me gratter le dos?
............

Apoliine?
................................
APOLIINE!!!!


En bon croque mort il lui incive à l'incisive un orteil, il lui balance deux gifles et un coup de coude dans le ventre. Procédure normale décrite dans le "Codex de Médecine, Opus 3 " de l'Université de Touraine.
Sa belle s'est éteinte sans raler ou jurer, modestement, sans même lacher les rênes de la charette!
Il en revient pas de cette grande duduche tout en os, si simple et solide..Et la, alors qu'il s'y attachait à la vitesse du caramel au fond de la casserole, elle clamse!

Pas marié et déjà veuf?
Nom d'un Fossoyeur, ça va pas se passer comme ça!
Il a ses entrées avec l'au dela le maigre et osseux.
Il venait, sottement , de s'arranger pour se proposer candidat maire..Risquant par la un repérage de la maréchaussée.

Il parait qu'on leur galope aprés, et vu l'incident de Dax, il sait que c'est pas pour leur décerner un prix du meilleur citoyen.

Elle est toute légére, toute molle dans ses grands bras quand il la descend de charette à l'abris des regards, à son chez soi.
Au cimetiére.
Pas si légére quand même.
Sacré squelette!
Le crâne ricoche un coup sur un pavé, il cogne un peu les tibias dans la chambranle de sa chahute de luxe.

Une des tour de guet de guingois de la cité.

Lui laver le front, s'énerver, pas savoir quoi faire ou plutôt s'y refuser.
Pas elle!
Que crevent douzes jouvencelles de gascogne mais pas elle!

On le connait acide, colérique, braillard..La il n'est pas de témoins pour voir une larme et sa bouche se tordre.
Vrai qu'elle a la beauté chevaline, et une ossature de dinosaure, mais il l'aime bien son Apoliine.
Quand elle rit les verres se planquent.
Elle a la galipette fougueuse et furibarde, une vraie tornade.
Pis pas bête en plus..

Alors il la pose bien au frais dans la salle au sous sol.
La glaciére ou fondent lentement ces blocs importés à grand frais des montagnes.
Un soupirail éclairera de biais le sourire unique de sa promise déjà glacée.
Ici nulle mouche ou rat pour la gater.
Il recouvre d'un vaste drap d'autres cadavres en attente.
Ceux déposés la par quelques habitant pendantson absence.

Ils patienteront, ils ont l'éternité pour ça.
Mais pas sa promise.
Son Apoliine va vivre.
Point par magie ou par la priére ni aucun rite sombre.
Juste parce qu'il croit fermement aux anciennens régles.

En toutes choses l'Equilibre du monde se maintiens.
Sa promise est morte?
Il va offrir une mort pour tromper les comptes infernaux.
Alors elle revivra.

Il sent que quelquepart, si Cartel s'occupe si souvent des morts c'est pour se prémunir quelquepart.
Un échange trés réel plutôt que symbolique.

Jusqu'ici il ramassait les morts pour les honorer et que les vivants vivent une fois le deuil terminé.
Ce soir il va partir chercher une mort pour ramener une vie.

Cartel a usé de ces rites jadis, il l'a lu.
Il y croit dur comme fer car il n'a pas le choix.
Cinq jours pour trouver un mort, c'est le délai imparti.

En ressortant des profondeurs des murailles de Labrit , il ne le sait pas, mais il a changé le Fossoyeur.

Il est amoureux.





Ceci est mon dernier Post sur ce topic:
J'irai poser ma plume dans celui de la Traque
Bon jeu.

_________________
Fossoyeur, marchand, gascon
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