--Aristophane
Journée délection
Journée de résultat
Journée de déception pour les perdants
Hé non ! Les derniers seront les premiers
Les inévitables magouilles politiques avaient une nouvelle fois frappé le Duché.
Bien sûr, lon dirait quune élection ducale ça se passait comme ça : le peuple vote pour une liste et les élus désignent le duc. Peu importe qui arrive en premier du moment quil y a majouille ou majorité/magouille
Loccasion était trop belle pour notre homme. Ne faisant partie daucune famille politique, il pouvait se permettre de rédiger un bon vieux pamphlet, stigmatisant la situation
Un portrait pas si caricatural que cela
Et cest à la nuit tombée quil vint afficher son mécontentement en gargote auvergnate, aux yeux de tous
Citation:Peuple où es-tu ?
Peuple que veux-tu ?
La campagne s'achève dans le chaos et les coups bas
Les uns n'hésitant pas à arguer l'inéligibilité fausse de leurs adversaires
Se sont ils regardé le nombril ?
Trop sans doute
Parti à l'origine de la seule prise du château dans l'Histoire
Nouveau coup de force aux arrières goûts de jus d'orange qui présage d'un funeste destin pour l'Auvergne
Nouveau coup de force des agrumes, aidés de bonnes poires, laissant les vainqueurs dans les choux
Peu importe l'avis du peuple
Tant que la couronne est la plus grosse
Peuple où es-tu ?
Peuple que veux-tu ?
La campagne s'achève dans le chaos et les coups bas
Les autres préférant s'allier avec les meilleurs traitres
Incapables notoires qui dissimulent leur incompétence dans des mésalliances douteuses
Pour tenter de faire oublier leurs brebis galeuses
Mais ignares un jour, ignares toujours
Nouveau coup de force des derniers pour accroitre une gloriole dégradée
Nouveau coup de force des perdants pour mieux déstabiliser le Bourbonnais-Auvergne, mais toujours "dans lintérêt du duché" !
Peu importe lavis du peuple
Tant que la magouille est la plus avantageuse
Peuple, où es-tu ?
Peuple que veux-tu ?
La campagne s'achève dans le chaos et les coups bas
La peur de la qualité
La crainte des talents correctement exploités
Le cauchemar des valeureux expérimentés
Tant de terrifiantes lâchetés dénoncées par un mariage de raison sans raison autre que lavidité
Peuple, te laisseras-tu faire ?
Peuple, où es-tu ?
Peuple, que veux-tu ?
RP ouvert à tous
--Berenger
Le vieil homme , comme tout les jours, suit trace de sa protégée, avec discrétion et sans faire de bruit.
La politique de ce Duché ne l intéresse nullement, lui , c est un provençal pure souche..
Un premier affichage.." communiqué du BAR", l a interpellé..
Ce parti disait il la vérité?
Quelle serait donc cette fourberie ?
Le pouvoir pour le pouvoir?
Et le peuple alors??
Il râle doucement dans sa barbe, regrette presque la franchise brutale mais néanmoins claire des dirigeants de son pays.
Eux ont su écouté le peuple, ont su défendre leur terre, fiers de leurs revendications et de leur conviction..
L'important c' est la voix du peuple.
Peuple souverain??
La politique de ce Duché serait elle faussée..
Tout en continuant sa promenade, il aperçoit nouvelle lecture.
Un Pamphlet du meilleur gout!
Rien à voir avec les torchons qu il a eu l occasion de lire pendant la campagne..
Une fois de plus, le doigt invisible désigne la soif d un pouvoir de la part d un homme, qui n a aucune considération pour ceux qui paient leurs impôts, les gueux qui ne fréquentent pas les couloirs sournois et traîtres des politiques..
La rage dissimulée dans un ricanement..
De la loyauté vantée de partout du grand Bourbonnais-Auvergne que reste il?
Quelques eunuques nobliaux déloyaux qui ont fait des coudes pour arriver sur un trône dont ils ne sauront que faire...
Le vieil homme s éloigne,dégouté de tant de mauvaise foi de la par de cette alliance minable..
--La_jeannette
La Jeannette était là sur la grande place de Clermont, en ce jour où un nouveau duc était reconnu pour gouverner le duché dans lequel elle vivait depuis des années.
Elle regardait celle qui serait la colleuse d'affiches ou la vice pendant deux mois et qui râlait déjà devant tout le monde.
La Germaine s'approcha d'elle.
- Ah tin, b'jour la Germaine, alors toi aussi t'viens voir ce qui se passe.
- B'jour la Jeannette, ouais parait qu'y a du ragot !
Le sourire en coin de la Jeannette se dessina alors en même temps que sa comparse et elle commença à parler à voix basse.
- Alors s'tu veux tout savoir, t'a la Sofio qui crie au scandale et qui parle de ce qu'elle voulait.
- Ah bin dis donc, v'là qu'elle recommence, l'était mieux en voyage celle là.
- Ah ben c'est pas tout !
- Vas-'y raconte !
- Le pov' Rastero, tu connais ?
- Celui qui crie c'qui se passe sur les terrains de soule ?
- Ouais c'est ça ! Ben il a été désanobli, un truc comme ça, il était du Jargor de c'qu'ils disaient. La Sofio, parait qu'elle a eut plus de jargoriens dans sa couche que le Garde au seau a des titres.
- Ah ben ! T'm'étonne pas qu'elle s'ennuie ici.
- Ouais puis là elle est pas capitaine alors elle nous fait de l'animation !
Elle écoutèrent la fin du discours de la Sofio qui parlait de pisser dans le fleuve de Moulins, v'la qu'elle dénonçait le peuple maintenant.
- Parait qu'y a eut de la magouille ?
- Ouais...ben tu vois tous ils ont magouillé un jour et le Garde au Seau aussi.
- T'a raison, t'devient pas Père de la France parce que t'es beau.
- Le Titan, la Korydwen, z'ont magouillé eux aussi en votant les Fondationnistes.
- M'rappelle ouais, s'étaient tous les deux torchés du vote du peuple eux aussi.
- Bon elle a finit on dirait, on va voir c'qu'il se passe à la taverne ?
- C'est parti !
Les deux commères quittèrent la place pour aller voir si elles pouvaient se mettre d'autre ragots sous la dent.
--La_jeannette
A peine la Jeannette et la Germaine étaient elles entrain de rejoindre le chemin de la taverne qu'elles furent accostées par tous les copains de la Sofio.
Elles avaient pourtant chuchotées, les nobliaux du duché devaient avoir de sacrés écoutilles pour entendre les messes basses.
- R'garde la Germanie, t'a la Korydwen qui nous fait un sourire bizarre.
- T'a raison, rendons lui.
Révérence maladroite et grand sourire édentées des deux vieilles avant qu'un homme se présente.
- Oh mon seigneuuur, c'est trop d'honneur que vous fêtes à deux vieilles dames.
- Oui mon seigneuuur, mais nous devons refuser, vous devriez dépollualiser par le haut avant de vous attaquer au bas peuple.
Et enfin un long discours de la prévôt qui vint leur parler aussi, ils ne manquer plus que le garde au seau.
- M'dame prévôte, pour sûr qu'on a pas vot'richesse pour chasser les mauvaises odeurs.
- Oui m'dame prévôte mais vot'mémoire flanche, la Korydwen et le Titan étaient bien en lice face au Kimi et au Alban.
- Oui m'dame, imaginez les pauv'hommes ce qu'ils ont ressentis.
- Le peuple il est pas bête m'dame, un jour c'est le BAR qui se fait entuber, un jour c'est le BAR qui entube.
- Permettez m'dame ? La taverne nous attend, on voudrait pas vous insupportez avec notre odeur.
Les deux vieilles s'éloignèrent tout en chuchotant plus bas cette fois pour pas qu'on les entende.
- C't pas elle qui avait pris une baffe ?
- Nan elle menait le Baffe mais c't pris une baffe.
- Gné ? Comprend rien.
- Laisse tomber...
--Honysoikimalypense
Pépère Hony arrivait de sa Provence natale, choisissant lAuvergne pour la qualité de ses eaux que lon disait souveraines pour les transits douloureux.
Le duché, qui lui avait un temps semblé aussi éteint que la lave des volcans dont il était né, était sorti de sa torpeur depuis le résultat des élections ducales.
Attiré sur la place publique par lattraction de deux larges croupes plus que par les débats politiques qui sy déroulaient mais ne le concernaient nullement, il sétait rapproché des deux fumelles, lune dicte Jeannette et lautre Germaine quil aurait eu plaisir à trousser navait été lodeur et le poil aux pattes dont elles étaient largement pourvues.
« La peste soit des sodomites qui se déguisent ! ».
Finalement, lil attiré par une rouquine plutôt gironde qui navait pas la langue dans sa poche, il écouta ce qui se disait.
Il comprit quil était question dun duc qui, nayant pas les faveurs du peuple, avait contourné le problème pour le prendre à revers, brossant dans le sens du poil un troisième parti autrefois laissé pour compte.
Ce troisième parti, fon
arf satané problème de mémoire sagissant de retenir un nom
mais peu importait un nom que lHistoire sans doute oublierait très vite au vue de son peu dintérêt, ce parti donc, avait vu dans lalliance loccasion de se hisser à la hauteur des trous de ce nouveau duc. Hauteur jusque là, au demeurant jamais atteinte.
Hony gratta sa barbe naissante. Au final quobtenait-on ?
Un ducaillon dont la tête ployait sous le poids dune couronne usurpée et qui chaque jour lui rappellerait quelle était imméritée, duc potiche qui navait encore pas eu le courage daffronter la vindicte dailleurs...
Quelques conseillers dont certains placés là uniquement pour éviter que les légitimes prennent la place et qui auraient sans doute bien du mal à affronter le pire, si le pire devait arriver.
Quelques remarques acerbes mais qui sans doute sendormiraient comme les volcans dAuvergne.
Ainsi en est-il dun duché, qui avait été grand.
Sur un dernier regard concupiscent en direction de la rouquine et un crachat qui séclaboussa les chausses des deux prétendues fumelles et il sen fut en chantonnant
.
"Duché de lumière, quont-ils fait de toi...."
--La_jeannette
Le Jeannette et la Germaine continuèrent leur chemin vers la taverne tout en chuchotant des derniers potins.
Un homme passa à côté d'elle, l'oeil un peu trop observateur pour finalement cracher sur les chausses de la Jeannette.
Ni une ni deux, la Germaine lui envoie un bon coup de canne derrière la tête.
- Prend ça malotru !
- Te permets quoi toi là !
- Fait gaffe j'en ai mater des plus coriaces qu'toi !
Les deux vieilles lui lancèrent des regards noirs avant de le laisser partir.
- T'a vu ressemble pas à un auvergnat celui là !
- Ouais se croit tout permis sûrement avec sa chansonnette !
- Tu parles d'un homme, cracher sur deux vieilles femmes.
- Un lâche ouais.
Elles reprirent leur chemin, il était bien difficile aujourd'hui de rejoindre la taverne.
Tout en marchant, elles continuèrent leur commérage.
- Parait que y a pleins de nobliaux pas contents.
- Et y a pas de contents ?
- Si y en a, c'est c'qu'ils appellent la politique.
- T a compris les parchemins du BAR toi ?
- Le machin qui dit que le blondinet a pas respecté le Père de la France ?
- Ouais ce machin là.
- Bah z'ont pas la défaite facile, ils aiment pô qu'les autres les prennent pour des imbéciles.
- Ah ouais...sont fous ces nobliaux auvergnats, devraient plutôt nous baisser les taxes plutôt qu'de les dépenser en parchemins.
- Rêves pas puis fait gaffe à c'que tu dis, on s'est d'ja fait remarquer.
Encart HRP supprimé : pas de HRP dans le RP ; si vous avez quelque chose à dire à un autre joueur, faites le part MP!
{Capitaine_Dobey}
--Aristophane
Celui qui se cachait sous le masque dAristophane, et dont lidentité en étonnerait plus dun, assistait aux divers échanges se déroulant devant lui. Il en apprenait beaucoup
et tant ailleurs
Les procédés ne létonnaient guère et ce qui le heurtait nétait certainement pas le fait de sallier entre familles politiques. Des campagnes souvent pacifiques, voire soporifiques ou encore mielleuses bref à en vomir mais des coups bas dès les résultats connus. Les négociations pouvaient souvrir et les sourires de façade se faisaient alors plus larges pour mieux entrevoir les canines acérées des rapaces que les têtes de liste étaient en réalité.
Le plus si jeune homme qui dissimulait ses yeux prenait quelques notes de temps en temps et pensait à la rédaction dun nouveau texte, après avoir appris bon nombre de nouvelles informations. Car cétait bien son but : faire transpirer la réalité. Retransmettre des vérités, la plupart du temps cachées, et surtout : faire réagir la population. Car le peuple devait être au courant de ce qui déroulait dans les coulisses.
Au peuple de décider.
Finalement, après avoir été plutôt satisfait de sa première mouture, il décida dentreprendre un nouveau texte. Il était dhumeur pamphlétaire
Un texte quil afficha tout à côté du premier
Citation:Peuple, te laisseras-tu berner encore longtemps sans réagir ?
Te voilà gouverné par un poltron aux ambitions démesurées
Qui te laissera choir dès les prémices dune vétille
Prenons donc les paris de la prochaine absence du ducaillon
Un couard qui na de noble que la couronne
Définitivement trop grande pour lui
Un probable Duc à vie dont ne retiendra quune seule chose
Quil ne gagna son titre que grâce à des alliances
Celui qui ne remporta jamais aucune des élections qui le vit reconnaître sur le trône
Un lâche personnage qui écarte les vainqueurs de lélection
Car cest bien là que réside le hic
Comment se vanter que lon travaille dans lintérêt du Duché
Si cest pour mettre de côté ceux qui reçoivent le plus de suffrages du peuple
Si cest pour ostraciser ceux qui sont devant
Evincer les gagnants pour mieux éviter les talents
Comment négocier avec ceux qui vous ignorent ?
Préférant courtiser les mésanges pour apprivoiser les dociles ennemis dhier
Préférant un combat à la déloyale face à des manipulables adversaires
Préférant, vraisemblablement, dénigrer la main pourtant tendue
Un début de règne qui sonne le glas des espérances dunité et de travail
Une ambiance très certainement dégradée qui préfigure dun travail spécieux
Des tensions exacerbées inévitablement
Un conseil à la hauteur des attentes des plus fervents défenseurs de la médiocrité
Deux mois qui passeront comme quatre
Deux mois qui sembleront plus longs que les cheveux de la Duchesse
Deux mois pour mieux endormir les électeurs
Sauf si
Peuple, te laisseras-tu berner encore longtemps sans réagir ?
--Petite_chose
Aahhhhhhhhhh les petites choses qui sortent leurs petite personnes quand rien ne va, habitude du BAR !
Qui se fait depuis toujours quand ils perdent le pouvoir
La mémoire bien courte
Ils se sont pas géner de faire la même chose quand le volcan a eu plus de siège sans la majorité
Ils se sont amusé à faire alliance avec la fondation pour avoir leur duc
Et voici qu'ils retournent leurs vestes est font esclandre sur la place
Au moins le duché se portera pour le mieux avec un jeune duc qu'un vieux qui sort une fois par an pour se procurer de nouveaux titre !!
Mais qu'elle dommage !!!!!
La brigande ne pourra pas être capitaine est donnée toutes les failles de sécurité du Bourbonnais Auvergne à toute sa bande
La voilà bien déculoter la petite qui se croit au dessus de tous avec ses petites rimes !!!
Ah oui !!!!
C'est une noble, il faut laissé place aux nobles et que les gueux rentrent chez eux pour récolter leur labeur d'une saison pour nourrir une famille et bien sur payer ses impôts monstrueux avec la dote de chaque conseiller ducaux noble pour qu'ils continuent de se pavaner dans le luxe
Il est beau le BA !!!!!
Fabien74
Il y avait tellement de choses à dire, que Fabien ne savait même pas par où commencer.
En effet, le partage des votes avait donné naissance, deux jours après sa publication, à une répartition de ces derniers bien surprenante, et au clair désavantage du BAR, sans aucun doute.
La Fondation avait fait alliance avec Volcan, et avait remporté le trône ducal, comme cela s'était passé de nombreuses fois auparavant, manoeuvre à laquelle le BAR, qui avait la mémoire courte, s'était aussi adonné en son temps, en écartant un dénommé Melkio du pouvoir, malgré un score plus important au scrutin. Et qui retrouvions-nous en leader de l'opposition d'alors? Un dénommé Tixlu, dont le nom n'est curieusement pas étranger à l'affaire qui nous intéresse.
Ce n'était pas tout, mais il fallait réagir. Oui car s'il avait pensé ne rien répondre aux attaques fausses, exagérées et hypocrites dont il était victime, Fabien ne pouvait rester sans réagir. Ainsi donc on le disait lâche, avide de pouvoir, incompétent, égocentrique, ainsi qu'on l'affublait d'autres noms d'oiseaux tout aussi comiques.
Il était triste de voir combien l'aigreur d'une défaite inattendue pouvait déchaîner tant de haine, pouvait pousser les gens à retourner leurs vestes aussi franchement. Certains ne se gênaient pas pour agir de la sorte, ainsi l'on comptait dans les rangs des contestataires certains des membres de la propre famille du duc en exercice, et certaines personnes avec lesquelles ce dernier s'entendait généralement plutôt bien.
Bref, il fallait réagir, et c'était là le moment idéal. En effet le bon sens paysan commençait à faire apparition ça et là, et il fallait frapper un bon coup.
Il avait hésité à venir en personne expliquer la situation, mais s'il fallait recevoir des navets pourris en pleine figure, autant que ça ne se produise qu'une seule fois, au discours au peuple, qui devait avoir lieu dans la soirée.
Citation:Au peuple auvergnat,
Au BAR,
Mon argumentation sera simple et sans détours, et sera abordée en six points. Notez avant de poursuivre plus avant votre lecture que je m'adresse à vous en mon propre nom, et non au nom du BA, ni au nom de la Fondation.
Ce samedi 09 avril 1459, tout un chacun a eu connaissance des résultats des élections ducales, que je vous rappelle, pour mémoire:
Citation:PARIS (AAP) - La liste Bourbonnais Auvergne Réunis est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Duché du Bourbonnais-Auvergne, mais sans obtenir de majorité absolue.
Ainsi, si le BAR a en effet obtenu plus de votes, il n'a en revanche pas remporté les élections, puisqu'il n'avait pas de majorité absolue. En ce sens, le samedi 09 avril, Tixlu n'a pas été élu duc, ce sur quoi certains semblent se méprendre. Tout était encore possible, et un retournement de situation était à prévoir.
Si l'issue des votes des conseillers élus n'a pas été amenée de la meilleure des manières, c'est en partie de mon fait. En effet, si le BAR 'a pas tout à fait été écarté des négociations, puisque Tixlu m'avait communiqué les souhaits de ses co-listiers, il est vrai que tout n'a pas été en leur faveur. Je m'excuse donc de la manière cavalière dont ont été menées les négociations. Non pour apaiser les tensions, mais car je le pense vraiment.
Ensuite, je tiens à préciser que si même si Tixlu ne se trouve pas à la tête du duché, celui-là ne court pas pour autant à sa perte, dans le sens ou les postes ont été distribués conformément aux compétences de chacun. Chacun des conseillers élu est compétent dans le domaine où il exerce, de même que chacun d'entre eux, tous partis confondus, a mon entière confiance, et ce malgré les différents qui peuvent m'opposer à certains d'entre eux.
Au sujet du trône en lui-même, là non plus nous ne courons pas à notre perte, j'ai déjà été duc, et je sais comment gérer les affaires du duché. Les conseillers avec qui j'ai eu le plaisir de travailler alors, pourront vous le confirmer. Je ne compte pas dilapider les écus durement regagnés, ni mettre le duché et son peuple en une mauvaise passe. J'ai à coeur de rendre nos affaires florissantes et de porter haut nos couleurs.
Ce sont justement ceux qui, ici ou là, pensent à ne pas apporter leur aide, ou à bloquer les finances ducales en ne payant pas leurs impôts, qui menacent la sécurité financière du duché, et pire, sa sécurité. Voilà l'attitude que je déplore aujourd'hui.
Ensuite, lorsque le BAR prétend que voix ne leur sera pas laissée durant ce mandat, je ne suis pas d'accord. Les conseillers BAR, comme les conseillers Volcan et Fondation auront toute liberté de proposer leurs idées, qui seront débattues, discutées et qui sait ratifiées, comme celles des autres partis, sans aucune autre discrimination que la pertinence des idées avancées.
Sachez donc, Auvergnats, que je ne suis pas contre vous, mais avec vous. Et qui me connait, sait que je ne suis pas le monstre avide de pouvoir que décrit le BAR dans ses propos, communiqués et autres excentricités politiques.
Enfin, pour ceux que cela pourrait intéresser, la couronne ducale paraît ne point jurer, ceignant mon front, contrairement à ce qui se dit en nos frontières. Voilà la vraie infamie, quel toupet.
Je reste évidemment à la disposition de tout Auvergnat souhaitant de plus amples explications, et je m'engage personnellement à répondre à chacun de vos courriers (MP ou pigeons). Mais je ne tolèrerais pas plus de quelques jours une esclandre telle que celle-ci en place publique, surtout venant de conseillers ducaux, qui ont, je le leur rappelle, signé la charte des conseillers et sont par là tenus par leur serment.
Bien à vous, et gardez la foi.
Que le Très-haut vous porte en sa très sainte grâce.
Fabien74
_________________
Fabien de la Fléchère Marigny, duc du Bourbonnais-Auvergne