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[RP] Des écorcheurs en vadrouille...

--Le_chicot
[S'est fait repéré par Isabel]

Le vieux brigand avait suspendu tous mouvement lorsque la branche craqua sous ses pieds..mal lui en avait prit, car finalement, la jeune femme s'était réveillée..et se tenait droite, adossée contre l'arbre qui lui servait auparavant de sommier sommaire..

Le vieux distingua rapidement que la jeune fille bougeait, et attrapait quelque chose.
Ne sachant réellement ce que c'était, il se décida à agir, quand la jeune femme, s'enquit de la présence d'autrui..

Il se présenta alors doucement, avançant en claudiquant..
D'une voix mielleuse il lui répondit..


Ce n'est rien mon enfant, ce n'est rien..je ne suis qu'un pauvre vieux bougre qui se promenait par là..

Il avança doucement, et bientôt, la lune révéla à sa proie, la face hideuse du chicot, le regard fiévreux, emplie d'une luxure apparente, tenant en ses mains une dague effilée, qu'il semblait manier avec dextérité..
Isabel_
Ce n'est rien mon enfant, ce n'est rien..je ne suis qu'un pauvre vieux bougre qui se promenait par là..

La donzelle eut un léger soupire de soulagement mais n'en lacha pas pour autant son épée, préférant jouer de prudence. Elle s'aprêtait à répondre par une banalité quand l'homme, qui s'avançait doucement vers elle, fut éclairé par la soudaine luminosité de la lune. Une légère brise avait chassé les nuages laissant l'astre nocturne luire dans toute sa splendeur. Au regard de ce qui s'offrait à elle Isabel fit une moue de dégout.
La chose était repoussante à souhait.

Isabel distinguait une unique dent au milieu d'un rictus qui relevait d'un sadisme profond. Plus elle le dévisageait et plus elle le trouvait répugnant, sans compter cette odeur fétide qui se dégaeait de lui, mélange de crasse et de vinasse, preuve que l'homme n'avait croisé d'eau depuis des lustres.

Isa fit un pas de côté et releva son épée qu'elle tint fermement à deux mains devant elle. Réussirait-elle à faire face à cet individu qui semblait savoir manier sa dague de main de maitre à le voir ainsi s'en amuser.
Dans un premier temps, elle devait passer pour une femme sûre d'elle et ne pas lui laisser entrevoir la peur qui lui nouait le ventre. Ensuite il lui faudrait fuir le plus vite possible.

Son regard se fit plus dur et chercha celui de l'individu.


Si tu approches, je te tranche la gorge.

Isabel perçut un soupçon de tremblement dans sa voix, elle espérait de toutes ses forces que la dent ne l'avait point saisi...
_________________
--Emouchet


Les bruits de pas était encore loin, pourtant ils se rapprochaient. Il entendit un bruit qu'il prit pour le tonnerre. C'était un lointain et sourd grondement qui enfla dans l'air embrumé comme le font tous les bruits dans la brume. Il est vrai, en effet, que dans la brume on peut entendre un murmure a cent pas aussi nettement qui si l'on vous murmurait a l'oreille.

Il regardait et écoutai.

Tous les voyageurs étaient aux aguets.
Mais seul Émouchet eu le reflex de prendre son arme.

Puis plusieurs hommes fondirent sur eux un fracas terrible et poussé par un bruit de guerre atroce.
Chaque point cardinaux du campement était pris par un ou plusieurs hommes, leur chef était grand et affreux mais.
C'était un spectacle des plus menaçants, pourtant, il n'avait pas peur: il avais compris qu'il s agissait de vulgaires brigands avec des épées, ce qui s'avéra exacte.

Rapide comme l'éclaire et a la surprise des ceux ci se fut Émouchet qui chargea le premier sur un des brigands qui lui sembla le plus fébrile.
L'affrontement fut bref et rapide, Émouchet avec son expérience et sa force avait fait voler en éclat le bouclier enemy et trancher la tète du pauvre garçon.
Tous le monde avait regardé le combat sans broncher, Peut être pour juger leur adversaire...

Émouchet lança soudainement une paroles en direction de leur chef.

Toi, toi qui a l'air si fort et si honoré attaquerait tu une petite bande des marchands ayant pour seul défense un vieux renégat de l'ost ?
Ou bien à tu assez d'audace pour te mesurer en duel contre moi ?
Le vainqueur aura le sort de l'autre en ses mains.


Beaucoup de fierté parut dans sa voie, mais en réalité Émouchet espérait que celui ci accepterait, cela permettra peut être, même si il en douté, de sauvé leur peau...
Il regarda l'homme sans bronché avec une petite flamme dans les yeux...
--Concetta
Jour qui a disparu.
Reste la vive lumière des flammes du foyer.
Concetta allait terminer la dernière bouchée qu'elle s'apprêtait à arracher à l'os qu'elle tenait à la main.

Bruissements inquiétants.
Le chien s'est levé.
Ombres malfaisantes aux gestes menaçants se sont levées sorties des fourrés environnants.

L'os à la main, l'italienne pousse un cri de surprise avant que la terreur ne l'envahisse.


" - Ma quééééé ?"


L'instinct a joué : Elle s'est levée, à jeté son os à la face cruelle la plus proche et main sur son jupon, enserrant sa bourse s'est élancé en direction des arbres. Plus rien ne compte que ses économies, sa vertu... elle n'en a plus et sa vie, elle compte bien la garder encore un peu comme chacun en ce monde...

Elle court Concetta, pliée en deux, essayant de se dissimuler aux démons qui surgissent de partout et de nulle-part... Elle glisse entre les mains, évitant dagues et malandrins.
Elle glisse, ne pensant qu'à son rêve. C'est un bordel qu'elle veut ouvrir mais c'est son rêve à elle et elle veut le réaliser pour montrer qu'elle n'est pas un rebut comme on lui a souvent signifié.
Elle glisse occultant cris de douleur et de rage et chuintements sinistres des lames qui déchirent des chairs...
Elle glisse...
Les arbres enfin... Pour un peu, elle lancerait un cri de victoire mais se retient et court encore.
Elle glisse entre les fourrés, évitant arbres et baliveaux.

Trébuche sur une souche invisible dans le sombre du sous-bois, tente de reprendre son équilibre, n'y parvient pas et tombe, roulant sur la mousse sans bien comprendre dans sa panique ce qui lui arrive. Est arrêtée soudain par... Des jambes qui plient sous le choc !

Les yeux sombres tentent de distinguer. Lueur lunaire lui montre une femme à l'épée dressée et les pieds d'un masque du démon aux intentions lubriques et menaçantes.


" - Ma qué passa ?"


Concetta comprend alors qu'elle a fuit un danger pour en trouver un autre...
--La_coquille
[A l'assaut du groupe de marchands]

La Coquille avait sauté sur le dos d'un des marchands, et l'avait proprement égorgé, dans un éclair de folie propre à la truandaille qu'il était..

Il vit ses hommes débouler de tous côtés..l'un d'eux se jeta de la même manière sur un marchand, et lui planta sa lame entre les côtes.

Mais l'élan de la troupe fut stoppé par l'un des hommes du cortège de leurs cibles..ce dernier s'était levé, et avait promptement décapité l'un des écorcheurs..
Se dressant dans son ensemble, il avait défié le chef des écorcheurs, arrêtant l'élan des truands, qui pourtant encerclaient et dépassaient en nombre leurs proies..

La Coquille sourit aux paroles de l'homme d'arme..et répondit, sur un ton taquin..


Me défier?..moi?..
Mais pour qui te prends-tu marbleu..pour un preux chevalier défenseur de la veuve et de l'orphelin?..

La Coquille cracha à terre..et poursuivit..

Tudieu, tu n'es qu'un pauvre fou..nous sommes 3 fois plus nombreux, et nous nous ferons un plaisir de t'égorger comme un porc!..nous ripaillerons sur ta dépouille refroidie et te vouerons au Sans Nom, pour que ton âme charitable, et ton envie de sauver ton prochain te passe à jamais..

Se débarrassant du corps froid du marchand qu'il venait d'égorger, la Coquille sourit à pleine dent..
De concert, lui, le Galeux, et deux de ses hommes se jetèrent sur l'homme qui avait eu l'outrecuidance de leur résister..
Ce combat inattendu donnerait sans doute un peu de piment à cette rapine trop facile..

Derrière le chef des écorcheurs, la troupe de brigand s'était remis à l'oeuvre..sautant sur les marchands pour les dépouiller de leurs vies avant de s'emparer de leurs biens..
--Le_chicot
[en duel avec Isabel, une rencontre inattendue...]

La jeune femme essayait apparemment de se parer d'une once de courage, et semblait vouloir réellement en découdre..
Le chicot passa sa langue râpeuse sur ses lèvres, savourant à l'avance, les tortures horribles qu'il ferait subir à la donzelle..

Il la regarda avec insistance, et sourit benoitement..


Tudieu ma jolie..tout doux..tu veux trancher la gorge à un pauvre bougre comme moi...'t.t.t.t.t.t'...faut pas!
Papa chicot est gentil tu sais..si tu te laisses faire, il te promet d'être doux comme un agneau!..


A nouveau le regard lubrique du vieux s'alluma..il fit un pas en avant..quand soudain..un grand bruissement dans les buissons alentours se fit entendre..et une forme roula en boule jusqu'aux pieds de sa proie..
Le chicot affina sa vue malgré l'obscurité, et discerna alors des vêtements féminins...
Son sourire à deux dents s'agrandit d'autant plus..et il remercia à haute voix son Dieu sombre..


Ahhh le Sans Nom est décidément d'une grand générosité aujourd'hui..deux donzelles pour le prix de deux...
Approchez mes mignonnes!..
--Emouchet


L'affreux sourit aux paroles d'émouchet et lui répondit, sur un ton taquin..

Citation:
Me défier?..moi?..
Mais pour qui te prends-tu morbleu..pour un preux chevalier défenseur de la veuve et de l'orphelin?..

Citation:
Tudieu, tu n'es qu'un pauvre fou..nous sommes 3 fois plus nombreux, et nous nous ferons un plaisir de t'égorger comme un porc!..nous ripaillerons sur ta dépouille refroidie et te vouerons au Sans Nom, pour que ton âme charitable, et ton envie de sauver ton prochain te passe à jamais..


L'homme se délesta de la carcasse et se dirigea vers lui, Deux de ses hommes le suivirent, comme deux chien affamé qui suit leur chef de meute pour espérer avoir un peu de viande ...Ainsi donc les voleurs n'avaient pas de déontologie ni même d'honneur, emouchet avait pourtant connu un des chefs qui lui avait rendu moultes fois service, mais ceux ci étaient des sans coeur impitoyable.
Il fallait se rendre a l'évidence, ils étaient perdu.
Émouchet ne se rabaissa pas, et d'un pas mal assuré se dirigea a l'encontre des brigands.

Il se mit en garde, cela lui rappela quelques souvenir de son séjour a l'armée.
Un premier coup fut paré, celui ci était lancé par l'un des cireur de bottes de l'affreux.
Il riposta facilement mais bientôt ils furent a trois sur un...
Émouchet parait coup pour coup et cela l'épuisait énormément, Une sueur froide comme la mort lui parcourut le dos.
Et voyant sa perte proche, il entonna une prière.
Par un dernier coup d'espoir trancha la main de l'affreux avant d'en recevoir un dans la poitrine perçant son coeur qui semblait pourtant être l'un des plus purs...
Émouchet s'agenouilla,Preca sa poitrine.
Et bredouilla quelques choses dans un derniers souffle:

« PUNICA FIDES »

Puis il écouta les gémissement et les jurons de l'affreux, quil acheva en lui tranchant la gorge...

Triste fin pour un homme qui méritait bien mieu...

Bastien.
[Dans la forêt... des bruits suspects]

Brise, cape en vol. Dans l'air frais de la nuit souffle un sentiment de mauvais augure. Main sur la garde de son épée, il en a déjà vu d'autres. Voyager dans la forêt, de nuit qui plus est, comportait sa part de danger mais malgré tout, rares étaient les attaques lorsque l'on savait éviter les ennuis. Au beau milieu des arbres, à bonne distance des routes, une silhouette sombre se dessinait entre les branches. Étrangement, il n'entendait que les bruits de ses propres pas dans les feuilles comme si une quelconque présence malfaisante avait fait fuir les animaux de la forêt.

"Je n'aime pas cela, souffla-t-il pour lui-même. Je sens l'odeur du sang dans l'air. Des brigands, peut-être. Des ennuis, assurément."

L'ombre continua d'avancer à pas de loup jusqu'à ce qu'il finisse par entendre au loin des cris, des fracas métalliques, le terrible son de la mort. Il supposa qu'en effet, des brigands massacraient un malheureux groupe de voyageurs. Ne souhaitant pas s'attirer des problèmes, il préféra s'éloigner un peu plus de la route afin d'éviter le conflit, ne sachant rien du nombre des malandrins ni de la tournure des événements. Éviter une mauvaise rencontre était probablement la plus sage des décisions.

"Voilà bien ma veine! Cette forêt a l'habitude d'être déserte en de telles heures de la journée et voilà que je tombe sur des brigands la seule fois où je n'emmène point ma hache. N'empêche, il me reste toujours l'épée de mon père pour me défendre. Mais qu'est-ce que..."

À quelques mètres devant lui, il venait distinguer un éclair qui filait entre les arbres. Cela semblait venir de là d'où provenait les échos de bataille. Curieux, mais prudent, il s'élança le plus silencieusement possible à la poursuite de cette silhouette qu'il avait à peine aperçus.
Isabel_
Les yeux rivés sur son assaillant, Isabel ne relachait pas son attention. Une seule seconde suffirait à causer sa perte, elle en était consciente. Aux mots qu'il prononça, un long frisson de dégoût lui traversa le dos, la seule idée qu'il puisse poser ses sales pattes sur elle lui était insupportable.
Elle serra davantage les poings sur son épée, sa répulsion lui donnait la rage, le courage d'affronter cet homme. Restait juste à savoir comment s'y prendre.

Une petite idée germa dans l'esprit de la demoiselle...


Ainsi vous ne me voulez aucun mal? Je suis désolée de vous avoir accueilli ainsi.. Les forets sont parfois si malfamées.

Isabel essayait tant bien que mal d'afficher le sourire le plus naïf qui soit. Sans quitter l'homme des yeux, lentement, elle abaissa son épée, juste au moment où une femme, sortie de nulle part fit une apparition miraculeuse.

Et bien La Dent, on dirait que c'est votre jour de chance. Venez donc nous tenir compagnie.

Pour un peu, Isabel aurait béni le ciel de l'arrivée de cette femme.
Sans se retourner, elle posa son épée contre le tronc de l'arbre, juste derrière elle
.

Peut-être pourrons nous trouver un terrain d'entente. Tous les ...trois.
_________________
--La_coquille
[Sur émouchet, lui arrachant son dernier souffle]

D'un consentement sourd, la Coquille, le Galeux, et deux écorcheurs s'étaient jetés sur l'impétueux, qui croyait pouvoir pourfendre la bande entière à lui tout seul.
Ayant provoqué en duel le chef de la bande, celui-ci s'était gaussé..
Si le pseudo marchand croyait avoir affaire à quelques chevaliers au coeur pur, il se trompait lourdement..ils étaient des tueurs sans foy ni loy..des assassins de la pire espèce, ne croyant qu'en les plaisirs simples de la vie..
Et le marchand allait bientôt en connaitre plus en détails..

La Coquille se dirigea droit devant lui..et se plaça devant l'homme..

Les deux Coquillards prirent les côtés..

Le chef de la bande allait passé à l'attaque, quand une main vint se placer sur son épaule et l'écarta doucement du futur corps à corps.
Son lieutenant Le Galeux, réclamait son dû..du sang frais et un bon combat..
Ne refusant jamais un plaisir à ses hommes, surtout si cela impliquait qu'il en fasse un peu moins, la Coquille le laissa donc faire..

Aussitôt le Galeux se précipita de concert avec ses deux acolytes sur sa cible..
Le bougre se défendait bien et para un, deux, puis trois coups..Il parait et parait avec célérité tous les coups que lui donnait ses adversaires. Mais les écorcheurs virent rapidement que cela l'épuisait..

Enfin, l'un des bougres de truand trouva la faille, et enfonça sa Dague entre les côte de l'homme..

Le Galeux fit jouer de son épée, et entama le mollet du "preux chevalier"..

Alors que sa fin était proche, dans un dernier dernier espoir, le marchand leva son arme d'une manière nette et rapide..
Le Galeux regarda alors son avant bras avec surprise..étonné de voir en jaillir un flot ininterrompu de sang..

Reprenant un dernier alan, le chevalier y repartit de plus bel, et planta son épée en plein dans le poitrail du Galeux..

Ce dernier agonisait...et après un borborygmes des plus étranges, il fut nettement achevé, dans un dernier souffle, par le défenseur des marchands..

Voyant cela, les écorcheurs, victorieux mais promptement rendu fou de rage par la mort d'un de leur lieutenant, se vengèrent sur le corps sans vie d'émouchet..le ruant tellement de coups, que sa dépouille prit l'allure d'un amas de chair sans forme..

La Coquille avait suivi le combat de loin..et la mort de son lieutenant..
Cet évènement funeste, sonna la fin de l'hallali..
Les écorcheurs se précipitèrent avec encore plus de rage sur leurs pauvres victimes..


Stylste où es-tu????

ISabel, la suite demain pour toi !
--Concetta
Elle avait bien du mal à revenir de son ébahissement la Concetta. Elle suivit l'échange d'un regard hébété et elle ne pût émettre qu'un

" - Ma quêêêêêê.."

Qui tenait plus du bêlement que du questionnement.
Qu'est ce qu'elle voulait faire la donzelle ? Elle ne voyait pas qu'il en voulait à leur vie ? Elle n'avait donc pas entendu les cris et le bruits ? Mais pourquoi diable posait-elle son épée ? C'était là leur seule arme... Ah mais non ! Ca n'était pas la seule, soudain Concetta qui fixait, apeurée le brigand, compris ! Le regard sombre revint à la jeune femme, la détailla.

Concetta se lève. Lisse ses oripeaux, fait mine d'en ôter les brindilles et en profite pour vérifier du plat de la main qu'elle sent toujours le léger renflement sur sa cuisse : Sa bourse est encore là. La catin s'avance un peu mais pas trop près, prend la pose avantageuse de celle qui veut s'offrir, se force à arborer un sourire aguicheur, tente une minauderie. C'est son métier mais les circonstances, faut bien le dire, la crispent un peu. C'est l'envie de préserver son bien qui la pousse pourtant.


" - Rigardez... nobile cavaliere... Yé soui prête à vous donner dou plaizir... Pour vous... yé né vous férez pas ... hum... payer. Laissez donc la ragazza, è troppo sottile... hum... troppo maigre. "


Tout en parlant d'une voix séductrice bien que mal assurée, Concetta s'avance encore un peu, se mettant entre l'horrible personnage et sa compagne improvisée...

Etrange scène pour qui la verrait : une jeune femme et derrière elle une épée de bonne taille posée tout contre le tronc d'un arbre, un brigand malodorant et édenté une arme effilée à la main et entre eux, une radasse plutôt défraichie par son voyage qui fait la belle dans le seul but de sauver sa vie et surtout ses écus... Le tout sur fond de sous-bois, juste éclairé par une lune qui doit bien rire en observant tout ça...
--Le_chicot
[Deux Damoiselles pour le prix d'une...chance ou pas?..]

Le Chicot, d'abord interloqué par l'arrivée soudaine d'une deuxième donzelle..le fut encore plus par le retournement de la situation..

Sa première cible, semblait changer d'avis..quand à la deuxième, elle sembla rapidement toute prête à offrir ses charmes au vieux bougre à une dent..

Le chicot mesurait sa chance..mais restait perplexe par tant d'offrandes..serais-ce son jour de chance, ou bien ces deux donzelles essayaient-elles de le flouer..

Il ne pouvait le savoir sans découvrir sa garde..
Mais il fallait dire que les propositions étaient alléchantes..de quoi rendre assez fou un vieil écorcheur qui devait monnayer, et de façon fort chère, les charmes des pires prostituées..

Il se gratta la joue avec la pointe de sa lame..puis..prit sa décision..et abaissa sa garde en avançant vers la donzelle à l'accent italien..


Viens là ma toute douce..Tonton le Chicot va s'occuper de toi!..
Bastien.
[Derrière le Chicot, un peu perdu mais étrangement au bon endroit]

"Raaahh! Mais où suis-je maintenant!"

Le pauvre routier râlait interieurement car, en voulant suivre cette silhouette qu'il avait aperçu plus tôt, il venait de se perdre. Évidemment, il ne l'avait vu que quelques instants seulement et tenter de suivre quoique se soit dans l'obscurité grandissante d'une forêt la nuit s'avérait bien difficile. Pourtant, à force de tourner en rond, il finit par remarquer des formes humaines devant lui. Puisqu'elles étaient trop loin pour qu'il les discerne correctement, il décida de s'approcher. Au début, seul des paroles à presque inaudibles lui parvinrent mais à mesure qu'il approchait, il entendit disctinctement une voix de femme à l'accent terrible ainsi que celle d'un homme aux propos lubriques.

Arrivée à quelques mètres seulement du groupe étrange, il put distinguer un homme de dos menaçant d'une dague deux femmes. C'était probablement un bandit du même groupe que Bastien venait à peine d'éviter de rencontrer. Devant l'homme, il croisa le regard d'une femme aux allures un peu négligé qui semblait courtiser le malandrin et un peu en retrait, une autre femme qui semblait elle aussi vouloir monnayer sa vie contre sa vertue. Portant sa main sur la garde de son épée (c'est-à-dire dans son dos) il commença à la tirer de son fourreau tout en s'approchant derrière l'homme. La zweihänder (aussi appelé espadon) sortie de son fourreau, il s'en empara à deux mains et la souleva au-dessus de sa tête. La lame de cette épée démesurée mesurait presque deux mètres et la maîtriser requérait une force terrible pour son utilisateur. C'était d'ailleurs pour cela que Bastien ne l'employait pratiquement jamais. Malgré sa carrure imposante, il avait toujours de la difficulté à soulever l'arme de son père. Arrivé à portée du brigand, il chercha du regard la demoiselle près de l'épée et sembla lui dire des yeux : "Dois-je le faire?"

Il n'avait qu'une chance pour réussir...
Isabel_
Au grand soulagement d'Isabel, l'italienne avait compris où elle voulait en venir. Cependant la brune craignait que l'aplomb un peu trop prononcé de la donzelle ne leur desserve. Le bandit serait-il assez stupide pour tomber dans un piège aussi voyant qu'un nez au milieu de la figure?

Contre toute attente et à la grande stupéfaction d'Isabel, la Dent le fut, ou tenta à son tour de piéger les demoiselles. Il se rapprochait dangereusement de l'Italienne, Isabel se demandait maintenant comment cette femme pourrait se sorir de là. Oh bien sûr, elle pourrait en profiter pour fuir mais elle savait que sa conscience la travaillerait ainsi jusqu'à la fin de ses jours bien qu'elle n'était pas assez dupe pour croire que l'étrangère était venue là consciemment dans le but de lui sauver la vie.

N'osant pas trop bouger dans un premier temps, Isabel regardait autour d'elle, cherchant des yeux ce qui pourrait leur être utile. Une chose était certaine, si elle s'en sortait vivante, elle chercherait une bonne âme pour lui apprendre le maniement de l'épée.

Tout à sa réflexion qu'elle essayait être la plus rapide possible, le regard d'Isabel se posa sur un homme sortant silencieusement des fourrés. Décidément, elle allait de surprise en surprise, peut-etre même qu'elle finirait par aller brûler un cierge. Voilà que "le sauveur" brandissait une...une épée au dessus de la tête la dent et semblait attendre d'elle qu'elle prenne la décision pour lui de l'abattre ou non.
Eidemment qu'Isabel voulait qu'il le fasse. Elle se trouvait encore beaucoup trop jeune pour mourir, et l'idée de passer entre les mains répugnantes de cette...chose la révulsait encore plus. Restait plus qu'à trouver maintenant un moyen de le faire comprendre au jeune homme sans éveiller les soupçons du vieux.


Mais bien sûr que vous allez le faire. Dit-elle comme si elle s'adresser à la dent qui voulait s'occuper de l'étrangère.

L'espace d'un instant le regard d'Isabel chercha celui du jeune homme à l'épée, elle espérait lui faire ainsi comprendre que ses mots étaient pour lui.
_________________
--Concetta
[Ce qu'il ne faut pas faire pour avoir la chance d'ouvrir un jour sa maison close.... ]

Viens là ma toute douce..Tonton le Chicot va s'occuper de toi!..


Ca y était, le Difforme avait mordu à l'hameçon. Concetta qui sentait son coeur s'emballer, cherchait des yeux un moyen de se débarrasser de l'affreux...


*Hum... Il grande ramo... Si j'arrive à l'occuper, pitetre que la giovanne donna aura lo stesso pensiero che io... Hum ?*


La catin commence alors de délacer son corsage, elle connait les gestes de longue date et sait quoi faire pour allumer un feu. Puis souriante se tourne vers la jeune femme toujours derrière elle, lui fait un geste des pupilles en direction de la branche à sa portée. La donzelle ouvre de grands yeux, l'espace d'une seconde qui semble durer une éternité fixe un point à l'opposé.
Concetta, de plus en plus fébrile et n'y comprenant rien, revient alors au Chicot qui ne perd pas de vue la peau qu'elle a commencer de dénuder lentement... C'est alors que son regard est attiré par une ombre qui brandit une lueur brillant sous l'éclairage de la lune...


* Ma qué... Un uomo ! Gracié il mio Dio !*


Pas une seconde à perdre, Concetta se déplace toujours aussi aguicheuse, entraine dans sa lente volte le regard du maraud qui ignore ce qu'il a dans le dos...


" - Véné cavaliere tenero, véné dounc voir la Concetta... Tou es... bôoo tou sé ?"


Les yeux se plissent en une invite silencieuse et la catin prie le Tout-puissant de protéger sa bourse et sa vie et celle de sa compagne inattendue. Les yeux rivés sur ceux, chassieux et concupiscents de la fripouille qui lui fait face ; elle n'ose plus vérifier ce que fait l'ombre qu'elle espère salvatrice.
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