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[RP] Et si nous créions l'Ost de l'air ?

Enduril
RP ouvert à toute personne ou PNJ qui pourra logiquement prendre part à ces expériences. Pour tout post ne respectant pas la cohérence, une demande sera faite à la censure pour le supprimer. Merci de bien vouloir respecter cette demande.

Le début est une retranscription un peu cosmétisée d'une partie d'une soirée taverne.




Et voici comment, au plus profond de la nuit Uzétienne, naquis un projet conjoint de l'Ost naval et terrestre. Laissez un Général en conversation avec un matelot et bien vite ils vont vous refaire l'armée. Comment ça, pas sérieux cette histoire ? Discussions et affabulations de poivrots en taverne ? Pourtant, les deux personnes assises à la grande table de la taverne municipale ne semblent pas plus ivres que ça. Je dirais même qu'ils ont l'élocution encore bien fluide. Mais voilà comment tout commença, en ce sombre soir d'avril 1459, dans la bonne ville d'Uzès.


Zetruckipu : J'enrage d'avoir raté mes amis...

Enduril : Ce sont des choses qui arrivent, hélas.

Zetruckipu : A cause des obligations journalières je me retrouve ici à minuit .Encore aujourd'hui vous êtes là ça va mais d'habitude...


Enduril hoche la tête manifestant ainsi toute sa sympathie à cet état de fait.

Enduril : Je comprends. Je suis du genre noctambule.

Zetruckipu : Pareil, comme le chat, un nique raclure, ou nyctalope. Je sais plus, un truc dans le genre.


Enduril le regarde avec de grands yeux

Enduril : Oh ! J'avais cru entendre...

Zetruckipu : Mon général?

Enduril : Nique raclure.

Zetruckipu : Ouais c'est les chats qui sont comme ça. Ils peuvent voir dans le noir


Elle se dit en elle-même qu’il est vrai que si on considère les vieilles chattes comme des raclure, alors les chats sont bien à la fois l’un et l’autre. Aussi, elle acquièce.

Enduril : Aussi.

Zetruckipu : C'est les créatures du malin ces bestioles... Mais faut reconnaitre que c'est pratique dans un bateau


Elle renchérit.

Enduril : Pour ça que c'est bien d'en mettre un noir dans les fondations d'une maison. Ca protège du feu.

Zetruckipu : Oui c'est certain. Tous les grands scientifiques en conviennent.


Enduril hoche la tête

Enduril : Vous connaissez la théorie pour faire voler un humain ?

Zetruckipu : Ah non je ne suis pas très versé en science humaines, ni même en alchimie.

Enduril : Sachant qu'une tartine beurrée touche toujours le sol côté beurre et qu'un chat tombe toujours sur ses pattes, si vous vous accrochez une tartine beurrée dans le dos et un chat sur le ventre, en vous jetant dans le vide, vous restez suspendu.

Zetruckipu : Fascinant...

Toute enthousiasmée, elle répond.

Enduril : Tout à fait ! Je connaissais quelqu'un qui étudiait ça.

Zetruckipu : Et un raisonnement sans failles qui plus est. Je m'y emploierais à tester.


Tout à son enthousiasme, elle enchaine.

Enduril : Imaginez des soldats volants ! Cet homme passait ses journées en chatapultages. Résultat : plus de chats, mais les souris...

Zetruckipu : Pour sûr ce serai une supériorité écrasante. Mais une question me taraude.


Elle l’écoute alors avec la plus grande attention.

Enduril : Oui ?

Zetruckipu : Doit-on nécessairement conserver le chat vivant? Un chat mort ne saurait assurément retomber sur ses pattes


Elle étudie quelques instant la question et reprend, pensive.

Enduril : Pour qu'il cherche à rester sur ses pattes, je pense.

Zetruckipu : Réellement fascinant. L'envie me prend d'essayer.

Enduril : Alors faites !

Zetruckipu : Je pense que ma vigie pourrait faire un fabuleux poste d'envol.


Elle en rajoute.

Enduril : Il faut savoir faire avancer la science !

Zetruckipu : Exactement.

Enduril : tout à fait

Zetruckipu réfléchit au moyen le plus efficace pour se fixer un chat vivant au ventre sans qu'il remue trop. Un chat vivant sans patte conserverait il ses réflexes naturels?


Enduril de son côté se dit qu'il faut peut être arracher les griffes des chats avant.

Zetruckipu : Il me vient à l'idée une expérience.

Enduril : Ah ?

Zetruckipu : Attachons une tartine beurrée au dos d'un chat puis jetons-le de ma vigie.

Zetruckipu : Naturellement, l'animal devrait flotter dans les airs.

Enduril : Tout à fait. Sinon, c'est sorcellerie.

Zetruckipu : mais si nous prenons le même animal et que nous l'y coupons les pattes. Parviendra-t-il à léviter? L'expérience me semble tout à fait à propos.

Enduril : Sans pattes, il tombe.

Zetruckipu : En êtes vous certaines?

Enduril : Bah oui.

Zetruckipu : Ne pensez vous pas que ses facultés ne résident pas plutôt en son foie plutôt que en ses pattes?

Enduril : Sur quoi voudriez-vous qu'on puisse se porter pour le faire flotter ? Moi je pense à ses pattes.


Zetruckipu est déçut devant le manque d'enthousiasme qu'a suscité sa proposition. Il se dit qu'il l'essayera tout seul

Enduril regarde son vis-à-vis et une idée lui traverse la tête.


Enduril : Si je vous trouve un chat ?

Enduril : On peut essayer ?

Zetruckipu : Pour sur. Il y a toujours un matou gris qui traine autour de l'auberge pour récupérer les restes des clients.

Enduril : On peut même trouver un condamné dans les geôles pour tester.

Zetruckipu : C'est vrais que l'expérience prendrait toute son envergure avec vos laissez passer.


Enduril hoche la tête

Enduril : Et puis, c'est pour l'ost ! Pour le Languedoc !

Zetruckipu : Exactement!

Zetruckipu : Il est beaucoup plus noble de mourir pour la science plutôt que de mourir bêtement pendu. Mais un condamné reste un condamné.

Enduril : Voilà ! Un moyen de racheter son âme.

Zetruckipu : Nous ne pouvons le laisser s'enfuir en lévitant si vous voulez mon avis. Je vais chercher mon arbalète et on commence l'expérience?

Enduril : Ah oui ! Pensez à l'arbalète !


Zetruckipu se précipite hors de la taverne pour récupérer son arbalète.

Enduril va chercher une miche de pain et du beurre sur le comptoir.

Zetruckipu rentre avec une réserve conséquente de carreau et Enduril le regarde d’un air approbateur.

Enduril : Bien ! Avec ça...

Zetruckipu : De combiens de détenus pouvez vous disposer Donà ?

Enduril : Oh pas mal ! Les prisons sont pleines de petits voleurs

Zetruckipu : Parfait j'en ai ici pour...


Zetruckipu commence à compter sur ses doigts.

Zetruckipu : Pour beaucoup!

Enduril hoche la tête.

Enduril : Je vois ça. Et au pire... On prend une corde et on les attache par un pied, ils ne voleront pas bien loin. Un petit trou pour passer la corde dedans, et zou !

Zetruckipu : oui la manœuvre est habiles...


Enduril sort de quoi écrire une demande de réquisition de prisonniers condamnés à mort.

Enduril : Une douzaine pour commencer.

Zetruckipu : Oui ça devrait suffire.


Enduril hoche la tête.

Enduril : Je pense aussi.

Zetruckipu : Mais pour des raisons évidentes il me semble que la corde devrait être attachée au cou. La prise est bien meilleure

Enduril : Ah oui ! Et si ils s'éloignent trop, ils seront étranglés !

Zetruckipu se sent fier à l'idée de faire avancer la science.

Enduril : Bonne idée !


La Général scelle le courrier qu'elle vient de terminer et le scelle. Elle fait venir l'un de ses hommes de confiance et le lui donne. Les instructions sont claires, il doit remettre la missive à la Prévôt en mains propres et en toute discrétion. Bien sûr, elle insiste lourdement sur le fait qu'il doit bien vérifier que les mains sont propres et surtout ! Surtout ! Bien regarder la jeune femme, dans les yeux et pas ailleurs.
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Zetruckipu
La nuit était belle et sans vent, une nuit dégagée et illuminé par une lune rayonnante. Bref, c'étaient les conditions de vol parfaites.

Zet se dirigeait donc vers la vigie du port, lieu d'envol privilégié puisque la hauteur permettrait certainement que la lévitation se stabilise. Arrivé en bas de la tour, il sortit un petit calepin en vue de faire l'inventaire du lourd sac qu'il avait trainé jusque là


"Alors:
    -corde: j'ai
    -Arbalète: j'ai
    -chats: Zet donna un coup de pied dans un grand sac se mettant soudainement à se secouer dans tous les sens j'ai


Me manque plus que les larcineurs et les biscottes beurrées, la dona Enduril doit pas tarder à arriver.


Alors résumons:
    1°: on attache la corde autour du coup prisonnier en la fixant préalablement au sol
    2°: on fixe une biscotte beurrée côté beurre vers le ciel dans le dos du condamné.
    3°: On fixe un chat les pattes vers le sol sur le ventre du condamné
    4° on jette le condamné depuis la vigie pour qu'il s'envole, la corde le maintenant au sol et l'arbalète prête à le ramener si besoin est.


Rappel du principe élémentaire de physique des corps:

"Étant donné qu'un chat retombe toujours sur ses pattes et qu'une tartine beurrée tombe systématiquement du coté beurrée, accrocher une tartine beurré sur le dos d'un chat le permettra de léviter."


Zet tentait de trouver une faille à ce raisonnement qui n'en avait pas. Il n'avait jamais étudié les sciences auparavant mais il fallait le reconnaitre que l'arbalète à la main c'était plutôt rigolo et pas tellement difficile. Non vraiment, ce raisonnement était logique au possible et ne pouvait en aucune sorte échouer. Un chat avec une biscotte dans le dos devait nécessairement voler, et seul les idiots pouvaient contester ce résultat. Il avait donc été décidé de passer tout de suite aux expérimentation moins évidentes: Que se passait-il si l'on intercalait un homme entre le chat et la biscotte? Un chat sans patte conservait-il ses facultés? Et un chat mort?

Assurément, les animaux ne se laisseraient pas faire et grifferaient leur compagnons de vols. Le compromis du chat sans patte paraissait évident.

Il plongea donc sa main dans le sac en vue d'en retirer un matou puis se ravisa rapidement. Il avait la main en sang et entrepris donc de calmer ces félins à coup de bastonnade. Une fois le calme revenu dans le sac (les chats devaient tous être dans les pommes) Zet en sorti un, le plaqua au sol et lui coupa ses quatre pattes à coup de hachoir. Il se dit qu'il aurait peut être dû lui laisser les pattes avant pour qu'il puisse se diriger mais bon maintenant que c'était fait...

Il avait maintenant fini sa préparation, et c'est en s'essuyant le front les mains pleines de sang avec le sentiment d'avoir été vraiment utile pour la science qu'il attendit son supérieur.

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Frederique85
Assise dans son bureau, la prévost se délectait de la tarte aux pommes que lui avait apporté son amie Neko. Ella avait bien mérité sa pause .De plus à part le matinel enfilé à la hâte, Fred n’avait plus rien ingurgité de la journée. Les pommes fondaient sur son palais, un régal... Elle en soupira de bien être… sa pause fut de courte durée, un garde de l’ost se présentait déjà avec un pli à la main… elle du délaissait à regret la pâtisserie alors que ses papilles criait encore !!!

Elle reconnut de suite le scel de sa belle mère… ça n’augurait rien de bon… Pourquoi diantre lui écrivait-elle ?
Anxieuse Fred décacheta le parchemin de ses doigts poisseux, et en lu le contenu.

Nulle mauvaise nouvelle, juste une demande de quelques hères condamnés à mort…. Pourquoi diable, la générale faisait une telle requête ? Peut être pour que les archers puissent s’entrainer sur cible mouvantes ?
Dubitative, Fred voulait savoir de quoi il retournait, piquée par la curiosité, elle délaissa le morceau de tarte et se rendit ans les geôles du castel.


Garde amenez moi quelques condamnés à mort, choisissez les encore tenant debout.

Un fourgon fut chargé ces quelques gueux, et une solide escorte fut détachée pour convoyer la cargaison humaine vers Uzès. Biensur la Fred était du convoi, histoire de percer à jour le mystère.
Quelques heure après la poterne de la ville se fit visible… le convoi aux allures sinistres prirent la direction des quais, dernier endroit où la générale avait été vu avec le jeune matelot Zet..


Adissiatz Générale, voici une dizaine de malandrins. Que comptez vous faire, je n’ai lu aucune annonce pour des exécutions en public.
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Enduril
Enduril continuait les préparatifs. Dommage que le canon géant de Uzès ait disparu un jour après le départ de feu le Comte Denys de Bourbon d’Annonay de la caserne, de la ville et même du comté. La légende voulait qu’il soit mort chez les sauvages irlandais. Toutefois, la caserne recelait d’un petit bijou de technologie qui servait peu souvent, un couillard ! L’occasion était trop bonne de le sortir et de s’initier à son maniement. Après tout, les casernes du Languedoc allaient bientôt pouvoir user de ces merveilles de technologie. Et oui Mestres e Mestràs, plus de bourses en cuir pour les contrepoids ! Que nenni ! A la place de belles huches de bois et de fer rivetées ! Capable donaisèl e donaisèla d’envoyer des boulets de 35 à 80 kg sur une portée allant jusqu'à 180 m ! Et tenez-vous bien ! A la cadence incroyable, irréelle de jusque 10 coups à l’heure ! Oui ! Vous avez bien entendu ! 10 coups à l’heure ! Certes, le trébuchet vous envoie des boulets de 125 kg et peut tirer jusque 220 mètres, mais bonnes gens, notre couillard rend cet incomparable service en étant manipulé par 4 à 8 servant et quelques artisans en lieux et places de souvent plus d’une centaine d’hommes pour un trébuchet. Et puis avec de tels engins, qui irait dire que les languedociens n’étaient pas couillus ? Hein ? Qui le dirait ?

Bref, notre Général avait fait donné des ordres partout où elle avait pu mettre le nez, qu’elle avait disaient certains de vilain. Quoi qu’à se regarder dans un miroir, elle le trouvait parfois un peu court et manquant d’une certaine grâce majestueuse. Bon, il était clair qu’elle n’allait pas faire ombrage à Cléopâtre de toute façon. Enfin bref, c’est donc toute une petite troupe qui s’achemine sur les quais d’Uzès. Quelques ordres brefs, précis, donnés avant le départ et aussitôt exécuté, tout est dans l’art de savoir dire quoi faire à qui. Bien vite, les artisans s’activent à placer et lester l’engin. Quelques soldats montent un poste de commandement provisoire où il sera possible non seulement de suivre les expériences, mais aussi de se sustenter et boire quelques pintes de bières ou de vin. On n’allait pas non plus se laisser dépérir pour la science. Laissant les hommes s’affairer elle se dirige bien vite vers le matelot Zet, lui aussi déjà en pleins préparatifs. Elle note d’un œil le sang qui couvre ses mains et le chat démembré. Deux idées lui viennent aussitôt à l’esprit. Un chat démembré peut-il ramper telle une limace ? La seconde, elle la met à exécution aussitôt en interpelant le soldat de corvée de tambouille.

Hep toi là bas !

Le soldat s’approche et se tient en une attitude à peu près correcte.

Récupère ces morceaux de viande et va les faire rôtir ou mieux, en tourte ! On ne va pas gâcher de la bonne nourriture comme ça !

L’homme s’exécute aussitôt, ramasse les morceaux et file vers l’endroit où sont préparés les feux de camps. Déjà un autre homme arrive.

Les tartines sont prêtes Général !

Bien ! Il ne manque plus que…

Le reste de discours se perd tandis qu’arrive une charrette de la prévôté, escortée bien entendu de la blonde qui se croyait rousse. Elle aurait du parier tient ! Elle se penche vers le marin et lui lance.

Voilà votre Amiral Grololo qui arrive.

Gardant un visage on ne peut plus angélique et semblant ignorer les réactions à sa petite phrase, elle scrute sa bru qui vient à sa rencontre.

Adissiatz Générale, voici une dizaine de malandrins. Que comptez vous faire, je n’ai lu aucune annonce pour des exécutions en public.

J’ai jamais parlé d’exécution en public moi ! Si vous permettez Amiral, je vais dire quelques mots à ces déch… euh… ces pauvres hères.


Elle s’avance vers la charrette se campe bien sur ses jambes et lance à la population charetto-carcérale ce discours plein de bons sentiments larmoyants.

Gibier de potence, de pal et de roue, vous savez comme moi que vous avez mérité la mort qui vous attend marqué du sceau de l’infamie ! Vous avez tué, blessé, torturé, violé de pauvres et honnêtes languedociens. Je vois d’ailleurs que moult d’entre vous ont déjà eut mains tranchées et que donc n’ont jamais fait acte de repentance. Vous allez donc pour expier en parti vos multiples pêchers périr dans des souffrances abominables. Notre bourrel connait bien son affaire et saura faire du trépas de vos misérables carcasses, un spectacle divertissant pour la populace.

Mais aujourd’hui est votre jour de chance ! Je vous propose de tenter de racheter vos âmes corrompues et viles pour servir la science et le Languedoc ! Acceptez de nous aider dans nos expériences et tout sera fait pour vous faire périr dans l’honneur et sans douleur. De plus, je m’engage personnellement à vous faire enterrer en terre consacrée avec la présence d’un vrai prêtre qui fera une messe à vôtre mémoire.


Elle regarde les prisonniers un à un droit dans les yeux.

Que ceux qui sont d’accord lèvent le moignon ou la main si ils en ont encore. Si il y a des meurtriers n’ayant jamais raté leur coup parmi vous, qu’ils se présentent. Ceux qui ne le seront pas volontaires passeront à la question afin de déterminer pourquoi ils refusent de servir la bonne cause et seront exécutés par le pal aux portes de la ville. C’est toujours assez décoratif pour accueillir les visiteurs.

Les derniers à n’avoir pas levé le bras le font rapidement dès qu’il est fait mention de la question. La Comtesse se tourne vers la marine, un grand sourire aux lèvres et leur lance.

Nous avons nos volontaires ! On procède comment ?
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--Leonard_devint_scie
Léonard arpentait les rues Uzétiennes, la faim au ventre, plonger dans d’extraordinaires pensées que lui seul pouvait comprendre. Car Léonard était un génie, un vrai, du moins en était-il persuadé. Il avait épuisé la fortune familiale à tenter des expériences diverses et variées mais qui avait chacune apporté un progrès extraordinaire à la science, si si, et était à présent obligé de travailler à la mine pour pouvoir se sustenter. Mais ce qui l’ennuyait le plus était de ne plus pouvoir faire avancer la science. Ah quelle misère ! Quelle perte pour l’humanité !

Mais il allait révolutionner le travail des mineurs. Oui, des idées germaient dans son esprit fertile et il ne lui restait juste qu’à les affiner. Il s’y employait lorsqu’il entra soudain en collision avec un soldat qui le repoussa brutalement.

Levant le nez, il vit que ces soldats promenaient un couillard. Il avait entendu parler de cette invention. A vrai dire il en était l’auteur. Il en avait rêvé, mais avant qu’il ait pu en dessiner les plans un vil maraud lui avait volé l’idée ! Pour sûr il l’avait entendu en parler en dormant. Il n’y avait pas d’autre explication.

Rancunier, mais curieux de voir son génie à l’œuvre, il suivit les soldats et observa la scène qui se déroulait sous ses yeux. Visiblement se déroulait une expérience nécessitant des chats, des tartines beurrée et des prisonniers… alors qu’il réfléchissait intensément pour comprendre le but de tout cela, il entendit une femme qui semblait diriger les opérations faire un discours qui l’ému jusqu’aux larmes. Il ne put s’empêcher d’applaudir


Bravo ! Bravo dona ! C’est admirable un tel amour de la science !

Il s’inclina bien bas, ne sachant pas à qui il avait affaire il valait mieux être trop poli que pas assez et attendit que cette mécène de la science daigne lui accorder un regard pour se présenter avec une nouvelle courbette :

Je suis Léonard Devintscie, génie, pour vous servir. Permettez, je vous prie, que j’assiste à vos expériences.
Frederique85
Le prévost n'ayant pu finir son délicieux morceau de tarte aux pommes, louchait sur les tartines beurrées, après tout une de moins ne se verrait pas et au pire... Le matelot Zet pourrait en beurrer quelques qu'autres.
C'est alors que tous étaient plongés dans leur préparatif, Fred s'empara d'une des belles tranches de pain beurrée avec parcimonie et la croqua à pleine dents.

Tout en machouillant son encas, elle prit place sur un muret, non loin de la scène, afin de ne rien perdre du spectacle donné, car vu la concentration de son mousse et du général pour sur qu'il se tramait quelque chose d'important.

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--Ignatus_charlatanis


Le grand, le TRÈS grand Ignatus Charlatanis lui même, Diplômé de la Faculté de Médecine de Montpellier, consultant auprès de la reine de Suède elle même, auteur du très fameux De humani corporis fabrica était en ville. Aucun autre scientifiques du royaume ne pouvait se targuer de l'égaler et il le savait. Oui, il était bien le plus grand parmi les grands. Il discutait avec son éminent confrère Mestre Poulpalanis, grec:

...et c'est pour cela qu'assurément il faut purger à hauteur de deux litre un corps humain pour en fluidifier les humeurs. Cette nouvelle science hérité des arabes fait, dit-on, des miracles mais une médecine ne reconnaissant pas les vertus du port des têtes de pic-verts coupé n'en est pas une soyons sérieux!

Il avait notifié la présence étrange d'un nombre important de soldat et aussi fut il indisposé par la poussière que soulevait le convois, ainsi que par l'odeur pestilentielle qu'amenaient avec eux les malheureux enguenillés.

Touss! Tousss! Par Aristote, quel manque de savoir vivre! N'est-il pas irrespectueux de la part des autorités de faire parader ainsi ces déchets de la société sous le nez des bonnes gens? Remarquez la pestilence qui émane de leur corp: c'est assurément quelques pourritures internes. Tout à fait mestre Poulpalanis. C'est également ce même processus qui permet de faire du fromage. Je travaille moi même sur la possibilité de récolter les sécrétion plantaires en vue d'une utilisation médicinale car voyez vous...


Tout en continuant leur débat, les deux hommes de sciences déambulèrent dans les ruelles jusqu'au port, où se concentrait un nombre important de soldats et de reliquat. Il s'adressa à un maraud d'un certain âge qui regardait le couillard des étoiles dans les yeux.

Dites moi le vieux, que ce passe-t-il donc ici? Une expérience scientifique?

Ignatus eu un petit rire méprisant: comment donc voulez vous qu'un rassemblement de malappris et de parias puisse faire avancer la science? C'est tout amusé (mais se couvrant le nez d'un mouchoir. Par Aristote quelle pestilence!) qu'il déambula entre les militaires. Il s'approcha d'une tour qui devait bien mesurer dans les 50 pieds de haut et se fit expliquer le but de la manœuvre par un soldat qui passait par là.
Le chassant rapidement d'un geste de la main dédaigneux, il se dirigea vers celle qui semblait être la chef


Mestra laissez moi vous dire que votre expérimentation est vouée à l'échec! Je sais que dans votre esprit ôh! combien sous développé -Peu de monde ont, hélas, été gâté par Aristote tel que je le fut- cela dû sonner comme un éclair de génie mais croyez moi, ce n'en est pas un du tout. Eh oui vous avez devant vous le grand, très grand -mais ais-je besoin de le rappeler- dit il en levant les yeux au ciel, l'immense Ignatus Charlatanis.

Il attendit que l'élocution de son nom imprime sur le visage de sa vis a vis un sursaut de surprise ou d'admiration mais il n'en fut rien.

Madame, laissez moi vous expliquer pourquoi votre expérience est vaine:
Le chat est-il un animal volant? Non! Quand bien même le serait-il, croyez vous qu'il ait suffisamment de force pour soulever à la fois un homme et une tartine beurré? C'est AB-SO-LU-MENT exclus!
Dans ma grande bonté, je suis prêt à faire partager ma science dans le but de combler votre ignorance.

Réfléchissez: quels sont les Animaux volants? Non dame, les "sale cafard" comme vous venez de me dire sont des rampants! Oui tout a fait les oiseaux. Et d'où croyez vous que leur vient leur faculté de voler aux oiseaux? Leur ailes? Vous ne pourriez pas avoir plus tort. Elle leur vient de leur foie, sans aucun doute: leur foie est évidé et contient une substance que j'ai moi même nommé "la lévitae". C'est elle qui permet aux oiseaux de voler. Ainsi, si vous voulez faire voler un homme vous devrez nécessairement l'évider et lui greffer quelques foies de mouettes

Je logerais à l'auberge. Lorsque vous aurez fini votre expérience inepte et que vous aurez besoin d'un esprit supérieur, demandez moi et je verrai si je pourrai vous accorder de mon précieux temps
.


Une fois satisfait de son intervention, il se dirigea dignement dans son palanquin et continua à discuter le rôle thérapeutique des sabots de chamois avec Poulpalanis

Edit: correction fautes d'orthographe et mise en page
--Grabuge
"Girole ! Girole ! Où es-tu mon girole ?"

Grabuge avait beau chercher, il ne trouvait pas. Pourtant ce n'était pas faute de chercher ! Des heures qu'il avait passées à arpenter les rues dans sa vaine quête. Il n'en pouvait plus. Il avait les pieds en compote et le dos en vrac. D'autant qu'avec ce qu'il avait bu plus tôt dans la journée, il avait également un peu mal au crâne. Décidément, quand le sort s'acharnait, ce n'était pas pour rien. Il savait qu'il n'aurait jamais dû entrer par la fenêtre pour essayer de ne pas réveiller sa femme qui dormait encore. Eh bah il l'avait fait quand même, bougre d'abruti qu'il était, et Girole en avait profité pour prendre la poudre d'escampette.

"Bon sang de chat pourri ! C'est pas vrai ça ! Me faire traverser toute la ville alors que je serais mieux dans mon lit ! Ah ! Si j'te chope toi, tu vas passer un sale quart d'heure, c'est moi qui te le dis, foutu sac à puces !"

Il râlait depuis qu'il avait débuté ses recherches. Son visage fermé faisait reculer les passants qui croisaient sa route. Il faut dire aussi qu'il s'était à plusieurs reprises ramassé dans le caniveau, et que son odeur n'était pas des plus délicates. A peu de choses près, on aurait dit des latrines en vadrouille. A peu de choses près...

Grabuge tituba et se raccrocha à un pan de mur. Il se passa la main devant le visage, soupirant de malaise. "Faut que j'retrouve ce maudit chat, ou Simone va me passer par la fenêtre quand je vais rentrer. Girole ! Girole ! Où es-tu maudit chat pourri !" Et il reprit tant bien que mal sa quête désespéré.
Zetruckipu
L'attente avait été longue et Zet avait dû se trouver une occupation pour pallier à la monotonie de la nuit. Cette p**** de générale qui ne revenait toujours pas et ce chat qui ne finissait pas d'agoniser... Il était donc monté dans son bureau pour y récupérer une fiasque ou deux d'un délicieux alcool irlandais que des marins gaéliques lui avaient offert. Il en était à sa deuxième bouteille de finie lorsque il vit le père grabuge en train de dévaler la pente vers le port et en appelant un certain girole. 'devait être complètement rond pour appeler ainsi à 4 heure du matin ce "girole".
Cependant ce nom rappelait quelque chose à Zet: il se pencha vers le matou-tronc qu'il avait préparé et lu le petit médaillon qui été accroché à son coup: GIROLE! Par Aristote la bonne mère Grabuge allait lui faire subir les milles tourments de l"enfer si jamais elle l'attrapait en train de raccourcir son chat! Il attrapa vivement le chat par la peau de la nuque et le cacha dans une des caisses entassées sur le quai. Il se contenta de regarder le père Grabuge passer en feignant la surprise puis retourna a son occupation favorite: la boisson.

Il se réveilla au petit matin au milieu d'une stock de poisson sans savoir comment il y avait atterri. Pour sûr ce fichu tabac à pipe qui a fumé en buvant le malt écossais a dû lui retourner l'estomac... Il retourna donc auprès du sac de chats qui, vu l'activité qu'il y avait à l'intérieur du sac, avaient dû sentir l'odeur de sardines et de rougets. La générale Enduril n'avait pas chômée et les biscottes semblaient prêtes. Il eu tout juste le temps de s'allumer une pipe que la branle de l'Amirale arrivait au port. Il se frotta les mains: enfin on allait pouvoir passer aux expériences amusantes. Et, ôh surprise! un couillard avait été spécialement prévu pour l'occasion!

Il se rapprocha du convoi de prisonniers qui semblaient au final plutôt heureux de faire une sortie à la mer (c'est quand même plus agréable que le carcan ou le pilori) malgré le fait qu'ils étaient enchainés. Il se positionna en retrait du général, l'arbalète à la main, et n'eut hélas pas le temps d'être édifié par la verve de sa supérieure: on était en train de taper dans le sac de tartines beurrées.


Hé toi la vilaine! Va remuer ta graisse ailleurs si tu ne veux pas tâter de ma botte! Ici les quémandeurs c'est au fouet qu'ils sont reçus! Ah.. c'est vous amirale?.. Non je disais... beau temps pour un envol n'est-ce pas?

Il s'éloigna aussi vite qu'il put: il avait peur de sa réaction de sa supérieur et aussi en profita-il pour se diriger vers la foule des badauds que le spectacle de la procession avait ameutée. Un curieux bonhomme aux manière agaçantes crachait son dédain au visage de la supérieur. Il arma alors son arbalète et la pointa sur l'homme en question. Ce ne fut que le regard désapprobateur du Générale Enduril qui le découragea de tirer. Bizarre sa chef: un coup elle lui demandait de tirer sur toutes les rousses à vue, sans raison apparentes et là, quand bien même l'occasion se présentait, elle refusait de passer à l'action.

Quoi qu'il en soit son discourt était terminé et les volontaires rassemblés au pied de la tour. Il se dirigea vers l'un d'eux et le pressa de son arbalète de le suivre.


Voilà mon gars j't'explique la manière qu'on va procédé. S'tu fais exactement ce qu'estque j'te dmande, tu risques rien. Alors on va te fixer au ventre un chat aux pattes coupées -hé on te gatte pas là? tu risques même pas une griffure!- et dans le dos j'vais te coller une tartine beurrée avec de la résine. Ensuite tu enfile cette corde à ton coup -fais pas gaffe au nœud coulant chui un marin j'connais mon métier- et tu m'suis en haut d'la tour. Une fois là haut, tu sautes.

Le malheureux fut pris de spasmes puis secoués de pleurs. Il se jeta au sol en priant le matelot de l'épargner, qu'il préférait le carcan. Zet se dit au fond de lui même qu'un homme assez sot pour larciner, tuer ou violer ne pouvait de toute manière rien comprendre aux principes subtils de la physique et ce fut à grand coup de pieds ainsi qu'à l'aide musclée de deux de ses compagnons qu'il poussa le pauvre homme à monter dans la tour. Une fois là haut il fixa le pauvre Girole qui était à deux doigts de passer l'arme à gauche au pauvre hère puis y attacha également la biscotte beurré.

Une foule s'était réunie en bas de la tour. Les prisonniers regardaient en l'air, inquiets quand au sort qui leur était réservé, les soldats étaient eux plus curieux qu'autre chose, de même que la foule d'Uzètiens qui regardait par leur fenètre ou depuis le quai. Devant tant d'attention, Zet sentit comme un poids l'écraser: il n'était pas à l'aise en société mais il décida quand même de se lancer dans un discours:


Donas, Messèrs, aujourd'hui z'allez assister à un événement vraiment... chouette. Ça va vous trouez l'cul encore plus que pendant la fête de la Panturlà! Enfin.. Bon voyez!

Puis, il se retourna vers le pauvre homme qui tremblait maintenant de tout son corps.

Bon voilà comment ça se passe: tu lévites sur 15 ou 20 mètres en faisant gaffe aux piafs puis tu reviens te poser ici. Au moindre pet de travers tu te retrouve avec un carreau d'arbalète dans le fion vu?

Le bougre ne semblait pas très enclin à obéir et Zet fut donc obligé de l'éjecter hors de la tour à raison d'un grand coup de pied bien placé.

Ca y est!! L'homme vole!!

Ah non. Il tombe. Et même plutôt vite en fait.

On eu à peine le temps de s'émerveiller que les dalles du port étaient colorée d'une vague tâche rougeâtre où s'entremêlaient os déchiquetés et poils de chats.
Zet était plutôt contrarié. Il n'avait pas songé à cette possibilité et c'est en réfléchissant aux possibles erreurs commises qu'il descendit la tour pour faire son rapport à la générale en chef. Il ne prêta aucune attention aux manants prostrés qui attendaient leur tour, pensants qu'il s'agissait d'une nouvelle forme d'exécution, ou aux badauds déçus de la prestation. Il était perdu dans une intense réflexion et n'avait pas connaissance des points soulevés par Mestre Ignatus Charlatanis, aussi c'est avec la plus grande incompréhension qu'il se dirigea vers la Générale Enduril.


Générale je ne sais pas ce qui a pu se passer. Plusieurs fais peuvent expliquer ce décollage raté:
    -Le poids d'un homme et d'une tartine est trop lourd pour un chat
    -Un chat-tronc perd ses facultés
    -J'ai fait une erreur dans la préparation mais cela me semble incongru au vu du soin que j'ai passé pour l'attelage du chat et de la biscotte


Il se plantait là, prêt à de nouvelles tentatives mais malgré tout assez marqué par cet échec. Il était pourtant certain que cela aurait dû fonctionner. Perplexe, il déboucha une fiasque et s'assit sur une caisse tout en buvant machinalement au goulot
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Crysania
Quelques jours déjà que la Comtesse était arrivé à Uzès. Ville nonchalante, tranquille, paisible quoi.
Depuis qu'elle avait mit les pieds au Languedoc, prise deux, elle semblait un peu perdu. Aucun repère, beaucoup de différence avec le Rouergue. Mais surtout, rien à faire !! Ce qui cela, était pas coutumier de la Rousse, d'être là, sans rien faire du tout. Avoir tout son temps pour elle, se reposer.
Dormir une partie de la journée, récupérer petit à petit, visiter un peu sans vraiment regarder, en faites, la Rousse se promenait surtout la tête dans les nuages.Une réflexion par ici, une réflexion par là de ci et de ça... Fréquenter un peu la taverne municipale, ça faisait des journées de vacance assez relaxe. Quoi que, ces discussions de taverne avaient un coté fort intéressant et enrichissant auprès de la Générale.

Mise à part l'apprentissage d'une richesse culture Occitanie dont elle ignorait le contenu, avec une presque honte d'ailleurs, il y avait cette expérience mener par le Matelot et la Général. Faire voler un homme. Si c'était pas beau ça hein ?

Zet, le matelot, lui avait parler de tartine, de chat, de lévitation... Théorie intéressante même si, pas sur que ça lévite. Faut dire que la Rousse coté science, c'était encore un trou noir pire que bien d'autre chose. Elle n'allait donc pas s'obstiner sur quelque chose qu'elle ne connaissait pas du tout. Mais voir par contre le résultat, ça c'était intéressant.

Donc, le port, où ses pieds n'avaient pas été posés encore depuis sont arrivé. De loin elle avait bien vu les bateaux, mais c'est bien tout. Elle allait faire deux pierres d'un coup ce matin. Et les bateaux et l'expérience.

Tenue légère, mais pas trop, humeur du mieux qu'elle peut et en avant le port. Quoi qu'un coche vers la chambre d'Aster pour lui demander si il voulait venir, mais... bah non il avait encore disparu le Baron. Surement à étudier...

Elle arriva au moment qu'un homme barbu parlait de foie de mouette pour voler. Elle écouta se qui restait de bla bla, oubliant les bateaux pour le moment.
Après ce petit discours, la Rousse s'éloigna, non, en faite, elle se rapprocha de la tour, regarda la distance entre le sol et le haut de celle-ci. Un drôle de vertige lui prit à l'estomac. Il lui semblait les remparts moins haut que cette tour.

La suite s'en suivie et la Rousse s'éloigna pour vrai cette fois. Si l'homme était pour voler, elle verrait beaucoup mieux un peu plus loin que le nez coller sur la tour.
Un peu de force pour faire monter dans la tour le prisonnier qui semblait peu confiant de cette expérience. Collage de tartine, de chat, corde autour du cou et voilà une autre poussé pour faire envolé l'homme qui semblait pas très intéresser finalement, même après s'être, selon ce qu'elle avait entendu des autres spectateur, volontairement proposé. Ils devaient être tous fou !

Une légère pensée à la première femme volante que lui avait proposé le matelot. Un frisson désagréable la parcouru en voyant le prisonnier ... s'écraser par terre, sur la dalle. Horrible spectacle, bien plus horrible qu'une simple pendaison auxquelles on l'avait déjà obligé à assister par son rang de métier.
Coeur sensible s'abstenir !!

Les yeux rivé sur l'homme au sol, la Rousse Rouergate s'approcha un peu, sans trop, juste pour mieux voir le résultat échoué dans son sang et quelque autre bidule osseux. Elle n'était pas mécontente de pas être à sa place.
Finalement, l'idée de faire volé l'homme était peut-être révolutionnaire, mais Crysania avait en tête que si l'homme devait volé, Le Très Haut leur aurait donner la faculté de faire, ainsi qu'il avait fait pour les oiseaux.
À moins que cela soit une épreuve d'intelligence que le Très Haut avait instauré ?

Quoi qu'il en soit, Zet semblait peu intéressé d'abandonner, assit là, en pleine cuvette réflexive.

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Jeff Raie, incarné par Jefflebarde
Lui s'appelait Raie, mais la rouquemoutte de prevote aux groslolo lui avait donné pour nom Gueux, comme à ses congénères.
Tous des tarés ces gars là qui se terraient en geôle avec lui ; tandis que le Raie lui, ne comprenait toujours pas ce qu'il faisait avec eux,
à pourrir parmi leur vérole et leurs pétulances qui lui faisait rendre le peu de flotte croupie et le malheureux quignon pain véreux auquel il avait droit.
Tu parles d'un droit ! Même dans les prisons royales les détenus devaient être mieux traités ; que dis-je, en galères,
même les coups de fouet avait un parfum salvateur à coté des rots et des pets horripilant de la prévote et de la générale réunie...


Hep ! Hep ! j'étais volontaire moi aussi mes ptites dames !
Et je tenais à vos bons souvenirs pour rappeler qu'il y a peu encore nous étions collègues, dans la noble armée de sa grandeur.
Si je suis ici c'est par erreur ! On m'a confondu maîtresses !


Aîdont ! Le Raie eut juste l'esprit assez vif de se retenir, plutôt que de déballer le reste de ses atouts ; mais surtout à temps pour ne pas se prendre une poire en pleine face et lancé vive allure.

J'ai toujours voulu naviguer..._rit le condamné à mort pour n'avoir que contrecarrer des ignominies.
Mais si cela ne se peut sur les vagues : hé né, je veux bien tenter pour la science, et voyager par les airs...

Tant que le Raie semblait rentrer dans leur jeu à la c.., morbide expérience, le Raie savait qu'une opportunité se présenterait de... Mais chut, laissons leur la surprise.
Hé hé hé_ s'imaginait déjà le Raie de la suite à venir ; issue d'un plan ingénieux que seul les grands visionnaires peuvent créer...
Enduril
Et voilà ! Ca grouillait maintenant de partout. Son regard se porte avec satisfaction sur le travail des soldats. Rien à dire de ce côté, ils suivent avec efficacité les ordres qui leur ont été donnés. Mais comme toute activité, surtout si elle est inhabituelle, entraine un besoin compulsif de l’humain lambda à chercher à en connaître l’origine, déjà des personnes arrivaient, poussées par la curiosité, afin de qui s’enquérir de ce qui se passait, qui de tenter de voir évènement le plus glauque possible. Assassinat, viol, épouse adultère exposée à la vindicte publique, la maisnie Gainsborough en sortie, une troupe de bouffons ou tout autres faits plus effrayants ou amusants les uns que les autres et pouvant apporter distraction à la populace. Tandis qu’une petite foule s’amassait autour d’un périmètre définit par les soldats, la Général s’approche, notant au passage les personnes de sa connaissance, ceux qui paraissent étrangers, ceux coupable de sale gueule qu’elle fera peut être contrôler.

C’est au milieu de toute la faune présente, qu’elle se fait aborder par un homme qui commence par l’encenser avant de se répandre en courbette, se présentant et sollicitant l’autorisation de mettre à disposition de l’expérimentation ses talents d’inventeur. Notre Comtesse ne sachant après tout si cet homme était de science ou pas, mais ne voulant retirer aucune chance à l’objectif des expérimentations, prend très vite une décision.


Addissiatz Mestre Léonard Devintscie, si vous voulez œuvrer à la gloire des Sciences et du Languedoc, vous êtes bienvenu parmi nous. Un de nos hommes va vous conduire à la tente montée pour étudier les différentes expériences. Vous pourrez voir et nous faire part de vos remarques judicieuses et suggestions d’amélioration s’il en est besoin.

A peine le temps de se tourner vers un soldat pour donner cet ordre, additionné de ne pas lâcher l’homme d’une semelle tant qu’elle ne l’autoriserait pas à repartir, qu’elle voit du coin de l’œil sa belle fille commencer à s’empiffrer des tartines prévues pour l’expérience. Elle s’apprête à aller lui faire une remarque particulièrement bien sentie sur ce détournement à son profit des biens comtaux mis à la disposition de l'ost du Languedoc lorsqu’un autre homme, manifestement assez important et riche au vu de son attitude et de sa vesture, commence à lui tenir lui aussi un discours au sujet de l’expérience, remettant en cause la théorie pourtant si ardemment prônée et expérimentée par feu le Baron Djahen Shaggash. Elle hausse les épaules. Tant pis pour sa belle fille. Et puis, si un jour Actarius d’Euphor avait jugé normal que l’ancienne Lieutenant Cricri2, victime d’une agression sur la route d’une mission, fasse demi tour et partage entre elle tous les hommes de sa lance des pains remis pour leur permettre de manger pendant sa durée et d’une valeur de près de 300 écus par homme, elle n’allait pas faire un fromage d’une malheureuse tartine. Même pas un pain complet.

Elle reporte son attention vers son interlocuteur. Ce dernier semble incommodé par l’odeur dégagée par les prisonniers. C’est vrai que le remugle carcéral est vraiment fétide. Faudrait peut être les trempouiller un peu dans le port pour les en débarrasser quelque peu. Bah… Après tout, ce serait perte de temps. Une nouvelle théorie lui est délivrée. Un raisonnement qui pourrait presque être aussi pertinent que celui de la lévitation tartine/chat. Bon d’accord, le ton suffisant de l’homme lui donnerait presque envie de… Regard éloquent lancé au matelot Zet lorsqu’elle voit poindre son arbalète. Après tout, si un accident arrivait à ce type, cela pourrait créer un incident diplomatique. Avec les riches et les puissants, fallait toujours faire attention. Quoi que… La dévoreuse de tartine était Grand Chambellan après tout. Lui coller un boulot bien embarrassant, ça pourrait le faire, non ?

De toute façon, il n’était plus temps de rien. Elle a noté dans un coin de sa tête que l’homme loge à l’auberge, elle pourra donc le faire mander. Elle se dirige donc vers la tente d’observation pour vérifier comment les choses vont se dérouler.


Ca y est!! L'homme vole!!

Elle suit du regard le vol… Ah non, la chute. Un regard sur le résultat de l’expérience fait naître sur son visage une petite moue. Il n’en reste plus grand-chose. Peut être de quoi nourrir les cochons. Et encore… Bref, ordres donnés pour débarrasser d’une façon ou d’une autre le prisonnier devenu inutile, balancer quelques seaux d’eau tirés du port pour éliminer le sang, trouver de la sciure pour mettre en bas de la tour et faciliter le nettoyage si telle chose devait se reproduire, préparer quelques cordes d’une longueur assez courte pour pendre l’homme avant qu’il ne s’écrase au sol si d’aventure une autre tentative devait échouer. Rapport du Matelot Zet. Elle hoche la tête.

Ah ça, je vous l’avais dit Matelot. C’était évident ! Comment voulez-vous que sans ses pattes, le chat puisse user de sa faculté à retomber dessus et se faisant l’antithèse de la tartine beurrée parvenir à la lévitation ? Mais j’avoue aussi que je n’avais pas pensé au poids de l’homme par rapport au nombre de chats et de tartines… Faut t’il recommencer l’expérimentation avec un seul chat, mais pourvu de pattes, et une seule tartine ? Ou devons-nous immédiatement passer à un nombre supérieur de chaque ?

Elle hoche la tête et invite un soldat à remplir quelques coupes de vins pour l’expérimentateur, Léonard Devintscie et elle-même. Après tout, on réfléchit mieux lorsqu’on a de la qualité dans l’estomac. Elle prend un pilon de volaille sur la table garnie à leur attention, plante ses dents dedans avant de le balancer aux chiens. Non, ça ne passe pas. Quelques fruits peut-être ? Tiens des fraises ! Zut il n’y en a pas ! Qu’à cela ne tienne, nouvel ordre donné et les fraises ne tardent pas à arriver. Elle retient un sourire. Elle s’est bien gardée d’aller faire chercher l’Amiral. Elle n’avait qu’à être plus attentive à ce que les hommes avaient mis en place. Et puis, bonne leçon pour le chapardage de tartines.

édit : mise en forme et ortho
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--Leonard_devint_scie
Tout souriant, Léonard suivit le soldat sous la tente. En chemin il lui demanda qui était cette dame à qui il avait parlé. Il fut très fier de découvrir qu’il s’agissait de la comtesse Enduril de Noùmerchàt d'autant qu'elle avait été charmante avec lui.

Arrivé sous la tente, il examina les documents, en marmonnant dans sa barbe.


Humm… non… ça ne va pas marcher… Mais oui bien sûr…

Il sorti observer l’expérience qui comme il l’avait prévu fut un échec ! Il entendit la générale réprimander son matelot et s’approcha, tout en courbette.

Si votre Grandeur me permet…

Visiblement sa Grandeur permettait puisqu’elle lui fit servir à boire et à manger, au grand contentement de Léonard qui lui expliqua donc ses théories avec de grands gestes

En effet il est absolument nécessaire que le chat ait ses pattes ! Là-dessus vous avez parfaitement raison. Pour le poids d’un homme comparé à celui des chats et des tartines, c’est un faux problème !!!
Quelques soit le nombre que vous en mettiez votre expérience est vouée à l’échec tant que vous ne prenez pas en compte un fait essentiel ! Le chat est un animal vivant donc il contient des esprits animaux, une force vitale qu’Aristote a mis dans toutes ses créatures !! Ergo la force du chat à retomber sur ses pattes est bien plus importante que celle des tartines à retombée sur le beurre et la lévitation est alors impossible !!!


Il fit un ample mouvement du bras, envoyant un morceau de poulet dans les airs.

il faut donc utilisé la divine proportion ! le nombre d'or !! C’est une évidence !!! Le rapport entre le nombre de tartines divisé par le nombre de chats doit être égal au nombre d’or au carré ! Faites également attention qu’il n’y ait pas de femelle gestante sinon il faut prendre en compte aussi la force vitale de chaque chaton !! et comme une chatte peut avoir de 1 à 8 chatons je pense qu’il est plus sage de les éviter, la variation est trop importante.

Pour un chat normal, vous devez donc utiliser 2.617 tartines.Faites bien attention à la découpe, s’il y a 2.5 ou 2.7 tartines, cela ne va pas marcher.


Durant son discourt, des serviteurs avaient apporté moult fraises. Léonard loua Aristote en son for intérieur qui lui permettait d’assouvir à la fois sa faim et sa passion et commença à s’empiffrer allègrement.
--Simone_grabuge


Oho, mais ça sent bon par ici ? Ca vient de là, de cette fenêtre ouverte ! Faut que je jette un oeil, même les deux !

Wahou ! Mais regardez-moi ces merveilles ! Rondes, grasses, amples à souhait, avec en plus un si beau réseau de veine variqueuses ! Quel cul ! Mais quel cul !


Et oui, grande expression qui défie les temps et les modes. Ce dernier changeant souvent de taille, de couleur ou de formes selon les époques, ou d'autress considération. Mais de qui vient ce discours et cet élan si admiratif devant l'ample postérieur de l'endormie Simone Grabuge ? Un malandrin qui en voudrait à la vertu de l'honnête et plantureuse villageoise ? Non, même pas. Même pas un individus de sexe masculin en plus. Une petite Dame, la petite Phlebo, de son prénom Thomasina, mais qu'on surnomait Tome. Phlebo Tome, Mestrà Moissal* de son état. L'une des première nées de la saison, avide de fêter dignement le printemps. Débauche de sexe, de sang, de plaisirs les plus divers...

- Non mais STOP ! Ca va pas là ? Tu délires mon joueur, faut te calmer !

- Oh ça va la petite voix, c'est moi qui écris, je mets ce que je veux !


- Oui, mais non, là coco, tu pousses le bouchon un peu loin, comme Maurice. C'est une moustique ta bestiole !


- Et alors ?

- Bah tu vois une moustique sombrer dans ces débauches ?


- Pfff, t'y connais rien la petite voix ! Elle fait quoi ta moustiquette ? Hein ? Elle cherche juste à se goinfrer au maximum de sang et à copuler pour nous larguer ses centaines d'oeufs qui vont nous faire des tas de fillottes qui à leur tour viendront nous gonfler lors des soirées barbecue autour de la piscine.

- Ouais, mais la piscine, t'en n'as pas ! A moins que tu appelles piscine la bassine sur ton balcon qui sert à tes bains de pieds ?

- Oh ça va ! Ecrase ! Naméo ! Tu peux pas laisser l'artiste en action ?

- Ecrase quand il s'agit de moustique, elle est bien bonne, mais tu parles d'un artiste !

- Bon, ça va maintenant ! Je change pour cette histoire de moustique et tu me lâches ? D'accord ?

- Topes-là !

- Bon, j'en étais où moi avant toutes ces co*** Ah oui !

...avide de fêter dignement le printemps en trouvant subside pour se restaurer.


Zzzzzzzzzzzzzzzzzzz !!!!!!!!!!!!!!!

Chantonne joyeusement notre petite créature ailée, cherchant sur l'immense buffet qui s'offrait à elle le meilleur endroit pour s'installer.

PAF !

Ca, c'est le bruit d'une main cherchant à mettre fin à la carrière de notre Tome et rebondissant sur un fessier.


Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz !!!!!!!!!!!!!!!

PAF !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Plus un bruit dans la pièce, tandis qu'un rayon de lumière entraine au paradis solaire l'âme d'une dame moustique qui ne fut jamais mère.


Ah ! J't'ai eut sale bête ! J'va t'apprendre à sucer les braves femmes à la nuitée ! Pis par où t'es entrée toi ?

La bonne femme se lève et constate que la fenêtre de la chambre conjugale est ouverte. Elle se penche, regards de droite et de gauche. Personne ! Mais au loin, c'est une voix qu'elle connait ! Oh le fourbe ! Il doit être encore bourré comme une queue de vache ! C'est encore lui qui avait tenté d'entrer en douce dans la chambre en passant par la fenêtre ! Et ce couillon avait fait peur au chat ! Il en ratait pas une l'animal ! Foi de Simone, elle allait lui faire voir de quel bois elle se chauffait ! Du bois du rouleau à pâtisserie ! Ah elle allait lui faire voire qui dirigeait ici ! Et il allait filer droit !

Elle passe rapidement une côte sur sa chemise, puis enfile par dessus sa robe. Pas le temps de mettre son tablier, mais elle noue soigneusement un voile dont elle entoure sa tête, veillant à bien emprisonner dessous le moindre petit cheveux. Elle est une honnête femme mariée, elle de va pas sortir en cheveux comme jeunesse à marier ou comme fille de joie ! Enfin prête, elle sort de la maison, son plus lourd rouleau à pâtisserie à la main et se dirige d'un pas rapide vers le port, la direction d'où venait la voix de son époux. Elle commence à appeler sur le même ton.

Grabuge ? Où es-tu mon Grabuge ?

* Moustique
Zetruckipu
Non seulement il venait de rater son expérimentation, mais en plus il se faisait rabaisser par la condescendance de sa supérieure. Oh! oui peut être qu'elle lui avait dit que le chat avait besoin de ses pattes pour voler, il n'empêche qu'une foultitude d'autres éléments pouvaient avoir causé cet échec. Et puis elle avait totalement perdu les pédales, la Géné, pour faire confiance à un petit vieux déguenillé! Un PETIT VIEUX! Zet en était sûr, c'était ce type de gugusse qui lui avait soutiré 50 écus et inscrit sur les élections municipales. Comment expliquer sinon cette inscription plus que suspecte qui se passa à la sortie d'une taverne et pour laquelle il n'avait absolument aucun souvenir? Et si ça se trouve c'était même ce bonhomme à l'allure si patibulaire qui lui avait infligé cette humiliation.

Zet l'écoutait parlé, tout bougon, trouvant un refuge dans sa fiasque. Il resta de marbre jusqu'à ce qui l'eût comprit ce qui se tramait. Quoi? Faire 0.617 tartine beurrée? Mais il se foutait de notre gueule le vioque! Se redressant de sa carrure imposante, (il mesurait plus de six pieds de haut quand même) il s'apprêtait à dégager le malotru par le col de sa chemise quand il vit l'expression approbatrice de sa supérieure.
Non mais on nage vraiment en plein délire là! Comment une expérience si bien partie et si sérieuse avait pu dégénérer à ce point? Il ne put se contenir:


Que diable Générale! Sauf le respect que je vous doit vous z'allez pas gober ces foutaises! Si le chat est tombé je veux bien que ce soit du fait d'une insuffisance de tartines sur son dos (oui pour sûr un chat exerce une poussée vers le sol plus importante que la tartine du fait de sa taille) mais rien ne prouve que c'est du fait de son absence de pattes! Vous avez penser à nos hommes qui devrons monter en ligne tout en se faisant lacérer par un chat en furie? Et puis permettez moi de vous dire que l'expérience n'est pas un échec total! Le gueux a bien volé plus d'une seconde, peut être même une seconde et demi!

Son plaidoyer fut vain. Il retourna vers la tour pour se préparer à de nouvelles expériences, mais pas pour appliquer les directives du vieux fou, non. Si il avait sous la main une cinquantaine de prisonniers, c'est bien qu'il avait à l'esprit bon nombre de possibilités à tester. Il rameuta 4 de ses camarades et les pria de l'aider à monter 5 manants. Il alla donc récupérer le matériel dont il avait besoin pour continuer les expériences mais le sac de biscotte avait fondu comme neige au soleil. Cette ***** d'Amirale grololos qui venait de se l'enfiler. Il articula quand même un "Bonne sieste amirale hein? Allez pas nous faire une indigestion! Haha!" tout en souriant puis récupéra les 3 tartines restantes et tourna les talons en pestant dans sa barbe. Le voilà donc de corvée de biscotte avec ses camarades, qui eux aussi commençaient à se demander à quoi tout cela peut il donc bien rimer mais bon, c'étaient tous des soldats et en tant que tel, la contestation s'arrêta bien vite.

Un fois en haut de la tour et les biscottes beurrées, Zet décida de procéder à sa manière: il sortit son petit calepin puis équipa tous les condamnés les uns après les autres, il voulait que tout puisse se dérouler le plus rapidement possible:


Citation:
-Sujet 1: 1 chat-tronc fixé au ventre, le poids du chat en biscotte fixé dans le dos
-Sujet 2: 1 chat entier fixé au ventre, une biscotte dans le dos
-Sujet 3: 1 chat entier fixé au ventre, l'équivalent de son poids en biscottes fixé dans le dos
-Sujet 4: 5 chats fixés au ventre (le prisonnier était déjà à moitié mort à cause de ses blessures dues aux griffes), 5 biscottes dans le dos
-Sujet 5: 5 chats entiers fixés au ventre, l'équivalent du poids des chats en biscotte fixé dans le dos


Zet commençait à trouver l'expérimentation moins amusante. Sa matinée avait consisté à beurrer des tartines et à se débattre contre des chats qui ne voulaient pas être collés à un quelconque soulard. Lui et ses camarades étaient couverts de griffures car en général les animaux se débattaient lorsque l'on plongeait la main dans le sac pour aller les chercher. De plus, lorsque les matous n'étaient pas mort lacérés par leur congénères, il leur manquait fréquemment un œil. Avec le massacre qui s'était produit pendant la nuit dans son sac, Zet pesta de sa non-prévenance devant ce problème qui l'obligerait à repartir à la chasse au chat.
Enfin, maintenant après 2 heures de préparatifs, l'envol était prêt. Il n'avait pas oublié les conseils de la générale concernant le filin de sécurité des prisonniers et aussi eut-il la présence d'esprit de les relier au sommet de la tour par une corde.

Après le premier échec (il avait désormais dût se rallier à l'opinion majoritaire, un chat sans pattes perd ses capacités de vol), il changea le point d'attache du filin en le transposant du coup du prisonnier vers sa jambe. Maintenant, la foule était désormais certaine qu'il s'agissait d'une exécution collective car le pendu qui se balançait en haut de la tour, un chat lacérant son cadavre et des tas de biscottes beurrées accrochées à lui en témoignait. Les badauds commençait à se lasser du spectacle. Certains avaient sortit le pique nique (une exécution était une sortie du dimanche comme une autre), d'autre se dispersaient ou papotaient entre voisins. Les gueux restés en bas par contre commençaient à croire que l'expérience à laquelle ils participaient consistait à chercher de nouveau modes d'exécution, et il ne furent pas contredis par la seconde tentative durant laquelle le prisonnier laissa sa jambe accrochée à la corde avant de poursuivre sa route (raccourci d'un tibia) vers le sol. Zet crût encore une fois résoudre le problème en enroulant la corde autour de la taille du Sujet 3 qui mourut certainement du fait d'une rupture de la colonne vertébrale, suite à quoi il abandonna toute idée de filin de sécurité. Les deux derniers Sujets, 4 et 5, s'écrasèrent sur le dallage en laissant une bouillie informe assez désagréable à la vue.


Cette descente de la tour fut encore plus désagréable pour Zet que la première, car il se préparait à faire son mea culpa auprès de la Générale, chose dont il avait horreur.


Générale, les dernières expérimentations ont clairement infirmé ma théorie. Je me range dès à présent à la thèse du sale vioque... Enfin de Messèr Devinscie. Jami et Marcel sont en train de préparer la 0,617 tartine. Je m'en vais leur donner un coup de main.

Il s'assit à coté de ses deux collègues gardes et pris une tartine. Il s'en suivit une demi heure particulièrement agaçante durant laquelle les trois soldats cassèrent plus d'une soixantaine de tartines avant de pouvoir produire LA tartine pas trop dégueulasse. Zet pensait réellement s'être approchée de la proportion voulue mais comment en être sûr? Il avait fallu déterminer une taille standard pour les tartines beurrées puis la découper avec patience, puis faire les finitions avec une pince à épiler. Si c'était vraiment le mode de préparation qu'il fallait pour pouvoir voler, il n'y aurait assurément jamais d'applications militaires à grande échelle: le travail était trop fastidieux.

Une fois la tartine beurrée prête et acheminée en lieu sûr avec la plus grande prudence, Zet se dirigea vers les prisonniers pour en sélectionner un. Les bougres étaient tous recroquevillés, morts de peur, certains avaient souillés leurs haillons. Pourtant, un d'entre eux restait debout digne et annonça a Zet qu'il était volontaire, ce qui eut pour effet de vivement l'impressionner


Comment te prénomme tu l'affreux?

Raie, Messèr

Et bien, Raie, ton courage m'impressionne et ton amour de la science me fait chaud au cœur, suis moi et tu deviendra peut être le premier homme volant de l'histoire de l'humanité.
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