Eilinn_melani
La Champagne.
Ses principaux souvenirs de cette province remontaient à sa plus tendre enfance, lorsque sa mère était encore en vie. Il y avait dans sa mémoire des éclats de rire enfantins, les premiers gâteaux chipés en cuisine, les bêtises, les confidences faites à son grand frère.
Il y avait la mort, il y avait le sang, qui avait poussé sa mère à fuir ces lieux, laissant Avize à la bonne gestion d'un intendant, laissant Lorenzo s'occuper de l'hôtel de Reims.
Il y avait aussi le sacre de la Reyne Béatrice 1ère à Reims, ou le pire et le meilleur s'étaient mêlés, entre sa première prestation en tant que Premier Maitre d'Hôtel de la Reyne, et le refus de son tuteur de la voir prononcer ses vux. Son emploi du temps avait fait qu'elle n'avait guère eu le temps de flâner, de repenser au passé.
Il y avait... rien d'autre. Le temps avait délavé les images des lieux, les éclats des voix, l'ardeur du soleil printanier. Et c'était presque vierge de tout préjugé et sentimentalisme qu'Eilinn arriva en Champagne.
Pourtant le hasard n'y était pas pour grand-chose. Prenez deux jeunes filles nobles un peu fofolles, une baronnie en Bourgogne, une envie de prendre l'air, et un petit groupe mené par une rouquine et une brune était arrivé à Dijon quelques semaines plus tôt. Le tout avec la bénédiction tacite du duc Eusaias de Blanc-Combaz, en souvenir d'un pacte dans une chapelle ensanglanté.
Il y avait eu alors ce courrier, cette demande du Duc de voir ses vassaux rallier sa bannière pour s'unir contre des brigands. Eilinn n'avait plus l'excuse de son poste d'Ambassadeur Apostolique, et c'était presque autant par curiosité que par sens du devoir qu'elle avait rejoint la Champagne.
Après quelques affaires laissées à Langres, ou elle devait gonfler les effectifs, Eilinn était remontée à Reims, dans l'espoir un peu fou de revoir son frère. Mais aussi pour s'occuper un peu de cette vicomté, visiter Avize, comprendre l'amour de sa mère pour cette terre.
Une première missive partit pour Beaurepaire.
Ses principaux souvenirs de cette province remontaient à sa plus tendre enfance, lorsque sa mère était encore en vie. Il y avait dans sa mémoire des éclats de rire enfantins, les premiers gâteaux chipés en cuisine, les bêtises, les confidences faites à son grand frère.
Il y avait la mort, il y avait le sang, qui avait poussé sa mère à fuir ces lieux, laissant Avize à la bonne gestion d'un intendant, laissant Lorenzo s'occuper de l'hôtel de Reims.
Il y avait aussi le sacre de la Reyne Béatrice 1ère à Reims, ou le pire et le meilleur s'étaient mêlés, entre sa première prestation en tant que Premier Maitre d'Hôtel de la Reyne, et le refus de son tuteur de la voir prononcer ses vux. Son emploi du temps avait fait qu'elle n'avait guère eu le temps de flâner, de repenser au passé.
Il y avait... rien d'autre. Le temps avait délavé les images des lieux, les éclats des voix, l'ardeur du soleil printanier. Et c'était presque vierge de tout préjugé et sentimentalisme qu'Eilinn arriva en Champagne.
Pourtant le hasard n'y était pas pour grand-chose. Prenez deux jeunes filles nobles un peu fofolles, une baronnie en Bourgogne, une envie de prendre l'air, et un petit groupe mené par une rouquine et une brune était arrivé à Dijon quelques semaines plus tôt. Le tout avec la bénédiction tacite du duc Eusaias de Blanc-Combaz, en souvenir d'un pacte dans une chapelle ensanglanté.
Il y avait eu alors ce courrier, cette demande du Duc de voir ses vassaux rallier sa bannière pour s'unir contre des brigands. Eilinn n'avait plus l'excuse de son poste d'Ambassadeur Apostolique, et c'était presque autant par curiosité que par sens du devoir qu'elle avait rejoint la Champagne.
Après quelques affaires laissées à Langres, ou elle devait gonfler les effectifs, Eilinn était remontée à Reims, dans l'espoir un peu fou de revoir son frère. Mais aussi pour s'occuper un peu de cette vicomté, visiter Avize, comprendre l'amour de sa mère pour cette terre.
Une première missive partit pour Beaurepaire.
Citation:
Mon frère,
Me voici désormais en Champagne, ou j'aimerai te revoir. Me feras-tu l'heur de venir me voir à Reims ?
Si hélas, tu n'étais pas guéri de cette fièvre qui t'alitait déjà en Janvier, je te demanderai alors d'écrire quelques missives pour moi, pour une affaire héraldique.
Eilinn
Me voici désormais en Champagne, ou j'aimerai te revoir. Me feras-tu l'heur de venir me voir à Reims ?
Si hélas, tu n'étais pas guéri de cette fièvre qui t'alitait déjà en Janvier, je te demanderai alors d'écrire quelques missives pour moi, pour une affaire héraldique.
Eilinn
Et l'attente débuta.
rp ouvert
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