--Leila_de_silmarien
[Le soir, toujours dans les rues de Dijon]
Bon voilà, nos amis continuent darpenter les rues à la recherche de la Grande Place de la capitale Bourguignonne. Soudain, ils aperçoivent une silhouette de dos, couvert par son capuchon, un bâton à la main pour sappuyer dessus.
« Excusez-moi ! », interpelle Leïla et linconnu courbé se retourne.
Heureusement quil fait déjà nuit car en effet, cette personne a le visage défiguré à cause de la lèpre et puis, ce dernier est voilé pour le cacher, ne laissant entrevoir que ses yeux. Salutations polies de la part du lépreux. En entendant le ton de la voix, nos amis Norvégiens en concluent quil sagit dun vieillard, enfin de quelquun plutôt âgé.
« Bonsoir Sieur. On voudrait savoir où se trouve le centre ville et si vous connaissez une auberge ou un hôtel digne de ce nom, sil vous plaît »
« Le centre ville est par là Gente Dame », dit-il tout en désignant la direction tout en tremblant.
« Prenez cette rue . », toujours en indiquant la-dite rue du doigt.
« et tournez sur la deuxième à gauche. Ensuite, continuez tout droit vous verrez la Grande Place. Pour un hôtel mondain du centre ville, je suis navré Gente Dame, je ne fréquente pas du tout ces lieux-là mais je pense que vous en trouverez qui vous satisfasse »
« Merci pour votre gentillesse et vos conseils Sieur »
« Il ny a pas de quoi Gente Dame », et salue poliment ces trois voyageurs pour ensuite reprendre sa route.
Quant à ce vieillard lépreux, cela lui a mis du baume au cur quune personne de la haute société, qui plus est, lui ait adressé la parole alors que tout le monde, habituellement, lignore comme un mal propre. Mais bon, si cette femme sest adressée à lui, cétait tout simplement pour un renseignement. Peut-être que Leïla laurait également ignoré comme nimporte qui.
Tous suivent donc les conseils de ce brave homme. Bien quil ait bien indiqué le chemin, ils arrivent quand même à se tromper de direction, que même une petite dispute éclate.
« Mais mèrde Leïla, il fallait prendre à gauche ! », dit le petit blond aux cheveux courts.
« Mais cest ce que jai fait ! », répond la jeune femme.
« Cétait pas le premier mais le deuxième quil fallait prendre. Faisons demi-tour », rajoute Légohan. Dailleurs, il aurait aimé dire ça en se moquant mais il a préféré éviter pour ne pas subir la tempête Leïla.
Cest tout en faisant demi-tour avec les montures, que Légolas dit de façon sarcastique.
« Jadore ton sens de lorientation Leïla. Cest à mourir de rire », et rit.
« Sans commentaires veux-tu Légolas »
Le jeune Maître Herboriste répète cette phrase en murmurant afin de se moquer de sa sur. Il est évident que cette dernière lait entendu. Cependant, elle ne dit rien pour ne pas que ça parte en vrille. Et puis, lheure avance aussi, sans compter quil fait un froid de canard.
Cest au bout dun moment que tous arrivent enfin sur la Grande Place de Dijon, sans se tromper de direction. En voyant les lueurs provenant des fenêtres de certains établissements voire habitations, cela indique que ceux-ci sont encore ouverts. Après avoir fait le tour de la place, Leïla sarrête devant un hôtel et se met à lire le panneau qui est accroché au mur, près de lentrée.
Citation:
~ Au Buf Couronné ~
Par nuitée
Chambre simple avec salle deau : 200 écus
Chambre double avec salle deau : 150 écus
Chambre simple : 150 écus
Chambre double : 100 écus
Le prix des repas nest pas compté dans le forfait.
Petit déjeuner : 15 écus
Déjeuner : 25 écus
Dîner : 25 écus
Pour les cavaliers
Une écurie est mise à la disposition des chevaux
20 écus la nuit et par animal
Par nuitée
Chambre simple avec salle deau : 200 écus
Chambre double avec salle deau : 150 écus
Chambre simple : 150 écus
Chambre double : 100 écus
Le prix des repas nest pas compté dans le forfait.
Petit déjeuner : 15 écus
Déjeuner : 25 écus
Dîner : 25 écus
Pour les cavaliers
Une écurie est mise à la disposition des chevaux
20 écus la nuit et par animal
« Hé bé, Leïla, tou ne lésines pas sur les moyens. Du moment que cest toi qui payes, je ny vois pas dinconvénient pour passer le nuit ici », dit Légohan, étonné par les prix.
« Ouais mais faut pas oublier que Madame pète dans la soie », rajoute Légolas en riant.
« Non mais vous voulez rire ou quoi ? Ce nest pas marqué « Crésus » sur mon front ! », rétorque la Pimbêche.
« Bah écoute, tu as voulu quon taccompagne jusquici, hé ben maintenant, tu assumes. Et puis, moi, je ne les ai pas tous ces écus »,lance le jeune Maître Herboriste.
« Leïla, jusque à présent, on ta offert le protection. A toi de nous offrir le addition », rajoute le Maître Archer et sourit.
« Bon, cest daccord, je nai pas le choix. Restez ici, je vais voir si il reste encore des chambres », et confie sa monture à lun des deux frères puis entre dans cet établissement.
Dix minutes plus tard .
La jeune femme ressort avec trois employés qui soccupent des chevaux. Les chambres sont enfin réservées : une simple pour lex Duchesse et une double pour les deux frères, ce qui ne plaît pas trop à Légohan de par le fait que Légolas PETE AU LIT, ce qui est TRES DESAGREABLE AVEC LE BRUIT ET LODEUR !!!!! Mais bon, Leïla a fait cette réservation dans un souci déconomie.
Tous entrent enfin dans létablissement et chaque groupe est accompagné jusque dans leur chambre. Chaque Maître dHôtel vante la qualité du lit confortable mais aussi des draps, des couvertures, des oreillers et toussa, en expliquant également où se trouvent telles ou telles choses. Du côté de Leïla, elle remercie lhomme et lui demande de disposer.
Quant à Légolas mais aussi Légohan, ils se fichent royalement de la qualité de la literie et toussa, du moment quils dorment. Hé attends, vu les prix pour une nuit, il est normal que tous ça soient de bonne qualité. Le pire, cest que le Maître dHôtel qui sest occupé deux, est un peu du genre coincé.
[Le lendemain matin]
Il ne fait pas encore tout à fait jour quand Leïla se lève. En effet, il vaut mieux pour elle, quelle se lève de bonne heure, surtout pour se préparer. Quant aux deux frères, ils dorment encore mais Légohan se réveille car Légolas, tout en dormant, vient de lâcher un énorme pet. Ensuite, allez savoir si le jeune Maître Herboriste dormait ou pas et si il lavait fait exprès.
Tous saffairent chacun de leur côté et bien entendu, les deux blondinets sont déjà prêts, quils vont voir leur sur. Après avoir frappé à la porte de la chambre, les deux jeunes hommes entrent et peuvent remarquer que la blondeur est également apprêtée. WHOUAH ! Quel exploit !
Légolas, tout comme Légohan, remarque que la lèvre inférieure de Leïla est bleuie et légèrement enflée.
« Sans vouloir toffenser Leïla, elle ne ta pas loupé la bougresse hier soir mais bon, tu las cherché aussi »
« Cest bon Légolas ? Tu as fini ? Et vous trouvez ça drôle de faire ce genre de plaisanterie ? »
« Ouais bah écoute, il fallait prendre ça au second degré, surtout que tu sais très bien quon adore plaisanter Gohan et moi. Nan mais franchement, il faut que tu te décoinces un peu de ce côté là. A cause de toi .. »
Cest dune voix calme mais froide, que la jeune femme répond. Et puis, cela ne sert à rien de hurler, surtout quil y a des clients qui dorment à côté.
« Ca suffit Légolas ! Tu nas pas à me dire ce que je dois faire ou pas ! Maintenant, sortez tous les deux de cette chambre ! Il est temps dy aller ! », et sortent tous de la chambre.
Ce que voulait dire Légolas, juste avant de se faire couper la parole, cest quils ont failli davoir de sacrés ennuis avec le propriétaire de lauberge du Gratte-Cul. Enfin, si Légohan naurait pas sorti sa bêtise sur le fait que tous se prenne ou donne du plaisir, tout ceci ne serait pas arrivé. Mais bon, la jeune femme ne comprend pas lhumour des blondinets. Et puis, la catin, navait semble-t-il rien dit aux dires du jeune Maître Archer. Non, cela devait certainement la faire rire.
Après avoir déjeuné et payé laddition, qui en passant est bien salée, les Norvégiens sortent de lhôtel et vont chercher leur montures. Ils attendent donc Thorn sur la Grande Place mais le Mainois est déjà sur le lieu du rendez-vous, quils savancent vers lui.
« Bonjour Sieur Thorn. Vous avez bien dormi ? », demande Leïla.
« Dites Thorn, comme on est cousins éloignés, ça ne vous dérange pas quon se tutoie ? », demande Légolas.
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