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[RP] Les pécores se marient à l'intérieur, dingue ? Oo

Charles

Le brun vint dans la sacristie. L'heure des préparatifs était passé et la cérémonie allait commencer sous peu, les sémurois et quelques autres invités de fortune du couple ne tarderaient pas à faire frémir les bancs de l'église et offrir un office un peu plus vivant qu'à l'habituel. Tout du moins, c'est ce que le Margny pouvait espérer de mieux du mariage qu'il allait prononcer dans quelques minutes, l'important restant de voir les ouailles de la région trouver le bon chemin de la rédemption et d'avoir la main souple en sortant.

Habillé d'une robe blanche et d'une écharpe pourpre, voir fuchsia, le brun se recoiffait légèrement. Légèrement, c'est bien évidemment pour relativiser sa calvitie qui lui mange tout le haut du crane, à défaut, il a sa barbe, sa chère et tendre qui lui rappelle le bon temps ou le caillou n'était pas le synonyme de son chef. Pourquoi ne pouvait-on pas conserver le chapeau durant la cérémonie après tout ? Et pourquoi pas le chef réservé aux hauts administrés de l'église ? Soyons fous ! Et le voilà qui mit la mitre sur le crâne ... Classe !

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Charles de Margny
Chancelier de Condé
Teckel à poil ras d'Autun

Nadkiroul

[La Veille]

Mamie en paniiiiique ! La robe ?! Où est-ce qu'elle avait bien pu la mettre la foutue robe que sa Breizounette lui avait fait depuis bien longtemps (oui, mariage prévu depuis des lustres), hein ? Où !
En plus, Astride sautait partout en lui montrant une boîte avec insistance. Y'a rien de plus énervant qu'une gamine qui saute partout pendant que nous on est en stress totaaaaal.

-Arrête Astride ! Maman cherche sa robe ! Tu sais la rouge avec la dentelle. Par la maman du garçon roux. Alors arrête ! Va jouer avec les pinceaux de maman ma chérie.

Une gamine qui fronce les sourcils, une. Pis comme sa mère ne voulait pas prendre en compte ses gesticulations, la petite s'approcha de la vieille, lui tira les jupons direction LA boîte. Elle ne lâcherait pas le morceau tant que la boîte n'aura pas été ouverte.
C'est donc une Nad résignée qui suit la fillette, qui ouvre vite fait la boîte avec la clé qui se trouvait au dessus de l'armoire et là..... et là c'est le drame.

-Aaaaaaaah ! Ma Puce tu es un amour !

Elle la prit dans ses bras, lui déposa deux énoooormes bisous sur chaque joue et nous voilà donc avec une mamie qui avait retrouvé sa robe et une petite fille avec un grand sourire sur les lèvres, contente d'avoir gagné deux bisous.
Finalement, Nad déposa la robe sur son bureau et lâcha un profond soupire de soulagement. Le plus dur de la journée était fait maintenant.

[Jour J, très très très [...] très tôt]

Même les aurores se sont levées après elle ! Un comble pour une Nad de se lever avant les aurores tout de même. Dans le genre marmotte elle se posait là bien volontiers, et dans le genre "je dors 35 h par jour" elle se posait là aussi sans grande difficulté.
M'enfin bref, aujourd'hui, elle avait carrément pas le droit d'être en retard alors il fallait arriver avant le soleil à l'église, pour être sure et certaine d'être là à temps.
On s'habille bien et en rouge pour changer un peu du vert de d'habitude, on se coiffe à la perfection pour changer un peu de l'espèce de chignon mal fait de d'habitude. On se fait trop super méga belle quoi !

Et hop, on réveille Astride qui sera certainement dans le coltard tout le long de la cérémonie, levée trop tôt oblige, on l'habille bien, on la coiffe bien.
Bien que là... Je vous accorde que les ennuis commencent un peu, coiffer une frisée mout-mout je vous assure que c'est une misère incroyable. C'était à se demander comment elle faisait pour avoir une tignasse aussi bouclée ! Mais ce ne sont que de petits ennuis, très vite matés par la toute puissance de SuperMamie.

-Zou ! On est parti ! Jineeeeeette ! Tu viens avec Flavien tout à l'heure hein ?

-....

Ben oui, Jinette elle dort encore elle.

[Devant l'église]

-Aaaah y fait beau aujourd'hui ma Chérie tu trouves pas ? On a bien choisi la date je trouve !

...

Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre Charles. Comme prévu, Charles finit bien par ouvrir les portes de l'église (je vous passe les détails entre l'arrivée des deux têtes blondes et de Charles, rien de bien folichon à part une gamine qui dort et une mamie qui regarde partout pour pas s'endormir) et la petite Astride ne tarda pas à rentrer à l'intérieur, pour se poser sur un banc et roupiller !

Ben chiotte alors ? Qui est-ce qui avait ouvert les portes de l'église ? Charles il était même pas là. Il était p'tetre caché dans la Sacristie, en train de chercher comment cacher son crâne d'oeuf. Oui... Elle en avait déduit qu'il avait un crâne d'oeuf parce qu'il avait toujours un espèce de moche chapeau vissé sur la tête, impossible de lui faire retirer.
Tant pis, on va aussi se poser une fesse à côté d'Astride et attendre sagement invités, voire teckel à poil ras.

[EDIT pour incompréhension du post du JD Charles]
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Shaka

[Dijon, quelques jours plus tôt]

Un mot avait été reçu. La Dame qui en était l'auteur l'invitait à se rendre chez elle où ils pourraient faire ce dont ils avaient convenu auparavant... Il n'y avait pas plus d'explications, ils savaient parfaitement tous deux de quoi il retournait et en écrire plus était une simple perte de temps.

Shaka froissa le mot et le jeta dans l'âtre de la cheminée où les flammes dansaient et crépitaient. Bien que la chaleur avait fait son retour en journée, la nuit n'en restait pas moins fraîche et, au regard du ciel paré de noir, de la lune brillante et des étoiles scintillantes, on pouvait affirmer sans trop se tromper que la nuit était tombée depuis quelques temps déjà.

Fermeture des dossiers ouverts sur le bureau et de tous les coffres contenant les écus du Duché, passage du mantel sur les épaules, sortie du bureau, signe de tête aux gardes en guise de bonne nuit, arrivée à l'entrée du Palais des Ducs. Regard à droite, regard à gauche, être au Conseil Ducal ces derniers temps pouvait s'avérer dangereux en fonction de ses idées.

Aucun danger décelé à priori, c'est parti direction la demeure de la Dame.

Plusieurs minutes plus tard, il se trouvait devant la bonne porte. De nouveau un regard à droite puis à gauche, main posée sur le pommeau de l'épée, Shaka frappe à la porte. Après quelques instants d'attente pendant lesquels il tendait l'oreille, tentant de percevoir le moindre bruit dans ce lourd silence qui l'enveloppait, la porte s'ouvrit.

Au fur et à mesure que l'ouverture se fit plus large, la silhouette qui se dévoilait n'était pas celle attendue. Shaka fit un pas en arrière et commença à tirer son épée de son fourreau quand la voix de l'homme en face de lui résonna.

Vous êtes bien Messire Shaka Montgallet?

La méfiance était à son paroxysme. Simple question ou réelle interrogation afin de ne pas se tromper de cible ? Il était préférable d'esquiver la réponse et de questionner à son tour. Si l'homme insistait, Shaka savait que l'heure de sortir pleinement son arme était venue.

Où est Dame Arambour?

Allons Allons... N'ayez crainte Messire. Si je puis vous rassurer, je me nomme Théodran Boissière*. J'étais au service de la Baronne de Mervans tout comme Damoiselle Arambour auparavant et je.... loge plus ou moins temporairement ici. Vous venez prendre un paquet si je ne m'abuse ? Damoiselle Arambour m'avait informé de votre venue. Elle m'a invité à vous transmettre ses salutations et à s'excuser de ne pouvoir vous remettre le paquet en mains propres mais elle avait fort à faire sur les remparts Dijonnais.

D'ailleurs, si vous voulez bien m'excuser un instant...

L'homme la porte entre-ouverte et disparu durant quelques secondes avant de revenir les bras chargés d'un paquet qu'il donna à Shaka.
Ce dernier qui avait depuis rangé totalement son épée, saisi le paquet et remercia l'homme avant de partir à nouveau en direction du Palais des Ducs.

[Dijon, la veille en début de soirée]

Travail à la Basilique fait, travail à la Hérauderie fait, travail au Comité minier fait, travail dans son bureau de Bailli fait. Et puis même si tout n'avait pas été fait tant pis, demain était un jour unique dans son existence, au diable le boulot, c'était l'heure des préparatifs.
Le soleil commençait à lécher l'horizon, l'heure était venue. Shaka ouvrit un grand coffre dans lequel se trouvait le paquet récupéré quelques jours auparavant, s'en saisit et pris la direction des écuries du Palais.

Même s'il partait maintenant, il arriverait à destination en pleine nuit mais tant pis, le rendez-vous avait été fixé au petit matin avec Lison et il ne pouvait se permettre de prendre son temps outre mesure au risque d'arriver en retard à son propre mariage.

Il fixa donc le paquet derrière la selle et parti au galop, direction Autun.

[Autun, jour-J, nuit précédant la cérémonie]

Le trajet s'était fait sans encombre, à peine quelques groupes de voyageurs croisés ici et là mais bon Dieu c'que ça faisait du bien d'arriver. Avec une journée de travail complétée d'un tel trajet nocturne dans les pattes, le ChevAmBaiCam était rincé et son fidèle destrier…. dont il ignorait totalement le nom puisque ça n'était pas le sien -c'est bien connu que lorsqu'on est fonctionnaire et bien placé, on a un véhicule de fonctions- n'était pas des plus fringant non plus.

Shaka attacha bien fermement son cheval histoire qu'il ne se sauve pas dans la nuit -ben vi, normalement on ne doit pas utiliser les véhicules fonctions pour des besoins personnels alors il n'avait pas intérêt à se barrer le bestiaux sinon il était dans la mouise le Shaka- puis entra dans l'auberge où était convenu le rendez-vous avec sa témoin.

Personne au comptoir pour l'accueillir ou lui dire dans quelle chambre il pouvait se mettre... Faut dire que vu l'heure qu'il était, ça n'avait pas grand chose de surprenant. Le visiteur entreprit alors de trouver lui même une chambre dans laquelle passer la nuit. Après être tombé sur plusieurs portes ouvertes, ou fermées, mais donnant toujours sur une chambre occupée principalement par des dormeurs -oui principalement, car ya une fois où.... hein... voyez que jveux dire... et oui malgré l'heure.... ya pas d'heure pour se faire plaisir comme qui dirait.... bref, ya des enfants, poursuivons la narration-, une pièce enfin ouverte et libre fut trouvée.

Shaka posa soigneusement le paquet qui l'accompagnait sur un tabouret qu'il installa à hauteur de la tête du lit et, après avoir verrouillé la porte, s'être en partie dévêtu et avoir soufflé les bougies, il s'effondra sur le matelas, espérant que malgré la courte nuit qu'il allait passer, celle-ci serait bonne et reposante afin d'être en forme pour la cérémonie.

*Le JD Théodran a donné son autorisation afin que le JD Shaka puisse utiliser son perso dans le RP.
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Lison.., incarné par Shaka

[sur le renart à l’aube le jour du mariage]

Ah ! Ces oiseaux, mais pourquoi chantaient-ils si fort ?…. Lison gigotait dans sa couchette enroulé dans le drap laissant Godefroy se débrouiller avec le peu qui restait. Après tout c’était un homme et les hommes n’avaient pas froid.

Fichus oiseau, pffff…

Referme un œil et tente de se rendormir quand une idée soudaine émerge des profondeurs de son esprit endormi. Mariage, Shaka, Auberge, aujourd’hui.

Et une touffe brune dressée sur le lit les yeux grand ouverts. Debouuuuuuuuuuuuuttttttttttttttttttttt !

Prenant garde de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller sa tribu, Lison se leva et, tentant de ne pas se prendre les pieds dans les jouets et autres babioles qui trainaient un peu partout au sol, rejoignit la salle d’eau. Bain, robe gris perle brodée de fils d’argent et de nacre, peigne d’ivoire finement ciselé retenant la chevelure ébène, quelques goutes d’eau de fleur d’amandier, souliers fins et hop là, en mairie.

[A Autun]

Sortir les haches, rapide tour au marché, recommandations laissées à ses conseillers. Aujourd’hui, ils se débrouillent sans elle, le Maire d’Autun est de mariage !

Rendez était pris à l’Auberge de la ville, Lison espérait que Shaka soit prêt, il ne fallait pas trainer, restait encore le trajet à faire jusqu'à Sémur, et sans finir toute poussiéreuse qui plus était.

Elle rentra dans l’auberge et scruta le tenancier peu avenant.

Aubergiste, veuillez prévenir Messire Shaka Mongallet que Lison de Volvent Franchimont est arrivée je vous prie.

Regard glauque de l’homme.

M’sire qui ?

Messire Shaka Mongallet, bailli de Bourgogne !

Qu’j’en sais moi, s’il est là vo’te Gallet, il doit se rouler dans quques draps là haut, si vous croyez qu’j’ai ça à faire !

Et l’homme de s’en retourner vers sa chambrée.

Lison resta immobile, ne sachant trop quoi faire dans le silence endormi de l’Auberge. Elle n’avait pas beaucoup de solutions ne sachant pas dans quel chambre se trouvait son ami, aussi s’éclairci t’elle la voix et commença à monter les escaliers en s’époumonant.

Shaka ! Shaka, t’es où bondieu !

Des ronchonnements et des têtes plus ou moins accueillantes se glissaient dans l’entrebâillement de certaines portes. Tant pis pour les mécontents, c’était jour de noces, et surtout elle n’avait aucune envie de ruiner sa toilette à devoir galoper comme une folle.

Je cherche Shaka Mongallet, l’avez-vous vu ?

SHAAAAAAAAAAAAAAAKAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Asclepiade

[Dijon, quelques jours auparavant]

Une missive, reçue sur Dijon, alors que sa Robi et lui se trouvaient depuis le mariage d'Antonio et d'Arambour, leur informait des prochaines espousailles de Nadège et Shaka.

Ils en parlèrent et ils décidèrent qu'ils seraient bien évidemment présent pour cette cérémonie. Néanmoins Asclé devait assister au mariage de Gargantua et Chrystil à Cosne alors il y alla avant celle de Sémur tandis que sa petite adorée restait sur Dijon. Elle devait estre pas très en forme car c'était bien une des premières fois où elle ne prenait pas à un voyage.

C'est donc en revenant de Cosne qu'il s'arresta à Sémur tandis que Robi venait de Dijon. Ils se retrouvèrent donc dans une auberge de Sémur pour se faire tout beau pour ce mariage...qui devait débuter sous peu..
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