Ingeburge
[Lice, one more and last time]
On y était, enfin. Après les éliminatoires, les quarts de finale, les demies, la Bourgogne, ou à tout le moins, la part de Bourgogne qui s'était placée au champ-clos monté devant le Palais des ducs, allait savoir qui serait son champion. Sa championne. Car le duel inédit qui allait être annoncé serait cent pour cent féminin. Bref, on y était au final car le temps de repos accordé aux finalistes afin de se remettre de tous les efforts déjà accomplis, de se détendre, de faire examiner montures et armures, était désormais écoulé.
Reprenant une dernière fois place sur son estrade, le héraut royal d'armes s'adressa à la foule :
Vous avez vibré, vous avez tremblé, vous avez rêvé, vous avez crié... à une nouvelle reprise, l'ultime, il vous sera accordé de vous laisser transporter, de vous laisser entraîner. Encouragez donc les finalistes de l'étape bourguignonne du trophée Minerve, acclamez une dernière fois vos finalistes!
A ma droite! Dame Angélyque de la Mirandole, baronne de Cruzy-le-Châtel, qui, pour parvenir à ce stade, a successivement, après une première victoire due au retrait chevaleresque du seigneur d'Irancy, vaincu la dame de Railly et le duc de Bourgogne.
A ma gauche! Dame Emmaline, dame de Saint-Léger-sur-Dheune, qui, de son côté, a tour à tour vaincu le seigneur de Fraize et l'hoir de Josselinière, pour finir par s'imposer suite au courtois forfait du baron de Cudot.
Il y eut une profonde inspiration et Phylogène lança :
Place à la finale!
On y était, enfin. Après les éliminatoires, les quarts de finale, les demies, la Bourgogne, ou à tout le moins, la part de Bourgogne qui s'était placée au champ-clos monté devant le Palais des ducs, allait savoir qui serait son champion. Sa championne. Car le duel inédit qui allait être annoncé serait cent pour cent féminin. Bref, on y était au final car le temps de repos accordé aux finalistes afin de se remettre de tous les efforts déjà accomplis, de se détendre, de faire examiner montures et armures, était désormais écoulé.
Reprenant une dernière fois place sur son estrade, le héraut royal d'armes s'adressa à la foule :
Vous avez vibré, vous avez tremblé, vous avez rêvé, vous avez crié... à une nouvelle reprise, l'ultime, il vous sera accordé de vous laisser transporter, de vous laisser entraîner. Encouragez donc les finalistes de l'étape bourguignonne du trophée Minerve, acclamez une dernière fois vos finalistes!
A ma droite! Dame Angélyque de la Mirandole, baronne de Cruzy-le-Châtel, qui, pour parvenir à ce stade, a successivement, après une première victoire due au retrait chevaleresque du seigneur d'Irancy, vaincu la dame de Railly et le duc de Bourgogne.
A ma gauche! Dame Emmaline, dame de Saint-Léger-sur-Dheune, qui, de son côté, a tour à tour vaincu le seigneur de Fraize et l'hoir de Josselinière, pour finir par s'imposer suite au courtois forfait du baron de Cudot.
Il y eut une profonde inspiration et Phylogène lança :
Place à la finale!
Citation:
Une finale exclusivement féminine donc, mettant aux prises deux concurrentes possédant une expérience significative même si, jusque lors, celle-ci ne leur a pas permis de dépasser le cap des premiers tours. C'est donc une première pour les deux, quoi qu'il arrive... faites vos jeux!
Première passe. La Mirandole s'élance, conquérante mais pas assez car si elle touche la targe d'Emmaline, la lance, elle ne se brise pas. Et Emmaline donc? L'assaut la perturbe car sa lance se plante dans le vide mais il ne la déstabilise pas au point de la faire chuter. Il faut donc y retourner.
Seconde lance... et carton plein pour la baronne! Celle-ci s'élance, touche, brise et parvient à faire choir de sa selle une Emmaline qui, ratant à nouveau sa cible, est entraînée vers le sol.
Par chute de son adversaire, la baronne de Cruzy-le-Châtel est déclarée vainqueur!