Enduril
RP ouvert à toute personne ou PNJ qui pourra logiquement prendre part à ces expériences. Pour tout post ne respectant pas la cohérence, une demande sera faite à la censure pour le supprimer. Merci de bien vouloir respecter cette demande.
Le début est une retranscription un peu cosmétisée d'une partie d'une soirée taverne.
Le début est une retranscription un peu cosmétisée d'une partie d'une soirée taverne.
Et voici comment, au plus profond de la nuit Uzétienne, naquis un projet conjoint de l'Ost naval et terrestre. Laissez un Général en conversation avec un matelot et bien vite ils vont vous refaire l'armée. Comment ça, pas sérieux cette histoire ? Discussions et affabulations de poivrots en taverne ? Pourtant, les deux personnes assises à la grande table de la taverne municipale ne semblent pas plus ivres que ça. Je dirais même qu'ils ont l'élocution encore bien fluide. Mais voilà comment tout commença, en ce sombre soir d'avril 1459, dans la bonne ville d'Uzès.
Zetruckipu : J'enrage d'avoir raté mes amis...
Enduril : Ce sont des choses qui arrivent, hélas.
Zetruckipu : A cause des obligations journalières je me retrouve ici à minuit .Encore aujourd'hui vous êtes là ça va mais d'habitude...
Enduril hoche la tête manifestant ainsi toute sa sympathie à cet état de fait.
Enduril : Je comprends. Je suis du genre noctambule.
Zetruckipu : Pareil, comme le chat, un nique raclure, ou nyctalope. Je sais plus, un truc dans le genre.
Enduril le regarde avec de grands yeux
Enduril : Oh ! J'avais cru entendre...
Zetruckipu : Mon général?
Enduril : Nique raclure.
Zetruckipu : Ouais c'est les chats qui sont comme ça. Ils peuvent voir dans le noir
Elle se dit en elle-même quil est vrai que si on considère les vieilles chattes comme des raclure, alors les chats sont bien à la fois lun et lautre. Aussi, elle acquièce.
Enduril : Aussi.
Zetruckipu : C'est les créatures du malin ces bestioles... Mais faut reconnaitre que c'est pratique dans un bateau
Elle renchérit.
Enduril : Pour ça que c'est bien d'en mettre un noir dans les fondations d'une maison. Ca protège du feu.
Zetruckipu : Oui c'est certain. Tous les grands scientifiques en conviennent.
Enduril hoche la tête
Enduril : Vous connaissez la théorie pour faire voler un humain ?
Zetruckipu : Ah non je ne suis pas très versé en science humaines, ni même en alchimie.
Enduril : Sachant qu'une tartine beurrée touche toujours le sol côté beurre et qu'un chat tombe toujours sur ses pattes, si vous vous accrochez une tartine beurrée dans le dos et un chat sur le ventre, en vous jetant dans le vide, vous restez suspendu.
Zetruckipu : Fascinant...
Toute enthousiasmée, elle répond.
Enduril : Tout à fait ! Je connaissais quelqu'un qui étudiait ça.
Zetruckipu : Et un raisonnement sans failles qui plus est. Je m'y emploierais à tester.
Tout à son enthousiasme, elle enchaine.
Enduril : Imaginez des soldats volants ! Cet homme passait ses journées en chatapultages. Résultat : plus de chats, mais les souris...
Zetruckipu : Pour sûr ce serai une supériorité écrasante. Mais une question me taraude.
Elle lécoute alors avec la plus grande attention.
Enduril : Oui ?
Zetruckipu : Doit-on nécessairement conserver le chat vivant? Un chat mort ne saurait assurément retomber sur ses pattes
Elle étudie quelques instant la question et reprend, pensive.
Enduril : Pour qu'il cherche à rester sur ses pattes, je pense.
Zetruckipu : Réellement fascinant. L'envie me prend d'essayer.
Enduril : Alors faites !
Zetruckipu : Je pense que ma vigie pourrait faire un fabuleux poste d'envol.
Elle en rajoute.
Enduril : Il faut savoir faire avancer la science !
Zetruckipu : Exactement.
Enduril : tout à fait
Zetruckipu réfléchit au moyen le plus efficace pour se fixer un chat vivant au ventre sans qu'il remue trop. Un chat vivant sans patte conserverait il ses réflexes naturels?
Enduril de son côté se dit qu'il faut peut être arracher les griffes des chats avant.
Zetruckipu : Il me vient à l'idée une expérience.
Enduril : Ah ?
Zetruckipu : Attachons une tartine beurrée au dos d'un chat puis jetons-le de ma vigie.
Zetruckipu : Naturellement, l'animal devrait flotter dans les airs.
Enduril : Tout à fait. Sinon, c'est sorcellerie.
Zetruckipu : mais si nous prenons le même animal et que nous l'y coupons les pattes. Parviendra-t-il à léviter? L'expérience me semble tout à fait à propos.
Enduril : Sans pattes, il tombe.
Zetruckipu : En êtes vous certaines?
Enduril : Bah oui.
Zetruckipu : Ne pensez vous pas que ses facultés ne résident pas plutôt en son foie plutôt que en ses pattes?
Enduril : Sur quoi voudriez-vous qu'on puisse se porter pour le faire flotter ? Moi je pense à ses pattes.
Zetruckipu est déçut devant le manque d'enthousiasme qu'a suscité sa proposition. Il se dit qu'il l'essayera tout seul
Enduril regarde son vis-à-vis et une idée lui traverse la tête.
Enduril : Si je vous trouve un chat ?
Enduril : On peut essayer ?
Zetruckipu : Pour sur. Il y a toujours un matou gris qui traine autour de l'auberge pour récupérer les restes des clients.
Enduril : On peut même trouver un condamné dans les geôles pour tester.
Zetruckipu : C'est vrais que l'expérience prendrait toute son envergure avec vos laissez passer.
Enduril hoche la tête
Enduril : Et puis, c'est pour l'ost ! Pour le Languedoc !
Zetruckipu : Exactement!
Zetruckipu : Il est beaucoup plus noble de mourir pour la science plutôt que de mourir bêtement pendu. Mais un condamné reste un condamné.
Enduril : Voilà ! Un moyen de racheter son âme.
Zetruckipu : Nous ne pouvons le laisser s'enfuir en lévitant si vous voulez mon avis. Je vais chercher mon arbalète et on commence l'expérience?
Enduril : Ah oui ! Pensez à l'arbalète !
Zetruckipu se précipite hors de la taverne pour récupérer son arbalète.
Enduril va chercher une miche de pain et du beurre sur le comptoir.
Zetruckipu rentre avec une réserve conséquente de carreau et Enduril le regarde dun air approbateur.
Enduril : Bien ! Avec ça...
Zetruckipu : De combiens de détenus pouvez vous disposer Donà ?
Enduril : Oh pas mal ! Les prisons sont pleines de petits voleurs
Zetruckipu : Parfait j'en ai ici pour...
Zetruckipu commence à compter sur ses doigts.
Zetruckipu : Pour beaucoup!
Enduril hoche la tête.
Enduril : Je vois ça. Et au pire... On prend une corde et on les attache par un pied, ils ne voleront pas bien loin. Un petit trou pour passer la corde dedans, et zou !
Zetruckipu : oui la manuvre est habiles...
Enduril sort de quoi écrire une demande de réquisition de prisonniers condamnés à mort.
Enduril : Une douzaine pour commencer.
Zetruckipu : Oui ça devrait suffire.
Enduril hoche la tête.
Enduril : Je pense aussi.
Zetruckipu : Mais pour des raisons évidentes il me semble que la corde devrait être attachée au cou. La prise est bien meilleure
Enduril : Ah oui ! Et si ils s'éloignent trop, ils seront étranglés !
Zetruckipu se sent fier à l'idée de faire avancer la science.
Enduril : Bonne idée !
La Général scelle le courrier qu'elle vient de terminer et le scelle. Elle fait venir l'un de ses hommes de confiance et le lui donne. Les instructions sont claires, il doit remettre la missive à la Prévôt en mains propres et en toute discrétion. Bien sûr, elle insiste lourdement sur le fait qu'il doit bien vérifier que les mains sont propres et surtout ! Surtout ! Bien regarder la jeune femme, dans les yeux et pas ailleurs.
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