Letiti
Enfin une pique qui était prise comme telle. Linon ne se fit dailleurs pas prier pour y répondre arrachant une grimace amusée au petit bonhomme. Malgré ses dires, les légères caresses continuèrent entre les deux comme sils avaient peur que ce ne fusse dun rêve et que le fantôme devant eux ne sévanouisse.
La brune en profita pour sexcuser davoir émis des doutes sur sa droiture, exagérant nettement son comportement supposé vis-à-vis des autres femmes au passage. Les excuses furent conclues par le piège aussi habituel quefficace. Il avait beau le connaitre par cur, il se faisait toujours avoir par ce regard papillonnant et ce petit sourire contrit.
Il prit note darracher les ongles à celui qui samusait à glisser des paroles insidieuses à loreille de son épouse.
Un douloureux pincement au cur balaya sa joie de la voir bague au doigt quand elle due prendre appui sur son bras pour se lever.
Cest ma faute mon aimée.
Pourrais je me pardonner un jour ?
Fort heureusement elle enchaina sur ce quil sétait empressé doublier. Son inconscient occultant certainement involontairement les travers de sa femme : le bouillon !
De son point de vue, la cuisine nétait pas spécialement le point fort de Linon, à part peut être les pâtisseries. Le bouillon était sans conteste sa pire production quelle se félicitait de distribuer à tour de bras. Eau chaude et claire où un grand nombre de légumes pour la plupart très certainement vert avaient du trempouiller, tandis que bien trop peu de lard était venu parfumer le breuvage, le bouillon était une abomination fadasse, triste et peu nourrissante.
Malheureusement le petit mari navait jamais eut le courage de donner son véritable avis à sa femme, préférant esquiver lhorreur par des manuvres plus ou moins subtiles. Cette fois ne dérogea pas à la règle, mais dabord la parure.
Oh oui tas raison Trognon.
Faudra enfermer le reste, mais cest empaqueté dans mes bagages.
Tu pense bien que si tout avait été dans mes poches, jaurais eut mes braies sur les chevilles.
Quitte à délester une maison de ses richesse pour la survie des occupants, pas pour senrichir bien entendu autant y aller franchement, et le petit bonhomme avait encore quelques bijoux dans son escarcelle.
Je suis couvert de poussière et nait pas été un tant soi peu propre depuis des lustres.
Je pense quun bain sera le meilleur des bouillons.
Je vais tirer de leau puis je me laisse aller à tes petits soins.
La vie reprenait à la Tour de Lenay. Les corneilles pouvaient à nouveau croasser devant la grisaille angevine et le vent hurlant autour des pierres sombres.
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La brune en profita pour sexcuser davoir émis des doutes sur sa droiture, exagérant nettement son comportement supposé vis-à-vis des autres femmes au passage. Les excuses furent conclues par le piège aussi habituel quefficace. Il avait beau le connaitre par cur, il se faisait toujours avoir par ce regard papillonnant et ce petit sourire contrit.
Il prit note darracher les ongles à celui qui samusait à glisser des paroles insidieuses à loreille de son épouse.
Un douloureux pincement au cur balaya sa joie de la voir bague au doigt quand elle due prendre appui sur son bras pour se lever.
Cest ma faute mon aimée.
Pourrais je me pardonner un jour ?
Fort heureusement elle enchaina sur ce quil sétait empressé doublier. Son inconscient occultant certainement involontairement les travers de sa femme : le bouillon !
De son point de vue, la cuisine nétait pas spécialement le point fort de Linon, à part peut être les pâtisseries. Le bouillon était sans conteste sa pire production quelle se félicitait de distribuer à tour de bras. Eau chaude et claire où un grand nombre de légumes pour la plupart très certainement vert avaient du trempouiller, tandis que bien trop peu de lard était venu parfumer le breuvage, le bouillon était une abomination fadasse, triste et peu nourrissante.
Malheureusement le petit mari navait jamais eut le courage de donner son véritable avis à sa femme, préférant esquiver lhorreur par des manuvres plus ou moins subtiles. Cette fois ne dérogea pas à la règle, mais dabord la parure.
Oh oui tas raison Trognon.
Faudra enfermer le reste, mais cest empaqueté dans mes bagages.
Tu pense bien que si tout avait été dans mes poches, jaurais eut mes braies sur les chevilles.
Quitte à délester une maison de ses richesse pour la survie des occupants, pas pour senrichir bien entendu autant y aller franchement, et le petit bonhomme avait encore quelques bijoux dans son escarcelle.
Je suis couvert de poussière et nait pas été un tant soi peu propre depuis des lustres.
Je pense quun bain sera le meilleur des bouillons.
Je vais tirer de leau puis je me laisse aller à tes petits soins.
La vie reprenait à la Tour de Lenay. Les corneilles pouvaient à nouveau croasser devant la grisaille angevine et le vent hurlant autour des pierres sombres.
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