RPartage - [RP] TM – Joutes à tous venants, grandes & plénières

Ingeburge

Depuis quelques jours, des crieurs publics sillonnaient les routes de Bourgogne pour faire état de la grande nouvelle : des joutes à tous venants, grandes et plénières auraient lieu en Bourgogne. Et non seulement ils criaient, faisant là démonstration de leur puissance vocale mais aussi, ils placardaient à l'aide de maillets, faisant là montre de leur puissance musculaire :

C'était toute la Bourgogne, des ducs aux seigneurs, des nobles aux roturiers, des clercs aux laïcs, des artisans aux paysans, des adultes aux petits, des rousses aux chauves qui était conviée à la fête.
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Ingeburge

Depuis le vendredi au matin, toute une foule d'artisans se pressaient devant le Palais des ducs de Bourgogne : forgerons, charrons, scieurs de longs, menuisiers, charpentiers de grande et petite cognée et huchiers accompagnés de leurs commis et apprentis avaient investi la place. Tous ces braves gens, experts de la chose du bois et du fer avaient été réquisitionnés afin que de mettre en place l'espace où se tiendraient les joutes à tous venants, pleines et entières de l'étape bourguignonne du Trophée Minerve. Tous avaient travaillé sans relâche, ne ménageant ni leur peine, ni leurs efforts, et au matin du samedi deux avril, toutes les constructions de bois étaient achevées. Aux artisans avaient ensuite succédé des valets et des serviteurs chargés de décorer la place et des ouvriers chargés d'achever l'installation du champ-clos.

Ce champ-clos consistait en un terrain de forme rectangulaire. Des tombereaux de sable avaient été apportés et déversés au sol avant que la poudre de silice soit ratissée afin de rendre l'endroit adapté aux montures des jouteurs. Le terrain ainsi sablé était délimité par des palissades de bois, les lices, que nul ne pourrait franchir une fois les joutes ouvertes, on pouvait y voir accrochées les armes des compétiteurs. Au milieu, afin de séparer le champ en deux rectangles longitudinaux, les toiles ou contre-lice, barrières de bois séparant les jouteurs en action, avaient été dressées; sur celles-ci, des fanions aux couleurs du duché de Bourgogne – azur, gueules et or – avaient été suspendus. A chaque extrémité des deux allées ainsi matérialisées se trouvaient le rang, endroit où s'installerait celui allant au combat.

Le Palais des ducs de Bourgogne servirait de toile de fond, de décor au prestigieux événement; ainsi, les spectateurs pourraient admirer les combattants s'affronter devant le siège du pouvoir ducal, composé de logis de style gothique dont la construction avait débuté sous le règne de Philippe le Hardi, fils d'un roi de France et symbolisé par la tour de Philippe le Bon se dressant fièrement vers le ciel et dominant tout Dijon. A cet effet, des hourds, sorte d'échafauds de bois, avaient été montés. Ils étaient divisés en une loge privée, destinée à accueillir le duc et la noblesse de Bourgogne, et en gradins sur lesquels prendraient place le reste des personnes désireuses d'assister au combat. La loge nobiliaire avait été meublée d'une cathèdre destinée au duc lorsque celui-ci ne jouterait pas et de sièges garnis de carreaux rembourrés pour les nobles et était surmontée d'un vaste dais; sur la caisse de bois de celle-ci avaient été déployés des étendards bandés d'or et d'azur à la bordures de gueules. L'ensemble des tribunes dominait le terrain cloisonné par les palissades de bois . Derrière elle, avait été installée une tente réservée à la noblesse qui pourrait s'y délasser à l'abri des regards et sur les côtés, une estrade accueillerait des ménestrels chargés d'animer de leur musique l'évènement.

Les gradins furent ouverts aux spectateurs le matin du samedi deux avril. Tous pourraient y prendre place, selon leur rang et jouiraient, commodément placés, des prouesses des jouteurs.

EDIT : relecture
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Geulederat

[A l'Amirauté]
GdR était à son bureau, après avoir donné quelques cours de droit au Barreau.
Passant au Conseil, il aperçut l'affiche annonçant le trophée Minerve.

Des joutes ! se dit-il ... Ah , j'en ai fait aussi voici plusieurs mois ....

Mais personne n'était là pour l'écouter...

Il fit alors préparer une charrette avec quelques tonneaux de bière et de vin et se dirigea vers la lice .
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Geulederat
Procureur Adjoint de la Cour d'Appel
Avocat du Dragon

Turinge

Des joutes en Bourgogne ! Voilà qui était intéressant !
Même si les clercs ne pouvaient participer, le prêtre était bien curieux d'assister à l'événement. En sortant de sa mairie, le père et maire de Cosne enfila sa besace et son manteau noir, il se munit de son bâton et et se dirigea vers la lice.

Il s'arrêta au marché acheter de quoi grailler pendant le spectacle : une belle miche de pain, quelques pommes et une bonne bouteille.
Pour une fois que ce n'était pas lui qui allait faire le spectacle devant les autres, il allait en profiter tranquillement.

Arrivé à la lice, le père se choisit une bonne place. Il n'était pas en retard. Il y aurait foule. Des combats, du sang et des morts peut être !! Il faudrait bien quelqu'un pour les derniers sacrements. Il contrôla dans sa besace s'il avait tout ce dont il avait besoin entre le pain et les pommes. Oui, il avait sa fiole d'eau bénite et son missel. Bon il était paré. Il s'installa et attendit que ça commence.

Maud

[Dans les gradins]

C'était donc là. Maud était toute excitée à l'idée de voir des joutes et elle savait que son ami Gregori, écuyer de Wolfar, y participerait.

Prenant un panier bien rempli de victuailles, elle se fraya un chemin vers les gradins et reconnut le maire de Cosne de loin et un peu plus loin encore Guelederat qu'elle avait croisé à l'Assemblée.

Une place était libre à côté de Turinge:

Ah m'sieur Turinge, ben suis contente d'voir une tête connue ici. Déballant un pâté en croûte , une bonne miche de pain et du Nuit Saint Georges. Vous pourriez un peu m'expliquer parce qu' j'sais pas comment qu'ça s'passe? C'est comme un duel, m'sieur?

(edit balises)
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Turinge

Turinge vit s'approcher la célèbre maréchale de Cosne.

Bonjour ma chère Maud, viens t'installer.
Ton en-cas m'a l'air bien bon.

Et bénissant le pain qu'elle lui tendait, il s'en prit un morceau.

Pour les joutes, je n'y ai jamais assisté... Je n'en connais pas vraiment les règles mais à ce que j'en ai appris, le spectacle vaut le déplacement.

Maud

[Dans les gradins]

Maud pouffa en voyant le maire se jeter sur son en cas.
Découpant une tranche de pâté, elle lui tendit et regardant autour:

Ben m'sieur, faut bien s'nourrir hein? Comme disait ma mère: " Un estomac bien rempli et la tête fait trilili".

En fait, elle inventa le dernier mot. Elle se souvenait pas toujours de ce que sa mère lui avait dit, mais le sens y était. Et Maud avait envie de bavasser.

Et puisqu'on a du temps, vais vous expliquer. Alors, vous prenez des foies d'volaille. Pas d'la poule parfumée hein m'sieur, d'la poule d'combat. Sont plus résistantes et leur foie est plus goûteux. Vous les laissez mariner dans d'l'alcool fort une nuit.
Ma mère, elle prenait du marc ou d'l'Armagnac, vous y ajoutez du laurier, un peu d'thym et l'lend'main, vous prenez une terrine qu'vous mettez dans un chaudron rempli d'un fond d'eau et vous laissez cuire avec un couvercle d'ssus.
Pour tout vous dire m'sieur, ma mère elle faisait ça avec tout. Même des rats qu'j'l'ai vu faire un jour. Ca goûte un peu comm' du lapin m'sieur mais c'est plus fibreux.

Vous pouvez bénir aussi l'pâté si vous voulez. Et vous croyez qu'ça va durer longtemps? Non, parce qu'j'ai qu'un pâté.

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Armoria

Aaaaaaah, les joutes !

Les joutes, les joutes, les joutes.

Les joutes qui avaient pour effet sur Armoria, tout comme la soule ou un mariage - y compris celui des autres - de la faire... fuir.

Enfin, en l'occurrence, elle ne pouvait guère s'y soustraire : ces joutes étaient bourguignonnes, et la Bourgogne, par bonheur, elle ne la quittait plus guère, depuis que la décrépitude parisienne l'incitait à ne plus faire son devoir que par missive.

Donc, elle se retrouvait sans... comment dire... sans alibi.

Enfin, elle avait trouvé à aider pour l'organisation de la course, c'était toujours ça de pris. Pour l'heure, elle flânait un peu aux alentours de la lice, ayant eu dans l'idée de d'abord s'inscrire pour ladite course. Elle hésitait entre faire quelques pas du côté des tentes nobiliaires, ou gagner la tribune du même nom, encore vierge de fieffés.

Ne parvenant pas à se décider, elle opta pour la solution la plus proche : les tribunes. Elle alla y prendre place, enroulant autour de son index, avec une petite moue boudeuse, son ruban, qui n'irait orner aucune lance.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Lison..

[Dans les gradins]

Lison avait longuement hésité, jouterait-elle, jouterait-elle pas?
Aimant les défis, l'idée lui plaisait grandement, mais elle craignait néanmoins les blessures et surtout de rester estropiée. Finalement, elle avait trouver l'excuse, pour ne pas paraitre trop pleutre, de vouloir auparavant en connaitre toutes les règles et le fonctionnement. Oui, enfin, c'était surtout pour voir dans quel état les participants ressortaient du combat, et juger des risques. Jouterait -elle un jour? Peut être... l'avenir lui dirai sans doute...

Donc, en parfait accord avec la dite excuse, elle avait musardé et observé avant de s'installer à la tribune nobiliaire encore vide.
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Marineblanche

La petite fille marchait tranquillement, se rendant vers les gradins de la lice et elle était excitée car c'était la première fois qu'elle assistait à des joutes mais ça l'impressionnait plus que tout. Normalement, elle ne serait pas venue mais elle avait envie de faire plaisir à une personne qui l'avait invité à venir la voir donc c'est tout naturellement qu'elle avait accepté l'invitation pour lui faire plaisir.
Après tout, ça pourrait beaucoup lui plaire, un peu comme les spectacles que son père et sa mère faisaient. Ah qu'est-ce qu'ils lui manquaient d'ailleurs !

Marine Blanche avait cherché Dame Jusoor mais ne l'avait pas vu, elle devait peut-être se préparer mais elles se verraient sûrement avant que ça commence les joutes.

La petite s'assoit sur une place libre tranquillement, elle se demandait comment ça serait ! Et surtout elle se posait la question suivante " qu'est-ce que c'est des joutes?", elle savait qu'il devait y avoir un gagnant et ensuite des perdants, des chevaux mais c'est tout ce qu'elle savait. mais en tout cas, elle souhaitait que la gentille dame Jusoor gagne !

Bien installée, la rouquine regarda droit devant elle, se perdant dans ses pensées en attendant que les joutes commencent ou qu'elle aperçoit enfin la dame.

Elyane

Des joutes! Voilà qui était excitant. Excitant et très impressionnant. Beaucoup de nobles allaient être là pour combattre ou observer et Elyane se demandait qui du public ou du combat était le plus intimidant, finalement.

Elle avait pris soin de bien s'habiller, sobrement et sans artifice, comme à son habitude. Ses manières prudentes pouvaient souvent la faire paraître froide et distante mais c'est qu'elle était femme de principe. Vertu et honnêteté étaient son crédo et si elle devait rester seule pour le restant de ses jours et bien il en serait ainsi.

Et c'était aussi un peu pour ça qu'elle aimait observer les nobles. Les principes, le caractère, la noblesse vertueuse, sauveurs des faibles et respectueux du Très-Haut. Voilà ce qu'elle aimait voir chez les nobles. Ils lui étaient supérieurs et elle le comprenait. Ils le méritaient.

Alors, son petit plaisir, après avoir posé son livre à la bibliothèque de l'Université, était de venir voir les prouesses dont ils étaient capables. Et c'était ainsi qu'elle avait pris le chemin des gradins de la lice, aussi humble que possible au milieu de ces gens respectables. Peut-être que son amie serait déjà là pour savourer le spectacle avec elle?

Cherchant des yeux parmi toutes les personnes présentes si Djambelli était arrivée, elle posa le regard sur une petite fille bien connue. Elyane vint s'asseoir doucement derrière elle et lui souffla:

- Et bien Marine... est-ce un spectacle pour une enfant?

Un large sourire amical vint conclure ses paroles. Sûrement que la petite la reconnaîtrait en un éclair.
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Marineblanche

Dans ses pensées, comme la plupart du temps quand elle ne faisait rien, elle ne se rendit pas compte que quelqu'un s'était assis derrière elle. Ses yeux bleus se contentaient d'admirer la lice et le Palais des Ducs de Bourgogne, c'est que c'était beau tout ça pour elle mais c'est alors qu'elle entendit une voix derrière elle, ce qui eut pour don de la faire sursauter !

Cette voix, elle la reconnut immédiatement, elle se retourna avec un grand, très grand sourire sur les lèvres !

- Oh Elyane ! M'attendais pas à vous voir ici mais suis contente de vous voir !

Pour une surprise, c'était une surprise.
Elle connaissait Elyane assez occupée à la bibliothéque comme elle lui avait dis donc la voir en ces lieux étaient vraiment une surprenante surprise comme on l'aura compris.

- Oh vous savez...Ze sais pas trop ce que c'est les zoutes, sais zuste qu'il y'a des chevaux et quelqu'un qui gagne ! Donc c'est une chose interessante à apprendre ! Surtout que les zoutes ont l'air importantes apparemment !

Elle lui sourit de nouveau ! Ah Elyane, c'était une sacré dame qu'elle aimait bien d'ailleurs.

- Et puis, une dame m'a invité à venir la voir ! Et vous, z'avez été invité, dites?

Djambelli

Elle n'avait pas mit long à arriver la Djam. Suite au courrier d'Elyane, la brune n'avait pas réfléchit par quatre chemins avant de répondre qu'elle arrivait dans les plus bref délais, de se préparer rapidement et de prendre la route pour les joutes. Quelle idée merveilleuse Ely avait pu avoir. Et puis, cela lui changerai bien les idées, cela faisait très longtemps qu'elle n'avait pas fait de sorti de la sorte rien que pour le plaisir.
Et quel plaisir...

Admirer les beaux mâles se combattre dans les règles de la noblesse, voilà qui allait plaire aux beaux yeux vert-noisette de la brune. Et le tout accompagnée d'une amie afin de pouvoir commenter et critiquer certains. Miam, quel délice en perspective!

Arrivant aux gradins, elle chercha des yeux Elyane qui devait l'y attendre. Après avoir regardé plusieurs fois dans toutes les directions, elle l'a trouva enfin et reconnu le visage d'une autre personne dont elle ne s'attendait pas à sa présence.

Les rejoignant, Djam pensa qu'au niveau des commentaires sur les jouteurs, elle allait devoir faire attention.

Hé, Hé ! Bien le bonjour à vous deux!
Quel belle journée pour des joutes! Ely, merci encore de m'avoir proposé cette sortie. Cela va nous faire du bien, je le sens!

Petit clin d'oeil complice, elle avait maintenant hâte que les joutes commencent, enfin, que le spectacle commence!

Ganju

Godefroy s'était fait trainer par son épouse à ses joutes. Activité terrestre de personnes en manque de reconnaissance. Aussi était il là a ses cotés, mais pas vraiment enjoué. Gromellant pour un oui ou pour un non le Volvent observait les tribunes... vides.
Il se demanda pourquoi lui il n'avait pas eu le droit de faire parti de ce vide, et jeta un regard à la tortionnaire à ses cotés, soupirant.
Quelle idée avait eu sa douce et délicate épouse de venir assister à ce spectacle moins doux et frustre! Il lui jeta un regard lourd de reproche et laissa son esprit vagabonder.

Et puis bon la brune elle révait, jamais il ne la laisserais jouter le Godefroy, il avait assisté aux joutes du lavandin il fut un temps, et étant donné l'état de certains concurrents après les passes d'armes, il aurait trop peur qu'elle soit blessé! Comment ça sur protecteur ? Noooooooon
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Lison..

[Dans les gradins]

Lison était là, assise toute droite dans la tribune nobiliaire vide, évitant de tourner la tête en sentant le regard plein de reproches de son époux sur elle. Et oui... il avait dit oui pour le meilleur et pour le pire, et il assumait son choix malgré ses incessants "gromellages" dont lui seul avait le secret.

Tentant de prendre un air détaché et assuré, elle parcourait le lieu du regard, lorsqu'elle aperçut ses amies, Ely, Djam, et Marine, l'espiègle gamine d'Autun.

Elle leur fit un grand sourire et allait pour se lever, quand elle se demanda si elle avait le droit de les rejoindre. Elle resta ainsi, dans cette position assez inconfortable du ni assise ni debout. Elle aurait bien demander à Godefroy son avis, mais préféra se taire, se disant qu'elle allait essuyer un énième bougonement du Renart si elle le faisait.

Elle se rassit donc, toujours aussi droite et mal à l'aise, et leur fit un signe qui se voulait discret pour capter leur attention.
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Ingeburge

[Sur la lice, abandonnéeeeeeeeeeeeeee, gribouillages et caducéeeeeeeeeeeeeee]

Le petit tour dans le campement des jouteurs avait été des plus... intéressants et elle aurait bien prolongé la visite, afin de saluer tous ceux qu'elle connaissait, et les autres aussi, et également afin de profiter de l'effervescence régnant autour des tentes et des écuries improvisées et de prendre ainsi sa part d'adrénaline. Mais l'heure n'était plus à la rêvasserie et aux mondanités, elle avait des joutes à arbitrer. Sans donc perdre davantage de temps en discussions et en observations, elle partit d'un pas résolu vers le champ-clos afin de remplir son office. Et, dans l'idée de pouvoir se mouvoir facilement et crapahuter sur la lice sans risquer de charrier derrière elle des monceaux de sable, elle avait choisi une tenue adaptée à la situation. Disons-le d'emblée, tout était noir, absolument et profondément noir, joutes ou pas, on ne perd pas une bonne habitude qui a donné ses preuves et ce, à moult reprises. Mais les chausses fines avaient été remplacées par des bottes cavalières, montant jusqu'à mi-cuisses et la couronne ducale avait été dédaignée au profit d'un simple mais délicatement travaillé bandeau d'orfèvrerie ceignant élégamment le front dégagé d'Ingeburge qui, là aussi en vue de ne pas être gênée, avait fait séparer ses cheveux ébène en deux longues nattes retombant en dessous de ses reins. L'autre changement notable était le vêtement principal, en effet, à une longue houppelande de velours plain de Gênes, elle avait préféré une cottardie en soie de Damas, boutonnée sur le devant par des attaches d'onyx, de l'encolure arrondie à la taille, et dont la courte traîne avait été remontée, sur l'un des côtés et passée à la ceinture de cuir de Cordoue enserrant la taille de la Prinzessin. A cette ceinture, une aumônière de taffetas rebrodé accueillait quelques menus objets – mouchoir, flacon de sels, fiole de Lys de Florence, etc. – le plus gros du matériel d'Ingeburge se trouvant dans la besace qu'un domestique portait, en plus d'une boîte oblongue, pour elle. Parachevant l'ensemble, sur les épaules, une confortable cape retenue au cou par un fermail ouvragé et aux mains, de sombres gants à crispin égayés par les bagues passées par-dessus chacun des doigts gainés de cuir, on est Ingeburge ou on ne l'est pas et les joutes n'emportent pas pour conséquence de se montrer à moitié apprêtée ou fagotée comme la dernière des dernières.

Quelques saluts et recommandations adressés à ceux qui l'assisteraient pour que la fête soit réussie plus tard, elle foula enfin le sable du champ-clos. Au niveau de l'un des rangs, elle resta quelques secondes immobile, embrassant de son regard pâle la perspective tout en longueur de la piste. Elle se tenait précisément là où les jouteurs se placeraient avant de partir à l'assaut, avec sur la gauche, les gradins qui commençaient à se remplir et sur la droite, le palais des ducs de Bourgogne. C'est vers ce côté qu'elle obliqua, après avoir jeté un coup d'œil vers le ciel pour s'assurer que nul nuage menaçant n'avait fait son apparition. L'examen du champ-clos commençait. Elle longea d'abord les lices, appuyant sa main gantée sur les palissades de bois, afin d'en éprouver la solidité, les pieds semblaient avaient été correctement fichés dans le sol, rien ne bougeait de ce côté. Elle continua sa marche, jusqu'à l'autre bout de la piste et passa dans l'autre rang, là où patienterait le second jouteur avant de s'élancer. Cette fois-ci, elle resta au milieu, afin de vérifier que les toiles avaient été solidement arrimées, cette barrière du milieu, séparant le champ en deux devrait résister à tous les chocs. Là encore, elle put constater que la travail avait été correctement exécuté et, rassurée de ce que les constructions en bois tiendraient bon, de la première passe des éliminatoires à la dernière, elle s'arrêta à mi-parcours, là où avait été dressée une estrade sur laquelle avait été posé un pupitre. C'est là qu'elle prendrait place, pour sa part, pour l'ouverture du tournoi et pour le défilé. Ensuite, le petit promontoire serait ôté du champ-clos et placé juste devant les tribunes; ce serait l'endroit parfait pour juger de la régularité des combats.

Le héraut alla se percher sur l'estrade d'où il observa les hourds aux couleurs du duché de Bourgogne. Le valet tendit le havresac à Ingeburge et celle-ci entreprit d'en extirper quelques parchemins qu'elle étala ensuite devant elle. Quelques minutes pour revoir le plan, quelques minutes pour reprendre les minutes, quelques minutes avant d'aller rejoindre les écuyers, quelques minutes avant de commencer...
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Ingeburge

[Toujours au même endroit, mais en plus désespérée]

Après avoir effectué son tour d'inspection et sorti tout ce qui lui serait nécessaire pour superviser la parade, puis, pour arbitrer les joutes, Ingeburge quitta le champ-clos durant quelques minutes, pour surveiller la distribution des drapeaux aux écuyers qui participeraient à la parade. La duchesse d'Auxerre avait décidé de fournir elle-même les étendards, histoire que tous défilent avec un bout d'étoffe de la même taille, le morceau de tissu reprenant les armes des fiefs bourguignons et uniquement cela. La remise achevée, elle se fit débarrasser de sa cape – angoisse ultime, et s'il y avait trop de vent? Elle attraperait à tous les coups la malemort! – et regagna son estrade stratégiquement placée. Là, après l'avoir sorti de sa protection de toile, elle enfila son tabard de héraut, coupé dans un velours violemment azur et, brodé sur l'avant, sur l'arrière et sur les demi-manches de trois fleurs e lys d'or, son nom héraldique, « Phylogène », étant également cousu sur les bras en lettres d'or. Pour compléter l'ensemble, elle sortit de sa boîte oblongue son caducée fleurdélysé.

Un signe fut adressé au coin des ménestrels qui entamèrent un morceau rythmé destiné à capter l'attention des spectateurs. Ingeburge mit à profit cet intermède musical pour relire quelques points sur un parchemin, puis, l'interlude s'achevant, elle prit la parole :
— Nobles dames, nobles seigneurs, Bourguignons, Bourguignonnes! Oyez... oyez!
En ce deuxième jour d'avril de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-neuf, va se tenir devant vous l'étape bourguignonne du Trophée Minerve. Cette prestigieuse compétition, organisée par Sa Grâce Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, Héraut royal ès Joutes, est destinée à désigner le Champion de France des Joutes. Pour ce faire, chaque comté et duché que compte le Royaume des Lys, voit sa noblesse s'affronter afin de déterminer celui qui ira défendre les couleurs de sa province lors de la grand finale.

Sur sa lancée, elle poursuivit :
— Aujourd'hui, donc, place à la Bourgogne! Vont s'affronter devant vos yeux attentifs et admiratifs pas moins de quatorze jouteurs, en des combats singuliers. Tous sont issus de la noblesse locale et auront à cœur, tant par leur courage que par leur prestance, tant par leur volonté que par leur audace, tant par leur bravoure que par leur amour de notre duché, tous, donc, auront à cœur d'être celui qui ira s'opposer, à Paris, aux autres champions provinciaux!

D'un grand geste, elle désigna le campement des jouteurs, contigu aux champ-clos, et s'adressant toujours aux personnes ayant pris place dans les hourds, elle demanda :
— Ces jouteurs, qui sont-ils? Avant que de les découvrir, fiers et hardis en leurs armures luisantes, avant que de les voir, superbes sur leurs destriers harnachés, admirez leurs couleurs, prenez connaissance de leurs faits d'armes!

Le défilé pouvait commencer :
— Accueillons tout d'abord les couleurs des novices!Pour la première fois sur une lice, cinq seigneurs et dames... encouragez donc ceux qui ont choisi la Bourgogne pour leurs premiers exploits.
Dame Jusoor de Blanc-Combaz, dame de la Guiche, capitaine de l'Ost de Bourgogne... le combat, elle connaît, elle ne sen laissera donc pas compter!
Dame Keltica de Chancelley, dame de Salives, juge de Bourgogne... elle se montrera aussi ferme sur le champ-clos que face aux accusés de son tribunal!
Dame Lenada, dame de Tanlay, commissaire au commerce... ne vous fiez pas aux apparences, il en faut de la poigne pour négocier des contrats!
Messire Antonio Licors, seigneur de Fraize, connétable de Bourgogne...
Messire Cuche de Fronsac, seigneur de Fulvy... il saura mettre à profit sa longue expérience de défense sur les remparts de Joinville!

Il y eut un signe vers l'entrée du champ-clos et le héraut s'exclama :
— Ecuyers, présentez les couleurs!
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Della

[Sur le seuil de sa tente]

Ayé, ça allait commencer, la Duchesse/Eminence/Héraut (barrez ce qui ne convient pas), dite la Froide, annonçait le début de la parade des étendards.
Della était sur le qui vive car la pauvrette n'avait pas encore vu le sien.
Pour une histoire compliquée de modification de trucs et de machins qui n'étaient pas tout comme il fallait, on lui avait dit qu'il fallait une retouche par-ci et une retouche par-là.
Soit.
Della et la Héraldique, ça faisait deux.
Elle préférait faire confiance "aux gens qui savent".
Normal.
Elle, son truc, plutôt ses trucs, c'étaient la diplomatie et les vignes.
Rien à voir donc.
Sauf que...après le ou les combat(s), elle irait boire quelque godets de vin ! Héhé...Mais pas trop, il ne fallait pas que son côté prédisposé à boire un peu trop reprenne le dessus.
Bref.
Elle était prête.

Mais bon sang que ça pouvait être lourd et encombrant ce harnachement.
Gambison, camail, brassards, cuissards, jambières...elle n'avait plus grand chose à voir avec une Dame mais ressemblait plutôt à un vrai petit soldat.
Et dire qu'il faudrait encore mettre les gantelets et le heaume...mais pas maintenant...Maintenant, elle se dirigeait vers la lice pour le défiler des couleurs.

[Bord de la lice.]

Lorsqu'elle fut aux abords, elle salua d'un signe de la main et de la tête, la Duchesse/Eminence/Héraut (barrez ce qui ne convient pas - Della n'a jamais très bien su comment nommer Ingeburge autrement que Ingeburge) ainsi qu'à ses petits camarades nobles de jeu qui allaient bientôt, sans aucun doute l'envoyer par terre en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.

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Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Amorri

[Sur le champs-clos]

Amorri avait fini d'aider keltica à se préparé et entendit l'annonce de son éminence. Il aida sa championne à fermer deux autres lanières de cuir.
Il la regarda dans son armure étincelante puis se saisit de l'étendard et y fixa les couleurs du domaine de salives.

"Je suis appelé pour montrer vos couleurs dame, je vais donc m' acquitter de ma tache en tant que votre écuyer."

Le géant était très fier de faire cela pour keltica et posant la perche de l'étendard sur sa ceinture et il avança jusqu'à la piste des joutes et se redressa en voyant tout le monde en tribune.
Il fit en sorte que tout le monde puisse voir les couleurs du domaine de keltica. puis salua son éminence d'un mouvement de la tête. et continua à avancer sur la longueur de la piste toujours en arborant fièrement le blason du domaine de salives.

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Keltica

[Au bord de la lice]

Keltica de Chancelley, Dame de Salives, arriva à cheval aux abord de la lice. L'armure faite par Amorri était parfaite, elle n'était pas trop rigide, et lui permettait une bonne ampleur de mouvements. Ses cheveux blonds, ramenés en tresse dans son dos, frappaient ses épaules au rythme du trot de Sterenned, son bel étalon noir.

La blonde vit une silhouette harnachée comme elle et déduisant qu'il s'agissait d'un jouteur, s'approcha pour le saluer.

Bonjour à vous et ... oh !!!

Jamais elle n'aurait reconnu la délicate Della sous l'armure qui lui faisait face ! La Dame de Salives approcha son cheval de son côté et lui fit une bise.

Je ne t'aurai pas reconnue si je n'avais pas vu ton visage, ma chère ! Tu me diras, ce doit être pareil pour moi et les autres !

Au même moment, Amorri entra sur la lice pour montrer les couleurs de Salives à la foule et au héraut, et Keltica posa le regard sur lui. Elle avait bien fait de le choisir, il paradait avec fierté, elle n'aurait pas pu trouver meilleur écuyer que lui !

Marineblanche

[ Dans les gradins ]

Marine Blanche vit Djam arriver, comme elle était contente de la voir, la marraine de son père et une dame très gentille qui puis est ! Donc c'est tout naturellement et en toute politesse qu'elle la salua avec un très grand sourire !
Oh ! Quelle surprise ! C'était Elyane qui avait invité Djam ! Et dire qu'elle voyait sa préceptrice comme une femme ne sachant pas s'amuser, ayant tout le temps la tête dans les livres ! Eh bin ça pour une surprise !

- Oh ! 'Zour Dzam ! Quel plaisir de te voir !

Son regard se posa vers Lison qui leur sourit donc c'est tout naturellement que Marine lui fit son plus beau sourire mais elle fronça légèrement les sourcils quand Lison hésita entre venir les rejoindre ou rester assise, tout d'abord la gamine ne comprit pas de suite mais elle comprit très vite qu'il semblait y avoir des places pour les nobles et les roturiers !

Elle ne courra pas pour aller dans les bras de Lison ! Après si on la grondait, son père et sa mère n'allaient pas être très content, d'autant plus qu'ils ne sont pas au courant qu'elle avait été invité, elle avait...oublié de leur dire...!

Elle fit donc un petit signe discret à Lison avec un sourire pour la saluer : Et c'est alors qu'une dame brune parla ! Elle l'écouta avec plaisir, ses yeux émervaillaient ! Bé oui, la première fois qu'elle assistait à une joute ! Et soudain, elle entendit le nom de la dame qui l'avait invité !

C'est le coeur battant qu'elle attendit la suite avec impatience ! Elle tira légèrement la manche de Djam en lui chuchotant :

- Ca commence !

Flavien_

[Dans les gradins]

Comment refuser un tel spectacle? L'homme à l'entrée lui avait promis du sang, de la sueur et des combats hippiques. Sans le sous, il n'est pas aisé de manger mais au moins, sans le sous ne vous empêche pas de vous divertir en Bourgogne. C'est dans son accoutrement minimaliste de vagabond qu'il s'installe discrètement au fond des gradins, fuyant ainsi les regards apitoyés ou courroucés des spectateurs. Le niveau vestimentaire des personnes présentes jurent avec celles qu'il rencontre habituellement à Chalon, tout à l'air bien plus luxueux.
Flavien s'installe aussi confortablement que l'on puisse sur sa planche de bois et croque dans sa pomme tout en admirant le défilé de noms aussi étranges les uns que les autres.

Della

Della sourit à Keltica après qu'elle l'ait reconnue aussi.
Mais où donc étaient les femmes élégantes de Bourgogne ?
Transformées en jouteuses aux épaules imposantes...

Railly fit elle aussi claquer une bise sur la joue encore libre de son amie et Juge.

Bah ! Nous nous ferons jolies pour le bal, après les joutes. Si nous sommes encore d'attaque évidemment !
Ce sont tes premières joutes...je te souhaite bonne chance...
Un clin d'oeil et Amorri défila, portant haut les couleurs de Keltica.
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Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Armoria

Dans la tribune des nobles :

Ruban, mon joli ruban, dis-moi... pourquoi je t'ai noué à mon poignet ? Ah, oui, c'est vrai... Par habitude.

Le, donc, ruban, bordeaux, évidemment, passait et repassait entre les fins doigts qu'il caressait. Leur propriétaire - du ruban tant que des doigts - affichait la petite moue dont elle se déparait rarement lors de joutes. Les joutes, la soule, les mariages... Autant de festivités qui l'ennuyaient au plus haut point. Difficile, cependant, d'éviter celles officielles de Bourgogne. Service commandé, somme toute.

Ces femmes qui joutent, c'est si... vulgaire, soupira-t-elle, pensant, non pas à voix haute, mais tout de même à mi-voix.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Wolfar

Le tournoi allait enfin commencer et ceci par le défilé des combattants. Déjà l'arbitre des joutes, la Duchesse d'Auxerre avaient fait appeler les concurrents en commençant par les novices en tournoi.
Wolfar avait enfilé une armure d'apparat, il fallait en foutre plein la vue aux autres jouteurs, leur faire peur non seulement par son expérience mais aussi par son allure.
Il était là maintenant à attendre la suite des appels mais une chose l'embetait par dessus tout. Où était donc passé son écuyer ? Il lui avait confié la bannière portant ses couleurs. Il avait interet à vite arrivé sinon, il y aurait des coups de baton qui se perdraient...
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Ecuyers bénévoles, incarné par Ingeburge

[On da lists]

Phylogène, tant par ses bras que par ses paroles, donna le signal de départ de la parade. Les deux écuyers qui avaient été réquisitionnés par le héraut pour porter les couleurs des dames de Salives et de Tanlay s'avancèrent donc comme convenu, portant à bout de bras les drapeaux remis sous la supervision d'Ingeburge quelques minutes plus tôt.

Ils étaient beaux les écuyers, ils étaient fiers, ils étaient 100% burgondes et seraient rejoints par les autres appelés, sous peu, au risque de voir Phlyo tourner de l'œil ou virer au bleu. D'ailleurs, et ce fut celui qui portait le drapeau palé d'argent et de gueules qui le remarqua, quelqu'un s'était déjà avancé pour présenter les couleurs de la dame de Salives. La Froide, elle allait pas kiffer... au moins il savait que le courroux de celle-ci ne tomberait pas sur sa petite tête et c'était déjà ça de pris.

Lenada

Lena fin prête prête avait apercu les couleurs de Kelti contre qui elle allait jouter elle avait du mal à bouger sous son armure toute neuve mais elle savait qu'elle se battrait jusqu'au bout même si elle perdait.

En fait ce qui interessait la brunette c'était de participer à ses premières joutes, elle était venue seule mais qu'importe son coeur était gonflé d'orgueil de fierté pour son Duché.

Elle avança au bord de la lice et attendit son adversaire priant Aristote de l'aider dans ce combat bien qu'amical ou elle espérait pouvoir en sortir vainqueur.

Elle caressa l'encolure de son étalon
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Christyl

Chris et Garg avaient entendu parler des joutes. Mais surtout on leur avait dit que Lenada participerait. Tenant à venir encourager leur amie, ils avaient laissé toutes affaires en cours pour se précipiter sur le lieu où ces joutes devaient avoir lieu. Ils prirent place dans les gradins cherchant des yeux la belle brune. Enfin ils la virent fière sur sa monture, prête à répondre aux coups de son adversaire

Chris fit de grands signes pour attirer son attention. Mais Lena était si concentrée qu'elle ne la voyait pas. Elle mit donc ses mains en porte-voix et hurla son nom

- LENAAAAAAAAAA !!!!

La brunette leva la tête et chercha dans la foule la provenance de ce cri. Chris en profita pour sauter sur place et faire de grands gestes puis elle hurla à nouveau

- On est là pour t'encourager ma belle. Tu vas gagner parce que tu es la meilleures, la plus brave et la plus forte.

Mais elle crut bon tout de même d'ajouter, inquiète pour son amie :

- Fais quand même attention à toi. Protèges toi, n'oublies pas que tu portes la vie en toi. Prends en soin.
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Gargantua

Garg avait suivi son amour paisiblement pour assister à cette belle bataille quand tout à coup Christyl se mit à hurler pour encourager leur amie et en gesticulant pour bien se faire remarquer.
Pris par un fou rire incontrolé, il se mis lui aussi à hurler en agitant les bras l'un après l'autre vers le ciel

LENA LENA LENA LENA

puis en imitant sa chérie, il mit les mains en porte voix pour essayer de faire passer un message lui aussi dans ce brouhaha

Tu es la plus forte! fait lui mordre la poussière! allez Lenadaaaaaaaaaa
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Angelyque

La Mirandole arriva à son tour, son écuyer à ses côtés.

Elle était fin prête, restait plus qu'à mettre son heaume. Elle étouffait dans son armure, vu qu'elle n'avait jamais servi très longtemps, celle ci n'avait jamais eu le temps de bien prendre la forme adéquate, et faisait un boucan terrible à chaque fois qu'Angelyque esquissait un mouvement.

En attendant l'affichage indiquant quel serait le malheureux ou la malheureuse contre qui elle jouterait, la Mirandole s'admirait dans son petit miroir en argent, vérifiant qu'aucune mèche ne s'était échappée de son chignon.

Et soupira, elle entendait plusieurs personnes qui hurlaient le nom de Lenada. Celle-ci avait l'air en pleine forme. Elle crût reconnaître sa belle soeur hurler...oui oui...et même son beau frère qui en rajoutait une couche.

Elle se tourna vers Sturn

Vous m'acclamerez aussi mon cher ami? il n'y en a que pour Lenada...c'est vrai qu'en ce moment elle pète le feu, donc elle mérite bien toutes ses acclamations...mais bon...on la soutiendra aussi..une fois que je serai disqualifiée, j'espère au moins passer le premier tour pour une fois...
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Royal Flex

Thema

Thema venait de rejoindre lui aussi les tribunes. Sa bien aimée etait enceinte il etait donc anxieux.
Il avait bien entendu proposé de prendre sa place mais celà avait été refuser.
Qu'à celà ne tienne après avoir raler tant qu'est plus et annoncé qu'il ne viendrait pas assister a cette folie, son coeur ne pouvait pas l'abandonner dans ce moment là.
Elle portait leur enfant, il se devait d'etre là. Seule non elle ne le serait jamais et Chris et Garg leurs amis fideles etaient dejà present il se depecha de les rejoindre et de joindre ses cris aux leurs.
Il mit ses mains en porte voix et cria :

LENAAAAAAAAAAA ......... je suis LA .........Tu es la meilleure AMOUR .......!!!

Merci à vous deux d'etre là ....... pourvu qu'il ne lui arrive rien ....
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Orantes

[Dans les gradins]

Manifestement les retards devenaient une coutume pour Orantes car déjà, lorsque le Volvent arriva devant le Palais des Ducs, sur la lice, s'avançaient les écuyers portant haut les couleurs des dames de Salives et de Tanlay. Ces joutes bourguignonnes, il ne voulait pour rien au monde les manquer souhaitant soutenir au mieux le Seigneur de Fraize, son ami, qui s'était trouvé un écuyer hors pair en la personne d'Anya.
Observant les gradins, pour se trouver une place qui offrirait le meilleur point de vue sur le champ-clos, Orantes aperçut le bourgmestree Cosne et la Maud en train de se jeter sur ce qui de loin ressemblait à une terrine bien consistante. Son premier repas de la journée ayant été plus que frugal, il s'approcha donc des deux cosnois non sans une certaine arrière-pensée ...
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Keltica

[Au bord de la lice]

Keltica fut surprise de voir deux fois ses couleurs, alors qu'elle papotait avec Della.

Oh misère...

C'était certain, Ingeburge ne resterait pas silencieuse après cela. Qu'avait-il bien pu se passer ? Elle prit congé de Della et se rendit près d'un officiel pour lui demander renseignement. Tout fut clair : Amorri avait omis de se présenter lors de l'inscription des écuyers, malgré ses rappels, et de fait, un écuyer bénévole lui avait été octroyé. C'était donc ce dernier qui avait reçu les couleurs officielles, flottant au bout de la hampe, et qui à présent faisait sa présentation.

La blonde poussa un profond soupir ; ça commençait bien... Elle décida de rester un peu à l'écart le temps de se reprendre, songeant d'avance au savon que le Héraut allait lui passer.

Maud

[Dans les gradins]

Il était temps que ça commence. Le pâté vivait ses dernières minutes et le boudin rapetissait à vue d'oeil

Fameux appétit hein m'sieur Turinge?

Les gradins étaient combles. Des cris fusaient de partout et Maud vit s'asseoir Orantes à côté d'elle:

Ah m'sieur Orantes, vous tombez à pic. Vous z'auriez pas un gorgeon d'vin pour finir l'paté?

Préoccupations typiques de Maud, mais elle gardait un oeil sur la lice et attendait impatiemment de voir apparaître les premiers jouteurs et Jusoor en faisait partie. Pas qu'elle n'aimait pas les autres, mais elle les connaissait moins bien.

Elle se leva d'un bond:

M'dame Jusooooooooooooooor! Mettez-leur la pâtée!
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Gargantua

Gargantua aperçu sa belle soeur qui avait l'air vraiment pas bien à l'idée d'enfiler son haume. il ne put retenir un rire en se disant que ça lui ressemblait pas du tout cette nouvelle tenue! Il imaginait toute une garde robe faite d'armures à Cruzy. il se décida à l'encourager aussi.

ALLEZ MA BELLE SOEUR!!!! METS LEUR UNE MIRANDOLE DE COUPS! ... enfin, une rouée quoi, mais ça sonne mieux... bref...

il se repris et continua à encourager les jouteurs, c'etait vraiment une belle fête. il adorait voir ce genre de combat

LENA! ANGE! LENA! ANGE...
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Ingeburge

[Sur la lice, mais moins seule, ouf!]

Mékeskifoului? C'était, toujours, chez Ingeburge, la manière qu'avait ses pensées de s'ordonner quand elle voyait qu'il y avait une couille dans le pâté. Parce que là, le fait est qu'elle en voyait une alors que les premiers écuyers commençaient à défiler, tenant fermement la hampe du drapeau dont ils avaient été chargés. Et pourquoi cet question fulgurante? Et bien, parce que quelqu'un avait pris la tête de la parade, un quelqu'un pas du tout prévu et avec dans les bras, tout sauf le drapeau réglementaire. Evidemment, le visage d'Ingeburge demeura de marbre mais deux signes pouvaient trahir son irritation : ses yeux qui se plissèrent légèrement et sa main se crispant autour de son caducée, au point que ses jointures en blanchirent. Argh! Elle tirerait l'oreille d'Amorri – car c'était lui – et lui ferait bien d'autres misères encore, quand l'occasion lui ne serait donnée car là, alors que les tribunes grondaient, soutenant leurs favoris, il s'agissait de continuer l'appel des couleurs :
— Après les novices... Ceux qui, ayant déjà foulé une fois le sable d'un champ-clos, ceux ayant déjà goûté une fois l'ivresse du combat, ceux qui, maintenant qu'ils ont commencé, veulent continuer et ne surtout plus s'arrêter!

Oui, pourquoi donc s'arrêter?
— Nobles dames, nobles seigneurs, Bourguignons, Bourguignonnes! Accueillez donc ces combattants ayant soif d'expériences et de victoires!

Petit coup d'œil vers le programme, pour n'oublier personne puis :
— Encouragez donc les cinq nobles suivants!
Son Altesse Uruk de Margny-Riddermark, en Bourgogne, vicomte de Bourbon-Lancy, baron d'Antigny et de Beaune; une participation mais du prestige à en revendre!
Dame Della d'Amahir-Euphor, en Bourgogne, dame de Railly, Chambellan; pour sa première participation, celle qui face aux dignitaires des autres provinciaux sait faire preuve de diplomatie, puisqu'elle parvint à passer un tour face une adversaire déjà rodée!
Dame Emmaline, dame de Saint-Léger-sur-Dheune, maire de Nevers; pour sa première participation, celle qui ne manque jamais, pour sa ville et la Bourgogne, de monter aux remparts, n'a hélas brisé aucune lance... pourra-t-elle cette fois-ci prendre le dessus sur son adversaire d'alors, duc de Bourgogne aujourd'hui?
Messire Kingrade de la Roche-Nouet, seigneur de Montsauche-les-Settons; pour sa première participation, il a passé un tour, qu'en sera-t-il cette fois-ci?
Aimbaud de Josselinière, hoir du duc de Corbigny, Grand Ecuyer Tranchant de Bourgogne; pour sa première participation, une chute mais méfiez-vous, sa fougue saura sans aucun doute compenser sa jeunesse!

Un nouveau signal fut donné :
— Ecuyers, présentez les couleurs!
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Orantes

[Dans les gradins - du côté des cosnois ]

A peine le Renart eut-il posé son délicat postérieur que, comme il l'espérait secrètement, la bonne Maud l'interpella :

Ah m'sieur Orantes, vous tombez à pic. Vous z'auriez pas un gorgeon d'vin pour finir l'paté?

Le doux fumet de la terrine de la cosnoise parvint alors jusqu'aux narines d'Orantes ce qui ne manqua pas de provoquer chez lui une surabondance salivaire peu ragoûtante et une compression certaine de son estomac. Aux derniers mots de la chef maréchal, le Volvent sortit séance tenante une petite fiasque, qu’il se réservait en cas de déshydratation fulgurante, et la lui tendit.

Voilà du bon vin de chez nous : du Beaumont, le meilleur ! Tenez, goutez-moi ça vous m’en direz des nouvelles !!

Et le Volvent de loucher sciemment sur le pot de terre cuite qui contenait le met tant convoité pendant que Maud s'égosillait à soutenir Jusoor.
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Maud

[Dans les gradins - du côté des cosnois ]

Maud peut-elle faire deux choses à la fois? La réponse est oui parce que c'est une fille, pucelle, chef maréchal, baffiste, de la campagne, cosnoise et qu'elle le vaut bien.

Bref, la flasque qu'Orantes lui tendait entra dans le champ de vision de Maud debout en train d'encourager bruyamment, c'est à dire comme il se doit, Jusoor. Sa main prit la flasque sans la main d'Orantes et elle se rassit tout aussi sec sur le banc:

Aaaah, m'sieur Orantes.. du Beaumont vous dites? J'connais pas, mais j'demande qu'à apprendre. Déjà, m'sieur Rickles il m'a fait connaît' les Nuits Saint Georges.

Ma Parole, mais il louche carrément sur mon pâté. Sourire en coin:

Ben m'sieur Orantes. C'est-y pas qu' vous faites des yeux doux à mon pâté?

Poussant la terrine vers lui:

Servez-vous m'sieur avant qu' vot' estomac il gronde et qu' m'sieur Turinge l'engloutisse.

Et enfin, elle but une large rasade de vin..
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Anais.

[ Sur la lice - Défilé des novices - Micro-Flashback - Panne de Narrateur ]

Et on y était. Le défilé. Ça, Anaïs l’avait un peu oublié quand elle s’était proposée comme écuyère à Antonio. Et pourtant, c’était un moment critique dans l’histoire d’un écuyer. Plus que de passer l’armure au noble que l’on accompagne, plus que de le voir se gaufrer lamentablement, plus que de devoir aller le voir pour savoir s’il allait bien. Le moment que tout le monde attend, le moment où l’écuyer se doit d’être impeccable alors qu’il doit porter un drapeau bien plus grand que lui (bon, ça c’était surtout pour Ana) et par conséquent, le moment où il ne faut pas se rater. Et forcément la borgne était prise d’une frousse sans commune mesure.

Une fois de plus donc, la Von Haareweiss se demandait ce qu’elle était allée faire dans cette galère. Les joutes ce n’était clairement pas son truc.
A partir du moment où on lui remit le drapeau aux couleurs du Seigneur de Fraize, Anaïs n’eut de cesse de vérifier si elle le tenait correctement. Une boulette était si vite arrivée et défiler avec le drapeau dans le mauvais sens aurait plutôt été ridicule (vous aussi vous avez du mal à imaginer quelqu’un défilant avec un drapeau à l’envers sans qu’il ne se s’en rende compte ? Je vous comprends, mais impossible n’est pas Anaïs Von Haareweiss)

Tout était fin prêt, tout était parfait, tout était beau, tout était chouette, et Anaïs angoissait probablement plus que Fraize lui-même. Tellement angoissée qu’au cours de la dernière heure elle avait vérifié au moins une bonne soixantaine de fois -hypothèse basse- que tout avait été correctement préparé, que le drapeau n’était pas chiffonné, qu’elle était bien coiffée (les tresses dans les cheveux blonds, c'est important), qu’elle n’avait rien oublié, et secondairement, que l’armure d’Antonio était bien mise et que son cheval n’était pas malade. Ou comment avoir un sens des priorités plutôt particulier.

Alors, comme tous les autres écuyers appelés, elle s’avança, tenant le drapeau aux couleurs de la Seigneurie de Fraize. Toute appréhension disparut soudainement, et, de toute façon, maintenant que le défilé avait commencé elle n’avait guère le choix, elle n’allait tout de même pas faire demi-tour et lourder le drapeau parce qu’elle avait la trouille. Bonjour la honte quoi. De plus, la perspective de ne plus avoir de dettes l’arrangeait tellement qu’au bout du compte Antonio avait plus à perdre qu’elle surtout que le plus gros de son travail d’écuyère était à présent fait. Le spectacle à proprement parler pouvait donc commencer !

Allons y let’s go c’est parti les amis !
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Turinge

[Dans les gradins - du côté des cosnois ]

Et le père et maire de Cosne de voir défiler des bannières tout en grignotant un morceau de pain pour fair epasser le pâté.

Salut Orantes, salut Garg, salut Christyl !
Alors Cosne est en force par ici, vous soutenez notre noble Lenada ?
Ben moi aussi évidemment !!
LENA ! LENA ! LENA !

Turinge se servit un petit verre du Beaumont apporté par Orantes.
Ben ma foi, il appréciait de plus en plus les joutes, ne serait ce que pour le divertissement gastronomique.

Ecuyers bénévoles, incarné par Ingeburge

[Sur la lice]

Nouvelle annonce concernant les jouteurs... nouvelle fournée de couleurs! Le système était bien pensé, bien huilé et surtout, Phylogène, elle les avait tannés à n'en plus finir à propos du défilé : comment tenir l'étendard, comment marcher, vers où regardern, à quelle allure avancer. Un caducée un brin menaçant aidant, ils avaient bien écouté et avaient tâché de tout assimiler, ils étaient donc prêts à jouer leur rôle, aussi bien que leur permettaient leurs capacités. C'est ainsi qu'à la suite des écuyers des novices s'élancèrent les suivants, eux aussi marchant fièrement, portant à bout de bras les drapeaux qui leur avaient été confiés.

L'on put donc sur la lice voir les drapeaux au couleurs des fiefs d'Uruk de Margny – Antigny, Beaune, Bourbon-Lancy –, de Della d'Amahir-Euphor – Railly – et enfin, de Kingrade de la Roche-Nouet – Montsauche-les-Settons.

Les autres suivraient... normalement.

Christyl

Chris eut tout à coup la surprise de voir arriver sa belle-soeur. Comment elle aussi allait se battre ? Bon eh bien elle les encouragerait toutes les deux. Elle se mit à hurler à pleins poumons également

VIVEEEE ANGELYYYYYQUEEEEEEUUUU !!! ALLEZ ANGE ALLEZ ANGEEEEE TU LES AURAAAAS AUSSIIIIIIIIIIIIIII

A cet instant arriva le maire et le curé tout en un ! quel plaisir ! Chris lui fit un gros bisou amical, toute contente de le voir. Puis reporta son attention sur les joutes et imita son Gargamour :

LENA! ANGE! LENA! ANGE...

consciente qu'il ne pouvait y avoir qu'un seul vainqueur, elle se dit que tant qu'elles ne se battraient pas l'une contre l'autre elle allait les encourager toutes les deux. Tout à coup, dame Ingeburge annonça les premiers combats. Nouvelle surprise, son ami Kingrade en était. Etant donné qu'il ne se battait pas contre ses deux premières favorites, elle l'encouragea à son tour

COURAAAAGE KING ! VAS YYYYYY L'AMIIIIIII !! METTS LE MOOIIII PAR TEERRREEEEEUUUUU
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Turinge

Et c'est la bouche pleine que Turinge remercia Maud :

Au fait merci pour le pâté !
Pis merci Orantes pour le pinard !

La journée s'annonce bien.

Marieladamnee

[Sur La Lice ]

"Voilà ça y est enfin" se dit Marie tandis qu'elle portait fièrement les couleurs de Dame Emmaline, sa soeur et maire à la fois. Elle marchait doucement pour ne pas dépasser ceux qui étaient devant elle. Elle ne voulait pas faire de gaffe et faire honte à la bourgmestre de Nevers.
" Un pas après l'autre et hop, j'avance c'est magique.. Surtout penser à bien sourire, un joli sourire, pas trop non plus, c'est serieux aussi. J'espère que je ne suis pas trop décoiffée..." .
La brune de Nevers était un peu inquiète, elle espérait être à la hauteur.
Les gradins se remplissaient au fur et à mesure que l'heure des joutes approchait. Le défilé semblait bien se passer. Marie se détendait à présent souriant de plus en plus.

Trixolas

[Sur la lice]

Trixolas entendit que le défilé des écuyers allait débuter, il termina d'enfiler sa tenue fébrilement, tout ému qu'il était de participer à ses premières joutes.
A vrai dire, il était surtout un peu affolé, ne sachant pas vraiment ce qu'il devait faire durant ce défilé.
Il prit une bonne rasade du vin que lui avait offert Cuche, juste pour se donner du courage, et se dirigea vers la lice.

A son arrivée, tous les autres écuyers avaient déjà l'air présents, certains sûrs d'eux, d'autres manifestement aussi mal à l'aise que lui.
Il se plaça à leurs côtés, brandissant la bannière du seigneur de Fulvy bien haut et suivit le moment du mieux qu'il pût, jetant de temps à autre un oeil aux tribunes emplies de badauds. Certains en profitaient d'ailleurs pour se goinfrer de mises en bouche à l'air tout à fait succulent L'estomac de Trixolas émit alors un affreux gargouillement devant un tel spectacle, mais il réussit malgré tout à se concentrer sur sa tâche et poursuivit sa marche.

Maud

[Dans les gradins - du côté des cosnois ]

Pas d'quoi m'sieur Turinge.
Souriant en coin devant la mine de Orantes
Dites donc m'sieur Orantes, faudrait voir à pas baver sur l'pâté hein? Sinon, vais croire qu'vous l'voulez pour vous tout seul.

Se relevant, elle assista à la parade des écuyers:

Ooooh mais j'en reconnais là! Youhooooooooooooooou! m'dame Marie!

Donnant du coude à Orantes: C'est vot' femme qui défile là m'sieur Orantes. R'gardez voir m'sieur, y a aussi Trixolas de Joinville. J'parie qu'il dirait pas non à une goutte de vin et du boudin lui.

Elle se haussait sur la pointe de ses sabots pour chercher Gregori.

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Orantes

[Dans les gradins - du côté des cosnois ]

Après tout que la Chef Maréchale de Cosne ne connaisse point le doux nectar de Beaumont, voilà chose qui ne perturbait pas plus que ça Orantes, tellement absorbé dans sa quête de la bonne tranche de pâté qui enchanterait son palet, qui ressusciterait ses papilles et soulagerait son estomac.

Ben m'sieur Orantes. C'est-y pas qu' vous faites des yeux doux à mon pâté?
Servez-vous m'sieur avant qu' vot' estomac il gronde et qu' m'sieur Turinge l'engloutisse.

Enfin !!! Le Volvent accueillit les paroles de la cosnoise comme les apôtres celle de Christos. Il saisit sans ménagement le couteau dans la main de Turinge et se jeta littéralement sur la terrine afin de s’en servir un morceau bien conséquent. Et les bonnes manières, que lui avait enseignées sa môman, en prirent un sacret coup dans le carafon lorsqu’il remercia Maud la bouche pleine :

Vous chêtes une bien bonne femmech, Damch Maud ! Tout comme votch pâtéch !

La dégustation fut interrompue par l’arrivée d’Anya sur la lice qui portait les couleurs d’Antonio et le coup de coude de Maud qui allait avec. Et le cosnois tout de joie de voir sa belle lâcha, le bec encore bien encombré ( ce qui porta un léger préjudice aux manants postés devant lui) :

Vach-y Fraichhhe, t’es le plus balaichhhhe !!!!
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Fleur_de_songe

[Dans les gradins]

Fleur arriva au moment du passage de Trixolas,elle poussa les autres personnes devant pour être au plus près.

-Pardon...Excusez moi...J'fais que passer....Rhhoo pas besoin de râler,j'l'avais pas vu votre pied!....Tssss...

Une fois devant,elle se mit à crier

-Alleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeez Triiiiiiiiix!...Vive Cuuuuuuche!...Vive Joinville!

Elle baissa son regard vers son voisin de banc

-Quoi?...Pourquoi vous vous bouchez les oreilles?...Un souci ?J'crie trop fort,hein?!

Fleur haussa les épaules ,se mettant a applaudir vers la lice
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Mathena

Les voyages avaient cela de bon. On pouvait profiter de ce que le Duché visité offrait sans pour autant si attarder trop longuement.

Elle avait entendu dire que des joutes avaient lieu, aussi parée contre le vent printanier, quelques gourmandises dans son panier, elle se fit indiquer l'endroit et s'y rendit, certaine d'y passer un agréable moment.

La jeune femme n'avait aucune connaissance de pareils divertissements. Elle avait tant à apprendre. Se mêler ainsi aux autres pouvaient être une bonne solution combler ces lacunes.

[Dans les gradins - du côté des cosnois ]

- Pardon...je vous prie de m'excuser..oh navrée ...je suis..vraiment désolée...ce que je peux être maladroite..je ne vous ai pas fait mal au moins ? blabla

Et la jeune fille de se confondre avec l'étoffe carminée de sa robe. Heureusement pour elle qu'elle pouvait encore cacher sa gène sous l'épais châle après avoir tenté de se faire pardonner par le plus charmant des sourires.

Elle fini par s'installer aux cotés d'un petit groupe dont l'un des hommes semblait être un homme d'Église. Voilà chose bien rassurante dans ce monde de brutes chevaleresques.

Elle attrapa une petite pomme et croqua à pleine dent dedans tentant de comprendre l'objectif des jouteurs en lice.

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Della

[Bord de lice.]

Oh comme il était plaisant d'entendre rappeler que lors de ses premières joutes, elle avait fait valdinguer son adversaire...Angélyque.
Comme elle apprécia que Ingeburge ne fit point mention du fait qu'au tour suivant, ce sont ses fesses à elle qui furent précipités au sol sous un coup normand.
Ingeburge venait de gagner un point dans l'estime de Railly.
Ce jour était un jour béni.

Della qui avait vu arriver sa Mère, changea de place et vint se poster à ses côtés, suivie de près par un écuyer qui tenait toujours son heaume et ses gantelets.
Bonjour, Mère. Comment allez-vous ?
La question était à peine posée que les couleurs de Della défilèrent sous ses yeux et elle ne put s'empêcher de :
Railly ! Whèèèèèèèèèèèè ! Raiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiily ! Pour la Bourgogne et pour la Reyne !
Puis, elle adressa un sourire à Angélyque.
J'adore faire ça...ça me porte chance.
Elle venait simplement de se laisser aller à une impulsion du moment, peut-être en réponse à ces voix qui hurlaient déjà dans son dos, venant des gradins.
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Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Maud

[Dans les gradins - du côté des cosnois ]

Maud éclata de rire en voyant Orantes encourager sa dame la bouche pleine:

M'enfin m'sieur Orantes, r'gardez un peu, vous v'nez d'postillonner sur la dame en châle là. Un si bon pâté , c'est du gâchis qu' d'en laisser partir des p'tits bouts partout!

C'était pas tout ça, mais il lui tardait devoir les jouteurs.. Jussor.. Aimbaud.. Elle se d'mandait comment le jeune blanc-bec finirait les joutes:

C'est Aimbauuuuuuuuuuud qu'est l'plus beaaaaaaaaaaaaauuu!
C'est Jusoor qui est l'plus fooooooooooooooort!
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Emmaline

Ca y est,le moment etait venu de se presenter sur la lice , Marie portait les couleurs de la Dame de ST Leger sur Dheune .
Elle talonna Aquarelle qui etait bien nerveuse et s'avança au bord de la lice sous les cris et les Hourras des spectateurs . il y avait beaucoup de monde dans les gradins,Emmaline reconnu quelques personnes,son heaume n'etait pas baissé.
.Elle entendit une voix qu'elle connaissait depuis peu de temps, celle de Maud avec son accent bien trempé et sa voix particuliere,cette fois ci elle criait,c'etait encore plus impressionnant mais cela fit sourire la Dame de St Léger qui se detendit peu a peu .
Aquarelle avançait sagement .Thierry Lafronde etait aussi arrivé sur le bord de la lice.C'est lui qui avait entrainé Emmaline sur la lice du Domaine de Nuits St Georges avec sa soeur Keltica .
Elle en avait fait des chutes avant de rester en selle en faisant les exercices les plus périlleux
Cette fois ci,elle ne se laisserait plus desarçonner .
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ex maire de nevers ,13 mandats

Bramus

Bramus s'installa sur les gradins ,il se sentait un peu nerveux ,pas par manque de confiance dans les talents d'Emma mais surtout de ne pas pouvoir agir si quelque chose tournait mal pour elle
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Lafronde

[sur le bord de la lice]

En arrivant au bord de la lice je vis Emma qui entrait accompagné de Marie son porte drapeau et écuyer.

ALLEZ EMMA!!!,[b]criais-je, te laisse pas impressionner, souviens toi, reste souple dans tes jambes et tes bras, le talon bas,le bassin en position et surtout regarde loin devant, baisses ta lance peu avant d'arriver, elle sera moins lourde à la fin du tournoi[/b]

Les mains en porte-voix vers les gradins

[[b]b]POUR EMMA!!!! hip hip hip...[/b][/b]

Ingeburge

[Sur la lice, one more time]

Plop, plop, bon an, mal an, le défilé progressait, les drapeaux aux couleurs éclatantes et chatoyantes se succédant sur la lice. La duchesse d'Auxerre observait tout ce petit monde avancer fièrement, reconnaissant çà et là les visages qu'elle avait pu découvrir plus tôt, lors de sa réception en plein air des écuyers présomptifs. Là, Marie la damnée brandissant les couleurs de Saint-Léger-sur-Dheune, là Trixolas hissant celles de Fulvy, là-bas encore, Anaïs supportant les couleurs de Fraize.

D'autres couleurs manquaient, il fallait donc continuer :
— Place maintenant à ceux qui ont amassé, au cours des mois passés, une expérience leur permettant d'aller plus loin et de rivaliser désormais avec les plus grands jouteurs du Royaume de France. Nobles dames, nobles seigneurs, Bourguignons, Bourguignonnes! Accueillez donc ces habitués de la lice!

Trois noms à annoncer :
— Vibrez donc ce trio de jouteurs accomplis!
Sa Grâce Eusaias de Blanc-Combaz, duc de Bourgogne, trois participations recensées par la Ligue de Joutes et bien plus encore dans d'autres tournois, de l'endurance donc et à son tableau de chasse, ni plus ni moins que le Pair de France Argael le Fier!
Dame Angélyque de la Mirandole, baronne de Cruzy-le Châtel, le plus ancienne jouteuse du duché avec cinq participations à son actif et, à plusieurs reprises, gagnante de quelques tours... ne vous laissez pas abuser par ses airs enjôleurs!
Messire Theudbald de Malhuys, seigneur d'Irancy et Héraut royal de Bourgogne, trois participations pour cet ancien adventurier qui ayant délaissé les routes n'en demeure pas moins un combattant redoutable!

Les porte-bannières suivants furent invités à s'avancer :
— Ecuyers, présentez les couleurs!
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Sturn

Sturn avait regardé les précédents intervenants, jaugeait leurs capacités techniques théoriques en hochant la tête.
Le temps était propice aux perfomances, la nourriture prodiguée au campement avait été des plus propices aux exploits, et le moral était optimal.
Se tournant vers la Baronne de Cruzy, il lui dit en souriant et en imprimant un clin d'oeil complice :

Madame, non seulement je vous acclamerai, mais je serai le premier à vous féliciter car VOUS VAINQUEREZ !

Puis, il prit les couleurs, pour défiler fièrement, tête haute et menton relevé.

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Griotte

[Sur la lice - Nous on est pas des bleus, d'abord !]

Tout en bas de l'échelle, il y a les novices, dont la morveuse rata la moitié du défilé parce qu'elle était arrivée en retard. Viennent ensuite les "nobles". Juste "nobles". Pas de surnom glorifiant ou rabaissant, juste la neutralité du "nobles" qui ne se démarque en rien et se retrouve comme un con. Donc autant dire qu'arrivait le tour des "rien du tout", catégorie entre deux, dans laquelle la bâtarde était censée défiler en arborant les armes du Josselinière, mais comme elle n'aimait pas du tout cette catégorie qui manquait cruellement d'originalité elle décida de passer son tour et resta plantée au bord de la lice en regardant les autres défiler.

Mais n'allez pas croire qu'Aimbaud ne serait pas fièrement représenté. La môme n'avait pas fait le déplacement pour rien, surtout avec une oriflamme aussi encombrante et lourde !

Place maintenant à ceux qui ont amassé, au cours des mois passés, une expérience leur permettant d'aller plus loin et de rivaliser désormais avec les plus grands jouteurs du Royaume de France. Nobles dames, nobles seigneurs, Bourguignons, Bourguignonnes! Accueillez donc ces habitués de la lice!

Place aux jouteurs expérimentés ? L'oreille se tend.

Ecuyers, présentez les couleurs!

Go ! GO ! GO ! La morveuse démarra au quart de tour. Elle avait décidé de faire monter Aimbaud en grade. C'est dans un nuage de poussière qu'elle se précipita sur la lice en grillant les trois écuyers représentants les ancêtres de ces joutes. - Faut pas se leurrer, le terme "expérimentés" est juste une façon polie d'annoncer les membres de la catégorie sénior.- Matez ça les gens ! Le Josselinière fait parti des meilleurs ! Aimbaud, tu me remercieras plus tard...

Ingeburge

[Sur la lice, rhooooooooo, ce que je suis sage, je mets mes p'tites balises]

Ça ne défilait pas dans l'ordre, mais au moins, ça défilait. Piètre consolation quand on est maniaque comme Ingeburge et que ses manies d'ordre, de méthode, de rangement, de protocole, de préséance et autres – tous ces trucs qui impliquent une idée de logique, de rectitude, de lignes droites, de règles – ont été flattées et enflées par l'exercice des charges royales, généalogie et cérémonies, pour lesquelles elle a eu le bon goût et le nez avisé de postuler. Oui, ça défilait et pas dans l'ordre mais ça défilait quand même, il fallait rester là-dessus, se concentrer sur ce point et ne pas regarder ce sanglier de sable flottant au vent d'un œil torve, et si, de se répéter comme un mantra que ça ne défilait pas dans l'ordre mais ça défilait quand même n'était pas suffisant et bien, il restait à la maniaque duchesse d'Auxerre la consolation que Griotte ne lui avait pas menti quelque temps plus tôt : elle était assez forte pour tenir la hampe et défiler avec le drapeau porté à bout de bras, défiler pas dans l'ordre mais défiler avec le drapeau quand même. Focalise-toi sur l'essentiel : ça défile et ce n'était pas gagné. Pas du tout même. Bref, il y avait de quoi se montrer passablement satisfaite.

Autre motif de se réjouir? La parade touchait à sa fin et quelle fin! Admirable :
— Vous avez vu les novices, vous avez découvert les persévérants, vous avez fait connaissance avec les expérimentés... admirez maintenant à l'élite de la joute en Bourgogne!

Et cette élite était représentée par une et une seule personne qu'Ingeburge était sur le point d'introduire :
— Avec des dizaines de participations – de l'Alençon à la Bourgogne, de la Touraine à l'Orléanais – dont vingt enregistrées par la Ligue de Joutes de la Hérauderie de France, avec une victoire lors des joutes de Ménessaire, dans le cadre de la ligue du Coq Hardi, voici les couleurs de Roland Wallère! Acclamez donc le baron de Cudot, applaudissez le baron Wolfar, le plus expérimenté des nobles bourguignons dans le combat sur champ-clos et le noble bourguignon le mieux placé dans le classement général de la Ligue de Joutes!

Et un signe fut adressé au dernier porte-drapeau :
— Ecuyer, présentez les couleurs du baron de Cudot et seigneur de Tillenay!
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Camille_agathe

[ en direction des gradins]

Y a foule. Y a boue. Y a bousculade. Elle voit rien de rien ! Et Toinette qui n'avance pas...

_Allez, Toinette...On va tout rater.
_Ma p'tite, chuis vieille.
_Oui mais Toinetteuhh !
_ J'peux point aller plus vite que l'musique, jeune fille !

A voir la vieille femme se démener, Camille se radoucit d'un coup et vient lui prendre le bras pour l'aider à marcher. C'est vrai, quoi, elle est vieille, Toinette. Elle a pratiquement élevé son père, et a connu sa grand mère toute jeunette. Comment est-elle encore en vie, on se l'demande. Et puis, ne vient-elle pas de faire une longue route juste pour elle ?

_Pardon, Toinette. C'est juste que c'est ma première joute, et je ne veux pas insulter messire Aimbaud en arrivant en retard !
_Chais bien, ma p'tiote, allez. J'me dépêche. Z'allez point la rater, vot' feste.
_Dis Toinette, tu crois que ça ira, ce foulard ? Il a dit qu'un foulard de couleur à porter ça suffirait. T'as pas amené un truc aux couleurs de la famille par hasard hein dis Toinette ?
_Z'essayeriez pas un peu d'lui plaire, à c'jouvenceau, Camille ?

Le sourire édenté de la vieille femme est presque moqueur, mais Camille ne s'en offusque pas. Au lieu de ça elle se pose la question, sincèrement. Mais surtout, surtout, naïvement. Des fois, elle est d'une naïveté à faire peur, Camille.

_Bien sûr que j'veux lui plaire enfin. Il est très courtois avec moi, malgré la différence de rang. Me proposer de porter mes couleurs, c'était vachement aimable !
_ On n'dit point "vachement", Camille, c'est laid. Différence de rang ? Foutrecouille, vot' grand père est Comte, tout de même ! Vot' famille est l'une des deux plus prestigieuse de Flandres, hein ! Pis j'voulions parler d'lui plaire d'façon à c'qu'y vous fasse sa cour, p'tiote.

Choisir d'ignorer la leçon de vocabulaire suivie d'une injure.
Choisir d'ignorer le fait que Toinette refuse d'accepter que les terres de son maître lui ont eté retirées. Injustement, soit, mais retirées.
Ignore, Camille, ignore. Ya bien trop à répondre, à voix basse, urgente, et limite exédée.

_ Dis pas d'bêtises, Toinette ! Déjà et d'une, différence de rang oui : il est fils de Pair et moi batârde née hors mariage, hein. Mon grand père a beau essayer de faire comme si ça comptait pas, ça compte. D'abord. Alors nan, ça m'viendrait même pas à l'esprit d'vouloir lui plaire comme ça. En plus c'est notre bonne princesse Armoria qui choisira sa femme, et si elle me choisissait moi au lieu d'une duchesse c'est qu'elle aurait perdu la tête, la pauvre !

Moue enfantine, regard de reproche.

_ Pis enfin, Toinette ! Tu l'sais bien que j'ai aucune envie de me marier !
_ V'grandissez... ça changera.

Camille lève les yeux au ciel et choisit de ne pas répondre à ça. Qu'est-ce qu'ils ont TOUS à vouloir leur prêter des intentions, à Aimbaud comme à elle ? S'ils avaient eté enfants, personne n'y aurait rien vu de plus que ce que c'etait : deux jeunes qui prennent plaisir à parler des Flandres et des trois Fées en taverne. Là c'est branle bas de combat, chaperon, questions, regards méfiants, mises en garde... A croire qu'elle est une ecervelée qui ne connait pas la valeur de son pucelage, et qu'Aimbaud est un troupier aviné ! Quoique, aviné, ça lui va bien. N'empêche. Si on peut même pu causer....

_ Grandir ça craint. Grave.
_ Parlez pas comme ça, Camille.
_ Grmpf pffff.

Elle mène la vieille femme aux gradins, l'aide à s'asseoir et l'évente du mieux qu'elle peut. Elle a beau râler, elle l'aime, ce vieux tas suant et haletant d'avoir marché trois mètres.
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Angelyque

[au bord de la Lice]

La Mirandole n'en menait pas large mais ne l'aurait montré pour rien au monde. Elle avançait, dans un cliquetis de ferraille aux abords du terrain, étouffant dans son armure.

Sa fille Della était déjà sur place.

Bonjour ma fille, j'espère que nous tomberons toutes les deux contre un adversaire pas trop difficile à vaincre. Je me sens en tout cas en pleine forme! je plains mon adversaire!! et toi comment....

Elle porta ses mains à ses pauvres oreilles alors que Della se mit à hurler...

Mais ça va pas de crier comme ça? tu m'as rendue à moitié sourde!!

C'est à ce moment là qu'elle entendit son nom scandé par Gargantua et Chrystyl et la présentation de Phylogène...celle-ci était fort aimable dans sa présentation, Angelyque n'ayant que fort rarement dépassé le stade des éliminatoires, sauf lors d'un tournoi où elle était particulièrement en forme...sans doute le vin qu'elle avait partagé avec son vassal avant le coup d'envoi, si son vasal avait vu ses facultés physiques altérées, la Mirandole avait quant à elle ressenti un regain d'énergie et nombre de ses adversaires avaient chuté lamentablement par la seule force de son regard...

Se rengorgeant d'un coup, la Baronne se mit elle aussi à hurler, faisant fi des convenances

RRRRRHHHHHHAAAAA!!! Mirandoooollllleeee!!! elle va vous mettre une belle torgnooooolllllleee!! Pour la Bourgogne!! Pour la Reyne

Elle se retourna vers Sturn qui portait fièrement l'étendard de Cruzy le Chastel

Ca fait du bien!! Oui mon écuyer, je vais les vaincre! sus à celui qui m'affrontera, j'ai la pêche ce jour!

Un dernier regard dans son miroir, vérifier que tout était bien en place, voilà parfait, son regard était clair et brillant empli d'une profonde détermination. Elle tendit le miroir à Sturn.

Sturn, aidez moi à mettre mon heaume à présent, et aidez moi à monter sur Diabolito, vous avez pensé à rembourrer la partie inférieure arrière de mon armure? c'est parfois utile...et pas un mot de tout ceci mon cher ami...
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Royal Flex

Sturn

Sturn prit le miroir.
Vos cheveux sont très bien coiffé n'ayez pas peur. De toute façon personne ne les verra sous votre heaume.
En parlant de celui ci, Sturn le prit et le mit sur la tête à Ange, en faisant bien attention à ne pas toucher sa chevelure, car elle pourrait bien lui redemander le miroir pour se recoiffer.
D'est que celui fut mit il aida la duchesse à monter sur son cheval.
Ne vous inquiétez pas je suis une tombe.
Et surtout si vous avez la pêche ne perdez pas le noyau
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Ecglaf

[ sur la lice, on remonte le temps au moment ou Ingeburge appelle Jusoor ^^]

Ecglaf attendait au bord de la lice avec son capitaine. Il tenait d'un cote son heaume, de l'autre le drapeau avec le blason de Dame Jusoor. Juste avant d'avancer, il lui dit :

Courage ma dame ! Vous ne perdrez pas et ne vous blesserez pas, j'en suis sur. Mais écrasez les tous et gagnait !

Puis il avança en tenant haut le drapeau.

Cuche

[Aux bords de la lice]

Cuche regardait fièrement son écuyer parader avec ses couleurs.
Mais... C'est lui ou il y a comme une impression que son étendard fait plus petit que les autres? Il vérifierait après avec celui d'Angelyque. Elle était fort capable d'avoir soudoyé l'une ou l'autre personne pour faire une blague dans le genre.

Alors que Trixolas venait de tourner un coin et disparaissait donc de son regard, il se tourna vers sa suzeraine qui commençait à s'équiper.
Lui attendait le retour de l'écuyer pour fixer les dernières parties de l'armure. En attendant, il se trouvait à moitié habillé, à moitié protégé.

Il allait l'aborder lorsqu'un cri déchira ses tympans et manqua de le mettre à terre avant le début de ces joutes.
C'est qu'elle avait du coffre quand elle voulait la Duchesse hein!

Ma chère Ange, je n'ai point l'habitude de te voir dans pareille tenue!
J'aurais juré te voir arborer une tenue couverte de lierres, pour mieux te fondre avec le sol, ou quelque chose dans le genre!

Il éclata de rire.

Bon, bonne chance pour ces joutes... Fais leur mordre la poussière!

Il savait qu'ils ne joueraient pas dans la même catégorie, lui étant un parfait novice malgré ses entrainements.

Un instant, il détourna la tête, lui ayant semblé entendre son nom scandé quelque part dans les gradins, par une femme.
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Angelyque

[aux bords de la lice]

Angelyque se mordait les lèvres sous son heaume en voyant avant l'écuyer de son vassal avec un étendard minuscule, sans doute Cuche faisait il des économies, à moins qu'il n'ose trop se faire remarquer afin de pouvoir s'éclipser discrètement après la première chute....

Bonjour mon cher Cuche...figure toi que le lierre, c'est magnifique, mais innaproprié pour des joutes, certains de mes adversaires pourraient bien essayer de me transpercer de leurs lances.

Elle posa une main sur son propre fessier

J'ai même pensé au rembourrage figure toi! tu ne peux imaginer comme certains peuvent se montrer acharnés, le Duc et ma propre fille n'ont pas hésiter il n'y a pas si longtemps à combattre avec hargne contre moi. Je m'y attendais pas. Un conseil, ne te fie à personne, même à tes proches!

-Sous entendu, même à moi -...si la Mirandole pouvait faire mordre la poussière à son vassal, elle le ferait sans hésitation aucune...
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Royal Flex

Wolfar

[En bord de Lice]

Le Baron, droit comme un "i", patientait sur son destrier que son écuyer s'avance avec ses couleurs.
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Wolfar

[Sur la lice]

Le Baron avait attendu bien assez, il défilerait donc sans ses couleurs. Un coup de talon dans les flancs de Graffias et le voici qui s'avançca pour cloturer le défilé des jouteurs. La machoire crispée et l'oeil noir, il prit place aux coté des autres concurrents.
Nul doute que celui contre qui il tomberait au premier tour allait subir ses foudres...
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Maud

[Dans les gradins- côté Cosnois]

Maud était debout. La Duchesse Ingeburge venait d'annoncer les derniers jouteurs. L'excitation était à son comble et de loin, elle entendit le cri de la Duchesse Angélyque et vit défiler Emmaline.
Et là Maud, avait envie de les encourager tous. Redonnant un coup d'coude à Orantes:

Au lieu d'vous empiffrer M'sieur Orantes, r'gardez. C'sont les meilleurs qui arrivent. Ya l' Grand Monsieur, z'avez vu?

Maud se gratta la tête pour trouver quelque chose qui sonne bien:

M'Dame Emmaline, c'est la plus maliiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnneeeeeee!
M'dame la Duchesse Angélyyyyyyyyyyyyyyqqqquueeeeeeee, Donnez-leur la coliiiiiiiiiique!
M'sieur le Duc Eusaiaaaaaaaaaas, faites-leur manger d'la caillaaaaaaaaaaaaasssssseeeeeeeee!

Elle regarda Orantes et Turinge toute fière:

C'était bien hein? Mais zavez vu l'baron Wolfar? Il a pas l'air content. Ca va être beaaaaaaau. Ils vont combattre, m'sieur et j'adore ça moi.
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Ingeburge

[Sur la lice, enfin, plus tout à fait au milieu, au bord]

Le défilé était achevé, les joutes pouvaient commencer; et il était temps, les chevaux piaffaient d'impatience, les spectateurs survoltés et les jouteurs devaient avoir envie d'en découdre.
L'estrade fut déplacée, afin de laisser le champ-clos libre et une fois le promontoire de bois installé tout contre les tribunes, le héraut déclara :
— Nobles dames, nobles seigneurs, Bourguignonne,s Bourguignons, place aux jouteurs!

Le tirage au sort avait été effectué quelques heures plus tôt, à l'abri des regards indiscrets :
— Nous débuterons par les éliminatoires.
Ceux-ci verront s'affronter...
Le duc de Bourgogne contre le seigneur de Montsauche-les-Settons!
La dame de Salives contre le seigneur de Fulvy!
La baronne de Cruzy-le-Châtel contre le seigneur d'Irancy!
La dame de Tanlay contre la dame de Railly!
La dame de Saint-Léger-sur-Dheune contre le seigneur de Fraize!

Citation:

le duc de Bourgogne est déclaré vainqueur!

Citation:

le seigneur de Fulvy est déclaré vainqueur!

Citation:

la baronne de Cruzy-le-Châtel est déclarée vainqueur!

Citation:

la dame de Railly est déclarée vainqueur!

Citation:

la dame de Saint-Léger-sur-Dheune est déclarée vainqueur!

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Angelyque

Décue, elle était déçue, furieuse aussi!

Dès qu'elle avait su qu'elle jouterait contre Bourgogne, elle s'était préparée mentalement. Elle n'aurait pas été mécontente de lui faire mordre la poussière après avoir brisé une ou deux lances. L'idée qu'il aurait pû faire de même ne lui avait même pas effleuré l'esprit.

A peine se retrouvèrent ils face à face qu'elle lui lança un regard plein de défi avant de le voir abaisser sa lance, tout ça parce qu'elle était une femme.

Elle avait envie d'hurler sa rage, Irancy par ce geste, la rabaissait. Comme s'il avait eu peur de la blesser, la reléguant à la simple place d'une femelle dont la place était dans les tribunes.

Elle releva le menton et pinça les lèvres. L'horrible personnage!!

Du coup, elle passait les éliminatoires...qui serait le prochain..ou la prochaine...

Elle ne salua même pas le sacrifice et le renoncement du hérault, cela faisait trop longtemps qu'elle espérait l'affrontement contre lui, peu finalement importait le résultat, si elle avait perdu contre lui, elle aurait pu lui hurler dessus et le lui reprocher...si elle l'avait vaincue...elle l'aurait nargué durant des mois..

Elle siffla entre ses dents

Pfffff

Puis retourna près de son écuyer pour qu'il lui remonte le moral et suivre les autres combats...
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Royal Flex

Keltica

[Sur le champ-clos]

Quand elle entendit les duels éliminatoires, Keltica fit la moue ; pas de chance, pour sa première joute, son premier duel, elle devait lutter contre son ami Cuche...

En selle, son écuyer l'aida à saisir sa lance, qu'elle cala soigneusement à son bras ; elle aiguilla son cheval et se plaça lentement en bout de lice, saluant d'un signe de tête son ami adversaire d'un jour. D'un geste, Keltica abaissa sa visière et au signal, éperonna Sterenned qui s'élança.

Rester concentrée, viser la targe malgré les soubressauts ; la blonde se maintenait mais au fur et à mesure de l'avancée, se crispait sur sa selle. Le résultat ne se fit pas attendre ; un craquement sinistre se fit entendre lorsque les deux cavaliers se croisèrent. Keltica savait parfaitement que ce n'était pas elle qui avait touchée, elle avait senti la secousse brutale lorsque la lance de Cuche s'était brisée, les éclats avaiet volé sous ses yeux.

En bout de lice, elle fit tourner Sterenned, et chercha du regard Amorri, son écuyer. Le signal se fit entendre à nouveau avant qu'elle puisse le repérer, mais elle éperonna à nouveau son étalon pour s'élancer. Cette fois, elle se tint un peu plus souplement, et visa mieux. Dans son élan, elle omit de se protéger mieux et se concentra sur la visée ; sa lance s'ancra sur la targe de Cuche, mais elle sentit également la poussée sur son bras. Repoussée comme un aimant, Keltica sentit son étalon se dérober sous elle, puis plus rien...

Un instant plus tard, Keltica se retrouvait sur le sable de l'arène, étalée de tout son long. La chute, c'est la défaite... Elle a donc perdu ; lentement, elle se releva, sans aucun mal, puis s'approcha de Cuche, lui aussi tombé.

Sans rancune mon ami, je suis ravie d'avoir jouté contre toi ; et puis pour une première, je n'attendais pas de miracles !

Keltica retira son heaume, laissant ses nattes blondes tomber dans son dos, puis se tourna vers l'estrade, s'inclina, avant de quitter le champ-clos, récupérant Sterenned au passage. Il n'y avait pas de déception sur son visage, elle souriait même, heureuse d'avoir au moins participé.

Amorri

[sortie du champ-clos]
Amorri avait regardé lui aussi la joute et un moment avant la chute il n'y avait qu'une lance d'avance pour son adversaire et donc Keltica pouvait facilement revenir en course...mais la chute mis fin à toute remontée possible et ce fut messire Cuche qui fut déclaré vainqueur.

Il s'approcha de Keltica prit par le mord et guida la dame jusqu'à sa tente.

"belle confrontation, Keltica, tu t'es bien défendue quand même, je dirai que c'est une belle défaite. Tenir deux lances pour une première participation, y'en a qui n'arrive même pas à tenir une seule lance."

Tout en parlant il regarda si l'armure avait bien tenue et il ne vit rien comme coups.

"Je vais t'aider à enlever l'armure voir si y'a pas des blessures dessous mais je pense que tout doit aller. En tout cas encore félicitation ce fut une belle joute "

Le géant essayait de lui remonter le moral sachant que la défaite était souvent amère à avaler.
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--Ironiedusort

[ Dans les écuries ]

Ironie du sort attendit le retour de ses amis dans l'écurie. Elle avait entendu les commentaires et savait qui avait gagné ou perdu. Elle était contente pour Aquarelle et Emma ainsi que pour sa maitresse qui était l'écuyer d'Emma. Elle accueillit Sterenned avec un hénissement joyeux qui voulait dire : " bravo tu aurais mérité de gagner, pour une première tu as été génial". Ca c'était de la solidarité équine, les hommes devraient en prendre de l'avoine.

Emmaline

[sur le champ clos]

Citation:

La dame de Saint-Léger-sur-Dheune contre le seigneur de Fraize!

L’annonce avait resonné dans sa tête comme un coup de lance Elle connaissait peu le seigneur de Fraize, il ne devait pas avoir souvent jouté,
Emma était bien entrainée grâce a Thierry son maitre d’equitation,
elle allait y arriver,il fallait qu’elle y arrive ,qu’elle le mette a terre des le premier passage ce Seigneur de Fraize .

Marie! Suis-je bien prête la,,on a rien oublié?

Le destrier était joliement carapaçonné aux couleurs des basilics et de St Leger , bleu ,blanc jaune avec un peu de rouge
La dame de St Leger regarda les gradins,tous ses amis l’encourageaient en criant et applaudissant ,la voix de Maud dominait cela fit sourire la Dame et la detendit .Un dernier regarda a Lafronde son entraineur pour un ultime conseil ,un petit signe a Bramus ,elle baissa son heaume puis talonna fermement sa jument ,se positionna bien dans sa selle, leva sa lance juste a bonne hauteur .

En Avant ma belle!

Elle se lança tres vite,le regard perçant,elle ajusta bien sa lance et la jeta fortement contre l’ecu du Seigneur de Fraize.Sa lance reagit juste comme il fallait,elle se brisa net mais apres avoir deséquilibré son adversaire .Emma avec sa bonne assise,resta en selle alors que le Seigneur de Fraize bascula pour toucher terre

OUI!!!! JE L’AI EU

Les cris et les applaudissements fusèrent

Elle regarda vite si Antonio se relevait,inquiete de l’avoir blessée,mais il se releva tres vite ,sans dommage
Elle descendit de son destrier pour saluer le seigneur

Vous ne vous etes pas fait mal Antonio? Contente d’avoir jouté avec vous et désolée,vraiment , la premiere joute est toujours difficile .

Elle rejoignit le bord de la lice..

Merci Thierry,grâce a tes conseils j'ai su rester en selle . Allez Marie,tu viens m'aider a me devetir, ça pese une tonne ça même si Amorri a fait du plus léger possible !
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ex maire de nevers ,13 mandats

Bramus

Bramus regardait un peu inquiet la dame de Saint Leger partir au galop vers son adversaire ,puis quand celui ci se retrouva a terre il se le va pour applaudir

Bravo Emma tu as fais ce qu'il fallait !!et tu as gagner

Puis il s'empressa de descendre des gradins pour aller la rejoindre
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Marieladamnee

[Au bord de la lice ]

Marie sur la demande de sa jouteuse avait vérifié qu'elle était parée.

Tout est parfait Emma tu peux y aller. Donne tout ce que tu as. Tous les basilics croient en toi.

Marie était restée avec Thierry pour regarder la joute. Quand Emma avait touché et que son adversaire était tombé la jeune écuyère avait laissé explosé sa joie. Bien sur ce n'était que la premiere manche du tourni mais une victoire c'est déjà bien pour une deuxième participation. Thierry avait assuré pour l'entrainer.
Marie eut une pensée pour Keltica mais elle savait que le déception passerait vite d'ailleurs elle était partie tenant les renes de Sterenned avec un grand sourire. Ce qui importait c'était qu'il n'y ait pas de blessés humains ou équins.
La damnée revint à la realité quand Emma l'appela pour l'aider à se changer. Elles rejoinrent le camp apres avoir déposé Aquarelle à l'écurie. Marie portait la lance brisée et les deux jeunes femmes discutèrent sur le chemin. L'écuyere ne tarissait pas d'éloges sur sa soeur basilic.

--Ironiedusort

[ Dans les écuries ]

Qui c'est la plus forte évidemment c'est Aquarelle. Elle a de bons amis et la meilleure des maitresses... ( sur l'air d'allez les verts )

C'est ce que chantait Ironie du Sort lorsqu'Aquarelle fit son apparition dans les écuries. Elle lui fit même une Ola en se levant sur ses pattes arrières. C'était une ambiance festive qui regnait dans les écuries dans le coin des Basilics.

Armoria

[Dans les tribunes de la noblesse]

La petite moue ne quittait pas les lèvres généreuses de la blonde altesse. Enfin, au moins, les joutes commençaient, et selon l'adage, tout ce qui commence n'a jamais été aussi proche de sa fin : le reste n'était plus que question de patience.

Elle regardait donc, de duel en duel, morose. Quand soudain, elle se leva, prise d'enthousiasme, et se mit à crier en applaudissant, moue remplacée par un sourire radieux :

Hourra ! Bravo pour Bourgogne, le chevaleresque ! Enfin quelqu'un qui se souvient de la vraie place des femmes !

La fondatrice de la Ligue du Coq Hardi qu'elle était ne pouvait que saluer ce geste. Elle se demanda au passage si ce n'était pas un signe qu'il fallait relancer la fameuse ligue.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Wolfar

[En bord de Lice]

Les éliminatoires venaient d’être annoncées par Son Eminence Ingeburge et Wolfar s’apprêtait à y prendre part comme à chaque joute lorsqu’on lui apprit qu’il en était exempté. Ce devait être la première fois qu’il était épargné par la chance du premier tirage au sort. Il décida alors de ne pas se rendre à sa tente mais de rester près de la lice pour observer ces éliminatoires, histoire d’en apprendre un peu plus sur d’éventuels adversaires.

Il put ainsi assister à la victoire du Duc de Bourgogne. Victoire pas si facile que ça contre un novice en lice. Les premiers tours sont toujours difficiles. Puis ce fut la chute de la dame de Chancelley, nom prémonitoire sans doute… Ce fut ensuite le tour de Bourgogne et de la future Duchesse de Charolais. Il se passa alors quelque chose qui ne devait certainement pas faire plaisir à l’ancienne Duchesse de Bourgogne, Irancy lui laissa la victoire. Ainsi il n’y a avait pas que lui qui ne voulait pas jouter contre une dame…Bonne chose…Les deux dernières passes furent assez rapides. Des victoires féminines de Railly et de Saint-Léger-sur-Dheune.

Il était temps maintenant pour le baron de récupérer son destrier et de se préparer à la suite de ces joutes.
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Cuche

[Sur le champ-clos]

Trixolas, son écuyer, venait de l'aider à vérifier son armure. Tout était prêt et il ne lui restait qu'à abaisser la visière du heaume une fois la lice engagée.

L'arbitre annonça le premier combat: Le Duc contre Kingrade...
De sa place, le seigneur de Fulvy n'entendit que les cris et applaudissements mais ne savait pas qui s'en était sorti gagnant.

Discutant des derniers détails avec son écuyer, il entendit alors qu'on l'appelait. Son sang ne fit qu'un tour et il donna l'ordre qu'on l'aide à monter sur son destrier. Ce qui fût rapidement chose faite.
Il serrait fort les rennes, l'adrénaline montait en lui et intérieurement il se félicitait d'avoir une armure pour qu'on ne puisse deviner le stress qui l'envahissait à l'instant présent.

Il n'écouta même pas le nom de son adversaire, s'avançant juste en bout du terrain.

Et là il reconnu les couleurs de Keltica...

Mince alors...

Le stress avait laissé place au doute. De sérieux doutes... Il allait affronter la mère de sa filleule, une de ses meilleurs amies et il avait déjà été à deux doigts de la tuer il y a quelques temps lors d'un malencontreux problème d'organisation dans la défense de la ville.
Voyant son adversaire lui faire signe de la tête, il abaissa sa visière et la salua de la même façon.

Mal à l'aise, il lança son cheval au trot rapide et se ressaisi quelques mettre après en lui assenant un violent coup dans les côtes pour le lancer sur un puissant galop. Cuche tenait sa lance fermement, visa et dans un craquement déchirant, toucha. Alors que les deux cavaliers arrivaient au bout du terrain, il se senti à nouveau respirer.
Finalement, ce n'était pas si compliqué que ça.

Quelques courts instants pour reprendre ses esprits et le signal se refit entendre. Un second salut de la tête à Keltica et il relança sa monture à fond. Viser et... toucher! Et... C'est emporté par son élan et sa volonté de toucher son adversaire qu'il en avait oublié de garder ses défenses. Erreur de débutant sans doute.
Le voilà au sol mais sans sentir de douleur.
Rapidement, Fulvy se relève et s'inquiète de savoir où se trouve son amie.
Il la retrouva, visiblement elle s'était aussi vautrée au sol et même relevée avant lui. Rapidement il ouvrit sa visière et s'inquiéta.

Tout va bien?

Sans rancune mon ami, je suis ravie d'avoir jouté contre toi ; et puis pour une première, je n'attendais pas de miracles !

Il lui sourit à travers le heaume.

Merci Kelti. Je suis content d'avoir pu commencer face à toi et je suis certain que la prochaine fois nous serons tous deux plus expérimentés.

Une tape amicale sur l'épaule, il retira son heaume et salua en direction de l'estrade, sourire radieux aux lèvres.

Content de lui, malgré cette chute, il retourna en direction du bord de la lice pour retrouver son écuyer en espérant que celui-ci ait vu ce qui venait de se passer. Il voulait voir s'il avait pu apercevoir des choses qu'il pourrait améliorer pour la suite.
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Trixolas

[En bord de Lice]

Les pas lourds foulant la terre des chevaux lancés au galop, le bruit sourd du choc lorsque les lances rencontraient l'armure adverse, le craquement du bois sous l'effet de l'impact, les cris de la foule, c'étaient ça les joutes.
Le spectacle avait impressionné Trixolas, il n'avait pas perdu une miette des premières épreuves, n'y ayant jamais assisté auparavant.
Lorsque vint le tour du seigneur de Fulvy, étrangement, il se sentit tendu, crispé, le stress et l'appréhension l'envahirent.

Première passe, il observa avec bonheur la lance de dame Keltica se briser.
A la deuxième passe, il ne put s'empêcher de sursauter lorsqu'il vit les cavaliers choir lourdement au sol, mais une fois compris que Cuche venait de gagner, un petit sourire se dessina sur ses lèvres.

Il fila en bord de lice accueillir le chevalier apparemment un peu froissé par sa chute.

Prenant Sigurd par les rênes, il observa le visage du seigneur de Fulvy qui venait d'ôter son heaume. Il paraissait fatigué mais heureux de sa victoire.

- Pour une première c'est pas trop mal. J'suis sûr qu'il y a bien plus mauvais débutant.
Mais, si vous me permettez un conseil, ben j'ai bien observé le duc et l'autre messire avant vous, ils m'ont l'air d'avoir un peu plus de métier.

Faudrait que vous soyez un peu plus constant je dirais. La première fois, on dirait que vous ne vouliez pas y aller et la seconde vous vous êtes élancé sans aucune retenue, pour ça qu'vous êtes tombé je pense.
Et j'ai vu aussi, que vous mettiez vos pieds trop en arrière dans les étriers, j'suis à peu près sûr qu'en les avançant un peu vous ne seriez pas autant déséquilibré lors de l'impact.

Trixolas sortit alors une flasque de sa besace et la tendit au cavalier.

- Buvez donc un coup messire, ça va vous remettre de vos émotions.
Vous voulez quitter votre attirail ou on reste regarder les joutes suivantes?

Eusaias

[En Lice]

Le Verdict était tombé et le Seigneur Kingrade serait l’adversaire. Le Duc s’était fait équiper par un Cassian volontaire. Alors que les gantelets était ajustés, le Balbuzard pris la sorti de la tente afin de rejoindre son vieux frison. Il avait lancé un regard à son jeune fils, porteur de la lance et du bouclier.

J’espère que tu auras prévu suffisamment de lances, je compte bien en briser en pagaille et montrer à mes vassaux, qui est le meilleur jouteur.

Il s’était alors fait hisser sur le destrier et fixer le bouclier. Il dirigea d’une main ferme la monture en lice lorsque on le nomma. Il ouvrirait la joute, c’était écrit. Les cuirs crissèrent lorsqu’il força dessus, excité par le proche assaut. Le signal donné il talonna et se campa en avant. En une touche il devrait renverser le seigneur, la lance s’arma donc en conséquence, mais le poignet bien trop raide, il râta sa cible alors que le seigneur le percuta.

Barnum !

Pas besoin de s’armer d’une autre lance, la sienne étant intact il donna un second assaut, assaut dont l’histoire se répéta quasiment. Il aurait bien craché de dépit si le cracha avait pu trouver la sortie du heaume. Troisième, sa passe ou casse !

Cassée ! Sans lance qui venait de faire mouche se brisa, alors qu’il passa à travers la lance du seigneur de Montsauche-les-Settons.

Une Lance Cassian ! Une lance !

C’est d’une main ferme qu’il saisit la nouvelle lance. "Puisses-tu être plus prompte à te briser que la première" avait prié à l’attention de la lance. Prière qui se réalisa à la quatrième passe, vu que le seigneur chut de sa monture sous le choc. Il salua son publique après s’être informé de l’état du vavasseur.
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Blason en [dé]composition...

Della

[Bord de lice, sourde !]

Ah ben ça alors ! Voilà que Angélyque se mit à crier aussi fort, voire plus fort qu'elle !
Et juste au niveau de son oreille droite qui maintenant faisait un Bzz...Bzzz...BzzZZ...pareil à un nid de frelons !
Della tenta de récupérer son audition en frottant sa délicate oreille mais rien n'y fit...ça faisait toujours Bzz...Bzzz...BzzZZ...

Elle grattouillait toujours son orifice auditif lorsqu'on annonça les tours éliminatoires des joutes.
Ca promettait d'être amusant, pour certaines passes ! Notamment celle de sa chère Mère et du Héraut malgré lui.

Et pour elle...? Qui serait-ce ???
Lenada !
Arf...c'était une copine, Lenada...
Bon ben, tant pis, à la guerre comme à la guerre !

[En lice, la rage de vaincre !]

Campée avec assurance sur son canasson, Railly était fin prête, lance en main et regard rivé sur son adversaire.

Au coup d'envoi, Della élança sa monture, tenant fermement sa lance presque à l'horizontale, exactement comme son entraîneur le lui avait conseillé lors des entraînements.

Profitant de la maladresse de Lenada, Della toucha, sa lance se brisa et...Lenada valdingua, assurant ainsi la victoire à la Blonde Railly !

Le cheval fut stoppé par les écuyers en fin de lice et on aida Della à descendre de son destrier fougueux.
Un regard en arrière...Lenada se relevait, apparemment entière. Ouf ! Il n'aurait plus manquer qu'elle soit blessée...Della aurait été bien embarrassée...
Alors seulement, elle leva les bras en l'air, en signe de victoire !
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Railly !!!! Rai-lly ! Rai-lly ! Rai-lly !
Ben quoi ? Personne pour l'encourager, faut bien qu'elle le fasse toute seule...
A boire ! J'ai soif !
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Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Aeaeda

[Campement][Bord de lice]
28 mars 1459 – 6h du matin-

Fin de l’hiver, début du printemps, l’heure des joutes à sonner. L’écuyer d’Irancy se leva tôt le matin afin de préparer les affaires du seigneur Theudbald. Il partit en direction de l’armurerie d’Auxerre où étaient entreposées toutes les armures de la seigneurie et sélectionna la meilleure armure de tournoi qu’il put trouver. Il s’agissait d’une demi-armure de type gothyque, celle-ci avait l’avantage d’être légère ce qui rendait le jouteur plus maniable. Sa légèreté vient surtout du fait qu’elle ne protège que le haut du corps, seuls endroit ayant besoin d ‘être défendu lors d’un tournoi de joute puisque la lance ne peut toucher que les épaules, l’écu et la tête. Il ordonna à deux des gardes du domaine, qui le suivaient, de la porter aux camps de joutes. Une fois là bas, elle serait utilisée pour la victoire d’Irancy.

2 avril 1459 -6h du matin-

L’écuyer arriva au campement des jouteurs. Il installa, à l’aide des deux mêmes gardes qui s’étaient occupé du transport de l’armure, la tente marquée par le blason de la seigneurie. Une fois celle-ci placée, ils placèrent l’armure à l’intérieur et attendirent l’arriver du seingeur.

2 avril 1459 -8h du matin-

Arrivé du seigneur Theudbald.
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Fleur_de_songe

[Dans les gradins]

Installée dans les gradins tant bien que mal entre un gros qui ne ressemble à rien et un petit chauve qui la reluque depuis un bon moment,Fleur observait les joutes tranquillement jusqu'au tour de Cuche.
Elle se leva d'un bond,accrochant le gros au passage,mettant une gauche au chauve...Comment çà c'est fait exprès?Non,juste un petit geste involontaire...

Elle se mit a applaudir lorsqu'il quitta,triomphant, la lice.

-Bravooooooooooooooooo Cuuuuuuuuuuuuche!

Elle sautillait sur place,tellement contente qu'elle prit le chauve dans ses bras avant de faire un mouvement de recul.

-Arf...Beurk!
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Lafronde

{sur le bord de la lice]

Bravo Emma tu as bien suivi mes conseils et voila le premier tour de fait

Je vous rejoins pour le debriefing sous ta tente Emma

Theudbald

[Du campement jusqu'au champ clos]

Après avoir revêtu la demie armure de joute avec l'aide de son écuyer, Irancy sortit de la tente à la recherche d'un cheval. C'avait été le rôle d'Aelith la rousse mais tout de même gentille maistresse équine de choisir un destrier. C'était bientôt l'heure de voir si la dame était compétente et digne de confiance.

Il observa la monture. Regard franc, aplomb assuré, un canasson qui avait l'air apte à la besogne du jour.
Il monta en selle et prit la direction de la lice, écuyer au côté.

Sur le champ clos, il dévisagea son adversaire, songeur.
Une problématique qui n'avait jamais été posée jusque là : jouter contre une femme. Le héraut n'était pas sexiste, loin de là. La Bourgogne avait toujours été, par coutume, très favorable aux femmes, notamment lors des transmissions et des legs, aussi des reponsabilités des dames de seigneurs en leur domaine, contrairement à ce qui se pratiquait en France. Mais les choses étant se qu'elles étaient, il répugnait devoir faire mordre la poussière à une femme, toute ennuyante qu'était la Charolaise.

Il étudia les cas de figure possibles.
Etre défait, et le quolibet deviendrait son quotidien. "Battu par une femme !" dira-t-on.
Vaincre, et se voir reprocher une victoire facile contre une femme, et peut-être même une attitude fort peu courtoise et aussi la maltraitance.

Deux options et un seul résultat, le déshonneur.

Restait donc le forfait pour salut. Il repoussa la lance que lui tendait Aeaeda.

Peu importe l'issue de cette joute, aucune gloire ne me sera accordée. Je laisse la victoire à mon adversaire !

Aelith lui avait choisi un cheval-à-forfait. Damnée rousse perfide !
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Aimbaud

[Bord de la lice]

Juché sur son Pet-Gaz rutilant, Aimbaud observait les éliminatoires comme tout un chacun. Il s'était fendu d'un grand rire en voyant Griotte porter son étendard dans la rangée des jouteurs expérimentés... Puis il applaudit l'action du Duc de Bourgogne à grand renfort de bruits de ferraille qui fit grincer les dents de ses voisins. Non y'avait pas à dire, Eusaias c'était quand même son dieu vivant... Il ne restait plus qu'à marcher dans ses pas.

Ensuite il s'occupa, pendant une douzaine de minutes, à tenter de se gratter la nuque. Ce qui était bien malaisé, l'épaule et tout le bras arnaché de pièces de fer... Voilà pour la situation josselinière.
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Ingeburge

[Perchée en son estrade]

C'est avec un air indéfinissable que la duchesse d'Auxerre regarda son vassal débarquer sur la lice, suivi comme son ombre par un Aeaeda toujours aussi désinvolte et nonchalant, désinvolture et nonchalance qui débouchaient sur un oubli de tout un tas de choses et des devoirs que cet Aeaeda devait remplir et aujourd'hui n'avait pas fait exception car il avait manqué de venir à son appel, il n'avait donc pas reçu l'oriflamme de son jouteur et avait du coup raté le défilé. Il fallait déjà se réjouir de voir qu'il était aux côtés de Theudbald, pour le reste, on verrait plus tard.

La duchesse d'Auxerre n'eut pas le loisir d'observer le seigneur d'Irancy très longtemps car à peine arrivé qu'il repartait déjà, préférant déclarer forfait, suivant ainsi la droite ligne de ses principes ce qui faut accueilli de diverses manières, selon la conception de chacun de l'honneur.

Les éliminatoires s'achevèrent donc, non sans casse et chutes, et le héraut était prêt à lancer la session des quarts-de-final quand son clerc, empressé, vint à lui en courant, se permettant, une fois parvenu à ses côtés, de tirer la manche de son tabard. Ingeburge, non sans hauteur, se dégagea de cet assaut – non mais des fois! – et, l'air peu ravi, demanda à son clerc ce qui pouvait motiver une telle extravagance dans le comportement. Le jeune commis, contrit, lui tendit un feuillet et ajouta quelques mots qui étaient inutiles car elle venait de comprendre, rien qu'en voyant les deux blasons dessinés, qu'elle avait oublié... un truc. Merdouille.

Alors, avec un naturel confondant, elle reprit la parole tant à l'attention des jouteurs que des spectateurs :
— Pour clore en beauté cette vague des éliminatoires, voici le dernier duel, opposant le jeune hoir du duc de Corbigny à la dame de La Guiche!

En beauté?

Citation:

Aimbaud de Josselinière est déclaré vainqueur!

En beauté, oui, tout à fait, car, hein, ça n'avait pas duré longtemps, et c'était justement ça la beauté de la chose.
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Aimbaud., incarné par Yolanda_isabel

Et ce fut un grand rire qui résonna sous le casque du Josselinière, au moment de rendre sa lance à Griotte, après cette passe d’une grande brièveté. Il remonta sa visière, hilare, en menant son destrier dans un demi-tour. Oui, Aimbaud savait rire de lui-même mais encore plus des autres…

Il faudrait que tous mes adversaires soient comme ta sœur, Grigri ! J’approche seulement et elle se ramasse ! AH Ah ah.

Plus tard tout de même, il irait saluer Jusoor avec tout le respect qu’il lui devait, car bien que ses performances restaient discutables sur la lice, elle était son Capitaine sur le terrain. En attendant il sourit aux applaudissements, faussement modeste, et repassa la barrière pour laisser place aux suivants.
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Jusoor

Avant la course, une fois hissée sur son cheval, elle n'avait plus vu que son adversaire de l'autre coté de la lice. Pas tres grand, encore moins une fois juché sur son destrier. La vision était même étrange : on aurait cru à un centaure disproportionné. Les longues pattes mais un tronc fort peu développé.

Sous ses cuisses la Moineaute sentait le souffle du cheval gonfler ses flancs, le mouvement lent d'abord de la monture qui se met en branle puis le tambourinement des sabots qui s'accèlère. A mi-lice, l'adversaire approchait à vive allure, elle allait toucher bientôt et resserra son étreinte sur la lance, elle allait... oui elle allait toucher et... faux pas du cheval, ou glissade ou déséquilibre, ça pouvait tout être et rien à la fois. Bordelle... ! Le fracas de toles et le choc avec la terre lui coupent le souffle sans qu'elle puisse achever son juron. Au bout de quelques secondes, le temps que passe la surprise, Ju relève sa visière et cherche du regard son écuyer qui arrive déja. Peinant à se relever comme une tortue agonisante, elle entend le Josselinière s'esclaffer et souffle à Ecglaf :

J'aimerais que tu regarde à deux fois le cheval quand tu le ramèneras... j'serais pas surprise que le gamin, profitant que tu aies le dos tourné, lui ait donné de la luzerne pas tres fraiche... tu vois le genre ?

Et de lui tendre la main feraillée pour qu'il l'aide à se relever. Cet incident ne fait que confirmer ma préférence d'aller à pied plutot que juchée sur une de ces bêtes des Enfers...
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Ingeburge

[Lice un jour, lice toujours]

Cette fois, c'est bon? La question était dans le coup d'œil qu'Ingeburge jeta à son commis, craignant et refusant tout à la fois de découvrir qu'elle avait oublié un autre couple de jouteurs. Mais le gamin ne moufta pas, elle pouvait donc passer à la déclamation du programme des quarts de finale.

Tâchant de recouvrer l'enthousiasme qui l'avait désertée à la suite de son erreur, elle annonça d'une voix vibrante :
— Nobles dames, nobles seigneurs, Bourguignonnes, Bourguignons, vous avez aimé? Vous redemandez? Voici la suite des festivités! Place aux quarts de finales qui verront s'affronter...

Le duc de Bourgogne contre le seigneur de Fulvy!
La baronne de Cruzy-le-Châtel contre la dame de Railly!
La dame de Saint-Léger-sur-Dheune contre le fils Josselinière!
Le baron de Cudot contre le prince de Condé!

Citation:

le duc de Bourgogne est déclaré vainqueur!

Citation:

la baronne de Cruzy-le-Châtel est déclarée vainqueur!

Citation:

la dame de Saint-Léger-sur-Dheune est déclarée vainqueur!

Citation:

le baron de Cudot est déclaré vainqueur!

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Angelyque

Citation:

la baronne de Cruzy-le-Châtel est déclarée vainqueur!

La baronne grimaça quand elle apprit qu'elle jouterait contre sa fille. La dernière fois qu'elle avait jouté contre elle, cela avait fini par une défaîte cuisante pour elle-même, et avait tourné en dispute avec feue la baronne Juliette qui n'avait pas apprécié certaines de ses paroles..Della en avait rajouté une couche...ce qui avait fini par se terminer en duel dans les tribunes...

Quoiqu'il en soit, Angelyque devait montrer à sa fille de quel bois elle se chauffait, hors de question de lui laisser remporter ce combat.

Elle s'élança pour la première passe et brisa sa lance, parvenant sans aucune difficulté à tenir en selle, elle prenait de l'avance, c'était bon signe pour la suite.

Angelyque respira un grand coup afin de ne pas se déconcentrer, il était hors de question de se laisser aller à ses sentiments, elle se rémmemora que sa fille n'en avait eu aucun vis à vis d'elle aux joutes d'Orleans. Elle lança sa monture à toute vitesse et se concentra pour viser juste, le souci est que le second assaut fit chuter Della donnant ainsi la victoire à la mère.

La Mirandole sauta de cheval afin d'aller porter secours à sa fille, voyant qu'elle était blessée à l'épaule, elle se mit à hurler tant en l'aidant à retirer son heaume. La baronne était dans tous ses états.

Un médicastre!!!!!!! vite!!!!

Elle s'en voulait terriblement, afin de rassurer Della, elle lui murmura

Mieux vaut l'épaule que la hanche ma fille, tu aurais pu rester boiteuse! mais quelle idée de ne pas t'être laissée tomber sur le fondement! non mais j'te jure...
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Royal Flex

Wolfar

Citation:

le baron de Cudot est déclaré vainqueur!

Voici que les quarts de finale s’annonçaient déjà et le futur adversaire du Baron n’était rien d’autre que le Prince de Condé. Il ne l’avait jamais encore vu jouté puisque, comme lui, il avait échappé aux éliminatoires. Il fallait de toute façon s’en méfier car il devait certainement tenir quelques qualités de son père.

Le Baron l’attendit donc en bout de lice non sans avoir observé du coin de l’œil les passes précédentes. Il savait déjà qu’il ne remporterait pas ces joutes puisqu’il y aurait au moins deux femmes en demi-finale, une ancienne Duchesse et une basilic, rien moins que ça. Mais peu importe, il fallait d’abord battre le Prince.

Le moment était venu et de légers coups de talon dans les flancs de Graffias mirent le destrier en mouvement. Le Baron était sur de lui à ce moment, l’expérience avait du bon et la première lance fut brisée nette sur l’armure du Prince sans le faire choir cependant. Il fallait donc remettre ça. Seconde passe, même résultat, lance brisée avec en plus la chute de son adversaire.

Wolfar jeta alors le reste de la lance et s’approcha du Prince.

Pas trop de mal j’espère Altesse. Vous avez bien jouté et sans doute, aurez vous une meilleure issue la prochaine fois.

Le Baron le salua et se rendit au petit trot vers sa tente dans l’attente du prochain tirage.
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Della

AIIIIIIIiiiiiEEEEeeeeuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhh !
C'est qu'elle avait de la voix, la petite blonde Railly !
Et surtout qu'elle avait mal, très très mal...

Tout avait été très vite lors de la seconde et dernière passe.
Alors qu'elle était certaine de faire valdinguer sa mère dans la poussière, comme l'autre fois, c'était elle qui avait fait un vol plané retentissant avant de se fracasser au sol.
Et elle avait maaaaaaaaaaaal ! Son épaule devait être en mille morceaux, elle ne pourrait jamais plus s'en servir, elle en était certaine !
Et ce n'était pas de voir sa mère aussi inquiète qui allait la faire changer d'avis...

Aîe, ouille, j'ai mal, je souffre le martyr !!

Elle exagère ? Oui, un peu...beaucoup...à la folie...
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Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Eusaias

Citation:

le duc de Bourgogne est déclaré vainqueur!

Le pied d’en l’étrier, l’immense lance en avant, des flammes sortant des nasaux du cheval, voilà comment s’imaginait le Balbuzard alors qu’il rentrait en lice face à Cuche. Fulvy avait de la repartie, mais savait-il tenir convenablement une lance ?

Hector si je perds contre Cuche, je mange ma lance et tout le reste de l’équipement !

Vous ne vous entrainez jamais comment voulez vous gagner ! Ma foi, pari tenu ! Et si vous gagnez je mange mon bonnet !

C’est à pleine vitesse que le Balbuzard s’élança dans la lice. La lance vint chercher l’écu de Fulvi alors que le sien encaissa le choc de la lance de son adversaire. Les bois volèrent en éclat et alors que le Balbuzard se félicitait d’avoir « brisé » il ne put retenir un rire en entendant le bruit de ferraille s’écrouler au sol. Il fit faire volte face à sa monture pour s’en quérir de l’état de Cuche.

Allons allons mon ami, pour gagner il faut rester en selle, on ne vous l’avez pas dit ? Hahaha. Allez, levez vous qu’on aille se désaltérer mais point trop d’eau glacée.

Puis à l’attention de son écorcheur qui visiblement grommelait.

Hector bon appétit !
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Blason en [dé]composition...

Cuche

Citation:

le duc de Bourgogne est déclaré vainqueur!

Première participation à des joutes et le voilà qui passe les éliminatoires. Grandement satisfait, il s'avance donc avec fierté pour les quarts de finale. Même si la compétition devait s'arrêter ici pour lui, il en aurait déjà appris pas mal que pour espérer mieux prester la prochaine fois.

Son adversaire et lui avaient à peu près la même corpulence... Mais le Duc avait le net avantage de l'expérience.

Un salut de la tête et il baissa la visière du heaume, prêt pour la joute.
Mince... Qu'est ce que ça réduisait la vue ce machin!

Lancé à fond, comme son adversaire, il touche l'écu adverse et brise sa lance. Dans l'instant qui suivit, il se retrouve au sol et semble entendre un rire.
Alors qu'il était en train de se relever, le cheval de son adversaire revint vers lui et le Duc de s'en quérir de son état.

Allons allons mon ami, pour gagner il faut rester en selle, on ne vous l’avez pas dit ? Hahaha. Allez, levez vous qu’on aille se désaltérer mais point trop d’eau glacée.

Il retira son heaume, débloqua la ferraille qui en se tordant lui bloquait la cheville gauche et se releva.
Le seigneur de Fulvy sourit.

C'est donc cela ça qui m'avait échappé?

Tout en retournant vers l'extérieur de la lice...

Pas trop d'eau quand même... ça fait rouiller!
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Emmaline

Citation:

la dame de Saint-Léger-sur-Dheune est déclarée vainqueur!

Emmaline avait entendu qu'elle jouterait contre Aimbaud,le fils d'Erik de Jossliniere.Cela la fit sourire ,pensant a son pére .
L'adversaire etait jeune et certainement peu experimenté ,Emma avait ses chances,elle aurait pu tomber plus mal

Aller Marie! vite,on y va! Lafronde,suis je bien en selle là? je me tiens bien?

Citation:

oui Emma ça va tres bien,fais comme la derniere fois et tu restera en selle

le gong resonna Emma éperonna Aquarelle d'un coup sec,celle ci partit un peu trop precipitamment et ce fut un ratage complet Aimbaud ne fit guere mieux
Aux deuxieme passage ,elle talonna moins fort, elle eut le temps de se concentrer sur l'ecu de son adversaire et de viser,le regardant droit dans les yeux pour essayer de l'intimider .
Aimbaud fit de meme mais alors que la lance d'Emma se brisa sans la desequilibrer,le fils de Josseliniere se laissa desequilibrer par sa lance qui ne se brisa pas
,il se retrouva lourdement ejecté au sol

OUI!!!!!!!! j'ai reussi! bravo Aquarelle! on est les plus fortes!

au bout de la lice,La Dame de St Leger sur Dheune descendit de son destrier apres lui avoir flatté généreusement l'encolure ,ôta son heaume et vint saluer Aimbaud qui se relevait

ça va ? vous ne vous etes pas fait trop mal?

j'ai été heureuse de jouter avec vous,bien le bonjour a votre pére!

Emmaline rentra toute fiere au camp sous les applaudissements de ses amis et autres bourguignons .S'approchant pres de Lafronde son maitre d'equitation

Thierry! c'est grace a toi cette victoire ,je te dois une fiere chandelle tu sais!
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ex maire de nevers ,13 mandats

Marieladamnee

[En bord de Lice]

Marie accompagna Emma jusqu'au bord de la lice. Puis elle lacha les renes d'Aquarelle et les donna à Emma, puis lui tendit la lance.

Vazy Emma c'est toi la meilleure.

Marie regarda le duel et vit la belle Dame vaincre une nouvelle fois. Elle se précipita pour récuperer la lance et féliciter Emmaline pour cette jolie victoire.

Emmaline

Emmaline savourait ce moment,elle etait fiere d'avoir gagné ,c'etait la premiere fois qu'elle gagnait deux fois de suite,même si le tournoi n'en etait qu'a son debut ,c'etait deja bien,elle etait toujours en pleine forme,c' etait de bon augure pour le prochain passage .Marie etait aussi ravie pour sa soeur basilic, qu'elle avait bien servi et encouragée

Merci Marie! allez rentrons au camp ,ça commence a peser toute cette ferraille et j'ai chaud la dessous !
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ex maire de nevers ,13 mandats

Ingeburge

[Lice, contre vents et marées... même s'il n'y a pas de vent, ni de mer, juste du sable, comme une plage, une lice est donc une plage sans mer]]

C'est une main innocente qui avait tiré au sort, comme lors des deux tours précédents, les noms des participants pour constituer les binômes des demi-finales. La phase à venir était importante, elle déterminerait le nom des deux finalistes.

Après que les commis eurent fini de ratisser le sable de la lice, le héraut lança :
— Nobles dames, nobles seigneurs, Bourguignonnes, Bourguignons, qui pour gravir une marche supplémentaire? Qui pour décrocher une place en finale? Deux duels répondront à ces questions! Place aux demi-finales!

Le duc de Bourgogne contre la baronne de Cruzy-le-Châtel!
La dame de Saint-Léger-sur-Dheune contre le baron de Cudot!

Citation:

la baronne de Cruzy-le-Châtel est déclarée vainqueur!

Citation:

la dame de Saint-Léger-sur-Dheune est déclarée vainqueur!

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Sturn

Cette fois ci les titres était inversé. C'était le Duc de Bourgogne contre la baronne de Cruzy. Leur rencontre précédente c'était terminé par la défaite de la Duchesse de Bourgogne et la victoire du baron. Est ce que l'issu de ce duel serai le même: la victoire d'un baron? Pas le temps de se posé la question trop longtemps. La baronne de Cruzy n'avais fait qu’enchaîner les victoires rapide. Abandon de son adversaire, deux passes contre sa fille... et une seul contre le Duc. Deux choses: soit elle avait vraiment la grande forme, soit un peu de chance ou les deux. En tout cas revanche fut prise et la baronne accédé a la final. Restait plus qu'a gagner le dernier.
Sturn alla voir comment se déroula le second duel. Il fut déçus qu'il ne s'y passe rien mais content de voir que Baron de Cudot ne participerai pas à la finale. Angelyque avait ainsi une chance de la remporter. En tout cas le prochain duel sera séré il le pariait.
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Wolfar

Fidèle à lui même , Wolfar se présenta en lice uniquement pour y saluer son adversaire féminin. Hors de question pour lui de jouter contre une femme quitte à ne jamais remporter de joutes.
Il s'avança donc puis salua d'un signe de tête la dame de Saint-Léger-sur-Dheune.

Madame, je vous laisse la victoire, puissiez vous avoir de la chance pour la finale.

Il tourna alors bride et se rendit vers sa tente où Gautier lui donna un coup de main afin d'ôter son armure.
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Armoria

Et Armoria de se lever, tout comme elle l'avait fait pour Theubald, et d'applaudir à tout rompre :

HOURRA ! Hourra pour la chevalerie du Baron de Cudot ! Hourra pour ces nobles qui connaissent la place des femmes dans des joutes !
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Emmaline

Citation:

la dame de Saint-Léger-sur-Dheune est déclarée vainqueur!

la dame de Saint Léger sur Dheune etait revenue sur la lice,appelée pour la demi finale
Elle entendit son nom contre la Baron de Cudot ,elle s'avança vers lui pour le saluer avant le tournoi lorque celui ci lui fit l'honneur de la declarer vainqueur ne luttant pas contre une Dame
.Emmaline ne sut trop comment reagir face a ce denouemenent

Citation:

Madame, je vous laisse la victoire, puissiez vous avoir de la chance pour la finale.

merci cher Baron,mais j'aurai preferé largement gagner en joutant ,je suis malgré tout tres honorée d'aller en finale et je vous remercie

Emma repartit au bout de la lice sous les acclamations de la foule
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ex maire de nevers ,13 mandats

Angelyque

Citation:

la baronne de Cruzy-le-Châtel est déclarée vainqueur!

La Mirandole se préparait mentalement, face à elle, le Duc de Bourgogne.

Elle savait qu'il ne lui ferait aucun cadeau et qu'il adorerait lui faire mordre la poussière, comme il l'avait déjà fait lors des joutes de Soye.

Sturn! mon heaume! souhaitez moi bonne chance surtout, je sais de quoi il est capable!

La baronne attendit que tout soit en place puis au signal lança sa monture à pleine vitesse tandis qu'elle poussait un hurlement terrible, lance bien droite et cuisses serrées au maximum contre sa monture.

Le choc fût terrible, malgré le fait qu'elle ne parvint pas à briser sa lance, elle vit le Balbuzard perdre l'équilibre pour finalement chuter.

Eberluée, elle fixa un moment l'homme à terre et sauta à terre afin de lui porter secours

Mon Duc!!!! vous n'êtes pas blessé au moins? laissez moi donc vous tâter, je serait dommage que vous deveniez boiteux par ma faute!! tout est en place? vous n'avez rien de coincé j'espère?

Elle le fixa un moment, puis peu à peu les commissures de ses lèvres se mirent à trésaillir devant le Légendaire à terre, elle tenta de réprimer le rire qui montait peu à peu puis finit par laisser sa bonne humeur

Votre vol plané était terrible en tout cas! je vous avais dit que j'aurais ma revanche! vous auriez du me laisser gagner à Soye!! ha ha ha!! j'espère que vous avez pensé au rembourrage sinon vous aurez du mal à rester assis sur le trône demain!! je vous offrirai un petit coussin de soie garni de plumes de dindes!

Elle lui tendit la main d'un air goguenard

Vous m'en voulez?
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Royal Flex

Ingeburge

[Lice, one more and last time]

On y était, enfin. Après les éliminatoires, les quarts de finale, les demies, la Bourgogne, ou à tout le moins, la part de Bourgogne qui s'était placée au champ-clos monté devant le Palais des ducs, allait savoir qui serait son champion. Sa championne. Car le duel inédit qui allait être annoncé serait cent pour cent féminin. Bref, on y était au final car le temps de repos accordé aux finalistes afin de se remettre de tous les efforts déjà accomplis, de se détendre, de faire examiner montures et armures, était désormais écoulé.

Reprenant une dernière fois place sur son estrade, le héraut royal d'armes s'adressa à la foule :
— Vous avez vibré, vous avez tremblé, vous avez rêvé, vous avez crié... à une nouvelle reprise, l'ultime, il vous sera accordé de vous laisser transporter, de vous laisser entraîner. Encouragez donc les finalistes de l'étape bourguignonne du trophée Minerve, acclamez une dernière fois vos finalistes!

A ma droite! Dame Angélyque de la Mirandole, baronne de Cruzy-le-Châtel, qui, pour parvenir à ce stade, a successivement, après une première victoire due au retrait chevaleresque du seigneur d'Irancy, vaincu la dame de Railly et le duc de Bourgogne.
A ma gauche! Dame Emmaline, dame de Saint-Léger-sur-Dheune, qui, de son côté, a tour à tour vaincu le seigneur de Fraize et l'hoir de Josselinière, pour finir par s'imposer suite au courtois forfait du baron de Cudot.

Il y eut une profonde inspiration et Phylogène lança :
— Place à la finale!

Citation:

Une finale exclusivement féminine donc, mettant aux prises deux concurrentes possédant une expérience significative même si, jusque lors, celle-ci ne leur a pas permis de dépasser le cap des premiers tours. C'est donc une première pour les deux, quoi qu'il arrive... faites vos jeux!

Première passe. La Mirandole s'élance, conquérante mais pas assez car si elle touche la targe d'Emmaline, la lance, elle ne se brise pas. Et Emmaline donc? L'assaut la perturbe car sa lance se plante dans le vide mais il ne la déstabilise pas au point de la faire chuter. Il faut donc y retourner.

Seconde lance... et carton plein pour la baronne! Celle-ci s'élance, touche, brise et parvient à faire choir de sa selle une Emmaline qui, ratant à nouveau sa cible, est entraînée vers le sol.

Par chute de son adversaire, la baronne de Cruzy-le-Châtel est déclarée vainqueur!

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Della

Youhou !
Une Della sautant sur place et tapant dans ses mains...mais où sommes-nous ? Où est le Chambellan qui tient si bien son rang ?
Partie ! Envolée devant de la victoire de sa Mère aux joutes, la première victoire de sa Mère !
La Fille Chérie accourut auprès de sa Mère. Impossible de l'embrasser à cause de la cuirasse, alors, elle se contenta d'un grand sourire.
Bravo, Angélyque !! Je suis fière de toi...Les Mirandole peuvent être fiers, eux aussi !

Et un regard vers Emmaline, au sol. Pas trop de bobo, Dame Emmaline ?
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Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Emmaline

Citation:

A ma gauche! Dame Emmaline, dame de Saint-Léger-sur-Dheune, qui, de son côté, a tour à tour vaincu le seigneur de Fraize et l'hoir de Josselinière, pour finir par s'imposer suite au courtois forfait du baron de Cudot.

La pression montait,Malgré les encouragements de ses proches,la Dame de Saint Leger n'en menait pas large,elle avait refermé son Heaume et s'etait representée pour la derniere fois sur la lice

Elle talonna fortement Aquarelle qui partit un peu trop vite,la lance de son adversaire butte fort dans son ecu mais ne se brise pas

OUH LA ça tangue ,Emma repense aux conseils de Lafronde son maitre d'equitation pour bien se replacer dans la selle ,ouf ,elle est encore sur son destrier.
Elle repart pour le deuxieme passage,bien decidée cette fois ci a taper dans la targe de la Baronne et.... Zut... Raté, la Baronne ,elle vise parfaitement cette fois ci ,sa lance se brise Emmaline fait tout ce qu'elle peut pour rester en selle mais ny parvient pas.
elle chute assez lourdement sur le sol,sous les applaudissements et les cris du public felicitant la gagnante du tournoi

La dame de St Leger resta quelques instants a terre,le temps de reprendre ses esprits,elle se releva peniblement du fait du poids de l'armure et des contusions sur son posterieur et sa hanche .

Citation:

Pas trop de bobo, Dame Emmaline ?

Elle releva son Heaume

EUHHHH non dans quelques jours ,il n'y paraitra plus .Merci Della

Bravo Angelique! cette victoire est grandement méritee,et je suis fiere d'avoir jouté contre toi .

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ex maire de nevers ,13 mandats

Asclepiade

Et Asclepiade avait suivit les joutes. Il faut dire que des joutes avec des jolies bourg'mignonnes c'est toujours mieux qu'avec des chevaliers portant barbes et puant comme des boucs.

Là au moins on en avait pour ses écus rien que par la vue. Et puis il ne faut pas non plus se plaindre quand sa marraine adorée remporte la finale.

C'est donc une fois que le gros de la troupe fut parti qu'Asclé alla voir les deux finalistes.

Bien joué mesdames et toutes mes félicitations et un peu plus à marraine.

Tu m'en veux pas Emma?

Et il lui fit un grand sourire...
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Angelyque

Citation:

Une finale exclusivement féminine donc, mettant aux prises deux concurrentes possédant une expérience significative même si, jusque lors, celle-ci ne leur a pas permis de dépasser le cap des premiers tours. C'est donc une première pour les deux, quoi qu'il arrive... faites vos jeux!

Première passe. La Mirandole s'élance, conquérante mais pas assez car si elle touche la targe d'Emmaline, la lance, elle ne se brise pas. Et Emmaline donc? L'assaut la perturbe car sa lance se plante dans le vide mais il ne la déstabilise pas au point de la faire chuter. Il faut donc y retourner.

Seconde lance... et carton plein pour la baronne! Celle-ci s'élance, touche, brise et parvient à faire choir de sa selle une Emmaline qui, ratant à nouveau sa cible, est entraînée vers le sol.

Par chute de son adversaire, la baronne de Cruzy-le-Châtel est déclarée vainqueur!

La Baronne s'était reposée un bon moment avant la finale. Sa victoire contre le duc Eusaias lui avait donné des ailes. Elle était enfin vengé de l'affront qu'il lui avait fait au domaine de Soye où il l'avait ridiculisée dès les éliminatoires.

C'est donc en pleine forme qu'elle se présenta au bord de la lice, face à Emmaline qu'elle salua de loin d'un signe de tête avant de baisser son heaume.

Au signal elle s'élança mais ne parvint pas à faire mouche.

Au second tour, elle se concentra davantage et réussit non seulement à briser sa lance mais à faire chuter son adversaire.

La Mirandole sauta de sa monture afin d'aider Emmaline à se relever. Dieu merci elle ne semblait pas blessée

J'espère que tout va bien dame Emmaline, en tout cas ça a été un plaisir de jouter contre vous. Je vous remercie pour vos félicitations, c'est la première fois que je remporte une finale.

C'est qu'elle n'était pas peu fière la baronne de Cruzy le Chastel, elle réalisait peu à peu qu'elle venait de remporter la finale du trophée Minerve en Bourgogne, elle remercia sa fille et son filleul qui la félicitaient et leva un bras vers le ciel en signe de victoire.

Elle espérait qu'elle aurait autant de chance pour la suite, au moment d'affronter les autres vainqueurs.
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Royal Flex

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