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[RP] Tour de Lenay

--Alice_
Elle avait rentré le linge de cet après-midi pourtant. Elle ne comprenait pas, mais en regardant bien à travers la pluie, elle vit qu'elle avait oublié un drap blanc. Elle accourut près du fil et le détacha. Le drap sur le bras, elle alla vers la lueur qui s'échappait de l'encadrement de la porte.

Elle enleva ses chausses sur le palier et les mît juste à côté de la porte. Ensuite, elle répondit simplement à l'interrogation du maje:

Je ne sais pas, mais n'allez pas voir maintenant, vous allez atrraper un vilain rhume, attendez que l'averse se termine, je vais vous chercher des vêtements secs!

Elle monta à l'étage et choisit parmi le linge propre et sec des braies, une chemise, un gilet, et des chaussettes qu'elle apporta à l'homme. Elle se dirigea ensuite vers sa petite chambre. Dans une armoire, il y avait juste deux robes noires et un tablier blanc.
Elle mettrait en temps et en heure ses propres affaires. Là, elle se débarrassa prestement de ses vêtements après s'être assurée que la porte était fermée.

Elle ouvrit la fenêtre, il y avait un interstice entre le mur et la pluie que protégeait la corniche. Elle essora ses vêtements par la fenêtre et les mît à sécher sur une chaise près du petit poêle. Elle enfila la robe de l'armoire qui lui alla comme un gant, chaussa de douces chaussettes en laine et remit son tablier.

Elle sécha doucement ses cheveux et les rattacha en chignon. Elle prit ensuite le drap sale et alla le relaver dans un petit baquet dans la buanderie. Elle l'essor et le fit cette fois sécher à l'intérieur. Il régnait dans la pièce une odeur de lavande dûe à l'huile essentielle dont elle s'était servie pour parfumer le linge propre. Elle descendit à la cuisine où le seigneur attendait.

J'avais oublié un drap dehors, il est à présent lavé, le reste que j'ai rentré cette après-midi, est bien propre et sec, il est rangé, j'ai réparé la plupart des vêtements qui le nécessitaient cette après midi, j'ai aussi préparé le repas de ce soir, Miel a mangé sa part et comme elle était très fatiguée, je l'ai couchée, il était sept heures. Que puis-je encore faire pour vous?
Letiti
Alors ca c'était trop fort! Il en resta coi le maje. La donzelle venait de se faire enguirlandé et voila qu'elle lui dictait quoi faire et rentrait s'occuper du linge. Une obsédée de la propreté! ca ne pouvait être que ca!

Remarque pour une boniche c'est plutôt un bon point...


Réflexe conditionné associé à un esprit de contradiction, le maje se dirige donc logiquement vers la forme informe qu'il avait pris pour un futur repas. une main en visière pour se protégé de la pluie il se rapproche pour s'arrêter un instant de stupéfaction:

Trognon....

Puis de se porter en quatrième vitesse à ses pieds. Ne la voyant pas réagir, affolé il la secoue, parcours de ses yeux rond le corps à la recherche de sang.

teuf...
keuf..


Il finit par se ressaisir la voyant respirer et surtout tousser. L'incertitude, l'inquiétude et surtout l'hébétude finirent par céder la place à un embryon de pseudo raisonnement. Il glissa son dos contre elle, attrapa un bras qu'il fit passer par dessus son épaule et se redressa. L'autre bras s'étant déplacé dans son propre dos, sous les cuisses de sa femme, il l'avait maintenant solidement chargée sur son dos. C'est que la viande amorphe ca pèse son âne mort.


On est vite rentré trognon...
On est juste a coté...
Mais qu'est ce tu foutais la?!
Qu'est ce y t'es arrivé?


Il eut droit au mieux à quelques grognement à son oreille. C'est au moment où il rentrait à la tour que l'énergique petite bonne déboula des escaliers un tas de linge sec à la main. Linon ainsi sur son dos, elle n'avait surement pas du la voir au premier coup d'œil.

Pas l' moment.
faites bouillir de l'eau pendant qu'j'mets ma femme au lit!

On dirait qu'z'avez des dons d'voyance pour l'avoir vu ainsi avant l'heure... Remarque une bonne voyante dans la tour d'un maje ca parait logique...

Bon et amenez aussi une brique chaude pour le lit.


Sans plus de commentaires il monta son paquet jusqu'à la chambre ou il entreprit de lui ôter de ses vêtements trempés et de la coucher. Pour une fois où il n'aurais pas eut à batailler pour la regarder il n'en avait guère le cœur.

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--Alice_
Tout se passa très vite. Elle reçut l'ordre de faire bouillir de l'eau et de préparer une brique. Elle s'activa à faire chauffer l'eau demandé et à prendre des braises pour les mettre dans le récipient (la brique).
Elle mit l'eau bouillante dans un baquet, prit un linge propre et se posa sur la hanse.


Elle posa le baquet sur sa hanche, le cala avec son bras et de l'autre, prit la brique. Elle monta les escaliers et de par sa chance inouïe, arriva sans dommage jusqu'à la chambre, où elle déposa le tout sur la table.
Elle glissa la brique sous la couette pour qu'elle réchauffe le lit et déposa la bassine près du maje.


Elle quitta ensuite la chambre pour se diriger vers une armoire à tiroirs et en sortit une robe de nuit en lin et des chaussettes en laine, qu'elle se hâta d'apporter à Letiti en lui disant:



Je pense qu'elle se réchauffera plus vite si vous lui mettez cela...
Linon
Son cerveau capta la douce chaleur, lui faisant comprendre qu'elle avait grelotté juste avant. Linon ouvrit lentement les yeux pour découvrir son mari au regard plein d'inquiétude. Sa main rencontra la chemise de nuit qu'elle portait, et elle découvrit avec étonnement qu'elle portait des chaussettes. Avait-elle donc rêvé s'être levée et habillée aujourd'hui? Elle posa la main sur le bras du Maje.

Titou? Qu'est-ce qui s'p....?

Mais une violente quinte de toux la redressa, l'empêchant de terminer sa phrase. Elle retomba sur l'oreiller, exténuée par l'effort, une rougeur malsaine teintant ses joues pâles, la main toujours agrippée au bras de Titi.

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Letiti
Hein?
Ah oui!
Parfait!


Le Maje commence à habiller sa femme quand son oeil se pose sur le baquet d'eau bouillante...

Ah oui c'est vrai que j'lui ai demandé ca.. J'vais en faire quoi???

Et restez pas planter la!
L'eau bouillante c'est pour une infusion! De la Chélidoine!
Et fissa!


Il finit d'emmitoufler linon pendant que la servante s'exécutait. Déjà fallait qu'elle trouve ce qu'était de la chélidoine, ca lui donnerait un répit.
Il resta ainsi à son chevet une barre déformant son front à imaginer tous les scénarii possible pour expliquer son état et la confusion dans laquelle il l'a trouvée:


Des brigands?
Tu t'es faites attaquer?
Non.. pas de marques..
Peut être les fées des bois...
ou une vieille sorcière...


C'est le moment qu'elle choisit pour s'agiter et se réveiller.

Trognon...
Doucement...
La...

Ca arrive cette foutue tisane oui?!!!


T'en fais pas ca va aller...

Dis moi a quoi ressemblait les petits êtres qui t'ont enlevé.
Ca nous aidera à te guérir. Je leur mettrai la main dessus s'il le faut.
Petit avec des ailes?
Des oreilles pointues?
Un nez crochus?

Tiens prend mon mouchoir.
T'inquiète pas, j'ai la situation en main, tu vas aller mieux maintenant.

_________________
--Alice_
Elle courrait dans toute la maison, la pauvre Alice.
Et maintenant, le maje voulait de la chélidoine.
Elle fouilla dans sa mémoire en marmonnant au rez de chaussée:

Chélidoine...Chélidoine...Chélidoine...Chélidoine!

Enfin, elle retrouva ce souvenir, son frère avait eut ce jour-là des verrues atroces au pied et sa mère lui avait mit une sorte de sève de chélidoine sur le pied.
Elle en avait aussi donné, sa mère, l'infirmière du village, à ceux qui souffrait de spasmes.
Elle sourit, victorieuse, elle fouilla dans la cuisine à la recherche de la dite-plante pour faire l'infusion.

Elle finit par en trouver et prépara l'infusion, se souvenant des gestes exacts pour un soin optimal.
Elle mit l'infusion dans un bol qu'elle monta au premier, un peu essoufflée.
Elle tendit le bol au maje en disant:

Voici l'infusion de papavéracée, monsieur.

Elle se retira en silence et descendit à la cuisine.
Elle nettoya le plan de travail et mit à réchauffer le plat qu'elle avait fait plus tôt dans la journée, la soupe aux lentilles et aux lardons.
Elle avait un peu faim.
Elle avait travaillé toute la journée et était fatiguée.

Elle nettoya la table et prépara déjà un plateau repas.
Elle posa deux bols et deux planchettes de bois dessus ainsi que deux cuillères et deux couteux.
Elle mit le couvert pour elle sur la table.
L'air de la cuisine sentait bon du repas.
Elle ouvrit la fenêtre pour éviter que de la buée ne se forme sur les vitres.

Elle plongea une louche dans la soupe et remplit les deux bols sur le plateau après s'être dûment lavé les mains.
Elle beurra deux tartines qu'elle posa sur les planchettes et remplit un pichet d'eau puis mit la dernière touche sur le plateau avec les deux verres et le pichet.

Le plateau était à présent lourd mais elle devrait arriver à tout monter sans soucis.
Ce qu'elle fit.
Elle poussa la porte d'un léger coup de coude et dit d'une voix douce:

Je vous ai apporter de quoi vous restaurer: soupe de lentilles avec lardons, et tranches de pain beurrée, avec de l'eau comme boisson, j'ai prit pour vous deux, car j'ai cru bon de penser que vous vouliez rester auprès de votre épouse pour veiller sur elle.

Elle posa le plateau sur une petite table et se retira discètement, emportant le plateau qu'elle avait monté plus tôt dans la soirée au passage.
Elle redescendit et réchauffa l'assiette, qu'elle prit pour manger, elle, vu que les époux avait à manger en haut et qu'il ne fallait rien gaspiller.
Elle rangea l'assiette vide qu'il y avait sur la table et se mit à manger la soupe et la tartine beurrée qu'elle s'était préparée, elle but un grand verre d'eau et nettoya tout.

Elle bailla distraitement.
Elle se lava les mains et fit chauffer de l'eau puis alla dans une des salles de bains.
Elle ferma la porte à clé pour ne pas être dérangée, elle ne serait pas longue de toute façon.
Elle se déshabilla et plongea dans l'eau, elle se lava le corps et les cheveux à l'aide d'une savonette toute glissante qui rendait la peau douce.

Elle se sécha, se rhabilla et alla vider l'eau dehors, dans un endroit fait pour.
Elle rentra à l'intérieure, légèrement frissonante et alimenta le feu.
Il se faisait bien tard à présent.
Le soleil était couché depuis bien longtemps.
Les braises rougeoiyantes conférait à l'endroit une atmosphère tranquille et douce.

Plus un son n'émanait des pièces de la maison lorsqu'Alice monta dans sa chambre.
Elle fit le lit et se mit en robe de nuit, natta ses cheveux dûment brossés et se glissa dans ses draps...
--Alice_
Sa nuit fut propice au repos et elle se réveilla au chant du coq, en pleine forme.
Elle sortit du lit, se débarbouilla et enfila sa robe noire, ferma son col et noua son tablier.

La maison était silencieuse.
Elle descendit à pas de loup.
Au premier, le plateau repas avait été posé en dehors de la chambre, près de la porte.
Elle le ramassa et descendit.
Elle nettoya la vaisselle et la rangea.

Elle regarda dans le placard à provisions: du lait, des oeufs, du beurre, de la farine, un peu de sucre, de la confiture, et des tas d'autres choses.
Elle sourit, elle allait faire des pancakes.
Elle dégagea un endroit sur le plan de travail et se mit à l'oeuvre.
Elle suivit la recette de sa grand mère à la lettre, grâce à sa très bonne mémoire, elle la connaissait à la virgule près.

Elle battit la pâte avec aisance et prépara la poêle pour faire cuire le petit déjeuner.
Elle faisait fondre un peu de beure lorsqu'une Miel ensommeillée vint à la cuisine.
Elle lui sourit avec tendresse et lui dit bonjour.
Ensuite, elle lui dit:

Regarde, je vais faire sauter les crêpes.

Elle mit une louche de pâte dans la poêle et étala tout, à un moment, elle fit sauter haut la crêpe pour la réceptionner avec aisance, de l'autre côté.
Elle fit plusieurs crêpes et les empila bien au chaud près de l'âtre.
Elle sourit, elle venait de finir une belle grosse série.

Elle prépara le déjeuner pour elles deux, laissant plusieurs pancakes pour les époux lorsqu'ils se réveilleraient.
Elle prépara aussi du café, s'en versa une tasse et servit une tasse de lait à la petite fillette et semblait se régaler de ses crêpes à la confiture.
Elle mangea elle aussi.

Il était encore tôt.
Elle fit chauffer de l'eau dans un baquet pour laver la petite fille et l'emmena dans la salle de bains avec l'eau.
Elle la déshabilla, vérifia la température de l'eau puis y plongea la petite.
Elle la lava, et Miel se laissa faire, un lueur ensore ensommeillée au fond des yeux.

Elle l'enveloppa dans des draps blancs et se dépêcha de vider l'eau au dehors.
Elle emmena Miel dans sa chambre et finit dans la sécher près de l'âtre.
La fillette attendit sagement qu'Alice lui choisisse des vêtements et les fassent doucement réchauffer près du poêle fermé de la chambre.

Elle lui fit enfiler ses sous vêtements, des bas, une chemisette, une robe et un cardigan en laine tout doux.
Alice lui brossa doucement les cheveux y mettant un soin et une tendresse infinie.
Elle était à présent prête.
Elle attacha ses cheveux avec de jolis rubans assortis à la robe.

Nous étions dimanche après tout.
Elle descendit avec Miel dans les bras et la fit jouer dans le salon qui jouxtait directement la cuisine.
La petite y avait un coffre à jouets.
Alice reprisa l'un de ses bas avant de le ranger dans une poche de sa robe.

Elle prépara le plateau du déjeuner du maje et de sa femme.
Elle y mit deux tasses et du café tout frais, les pancakes équitablement répartis sur deux assiettes, un couteau et une fourchette pour chaque assiette et un assortiment de confitures avec de petites cuillers à l'intérieur pour faciliter la prise des confitures et marmelades.

Elle demanda à la petite d'être très sage en l'attendant.
Cette dernière semblait absorbée dans ses jeux.
Mais opina du chef.
Rassurée, elle monta les escaliers, armée du plateau déjeuner.
Elle toqua à la porte et entra pour voir les deux endormis.
Elle sourit et posa comme la veille au soir le plateau sur la table.

Puis, elle ouvrit la rideau qui laissèrent entrer de beaux et chauds rayons de soleil.
Elle souhaita le bonjour au couple en lui disant:

Bonjour! Un beau dimanche s'est levé aujourd'hui. J'espère que vous vous régalerez de ce café et de ses crêpes toutes fraîches du matin.

L'air embaumait le café lorsqu'elle quitta la chambre pour les laisser s'éveiller, elle retourna en bas, et joua avec Miel qui l'acceuillit avec un beau sourire.
Linon
[Toujours la veille au soir]

A quoi ressemblaient les petits êtres? Ailes, nez crochus? Mais de quoi parlait-il? Linon le regardait d'un air mi-ahuri, mi-effrayé, se disant qu'elle avait perdu l'esprit ou était morte et aux prises avec un fou qui avait pris l'apparence de son cher mari d'habitude si rationnel. Oui, c'était sûrement ça... elle était dans l'enfer lunaire avec ce dingue et l'asphyxie qui gagnait, et ça allait durer toute l'éternité.
Ses yeux s'embuèrent alors que bouche ouverte, elle cherchait l'air dans un râle pour parler, ses doigts désespérément crispés sur le bras du fou qui se faisait passer pour Titou.

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Letiti
[quelques semaines plus tard]

Ahhhh!
Ca fais pas d'mal de revenir chez soi.

Hummm

J'ai comme le sentiment d'avoir oublié quelque chose....
Voyons, j'ai la clé pour ouvrir...
Trognon est sur la Loire à joueur à la marchande...
Mes affaires de majie sont principalement dans la tour...


Ca continuait à le travailler tandis qu'il allumait une cheminée et ouvrait les volets histoire de faire disparaitre l'humidité qui s'était installée. Quand il tomba sur un tas de légumes qui puait dans la cuisine ca lui revint:

Miel!
Et la boniche...

Bordel elles sont chez kiki.

Il attrapa sa cape en vitesse et prit le chemin pour aller chercher sa fille et voir si leur petites bonne si efficace était encore dans les parages.
_________________
Letiti
Le maje avait récupéré sa fille. Elle avait forcément pris du retard en majie. Sa mère était quant à elle diablement inquiète que la petite Miel l'ait oublié...sa propre mère.
Esprit pratique et éclairé, le maje avait décidé de faire d'une pierre deux coups:


Miel!
Reste tranquille, comme tu vois aujourd'hui tu peux entrer dans le saint de saints.
Oui mon atelier c'est ca.

Vois tu, pendant qu'on se faisait une petite croisière en amoureux tous les deux
. le maje faisait son possible pour oublier a grave maladie qui avait atteint sa femme. il était persuadé qu'en l'oubliant celle ci disparaitrait à tout jamais.

Donc pendant qu'on se baladait, j'ai eut la chance de tomber sur un exemplaire unique de la Tabula Smaragdina.

Paaaaapa?


Soupire...

La table d'émeraude enfin... Miel voyons il est temps que tu connaisse ton latin. C'est primordial pour une enchanteresse.

Voila, donc l'alchimie cherche à transformer les métaux vils en métaux nobles.

Seulement tu connais ta mère qui adore les fleurs les le clinquants, je me suis donc attaché à réaliser une transmutation plus simple. Elle me servira de tremplin pour la suite.

Tu vois ces roses rouges?

Rouge!

Voila. Et bien grace à une recette maison utilisant un ingrédient secret, je peux leur donner une teinte bleu nuit qui part du bourgeon pour gagner toute la fleur.

Secret?

Oui!
Des sarments de vigne brulés!
Réduit en poudre, mis dans un vase en terre puis ajouté d'eau. Il suffit de couper les fleurs et de les mettre dans le vase, en quelques heures c'est la transmutation!

Pjouuuuuu!

Biennnn.
Et voila les nouvelles fleurs!
Des Linoroses, nom inspiré de celui de ta mère

Trignon?

Oui presque Miel...on va y travailler encore un peu à ca....

_________________
Miel.
(RP se déroulant avant le poutrage et la guerre, histoire d'etoffer le background de Miel. durant ses nombreuses absences (enfin de mes absences. :/)


[Des mois plus tard]

La puce vivant recluse dans sa tour d'Ivoire. Ou de Maje. Ou de Sagesse. Peu z'importe le nom que l'on donnait à la Tour de Lenay... Elle s'y sentait bien, et basta.

Les formules majiques s'entassaient doucement mais surement dans son calepin majique.
Elle prenait des notes. Les essayaient, une à une, les améliorer si cela ne marchait pas.
Par exemple, les roses blanches qui devenaient rouges ... bin ce fut une affaire plus que audacieuses! Entre le basique "rosa rosam rosam, rosarum, rosis, rosis" ... euh .. j'peux vous assurer que ca marchait pas. Trop simpliste. Il fallut donc improviser, crééer. Et c'est dureuh.

Pis en plus de ca, y avait le latin, la danse, le chant, la harpe. Les cours de françois, de mathématiques -qui servent à rieeeen dans la majie-.

Et. Pour finir. Y avait Aurelie. Lilie. Le nourrisson de Trella, son étoile, sa marraine préfationnée, qui ELLE au moins, croyait en sa majie, l'incitant même à perséverer. Et, comble du comble, lui confiant la garde de sa môme (pour être libre de faire ce qu'elle voulait, certes) mais Miel en était super-méga-top fière! Elle, responsable! Et de quelqu'un de fragile en plus!
Woooooow

Autant dire que Trella avait toute l'estime de Miel.
Une seconde maman, aussi chouette que Linon. Aussi chouette que tata Kilia aussi. Parce que Kilia restait la tata préférationnée. Suce reine du Mâââââje. Et aussi sa nourrice quand les parents partaient en voyage sans elle. Bon, ok, elle ne les blamera pas, elle était encore trop jeune pour monter à cheval.

Pis y avait Linon. Oui oui, le meilleur pour la fin.
LA madre par excellence. Même si souvent absente, car dévouée aux autres et à ses tâches de maire, de juge, d'avocate etc ... Elle en restait une mère farpaite. Bon, elle tentait régulièrement de la freiner dans ses élans majiques, maaiiiiiiiiiis elle lui éduquait sans le savoir des qualités fortement importantes.
Le latin, par exemple. A la base pour plaire à l'horrible rousse. Mais les termes raisonnaient comme des mots sortant du commun, terriblement efficaces pour creer des sortilèges. Et pis la harpe. Enooooorme instrument pour attirer les Esprits. Pis y a -au s'couuuuuurs-, le grec en prévision. Ah ca, elle allait hurler, la petiote. Mais elle réalisera par la suite ô combien ce sera génial pour elle.
Bon gré, mal gré, Miel ressemblait de plus en plus à Linon. Sauf que toutes deux ayant un caractère bien trempé, et un sens aigu de la tenacité, cela clashait régulièrement. Mais gare à celui qui osait critiquer sa mère. Miel n'hésitait pas à creer des poupées vaudous et à s'acharner sur le malheureux qui tenait un propos désobligeant sur elle. Fopadékoné. La famille, c'est supra-sacré. Et toc.

Pas touche à tata Kilia, Trella et Lili, ni ses parents. Allez, rajoutons Jo à la liste. Juste parce qu'elle aime l'enquiquiner (pour rester poli), car elle est rigolote quand elle se fâche. Et pis Lulue, sa nourrice quand elle était vraiment ptiote.
Mais les autres ... les autres ... alors là. OSEF! Tous tous tous. Au bucher et sans exceptions s'ils s'emprenaient à eux. (Et surtout si Miel le savait. Mais étant recluse, beaucoup de saloperie qui coulaient sur leur dos passèrent inapercus, hélas)

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Môme de 6/7 ans. Amnesique.
Luciole, tel est son nouveau prénom.

Créatrice officielle du fan club "Rikiki powaaaa"
Linon
Enfin ramenée dans le domaine familial pour achever sa guérison et sa convalescence, Linon recouvrait doucement des forces grâce à l’attention sans faille de son mari et à la fantaisie rieuse de leur fille. Avec l’aide des béquilles tordues fabriquées par Titi, elle s’était même décidée à retourner en taverne pour voir ce qu’y faisait la fillette qui s’échappait de plus en plus souvent de la tour de sa petite enfance. Et oh surprise, le colosse, le borgne et leur petite troupe étaient de retour. D’abord ravie de les revoir, la jeune femme déchanta rapidement en retrouvant leurs pénibles habitudes sociables. Plus moyen d’aller en taverne sans prendre des baffes ou voir voler la vaisselle, son mari faisait office de punching-ball chaque soir, et pour comble, leur taverne fut proprement saccagée. Tous les deux se retrouvèrent avec des bleus au front, quelques cicatrices de la jeune femme menacèrent même de se rouvrir après qu’ils aient été jetés par terre.

A l’occasion de ces si charmantes soirées, Linon rencontra le fameux Rikiki, candidat à la mairie et nouvelle idole de Miel, et qui semblait avoir remplacé son père dans l’estime de la fillette. Deux ou trois remarques pleines de morgue et de suffisance du rouquin au sujet de la gestion de la ville ou à l’adresse de Titi également candidat le lui firent immédiatement prendre en grippe par Linon. Et dire qu’elle avait conseillé à Charles un mois plus tôt de faire entrer le nain au conseil municipal en prévision de son probable futur mandat, tsss….

C’est donc une Linon bien morose qui s’enferma à nouveau chez elle, les idées sombres se succédant alors qu’elle essayait de faire le point sur leur situation. C’est toute la petite famille qui semblait aller mal. Titi était furieux en permanence depuis l’attaque subie par sa femme. Maintenant les soirées pénibles s’enchaînaient, mais le pire pour lui était probablement le refus de leur fille de reconnaître son autorité et de n’en faire qu’à sa tête. Songeuse, Linon pensait à cette enfant tant aimée mais déjà si indépendante et rebelle. Pourtant, à quelle indépendance peut-on prétendre quand on a 7 ans ? Nul doute dans l’esprit de la mère que les fréquentations de la petite étaient responsables de cette ivresse de liberté qui lui faisait oublier ses parents. C’était à croire qu’elle se serait préférée orpheline pour être mieux adoptée par les piliers de comptoir de la ville… Miel était même allée jusqu’à voter contre son père, comme pour mieux lui montrer qu’il n’était plus le grand Maje qu’elle avait tant admiré quand elle était toute petite, et Linon voyait dans les yeux de son époux la blessure causée par le reniement enfantin. Il lui avait rapporté la scène consternante qui s’était déroulée quelques jours auparavant, alors qu’il s’apprêtait à corriger sa fille. Subitement, des gens s’étaient interposés comme si on leur demandait leur avis sur l’éducation de la petite et Titi avait encore dû se battre. Linon était désolée qu’il ait dû vivre cet affront et que son autorité de pater familias soit si peu reconnue. Ils avaient fait une enfant délicieuse qui charmait tous ceux qu’elle croisait, Miel était devenue mascotte municipale… leur fille chérie transformée en chose publique sourde aux réprimandes parentales… sa mère secouait lentement la tête de désapprobation inquiète.

La petite princesse de la tour était donc devenue le souci principal de Linon, et elle espérait la visite de son époux pour évoquer avec lui ce qu’il convenait de faire. Ensuite venait l’ambiance pourrie des tavernes et le vandalisme qu’ils avaient subi, et enfin, dans un recoin de ses pensées, ce sentiment qui ne l’avait plus quittée depuis cette maudite nuit à Angers, que quelque chose n’allait pas dans l’histoire.

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Miel.
[Prise entre 2 feux]

Etre une Princesse Féérique, c'est chouette. Ou pas.
Là, en l’occurrence, la Mini-Truc, mini-Bulote (comme dirait le Duc), apprentie-majicienne, avait quelques soucis. Quelques GROS soucis. Un tiraillement interne, un choix difficile à prendre. Ses parents ou ses nouvelles habitudes, pourtant, innocentes?

Renouer avec la civilivilisation avait été assez aisé. Et le village, lui plaisait. Elle prenait gout à découvrir toujours de nouveaux visages, écouter le récit des voyageurs, entendre les compliment sur ses pouvoirs, et se faire couvrir de cadeaux/bières au miel/animaux en tout genre.
Ouais. Elle fréquentait de plus en plus les tavernes, sans avoir conscience que c'était si mal, à son âge. Sans remarquer que cela faisait de la peine à ses parents chéris. Sans remarquer non plus que ses fréquentations n'étaient pas des meilleurs. Tant qu'on lui promettait des fées et elfes, l'esprit naïf ne comprenait pas de sous-entendus, ne voyait pas la méchanceté. Sauf celle de Maleus.

Elle passait ses matinées auprès de sa mère, à prendre soin d'elle. Ses apres-midi en taverne, avec l'un des piliers de comptoir que la majicienne adorait: un nain. Oué, un vrai de vrai. Et, tard le soir, quand les parents dormaient, la puce laissait une poupée de paille dans son lit, l'ensorcelant pour qu'elle ressemble à une forme humaine, avant de rejoindre les tavernes. Les gens du soir n'étant absolument pas les mêmes que ceux de la journée.

La belle vie, qu'elle menait, l'ex-sauvageonne. Une routine quotidienne, entre ses parents et ses amis.
Les jours passèrent ... sans qu'elle ne s’aperçut de rien. Le silence des parents ne l'avaient pas mise en garde. Qui ne dit mot, consent, après tout?

***

Tout éclata, soudainement, un soir.

La veille, elle avait vécu sa pire soirée en taverne, et avait retenu la leçon: sortir le soir aussi paisible qu'en journée. Que dorénavant, la majicienne choisirait mieux ses compagnons de tavernes. Cela dit, son grimoire majique la protégeant, l'incident de la veille ne l'avait pas incité à rester dans son lit. Loin de là.

Et tout s'enclencha.
De sa parole donnée au nain, elle avait voté pour lui les yeux fermés. Parce qu'il lui avait promis de voir les Fées, qu'il lui donnait pleins de responsabilités, animer la halle, peinturlurer le cadastre, pis même avoir une réduc sur les bières, et une robe offerte. Oué. Tout ca. La claaaaassse suprême.
Sans réfléchir, sans regarder qui était candidat, elle avait voté.

..

Avant de s'apercevoir de sa bourde quand Linon débarqua en taverne, bienveillante, et l'emmenant vers la mairie. Voter pour le Maje. Ooops. La mini-truc ne savait plus où se mettre. Rouge comme une tomate, c'est dans un murmure qu'elle dut avouer son empressement. Et son vote contre le Maje.

Un père, qui débarqua furieux contre la gamine. Déjà pas vraiment à l'aise dans ses chausses, la môme se risqua à s'expliquer. Mais le ton du padre était si rageux la fit tant culpabiliser que ... elle se défendit. Un peu trop peut-être. Légitime défense verbale!
Y a juste que le nain était témoin. Et qu'il savait pas se la boucler. Pas de la faute de la mioche, si les deux ne pouvaient pas se piffrer?! La main du Maje était levée, prête à décoller, quand le Colonel Rikiki la stoppa. Et tout dérailla. Une baston, juste pour ses beaux yeux.

Baston qui l'aurait fait rire, si ce n’étaient pas deux personnes qu'elle aiment comme protagoniste (Fallait voir le tableau : deux ancêtres, souvent à terre, se tapant dessus ... demi-portion contre lilliputien hargneux. XD)

Dilemme cornélien qui habite dorénavant la môme.
Princesse des Fées, certes. Princesse qui ne comprend pas pourquoi devoir choisir entre famille et amis... Princesse qui ne voyait pas la peine de ses parents, et qui en est déroutée.

Et qui va demander conseil à la mère, espérant un peu de clémence.


Euh 'Man...
Tu crois qu'il va me le reprocher encore longtemps, P'pa?
Non parce que j'ai mis un papier pour lui dans l'urne hein! Y est pas précisé qu'on ne doit voter qu'une fois...
Pis c'est si grave? Un bout de papier? J'ai tenté de les arrêter, l'autre jour. Zont rien voulu entendre...

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Môme de 6/7 ans. Amnesique.
Luciole, tel est son nouveau prénom.

Créatrice officielle du fan club "Rikiki powaaaa"
Linon
Assise dans un fauteuil oublié par la baronne et très confortable, pas très loin de la fenêtre cintrée pour bénéficier du soleil qui réchauffait trop lentement les épais murs de la tour, Linon tourna la tête vers sa fille en entendant ses candides questions. Elle la regarda un instant sérieusement, puis tendit la main vers elle pour l'inviter à s'asseoir sur le tabouret à côté d'elle.

Viens t'asseoir, Miel...

Lentement, elle se mit à caresser les cheveux soyeux de la petite.


Je ne sais pas ma fille, c'est lui qui te le dira. Et quel que soit le nombre de papiers que tu as mis dans l'urne, seul le premier compte... tu auras au moins appris ça.
Léger soupir silencieux. Est-ce que c'est grave?... oui... c'est grave d'avoir choisi un quasi inconnu face à ton propre père. Mais non, ce n'est pas grave qu'il ne soit pas maire. Il ne s'est présenté que parce que je le lui ai demandé. Après avoir discuté avec Charles qui ne connaissait pas Lovely_master et comme je m'inquiétais de la non-représentation de ton... petite grimace, nouvel ami. Comme tous les anciens maires, je garde un oeil lointain mais attentif sur ce qui se passe à la mairie. Et comme Titi, bien que peu de gens le sachent, est un des plus anciens habitants de la ville, qu'il l'a toujours aidée chaque fois qu'il a pu, qu'il a plusieurs fois fait partie du conseil municipal et que sans lui pour faire le marchand ambulant ou pour m'épauler avec ces maudits bouliers, mes mandats auraient été catastrophiques.., et comme aussi il acceptait de mettre de côté ses ... activités habituelles pour s'occuper de la mairie, ça nous a paru bien comme solution.

Sans cesser de caresser la tête de l'enfant, sa mère se perdit un moment dans ses réflexions avant de reprendre.

Donc oui, c'est grave, mais ton jeune âge plaide en ta faveur. Sans doute s'est-on gardé de t'expliquer l'histoire des bulletins ou a-t-on "oublié" d'attirer ton attention sur les autres candidats. Sans doute a-t-on voulu te manipuler un peu, profiter de ta jeunesse pour recueillir une voix supplémentaire... c'est si facile à faire sur une petite fille même aussi brillante que toi, mais si jeune et innocente.

L'inquiétude la ressaisit en imaginant la petite au milieu d'une rixe.

Encore heureux que tu ne les ai pas arrêtés, je ne veux pas te voir blessée au cours d'une bagarre de fond de taverne, tu m'entends? Sinon tes nouveaux copains vont entendre causer du pays, crois-moi !! Alors si des gens se battent, tu t'écartes et c'est tout. Voire, tu sors de là. Voire même, tu évites d'y aller car tu n'as rien à y faire, se retint-elle d'ajouter.

Nouveau petit soupir, nouveau silence.


Quant à ton père... Miel, nous sommes tes parents. Probablement pas ceux que tu aurais voulus, mais les seuls que tu aies quand même. Ceux qui indiscutablement se jetteront devant une armée pour te protéger, ceux qui seront toujours là pour toi, même si les circonstances de la vie nous séparaient un jour, même si tu te mettais à nous détester. Notre lien est à vie... on ne peut pas toujours en dire autant des amitiés de taverne. Nous t'avons donné la vie, tu es notre sang, notre fille unique, et à ce titre tu nous dois le respect sinon l'affection. Celle-ci, on ne peut jamais la forcer. Mais encore plus qu'à moi, c'est à ton père que tu dois respect et obéissance.

...

Je pense que tu l'as peiné... et cette peine de mon époux me déchire le coeur plus sûrement qu'une épée.


Chassant une petite larme en battant vite des cils, Linon ramassa le petit menton de l'enfant d'un index plié pour le tourner vers elle et plonger son regard sérieux dans le sien.

Sans doute cela passera car tu es jeune et que c'est ton père, mais ça passera d'autant plus vite que tu y mettras du tien. Alors je veux qu'à son retour, tu lui demandes pardon avec sincérité et que tu ne le défies plus jamais en public. Je veux qu'ensuite tu m'accompagnes à la cathédrale pour te confesser, j'ai trop négligé ton éducation religieuse et je le confesserai aussi.

Le regard s'adoucit et un léger sourire apparut au coin des lèvres de Linon.

Et pour aider ton père à te pardonner, nous allons lui préparer une tarte aux pommes. Il est temps aussi que je t'apprennes deux ou trois choses en cuisine.

La jeune femme lâcha l'enfant et se leva avec précaution, appuyée sur une des béquilles tordues. Elle tendit la main pour prendre la seconde puis à la réflexion, décida d'essayer avec une seule. Peut-être une canne suffirait-elle à présent... Elle tendit la main à l'enfant.

On y va?
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Miel.
Et l'enfant se laissa faire... Ecoutant les sages paroles de la mère, comprenant qu'en pointillés ce que la mère racontait. Un peu désabusée la Linon. Un peu beaucoup. Voire carrément trop.

Mais c'est pas un inconnu, le nain. C'est mon ami. On passe les journées ensemble depuis une semaine ou deux, ou trois, ou j'sais pas. Mais inconnu ... c'est pas le bon bon mot.
Je pense pas qu'il ait voulu manipuler, hein. Puisqu'il est toujours là pour prendre ma défense, ou faire attention à moi. Nan, nan, il est gentil. Faut pas grimacer, ou avoir peur de prononcer son nom hein. Comme le dit Trella, faut pardonner...
Pis de qui tu parles, en disant "mes nouveaux copains" qui se bagarrent ?! A part le Borgne et le Colosse, et euh, leur bandes de vilains, les gens de Saumur sont sympa. Si si.


Occulte le fait qu'elle squatte quand même les tavernes quand ils sont là, non pas par copinage, loin de là, mais parce qu'ils l'intriguent. Et qu'elle prend un malin plaisir à lancer des vacheries à certains. Elle se dérobe de l'étreinte maternelle, la môme, surprise et révoltée par le laïus sur la famille. Une lueur de colère brille dans ses yeux, elle baisse donc la tête, pour ne pas donner raison à Linon.


Comment tu peux croire que vous êtes pas la famille de mes rêves ?!
Comment tu peux dire des trucs aussi vexationnant? Ce sont tes blessures qui t'ont mis le cerveau sans dessus, ni dessous? Ou les heures de solitudes qui t'ont fait travaillé la cervelle? Non parce que hein.

J'ai LE Mâje de tous les temps en super-Papa et L'Avocate la plus brillante comme maman. Tss.


Elle relève la tête, plonge un regard attristé dans celui de Linon.

Moi aussi j'suis triste qu'il soit peiné. Même plus que toi.
Si je reste à la maison, pour faire plaisir à vous deux, bah Plume, Trella, Ali, Rikiki, Clelia, et les autres, y manquent.
Si je vais en taverne, bin, j'culpabilise.

Voir son complice et son idole se déchirer pour rien, c'est pas drôle. Devoir choisir entre eux, non plus. J'veux pas. J'veux pas faire de choix. C'est pas juste.

Respect, je lui en ai jamais manqué, à 'pa! J'ai rien dit en taverne! T'étais pas là... Tu as que sa version, hein.
Parce que moi, j'peux te dire qu'il était super rouge, un peu comme quand un de ses sorts ne marche pas, et qu'il a de la fumée qui sort par ses oreilles. Un peu ca, mais en pire.
Y a même levé la main! J'ai eu peur, mais pas dit... Enfin essayais de partir, mais il m'a retenu. J'ai ptête dit un truc ou deux, mais j'me rappelle plus, c'était pas siiiiiiiiii terrible que ca. Ca n'aurait pas mérité une fessée, encore moins une fessée publique.

Rikiki a été sympa avec moi. C'est juste dommage que parfois, il ne sache pas se taire. Du coup, hein, ils sont tétus tous les deux, et ils se sont tapés dessus. Mais faut les comprendre l'un l'autre. P'pa était peiné et en colère, le Nain voulait juste me défendre..


Moulin à paroles. Ah, on ne t'avait pas prévenu, ô lecteur -si y en a o.O-? Dommage...
Moue toujours penaude, Miel esquisse un demi-sourire à Linon.


Oui, je demanderai pardon.

Marmonne à voix presque inaudible -que seul le Maje pourrait entendre en télépensée- -si ca foire pas, biensur- :
j'pourrais bien lui demander le même hein, vu qu'c'est moi qui trinque dans l'affaire.

L'idée de la tarte aux pommes lui plait énormément, contrairement à la confession ... qu'elle ne fera pas. Limite à la Mere Nature, ok, mais pas à Aristote. Ca va pas non?! Et pourquoi pas la baptiser, tant qu'on y est? Chez ces paiens qui ne croient qu'en Aristote, les fous... Les esprits, les gens, les Esprits, y a qu'eux de vrai.

Ouais, on y va. Fais attention, là, y a une marche... Casse toi pas une jambe en plus hein.
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Môme de 6/7 ans. Amnesique.
Luciole, tel est son nouveau prénom.

Créatrice officielle du fan club "Rikiki powaaaa"
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