Amory
[campement Genève Hiver 1459]
Il était au campement sous sa tente. Le vent soufflait en cette journée et sengouffrait sous les tentures.
Il devait gardé son mantel et malgré celui-ci, il avait pris froid. Il toussait comme un tuberculeux. Il avait passé lâge de telle campagne.
Il ronchonnait donc depuis cinq heure du matin tournant dans cet espace réduit qui était le sien.Le silence était entrecoupé par le bruit qu'il faisait en toussant ayant l'impression qu'à chaque quinte ses cotes allaient finir par se déchirer.
Il avait reçu la veille des informations de ses taupinettes. Ca sentait le roussis un peu partout. A croire que lhiver 1459 avait réveillé un vent de révolte sur les royaumes.
Il rageait, leur mission actuelle depuis quils avaient repris Genève était de la garder. De longue nuits de gardes sans croiser grand monde.
Légolas se remettait toujours à Annecy, Coxynel quand elle devait être en route pour le rejoindre. La jeune blondinette étant remise et ayant préférée venir soutenir son Duc.
Il buvait une tasse de tisane afin de tenter de se réchauffer, ses deux mains enserrant ce qui lui servait de tasse.
Un jeune page se fit annoncer et attendit que le Duc de Jouarre lui ordonne de rentrer.
"Fait vite et referme, évite de faire rentrer trop dair froid il fait déjà une caillante de canard dans cette contrée."
Le jeune gamin, les joues rougit par le froid lui tendit dune main toute tremblante une missive.
Amory sen saisit pensant que cela venait enfin de son épouse. Mais que nenni aucun sceau ne frappait la lettre.
Il la posa donc sur la table déçu puis servit une tasse au gamin qui faisait peine.
"Boit ça et demande une couverture supplémentaire à lintendance de ma part. Ton mantel est tout troué. Tu te pareras de la couverture pendant quon te recoudra ta pelure. Tu vas attraper la mort sinon et tu fais honte à la Garde Episcopale avec tes haillons."
Il jeta un regard vers le gosse puis de nouveau vers cette missive si étrange. Il finit par aller la décacheter.
Il du sassoir quand il eut finit de la déchiffrer. Lécriture était affreuse mais il reconnu bien la signature du vieux garde dAirain. Ce quil craignait depuis des jours venait de se produire. Son épouse craquait et il nétait point la pour le seconder et surtout la rassurer.
Il voulait être seul, il congédia donc le gamin qui partit sans demander son reste.
"Noublie pas de faire le nécessaire pour ton mantel."
Il attendit dêtre seule de nouveau dans sa tente puis sassit sur sa carpette et se prit le visage entre ses mains.
Il avait juré dêtre toujours la pour son épouse et voila que le devoir, toujours le devoir len empêchais.
Il finit par se décider prit plume et parchemin et répondit au vieux garde.
Il était au campement sous sa tente. Le vent soufflait en cette journée et sengouffrait sous les tentures.
Il devait gardé son mantel et malgré celui-ci, il avait pris froid. Il toussait comme un tuberculeux. Il avait passé lâge de telle campagne.
Il ronchonnait donc depuis cinq heure du matin tournant dans cet espace réduit qui était le sien.Le silence était entrecoupé par le bruit qu'il faisait en toussant ayant l'impression qu'à chaque quinte ses cotes allaient finir par se déchirer.
Il avait reçu la veille des informations de ses taupinettes. Ca sentait le roussis un peu partout. A croire que lhiver 1459 avait réveillé un vent de révolte sur les royaumes.
Il rageait, leur mission actuelle depuis quils avaient repris Genève était de la garder. De longue nuits de gardes sans croiser grand monde.
Légolas se remettait toujours à Annecy, Coxynel quand elle devait être en route pour le rejoindre. La jeune blondinette étant remise et ayant préférée venir soutenir son Duc.
Il buvait une tasse de tisane afin de tenter de se réchauffer, ses deux mains enserrant ce qui lui servait de tasse.
Un jeune page se fit annoncer et attendit que le Duc de Jouarre lui ordonne de rentrer.
"Fait vite et referme, évite de faire rentrer trop dair froid il fait déjà une caillante de canard dans cette contrée."
Le jeune gamin, les joues rougit par le froid lui tendit dune main toute tremblante une missive.
Amory sen saisit pensant que cela venait enfin de son épouse. Mais que nenni aucun sceau ne frappait la lettre.
Il la posa donc sur la table déçu puis servit une tasse au gamin qui faisait peine.
"Boit ça et demande une couverture supplémentaire à lintendance de ma part. Ton mantel est tout troué. Tu te pareras de la couverture pendant quon te recoudra ta pelure. Tu vas attraper la mort sinon et tu fais honte à la Garde Episcopale avec tes haillons."
Il jeta un regard vers le gosse puis de nouveau vers cette missive si étrange. Il finit par aller la décacheter.
Il du sassoir quand il eut finit de la déchiffrer. Lécriture était affreuse mais il reconnu bien la signature du vieux garde dAirain. Ce quil craignait depuis des jours venait de se produire. Son épouse craquait et il nétait point la pour le seconder et surtout la rassurer.
Il voulait être seul, il congédia donc le gamin qui partit sans demander son reste.
"Noublie pas de faire le nécessaire pour ton mantel."
Il attendit dêtre seule de nouveau dans sa tente puis sassit sur sa carpette et se prit le visage entre ses mains.
Il avait juré dêtre toujours la pour son épouse et voila que le devoir, toujours le devoir len empêchais.
Il finit par se décider prit plume et parchemin et répondit au vieux garde.
Citation:
Genève 1459,
Cher Aldric,
Je vous remercie de prendre soin de mon épouse. Je savais que je pouvais compter sur vous.
Je me doute du mal qui ronge mon épouse puis que moi-même jen suis atteint. Elle me manque, mon fils me manque et tous les airainois me manque. Restez soudez autour delle. Ici les combats ont cessé ou du moins sont beaucoup plus éparse et moins violent quavant avoir pris Genève.
Je ne risque pas grand-chose à part prendre une pneumonie dans ce maudit camp ou il fait si froid.
Je pense que je serais bientôt démobilisé et nous nous en sortons bien nous allons rentrer tous les trois. Rassurez mon épouse sur cela. Dite lui combien je laime. Je vias joindre une lettre pour elle à la votre afin de tenter de lapaiser et de la rassurer. Merci encore de tout cur dêtre auprès delle à la veiller et secouer ma sur qui aurait du être auprès de mon épouse depuis un moment déjà. Eloïse va entendre parler du pays quand je serais rentrer. La gueuse ma écrit une lettre de trois lignes, elle ne sest pas foulé une fois encore.
QuAristote vous garde tous, merci dentourer la Duchesse.
Remercier pour moi les Airainois de leur sollicitude.
Amitiés
Amory
Cher Aldric,
Je vous remercie de prendre soin de mon épouse. Je savais que je pouvais compter sur vous.
Je me doute du mal qui ronge mon épouse puis que moi-même jen suis atteint. Elle me manque, mon fils me manque et tous les airainois me manque. Restez soudez autour delle. Ici les combats ont cessé ou du moins sont beaucoup plus éparse et moins violent quavant avoir pris Genève.
Je ne risque pas grand-chose à part prendre une pneumonie dans ce maudit camp ou il fait si froid.
Je pense que je serais bientôt démobilisé et nous nous en sortons bien nous allons rentrer tous les trois. Rassurez mon épouse sur cela. Dite lui combien je laime. Je vias joindre une lettre pour elle à la votre afin de tenter de lapaiser et de la rassurer. Merci encore de tout cur dêtre auprès delle à la veiller et secouer ma sur qui aurait du être auprès de mon épouse depuis un moment déjà. Eloïse va entendre parler du pays quand je serais rentrer. La gueuse ma écrit une lettre de trois lignes, elle ne sest pas foulé une fois encore.
QuAristote vous garde tous, merci dentourer la Duchesse.
Remercier pour moi les Airainois de leur sollicitude.
Amitiés
Amory
Il prit un nouveau parchemin et se mit à écrire pour son épouse.
Citation:
Genève campement de la GE, Hiver 59
Mon amour, ma vie,
Je me doute que tu as peur et que tu te sent seule et abandonnée. Pourtant sache que tu es auprès de moi dans mon cur à chaque seconde que dieu fait. Tu ne devrais pas avoir si peur que cela. La fatalité ne frappe jamais une famille de la même façon. Regarde tout cest bien passé pour Anthonin il en sera de même pour ce nouveau petit bébé que tu attend. Coxynel doit bientôt me rejoindre et Légolas se remet doucement dici peu nous seront démobilisés je pense et je serais donc bientôt prêt de toi.
Prend soin de toi mon poussin, repose toi surtout, profite de notre petite tête blonde et dit lui bien combien il me manque, combien vous me manquez.
Tu nas plus à te faire de soucis pour moi, à part une mauvaise toux , les combats ont cessé on ne fait que garder la ville. Jai tenu bon le danger est passé. Je reviendrais donc entier comme je te lavais promis.
Toi tu mas promis dêtre forte et surtout pour une fois de te tenir tranquille et de te reposer. Jespère que cest ainsi. Je te sais fatiguée et jespère que tu nabuses pas trop de tes forces sinon tout comme ma surette tu vas entendre ronfler le ronchon que je suis.
Tu me manques mon amour, jai hâte de rentrer et de te retrouver. Prend soin de toi quAristote veille sur toi. Je taime.
Amory
Mon amour, ma vie,
Je me doute que tu as peur et que tu te sent seule et abandonnée. Pourtant sache que tu es auprès de moi dans mon cur à chaque seconde que dieu fait. Tu ne devrais pas avoir si peur que cela. La fatalité ne frappe jamais une famille de la même façon. Regarde tout cest bien passé pour Anthonin il en sera de même pour ce nouveau petit bébé que tu attend. Coxynel doit bientôt me rejoindre et Légolas se remet doucement dici peu nous seront démobilisés je pense et je serais donc bientôt prêt de toi.
Prend soin de toi mon poussin, repose toi surtout, profite de notre petite tête blonde et dit lui bien combien il me manque, combien vous me manquez.
Tu nas plus à te faire de soucis pour moi, à part une mauvaise toux , les combats ont cessé on ne fait que garder la ville. Jai tenu bon le danger est passé. Je reviendrais donc entier comme je te lavais promis.
Toi tu mas promis dêtre forte et surtout pour une fois de te tenir tranquille et de te reposer. Jespère que cest ainsi. Je te sais fatiguée et jespère que tu nabuses pas trop de tes forces sinon tout comme ma surette tu vas entendre ronfler le ronchon que je suis.
Tu me manques mon amour, jai hâte de rentrer et de te retrouver. Prend soin de toi quAristote veille sur toi. Je taime.
Amory