[RP] Les macarons, ça peut changer une vie !

Lola...

- Looooooooooooolaaaaaaa !

Arf' ! Pas lui ! Un regard autour d'elle, et la Belle fît comme si elle n'avait rien entendu cachant son visage sous une mèche de ses cheveux d'or.
Mais rien à faire, Lorenzo fût vite à ses côtés, posant sa lourde main sur l'épaule frêle de la Blonde. Celle-ci fût obligée de tourner la tête, et plongea son regard azur dans le sien.
Méthode de drague, vous pouvez pas comprendre. De sa voix mielleuse, elle lui répondit.

- Lorenzo ! Tiens ! La bonne surprise ! Comment-va ? Bien visiblement !

Et à la Belle de chercher un moyen de lui échappé.
Nan, vraiment, ne prenez jamais d'amants trop collants ! C'trop chiant, à vous suivre partout tels des caniches !

- Bon, j'suis vraiment heureuse de t'avoir revu mais euh... A vrai dire, vaudrait mieux qu'on arrête. Enfin tu vois, une pause de... Toujours ! De plus, j'dois y aller, là...

Le garçon devînt alors pâle. Il s'imaginait surement un beau mariage, des gosses, une vie de rêve, quoi !
Mais ça c'était pas possible avec la Blonde. Parce qu'elle, elle aimait le beau, le neuf, le changement.

Son regard fût tout de même attiré par une chose, dans la main du bel Italien.

- C'est quoi, ça ?
Le temps de reprendre ses esprits, pauvre garçon !
- Un cadeau. Pour toi... Un macaron de chez Ella Durée.
- Waaaw ! Comment tu l'as eu ? Non, en fait je m'en fiche ! C'est pour moi ?

Nan, le Pape.
L'Italien tendit la friandise à la Belle, qui s'empressa de l'attraper.
Dans un élan de douceur, elle déposa une bise d'adieu sur les lèvres de Lorenzo et, dans un dernier regard, continua sa route, le macaron en poche.

[ Plus tard... Sur un banc ]

Le macaron, posé dans la main de la Lol, était devenu son principale centre de concentration.
C'était un si beau cadeau ! Et si cher !

Il n'avait pas fait les choses à moitier, le macaron étant rose, couleur préfèrée de la jeune femme.
Allait-elle le manger maintenant ?
Son regard distrait se posa sur les alentours.
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Naelhy

« Tu es sûûûre? »

Grands yeux faussement horrifiés faîtes à l'Infante qui l'informe d'un terrible scandale: Le clash Coco Flanelle/Ella Durée.
L'histoire était la suivante, Ella Durée aurait pesté contre Coco Flanelle qui vendait de la thériaque devant sa boutique. Naturellement, l'histoire est plus complexe, avec des éléments de la dispute plus croustillants, sauf quand on s'appelle Naeva-Lisbeth Wolback et qu'on vient d'entendre parler de cette pâte à base d'opium bien plus simple à consommer que l'opium lui même on se contre-fou de la suite.

Un instinct maternel se dévoila sans prévenir dans l'âme de la Tartine qui demanda à amener Yolanda à Paris pour lui offrir des macarons dans les plus brefs délais! Il fallait dire que c'était si cher de toujours se les faire livrer. Oui, 'Lily pensait aussi au porte-feuille de la famille peuplée de Pairs & de Ducs de Yolanda Isabel de Josselinière Penthièvre -Elle ferait mieux de penser à un post-it pour retenir son nom en entier aussi bien que la narratrice.

« Dis-moi, y'a vraiment beaucoup d'attente devant cette boutique ! » Rire faussement gêné et assurément aussi faux que l'est son sourire crispé.

Regard réellement horrifié sur tout ce monde qui semble vouloir à tout prix attraper la diarhée par sur-consommation de macarons, le même jour en plus! La cervelle de la Tartine s'agite, elle ne peut décemment pas abandonner la gosse, fallait qu'elle trouve la Flanelle, qu'elle trouve de quoi supporter la Boule Rose et les cours qu'elle lui devait pour les temps à venir. Elle pèse le pour et le contre, syndrome commun devant un dilemme cornélien de ce genre.
Et puis après tout elle vient d'avoir dix-sept ans, autant se souhaiter un joyeux-anniversaire!

« Ecoute-moi bien Yoland'amour ! Et dire que je devais te faire subir un régime... Shit -Prends cet argent, il faut ABSOLUMENT que je trouve le dernier ouvrage de l'archevêque de... de Westphalie sur Christos et le spinozisme pour Fitz. Il parait qu'il ferait un très bon auteur pour une biographie future sur le Peterisme et sa papesse. » Elle sourit, ultra satisfaite de son mensonge pas gobable pour un sou, sauf pour l'Etoile. « Et surtout ne lui répète pas que je te l'ai dis Heiiin? » Sourire qui se veut complice.

Fitz. Damn it ! Si elle se reprend à mentir en disant qu'elle fait quelque chose pour le compte d'un homme d'église c'est sur que jamais elle ne sera dans les grâces de Christos, à ce train là elle risque de finir marié au sans-nom.
Elle sort d'une poche cachée dans une robe démodée et surtout trop grande une bourse qu'elle abat dans la main minuscule et potelé de son élève préférée.

« Et surtout fait attention à Prune deuxi... èmique! Elle risque de choper cet infâme virus sinon! »
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Yolanda_isabel

Ou comment une vulgaire anecdote prend toute son importance quand il s’agit pour l’une de thériaque et pour l’autre de macarons. Ou comment une junkie et une obèse se retrouvent fanatiques de ragots quand cela peut les amener à gagner la capitale à toute allure.

-« Bah si je te le dis, c’est que c’est vrai ! Alors on y va ? »

Et elles y vont et elles se retrouvent devant une queue plus longue qu’une traîne de robe royale. Soupirs, soupirs et encore soupirs, voilà tout ce qui sort des lèvres de l’Etoile alors qu’elles font le pied de grue devant la célèbre boutique de macarons. Et elle tapote du pied en comptant le nombre d’anneaux sur le corps de Prune, ça occupe, mais pas assez pour retenir un soupir auquel vient répondre la tirade de Na’.

-« Un cadeau pour Fitz ? Comment c’est trop gentil ! Promis, je répète jamais ! »

Oui, on ne le dira jamais assez, ce mensonge était bidon, mais il faut au moins être Yolanda pour le gober, et elle gobe sans réfléchir plus loin. Na’ est gentille avec elle, pourquoi ne le serait-elle pas avec le vicaire ? Elle récupère la bourse en souriant, conciliante, pour faire plaisir à Na’, elle est prête à accepter son argent, même si elle sait que de toute façon, Na’ récupérera son argent sur les gages qu’elle aura dans l’année à venir. Une mine horrifiée qui répond au terrible virus dont parle sa secrétaire. Oui, oui, elle va la protéger, et elle suit du regard Na’ partie chercher le manuscrit pour Fitz. Et elle ? Elle attend.

-« Bon.. Je peux passer ? Sivouplé ? Allez.. Mais ! Ellaaaaaaa ! »

Oui, elle geint parce que les macarons sont si près d’elle que ça en est triste qu’elle ne puisse les atteindre. Et à bout de jérémiades, elle abandonne ou presque, un coup de pied vient atteindre le tibia de la personne devant elle.

-« D’abord ! »

Et finalement, l’Etoile de tourner les talons et de traîner des pieds sur le pavé parisien.

-« Et en plus, j’en ai marre ! Parce que c’est toujours pareil ! Et pis, en plus, c’est trop pas juste et j’en ai du ras le bol de tout ça ! »

Oui, une enfant contrariée, ça parle tout seul.
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Lola...

On dit que les rêves ne se réalisent jamais. Et pourtant...

-« Et en plus, j’en ai marre ! Parce que c’est toujours pareil ! Et pis, en plus, c’est trop pas juste et j’en ai du ras le bol de tout ça ! »

Une fillette toute de rose vêtue apparaît dans le champs de vision de Lol.
Son visage, son petit air de princesse... Ca y est, la Belle craque.
Cette gosse, c'est la perfectition incarnée ! Enfin, pour elle, hein.
Trop miiiiimiiii. Et le rêve de l'Espagnole, c'est d'en rencontrer une comme ça.

Visiblement, la queue de chez Ella Durée a agacé la gamine, qui ronchonne à présent sur la place.
Si seulement elle avait de quoi lui payer une sucrerie... Son regard se posa alors sur le macaron dans sa main.
Lorenzo, je t'aime !

Tout sourire, elle se leva et s'approcha de la Rose. Se penchant en avant, elle lui parla de sa voix mielleuse qui font craqué les z'hommes.

- Que se passe-t-il, damoiselle ? Vous vouliez un macaron de chez Ella ?

Puis elle tendit le macaron à l'enfant.

- Prend donc celui-ci. Rose, ma couleur préfèrée, et il vient tout droit de chez Ella.

Et un nouveau sourire doux à la Rose, eh ouais, Lola, c'est THE perfection sur Terre...
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Naelhy

Elle aurait du prendre Zabelle-Albert, question négociation des prix c'est toujours bien d'avoir un animal qu'on peut faire passer pour Borgne.
Ou elle aurait pu penser à prendre Prune II! -Ah nan. Les lombrics ça voient rien.
La Tartine, toute de démodée vêtue à donc bien vite trouvé la Flanelle, celle-ci même qui lui aura sauvé la vie, pas son porte-feuille, en lui donnant en échange d'une coquette somme, voir astronomique la somme, cette pâte aux airs de miel qu'elle place avec discrétion sous sa langue frottant son doigt contre ses dents pour ne rien perdre du trip.
Finalement, question discrétion je ne vous assure rien.

Cela ne l'empêche pas de voir le terrible drame qui se déroule face à ses yeux même! Vous conviendrez comme la narratrice que je suis que ce que je viens d'écrire n'a absolument aucun sens, je traduis donc: La Tartine, toujours aussi défoncée que d'habitude, arriva à trois à l'heure, après avoir buté sur le pavé, s'être fait dragué par des clodos plutôt classe (nous sommes à Paris tout de même), vers la scène du crime.
De ses yeux je vous l'assure elle a tout vu! Ou a bloqué sur l'image du machin blond peut-être un chouilla trop bronzée pour être fréquentable et claire essayer de corrompre SA (il faut toujours insister sur les pronoms possessifs dans ces cas là) Yoland'amour.

« But... What's the fuck ?! Ô no... I don't give a damn about it ! Stick them up ! »
Mais...c'quoi c'bordel ?! Ô non... j'm'en tape ! Haut les mains !

Il faut l'excuser la petiote, ça la rend toute chose de tester l'opiacé à manger. Le regard menaçant, voir carrément méchant, on l'espère même insultant, pointé sur l'autre blondasse, pas l'obèse, la plus grande, on regrette vaguement l'absence d'arme à feu à cette époque, où même la présence d'une quelconque arme dans les jupons trop grand de la Tartine.

« Comment osez-vous vous en prendre à une enfant! Yoland'amour ! On accepte pas les macarons, aussi beaux soient-ils, venant des inconnus ! » -Surtout les grands monsieurs avec des grandes capes et des immenses braies noires.
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Yolanda_isabel

Les pavés parisiens doivent maudire jusqu’à leur dernière particule de glaise le jour où Yolanda Isabel, gosse obèse de son état, les massacra allégrement, et doivent bénir le jour où une parfaite inconnue rose et blonde accosta ladite gosse obèse.

Un regard par en dessous à la jeune fille en face d’elle, un coup d’œil à droite et à gauche pour chercher Na’ du regard, pourquoi ont-elles décidé ce jour-là de se passer de Titi Pierre, hein pourquoi ? On pourrait vouloir la tuer ! Enfin, la jeune fille n’a pas l’air très féroce, mais on ne sait jamais quand on vit dans un conte de fées, c’est bien connu que tout le monde en veut à la princesse, non ? La méfiance est conseillée.. Et s’évapore comme neige au soleil quand la main en face lui tend un macaron, rose le macaron.

-« C’est aussi ma couleur préférée.. Merci.. Je voulais un coffret, j’en ai plus, c’est la rupture du stock à la maison.. »

Tu parles Charles, avec Fitz à Corbigny, c’est clairement la dèche oui. Nota bene : Ne jamais laisser une gosse obèse et un curé boulimique en présence de macarons, si vous ne voulez pas assister à un macaronicide en bonne et due forme. Elle s’apprête à croquer dedans avec un plaisir non feint quand soudain ..

« Comment osez-vous vous en prendre à une enfant! Yoland'amour ! On accepte pas les macarons, aussi beaux soient-ils, venant des inconnus ! »

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L’inconnue est considérée en silence, la bouche ouverte en grand, le macaron toujours à la main, à la portée de la bouche, justement, c’est la fin.. La faim oui, surtout ! Qui la pousse à se rebeller, l’adolescence avant l’âge, au moins dix ans avant.

-« Mais ça s’voit que c’est un macaron Ella Durée ! Regaaaarde ! »

Quoi ? Bah la collerette délicieusement réalisée ! La coque brillante ! La ganache qui ne demande qu’à être léchée avec plaisir ! Ca s’voit quoi !

-« Naaaaaa’ ! Je peux ?! Dis ouiiiiiii ! »

T’as pas oublié un truc la naine ?

-« Au fait, je m’appelle Yolanda Isabel de Josselinière ! Et ça, c’est Na’ ! »

Naeva Lisbeth Wolback, c’est pareil que Na’ non ?
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Lola...

'Suffit qu'on aborde une mini Rose pour que débarque une droguée, qui faillit se prendre le pavé.
Nan vraiment, quel drôle de vision ! La Blonde dévisagea la grande Perche nommée Na'.

- Nan mais j'vais pas l'empoisonné, la mignonne fillette ! Trop belle pour ça !

Et à l'enfant de sourire, bien sûr que c'est un vrai Ella Durée ! Nan mais, on la prend pour qui ?!

- Elle avait l'air si déçue, alors je lui ai donné le mien. Il est bon, Mademoiselle ?

Lèche-cul ? Si peu...

- Moi c'est Lola.

Yolanda Isabel... N'est-ce pas... ?...

- Yolanda... La filleule de la Reyne ? Ohhhh !

La filleule de la Reyne quand même !!
Nouveau regard de défi vers la grande Perche. Va-t-elle encore l'empêcher d'approcher le mignon bonbon Rose ?
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Naelhy

La Tartine regardes les deux blondes, la bronzée et l'obèse. Elle se demande vaguement si droguer la plus grand au thériaque ne serait pas une solution de protection de l'Infante efficace. -Mais c'est qu'elle n'est pas bête la petite !
Maintenant reste plus qu'à trouvé comment.
Ses yeux restent scotchés à l'objet rose framboise, qui, depuis tout à l'heure, se fait passer pour un macaron. -L'imposteur !

« Je...Sais...pas...Yoland'amour....c'est...c'est drôlement beau hein? »

Rire nervorsé. Encore.

La main, par réflexe se tend vers la pâtisserie d'une rondeur parfaite, qui ne demande qu'à être mangé après tout! Où serait le mal si elle le mangeait hein?
Non, elle non plus ne voyait pas.

« Mon... Macaroooon. »

L'index et le pouce déjà se prépare à l'emprisonner pour que la Tartine gobe le minuscule truc sans plus de cérémonie.
Mais la Blonde se ravisse. Prenant délicatement le macaron elle l'amène jusqu'à la main de l'Infante.

Inutile?
Totalement!

« Voilà ! »

Vraiment même.
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Yolanda_isabel

Bah oui, qu’il est bon son macaron même pas besoin de croquer dedans pour le savoir ! C’est un macaron Ella Durée ! Tout le monde le sait que c’est bon ! Alors elle pousse la rébellion jusqu’à opiner du chef avec vigueur pour appuyer les dires de la grande rose. Jusqu’à ce qu’elle se présente, c’est drôle Lola, mais ce qui est encore plus drôle, c’est qu’elle la connaisse, elle ne la connaît pas, elle, c’est drôle, ça. Alors, elle ouvre de grands yeux surpris et finalement, préfère continuer à opiner du chef.

-« Oui, oui, c’est moi, la filleule de Marraine. Mais peut être je te connais de déjà mais je me souviens plus, pour que tu me connaisses toi. »

Ou alors, ça veut dire qu’elle est vraiment une icône de la mode comme vue précédemment avec Marraine ou Attia. Mais son attention se concentre sur une autre, l’Autre. Na’ qui part dans un de ses trips. Vous me direz, est-il normal à sept ans de couvrir les hallucinations et autres trips de votre domestique, ce à quoi, je vous répondrai en connaissance de cause. Non, c’est pas normal, mais il s’agit de Yolanda, alors elle reprend sans un mot son macaron et l’avale tout rond dans le doute avant de prendre la main de Na’ dans la sienne, et à la nouvelle rose.

-« Faut pas s’inquiéter, ça lui fait des fois. On va essayer d’aller voir encore chez Ella Durée, tu veux viendre avec nous ? »

Sauf que cette fois, ça se passera autrement.. Un regard mauvais à la fille d’attente et de nouveau, un sourire à Na’ et à Lola.
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Lola...

Un sourire orna les lèvres de la Bronzée quand la Rosette lui proposa de l'accompagner.
Après tout, elle n'avait rien à faire, pas de raison de dire oui.

- Ben pourquoi pas ! Je viens ! Si je vous connais, c'est parce que j'ai entendu parler de vous, mademoiselle. Vous savez, j'ai beaucoup chercher des personnes hauts placées, pour trouver du travail, on m'a parlé de votre famille.

Un regard ensuite vers la Grande Perche. Elle failli prendre le macaron mais se ravisa. Et pourtant, la Bronzée avait un bon pressentiment envers elle.

- Bien sûr qu'il est beau le macaron, c'est un Ella Durée !
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Yolanda_isabel

Le double maléfique, c’est vous en pire, en mauvais, en méchant. Le double maléfique, c’est celui qui vous pousse aux pires vices et le tout en étant persuadé de faire quelque chose de bien même quand c’est très mal. Admettons donc qu’en lieu et place de double maléfique méchant, celui de Yolanda Isabel soit un double maléfique drogué, vous cernez le truc ? Bien, admettons maintenant que ce double-là au lieu de se terrer dans le subconscient de l’Infante, se trouve être juste à côté d’elle et qui plus est, s’appelle Naeva Lisbeth Wolback.

Voilà, vous avez cerné toute l’histoire. Alors la petite main potelée se glisse dans celle plus fine de sa secrétaire avec un sourire tendre, Yolanda est une enfant, mais vrai que comme elle a compris que Papa n’allait pas bien quand il buvait, elle a compris que Na’ des fois, fait et dit des choses bizarres et ça coïncide régulièrement avec son abus de choses bizarres. Alors elle ne dit plus rien, se contente d’en sourire, et d’attendre que la Wolback redescende de son nuage pour reprendre sa place d’adulte.

-« Ça sent Na’, pas beaucoup, mais ça sent.. Je parie que t’as pas acheté le liv’ .. Bon, n’y va.. »

Oui, on y va, pas besoin de s’appesantir plus sur le joli mensonge qu’elle lui a servie, un haussement d’épaules suffit à l’oublier finalement, c’est qu’elle l’aime bien sa secrétaire aux cernes prononcées et au teint livide. Et devant la file d’attente de la boutique, elle se plante avant de sourire poliment.

-« J’aimerai passer et si c’est pas possible, c’est dommage, parce que je vais devoir dire à Papa qu’y faut couper des têtes, et Papa, il est Pair de la France. Si vous plaît. »

Toujours dire s’il vous plaît, toujours être poli et courtois, et si ça marche pas, on coupera tout ce qui dépasse, et plus rien dépasse, puisque tous s’écartent.

-« Merci. »

Très important le merci aussi.. Ca donne l’impression au peuple qu’on l’écoute ! Très important de faire croire au peuple qu’on est à son écoute, si, si ! Laissons là ces considérations d’ordre humanitaire et concentrons-nous sur la situation actuelle. Yolanda, donc, tenant Na’ par la main, suivie d’une Lola qui s’attablent enfin dans la salle de la pâtissière la plus connue de Paris, vous bavez hein ? Dégueulasse, va ! Donc, attablées, et la main n’a pas le temps de se lever que c’est avec un sourire que la gironde parisienne dépose un panier rempli de macarons. Ella.. Les gens l’appellent l’idole des jeuneuuh..

-« Dis Lola ? Tu viens d’où ? Tu fais quoi ? Tu vis où ? Toussa quoi !? »

Curieuse ? Enfant !
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Naelhy

Na' n'est pas anorexique, manger c'est juste pas son truc. Na' n'est pas une droguée d'ailleurs ! -c'est juste que la réalité, c'est pas son fort. Alors forcement Naeva-Lisbeth Hyacinthe Wolback de son vrai prénom, surnommée Na' par une naine trop rose qu'elle n'arrive plus à voir comme un gagne-pain, fais souvent des trucs débiles.
Non, Naelhy a beau savoir parler la france, même l'angleterre, elle ne sait pas garder une gosse, elle est de celle qui on décidé qu'être grand c'était bien trop dur, trop pesant, trop réaliste.

Elle sert la petit main potelé dans la sienne, toujours sur son nuage. Elle l'aime bien son nuage. 'Lily sourit à l'Infante, en accorde même un à l'espagnol. Vous la voyez souvent sourire la blonde pourtant? -Et de suivre une Yolanda étonnamment diplomate, qui parle de mieux en mieux à son grand contentement pour se retrouver rapidement, et ce grâce au talent de la mini princesse, devant une masse de macaron.

La Tartine écoute sagement son élève énoncer ses questions, attend comme une enfant que celle qui se montre souvent plus mature qu'elle ouvre le goûter en prenant un macaron. Ca l'intimide la Blonde, de voir la plus jeune se montrer plus adulte qu'elle, puis de voir l'idole des jeunes en personnes aussi.
C'est toujours chouette, les réunions d'enfants.
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Les macarons, ça peut changer une vie !

Lola...

Naelhy

Yolanda_isabel

Lola...

Naelhy

Yolanda_isabel

Lola...

Naelhy

Yolanda_isabel

Lola...

Yolanda_isabel

Naelhy

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