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[RP] Salle du Trône - Allégeance à Brygh Ailean McFadyen

Brygh_ailean
D'un signe de tête elle lui répondit, très étonnée de l'air empesé sur cette cérémonie, à ses yeux de "sauvage". Petit signe de tête également vers Angoulême.
Elainedetroy
- Onze, douze, treize ... treize ? ... c'est tout ?
- Je ... je crois, Comtesse.
- Mais ce n'est pas possible !
- C'est tout ce qui reste en stock.
- Mais c'est une catastrophe !
- Une catastrophe, vous l'avez dit.
- Il y en avait beaucoup plus la dernière fois que nous avons fait l'inventaire.
- Il est vrai, mais vous avez reçu tant de visiteurs.
- Non, non ! il doit y avoir une autre explication.
- Peut-être que tous ne viendront pas.
- Et si tous venaient ? Voyons, nous sommes 25, plus la Comtesse et le Héraut. Cela fait 27.
- Certains en ont déjà.
- J'avais dit des neufs pour tous ! Une telle cérémonie mérite un changement. De la nouveauté ! Et aussi un souvenir.
- Las, Comtesse ! Il faut se rendre à l'évidence ...
- Il suffit ! Il faut trouver une solution. Nous en avons treize, nous n'accepterons que treize entrées.
- Mais Comtesse, vous ne pouvez limiter le nombre d'entrées.
- Bien sûr que si ! Je suis le Maire de ce Palais et j'ai droit de regard sur les visites. A moins que ...
- A moins que quoi ?
- Un tapis ! Enfin des tapis ! Voilà la solution !


Et c'est ainsi que furent réquisitionnés tous les tapis du Comté. Ceux-ci furent installer, tel un long chemin, du hall d'entrée jusqu'à la salle du Trône du Palais de Périgueux pour remplacer les patins roses manquants et protéger ainsi le parquet du château des coups de bottes ou traces de poulaines sales.

Pour ceux qui ne connaissent pas la lubie d'Elayne, sachez qu'elle impose des patins roses à tous les visiteurs du Palais de Périgueux. Allez donc y faire un petit tour par curiosité. Vous pourrez y admirez, outre ses tapisseries, un parquet parfaitement ciré, dans lequel vous pourrez vous mirer aussi bien que dans un miroir. Cela vous donnera certainement des idées si vous possédez un parquet en votre demeure, et si vous voulez faire des économies de servants pour l'entretenir. En effet, le salaire des servants ayant particulièrement augmenté ces dernières années, et le budget du Palais particulièrement diminué, il fallait trouver une solution pour faire faire des économies au Comté. Quoi de plus normal alors, que de mettre à contribution ceux qui venaient en visite. Déjà qu'on leur offrait pour la plupart une tisane gratuite !
Et pourquoi rose, me direz-vous ? Et pourquoi pas rose. Il y avait bien des poneys roses, alors pourquoi pas des patins roses. Quoi ? Elayne avait été influencée par ses belles-filles ? Oh ! Si peu !

Et c'est ainsi qu'Elayne foula fièrement les tapis réquisitionnés pour la journée, jusqu'à la salle du Trône. Quelle satisfaction de savoir que le parquet resterait intact au cours de la cérémonie d'allégeance ! Et quelle fierté que d'avoir fait faire une économie à son Comté. Cela méritait presque de nouvelles terres ! Il faudrait qu'elle négocie cela avec la Comtesse. De nouvelles terres contre un Palais particulièrement bien entretenu et la meilleure hospitalité de tout le Royaume !

Tout en attendant son tour pour porter allégeance, elle réfléchissait sur un étroit et long tapis qui parcourrait tous les couloirs en leur milieu. Economie de patins, économie de cirage, économie d'entorses, bref l'invention idéale ! Par contre, tapis rouge ou tapis rose ? Gros dilemme !

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Thais, incarné par Flex
D’abord impressionnée par l’attelage autant que par la raison qui les poussaient à le prendre, Thais avait finalement réussit à se mettre à l’aise… Du moins autant qu’on pouvait l’être en présence du nobliot. Elle l’observa du coin de l’œil et réprima le sourire qui lui venait. Il était souvent comparable à un enfant capriceux… Mais un enfant à qui son rang donnait de l’autorité et un bras long… Bref un enfant à qui on ne pouvait dire non !

Là-dessus elle reporta son attention sur le paysage, se demandant toujours comment elle en était arrivée là… D’abords la visite à son cousin qui s’était transformait en entretien d’embauche puis maintenant le voyage jusqu’ici pour les allégeances. En songeant à la fameuse journée durant laquelle elle était entrée au service du Mirandole, la blonde ne put s’empêcher d’effleurer son cou du bout des doigts… Sacré journée c’était certain ! Et la petite douleur qu’elle ressentait toujours dans les côtes était là pour lui rappeler !

Perdue dans ses pensées, elle sursauté légèrement quand elle l’entendit s’adresser à elle et la jeune femme ne put cette fois retenir le sourire qui lui venait en l’écoutant. Non vraiment, avec lui, elle finira par ne plus s’étonner de rien !


« Accessoirement, oui ! Il est très réussi ! » Ajouta-t-elle quand les effluves du parfum lui parvinrent « Monseigneur a-t-il déjà gouté certaine des nombreuses manières de manger cet excellent mets ? »

Elle savait le Mirandole très peu friant des fruits et légumes, pourtant une dégustation de fraise, après un copieux repas de viande, était divin… Remarquant une nouvelle fois l’état des mains sur nobliot, Thais regratta encore de ne pas lui avoir conseillé une serie de baume qui auraient pu les remettre les rendre plus présentable … Bien qu’elle ne douta pas, que des remèdes, il avait déjà de toute sorte… Mais là n’était pas sa tache auprès de lui, elle s’était donc abstenue. Elle avait quand même tenue à lui emmener des gants d’apparat, histoire qu’il puisse les enfiler si besoin était. Le maître responsable de la garde-robe du Mirandole, en accord avec elle, lui avait confié avant qu’ils ne partent… Depuis, elle les gardait sur ses genoux, bien à plat pour ne pas les froisser…
Brygh_ailean
Petit « sglurp !» de la brune sur le trône lorsque la Comtesse d'Aubeterre se présenta et passage en revue de tout ce qui pourrait ne pas aller :
Cheveux coiffés. Tchèque.
Ongles moyennement rongés et soigneusement limés. Tchèque.
Maquillage léger mais affirmant sa position sur peau blanche à souhait (naturelleuh !). Tchèque.
Pas de bottes de cavalier mais des escarpins féminins. Tchèque.
Une robe de chez Damisela Gabrielle, taille 5 (Bah c'est un morceau, l'escote, quand même !). Tchèque.
Pieds délicatement posés sur le sol et non pas croisés. Tchèque.
Genoux serrés. Tchèque.
Dos droit sans cambrure ostentatoire. Tchèque.
Port de la tête altier. Tchèque (même si son col lui donne envie de se gratter.)
Pas plus de dix atrocités dites depuis qu'elle est réveillée (Et oui en plus, sa Grandeur Elayne lit dans vos taches de rousseur le nombre de gros mots prononcés depuis le lever !). Tchèque... 'fin presque.

La grande plaqua donc le sourire "J'vous jure m'ame Elayne c'est que de la verveine dans mon cruchot ! » attendant le verdict de la maire du palais qui était, malgré sa jeunesse, un peu la mère de tous les enfants du palais, sa grande Grandeur comme les autres. Puis petit signe de tête discret à la Maire en question.
Eudes_von_strass
« J'aime pas tes patins ! » Puis. « C'est moche, c'est poilu et c'est rose en plus ! » Voilà ce que le jeune blondinet de son état aurait dit au Maire du Palais, la belle et charmante Comtesse Elayne, si il n'aurait pas été aussi aimablement gentil. C'est vrai qu'il détestait les patins car cela lui donnait une allure de tapette, et, un popotin volumineux. Une fois sorti de ses pensées, son écoute alla en direction de la Comtesse du Périgord-Angoumois. S'avançant alors devant elle, lui mettant ainsi son derrière bien devant son visage -de quoi lui laisser admirer un beau tableau- il s'échauffa la voix avant de prendre la parole haut et fort.

«Potééé ! Potééé ! Faites place à SA GRANDEUR ELAYNE DE CAMEMBERT ! »

Alors que son chevaucheur s'appliqua à ses côtés, Eudes tendit l'oreille lorsque ce dernier essaya de lui adresser la parole.

« Maistre ! Maistreeuh ! N'avez vous point de honte ? comment oublier le nom de cette Hauteur ? Mais Commeeeeent ! »


S'approchant alors de cet homme, Eudes exprima sur son visage, quelque chose qui disait : « Toi, tu ne payes rien pour attendre ! Va te faire Violer au lieu de parler ! » Mais au lieu de laisser parraître cela entièrement, il prit de nouveau la parole.

« Mon très cher apprenti... Je le sais. JE LE SAIS. Mais vois tu, les patins de la ravissante comtesse, sentent le camembert et pas uniquement la rose... Et puis zut, nous sommes pas à la cour de sa Majesté ! Un peu de mou, Richard ! Un peu de mou ! »

Revenant à la cérémonie...

« Que la personne qui fut précédemment appelée s'approche et s'agenouille devant la Comtesse ! Mais attention, on ne branle rien devant sa Grandeur la Régnante, siouplé ! »

Et vive les Poneys Roses ! Huuuu ! Vive les Poneys Roses !
Loooootx, Lotx ! Où est mon adorable gel coiffant que tu m'as promis, il est oooù ? ?

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Elainedetroy
Il y eut de grands blancs.

Puis il y eut :


«Potééé ! Potééé ! Faites place à SA GRANDEUR ELAYNE DE CAMEMBERT ! »

Elayne ouvrit de grands yeux horrifiés (mais toujours émeraude), pâlit (ce qui eut pour avantage de faire ressortir ses beaux yeux émeraude), s'arrêta de respirer, vacilla légèrement puis porta la main à son coeur. Une tisane, des sels ou un bras obligeant, vite ... ! Vite une âme charitable pour secourir une pauvre Comtesse scandalisée, accablée par le déshonneur.

Et bien sûr, point de valeureux chevalier dans les parages. Son époux, comme à son habitude, absent. Et son chevalier servant Matpel, mort ! Las ! La noblesse n'était plus ce qu'elle devait être. Et les Hérauts non plus, d'ailleurs ! Pourtant, elle ne pouvait se permettre de perdre connaissance et surtout la face en cette assemblée. Une de Troy se devait de rester noble et digne devant l'adversité.

C'est donc sans tisane, sans sels, sans bras obligeant qu'elle s'avança devant le trône. Le port de tête hautain et le regard fier, elle se permit de lancer haut et fort :


- Elayne de Troy de Lande Morte, Comtesse d'Aubeterre, Baronne de Montmoreau et de Belvès, Dame de Romefort, votre Grandeur !

Tout en écrasant méticuleusement le pied de Eudes qui traînait malencontreusement sur son passage. Comme le lui avait appris ses deux belles-filles, Mahaut de Nabinaud et Orkaange de Bors. Qui aurait cru que les mauvaisetés de ces deux chipies lui serviraient un jour.

Petit sourire perfide.


- vous allez les attendre longtemps vos modifications architecturales concernant l'hérauderie, Messire Eudes.

Puis magnifique et habituelle révérence devant la nouvelle Comtesse.

Les cheveux étaient coiffés. 10/10 !
Les ongles étaient moyennement rongés mais soigneusement limés. 7/10 !
Le maquillage était léger mais affirmant sa position sur une peau blanche à souhait et naturelle. 10/10 !
Des escarpins féminins. Extraordinaire ! 10/10 !
La robe venait de chez Damisela Gabrielle. 10/10
Par contre, au moins taille 5 ! Faute ! Une noble se doit d'être fine et svelte. 3/10 !
Les pieds étaient délicatement posés sur le sol et non pas croisés. 10/10 !
Les genoux étaient serrés. 10/10 !
Le dos était droit sans cambrure ostentatoire. 10/10 !
Le port de la tête était altier. 10/10 !
Par contre le cou était rouge. 5/10 !
Dix taches de rousseur. Nouvelle faute ! Une noble se doit d'être d'avoir un langage académique. 0/10 !
L'haleine sentait la verveine. 10/10 !

Moyenne générale : 8,07
Ensemble satisfaisant. La Comtesse doit continuer à fournir les efforts dus à son rang.

Grand sourire mais cas de conscience. S'agenouiller ou ne pas s'agenouiller ? C'est que ses articulations n'étaient plus de premier âge avec toutes les allégeances qu'elles avaient connues. Bon, un genou seulement à terre pour respecter le protocole ... et surtout pouvoir se relever sans peine.

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Eudes_von_strass
Haaan, il est formellement INTERDIT de marcher sur l'un des pieds de Sa trèèèèèès Sainteté Eudes Von Strass & d'Acoma, non mais ! Et puis quoi encore ? ... Eudes, toujours gentil comme à son habitude, exprimait sa souffrance par des plaintes faibles, très faibles. Petit regard en haut, puis en bas, Eudes se rapprocha par la suite encore plus de la Comtesse du Périgord-Angoumois.

« Votre Grosseur Brygh Ailoto Mclaren... J'insiste ! Sa Grandeur Elayne de Quatre est bien noble de l'Odeur du Camembert ! »

Stop net, Eudes se tut. Il écouta Sa Grandeur Patinolante avant de reprendre la parole auprès de la Régnante.

« M'en tape les noisettes ! J'suis beau, mignon et en plus, j'suis héraut... J'ai carrément tout ce qu'il me faut ! »

Et nah. Ou toc. Comme elle veut... En tout cas, Eudes adore Elayne -contrairement à ses patins- et personne ne pourra lui retirer son amour amiternel.

« Votre Grandeur, c'est à vous. »

Et il se retira un peu en retrait afin de laisser soumission se faire...
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Brygh_ailean
Dame Elayne l'avait litéralement toisé comme elle l'avait anticipé. Son regard s'apesantit sur sa taille. Petit relevage de sourcil inquiet de la grande. Elle avait tellement maigri, ces derniers temps, pourquoi s'attarder sur la partie de son anatomie qui reflétait vraiment ce détail navrant. Ou alors la surconsommation de harengs au vinaigre entre deux claquements de porte, avait-elle un peu trop compensé ? Non. Impossible. Et si... non... pis non et non. Elle ne pouvait pas avoir forci.

Le Héraut délirait de plus belle.

Angoulême, vous auriez pu venir à jeun, nous aurions préféré.

Elayne s'inclinait déjà. Elle se pencha pour l'écouter.
Elainedetroy
Elayne soupira de soulagement. Bryn ne lui avait pas demandé d'être son "homme lige". Demander à une femme d'être un "homme lige", n'était-ce pas du dernier ridicule ? C'était une conversation qui revenait dans tous les nobles salons, entre deux tasses de tisane, le petit doigt en l'air.

- Vraiment, ma Chère, parler d'homme lige, n'est-ce pas du dernier ridicule ?
- Tout à fait, très chère. Il n'y a qu'un homme pour avoir imposer de pareilles coutumes.
- Heureusement que le nombre de Comtesses augmente. Nous sortons enfin de toute cette période de phallocratie dépassée.
- Imaginez que les régnantes demandent à ces Messires de devenir leur "femme lige". J'aimerais voir leur tête à ce moment.
- Oh, ma Chère ! Vous êtes irrésistible. J'ai failli m'étrangler avec votre merveilleuse tisane. Cela aurait été du gâchis.
- Messire Machinchose, voulez-vous être ma femme lige ?
- Oui, Comtesse. Je le veux ... Leur virilité serait bien mise à mal !

- Qu'il soit connu de tous, que nous, Elayne de Troy de Lande Morte, Comtesse d'Aubeterre, Baronne de Montmoreau et de Belvès, Dame de Romefort, reconnaissons comme Comtesse légitime du Périgord et L'Angoumois, Sa Grandeur Brygh Ailean.
Nous prêtons allégeance à la Couronne du Périgord et de l'Angoumois pour nos terres, fiefs et tenures d'Aubeterre, Montmoreau, Belvès et Romefort et rendons hommage à la Comtesse en lui assurant notre aide, conseil et épée pour tout ce qu'elle nous commandera, pour le bien du Périgord et de l'Angoumois.
L'aide et le conseil pas de souci, je vous les apporterai. D'ailleurs comment trouvez-vous l'idée d'un tapis pour faire des économie de cire, de servants et de patins ? Bien sûr c'est un investissement onéreux, mais qui sera vite amorti.
Par contre, l'épée, je ne sais pas trop la manier. Ce sera mon époux, Valnor, qui prendra la relève à ce sujet.
Sinon, vous ne pourriez pas destituer votre Héraut ? Parce que cela fait légèrement déplacé un héraut ivre. Pourtant j'avais fait murer les portes des caves de ce Palais. Il va vite falloir me faire un décret pour interdire tout alcool icelieu.

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Brygh_ailean
Pourquoi était-elle sûre à l'avance que l'allégeance de la Comtesse d'Aubeterre ne revêterait pas forme ordinaire. Simple : la Comtesse Elayne n'était pas tenue à l'ordinaire bien au contraire. Si son allégeance était des plus classiques, la suite l'était fort moins mais amusa la grande.

Nous, Brygh Ailean McFadyen, Comtesse du Périgord et de l'Angoumois, recevons votre allégeance pour vos fiefs... et tenures... d'Aubeterre, de Montmoreau, de Belvès... et de Romefort et vous accordons protection justice et subsistance pendant le temps de notre mandat.

Tandis qu'elle se penchait davantage pour donner l'accolade à la comtesse, elle en profita également pour lui répondre discrètement :

Ne vous inquiétez pas pour le coût des tapis, les caves du château regorgent d'Aubusson achetés par le sieur Chocomouss. Oui, ah ! L'épée ? Bah, je vous ai déjà vu la manier et vous faites preuve d'une excellente dextérité, comtesse ! Si, si... Sa Grandeur Valnor plutôt ? Bon d'accord... Mais c'est bien parce que c'est vous.
Le Héraut, une catastrophe en effet mais je n'ai point de pouvoir sur sa présence, hormis m'en plaindre plus haut... non, non, pas là-haut à l'Assemblée... mais plus haut, plus haut ! Vous voyez de quoi je veux parler ? Ou alors, je vous confie d'appeler les gardes et nous l'envoyons se baigner dans les douves dès la cérémonie finie ? Qu'en pensez-vous ?


En libérant la Comtesse, Bryn ne put contenir un sourire immense qui était l'expression de son hilarité intérieure. Mais Dame Elayne lui avait également appris à savoir maitrîser toutes formes d'ellipses du caractère au profit de sourires plus convenus. Ainsi en fut-il et que le spectacle continue.
Eudes_von_strass
« Et que le spectacle continuuue ! » Pensa-t-il très fortement au point d'être en fusion psychiquement avec la régnante de ce Comté. Est-ce donc un pouvoir ? ou plutôt, le mot "don" serait plus en adéquat ? Nada, nul ne le sait et cela ne sert strictement à rien de polémiquer là dessus. Avoir le don de penser la même chose qu'une personne et cela en même temps, n'est rien d'autre qu'extraordinaire !

« Je valide ! »

Reprenant ainsi sa liste, Eudes raya le nom de la Comtesse aux -bernard- tapis volants et de son époux le Comte Valnor. Ne voyant point l'arrivée du Comte de Cognac, son suzerain, et de la Comtesse de Chalais, il décida de passer à la suite. C'est à dire, aux Vicomtes. Alleeez ! Aaaaction, Réaaaction !

« Repoté ! Reuhpoté ! Faites place à la Vicomtesse MIZUKI de la Roche, Jean-Pierre Foucauld ! »

Petit regard en direction de Misuki, puis en direction de Flex, le jeune blondinet pensa fortement : « Toaa ! Pas bouger ! Laisses ta gonzesse prêter allégeance. » Puis avec un sourire et se retournant encore, encore et encore en direction de la comtesse, la régnante grand-mère, il reprit ensuite la parole.

« Votre Grandeur, si Monseigneur Flexounet s'approche de vous, n'hésitez pas à lui donner un bon coup en direction de son oiseau ! Et oué, même si votre cheville est... »

Restop net ! Eudes se retût. Quoi ? Il est mort ? Maiis nooon, il se tut de la bouche, il se tut du verbe taire ! Pfff t'es naze toi !

« Que la Vicomtesse s'approche ! »

Et là :
Je me tus
Tu te tus
Il se tut
Nous nous tûmes
Vous vous tûtes
Ils se turent ou curent, comme vous voulez.

Quoi ? Il est complètement pété ? Ouai, p'têtre...

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Elainedetroy
Des tapis d'Aubusson ! Mais quelle merveilleuse nouvelle ! Et quel investissement intéressant pour le Comté ! En cas de difficultés, la revente et le bénéfice pourraient être particulièrement rentables. Quoiqu'il ne fallait pas qu'ils soient trop usés et salis par les bottes de tous les visiteurs. Parce que la plupart des visiteurs n'arrivaient pas en une tenue très soignée ! Surtout ceux qui avaient fait un long voyage. Alors pour ne pas les souiller, il faudrait fournir des couvre-bottes. Et des couvre-bottes, cela coûtait cher ! Alors ? Finalement ? Finalement les patins, c'était pratique, économique et utile. Et bien on garderait les patins et on revendrait les tapis. Si Elayne n'obtenait pas un titre de Vicomtesse avec une telle idée pour relever les finances du Comté ! Elle se révélait une excellente CAC en plus d'être une excellente Chancelière, une excellente Maire du Palais, une excellente conseillère comtale, une excellente mère, une excellente belle-mère, une excellente épouse. Bref, elle méritait vraiment un titre de Vicomtesse !

En parlant de Vicomtesse, il fallait qu'elle laisse la place à son amie Mizuki. Ce qu'elle fit avec noblesse tout en hésitant un instant à appeler la garde pour faire sortir ce héraut ivre.

Tiens, elle ferait bien un excellent héraut aussi !

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Margilie
Décidément cette cérémonie ne ressemblait à aucune autre. Une comtesse blessée, un manque de patin, un Hérault légèrement éméché.

A l'annonce de son nom, la Vicomtesse se leva et s'avance devant la régnante tout en se demandant qui était ce Jean Pierre dont avait parlé Eudes.

Elle s'inclina devant la comtesse attendant la phrase habituelle.
Brygh_ailean
Discuter avec Elayne autour d'une accolade avait été un réel bonheur. Entendre appeler Mizuki lui procura le même enchantement.

Entre les deux néanmoins il fallait composer avec un morveux, noble certes, mais morveux totalement torché et grossier. Elle en profita qu'il se rapprochait du trône pour le saisir par la manche et lui glisser à l'oreille.


Angoulême, prochaine réflexion sur Flex ou un autre des vassaux du Périgord et de l'Angoumois et vous finissez dans les douves pour vous dégriser... j'irais jusqu'à soudoyer quelques carnassiers brochets pour qu'ils vous délestent de votre virilité... c'est bien compris ?

Son regard avait viré au noir, signe d'orage. Mais dès qu'il revint se poser sur Mizuki il était redevenu de ce gris si particulier qui ressemble à la mer d'Irlande. Elle attendait donc que la vicomtesse s'approche pour être de nouveau en bonne compagnie. La vicomtesse s'agenouillait déjà. Elle attendit donc son allégeance en espérant que le calme revienne sur la salle du trône.
Flex
Désolé du retard pour ceux avec qui je joue.

Bien sur que son parfum sentait bon. Il était encore plus rassuré de l'entendre dire venant de la bouche de Thais ; qui, cette dernière, proposant un met, attira la curiosité du borgne. Il crut dans un premier temps qu'elle avait fait là une soupe ou une confiture du fruit, mais ce ne fut pas malheureusement le cas. Il venait de saliver pour rien, mais les souvenirs gustatifs de la fraise l'apaisaient tout de même.

« - Quelques fois si ce n'est plus. Mais je préfère le raisin, il me rappelle le vin, même si ce n'est point fermenté.

Puis le silence vint s'installer dans la calèche. Enguerrand était pensif.


Flex arriva.


Au château du Périgord, le borgne fit attention certain, de tenir maitre Thais à ses côtés, parce qu'il connaissait la famille Pendragon telle que leur sang, du moins celui de Arthur, se voulait tête en l'air. Par conséquent, tantôt il guettait si la curiosité de la jeune femme ne s'allongeait pas sur une décoration ; tantôt, sur son épouse Mizuki, en bien meilleure forme qu'elle ne le sera plus tard - à contre cœur - qu'il rejoignit prestement. Cette dernière fut appelée pour son serment ; par conséquent le borgne tint la conversation avec Thais.


Je ne vous l'ai point expliqué - quelle importance ? mais, je suis vous l'auriez deviné, vassal du Périgord. Je vais prêter allégeance à la comtesse, et mon épouse que voyez-vous là, madame de la Rochefoucauld, le fait.

Il venait de confier ce détail à Thais. En outre, le borgne fut interpellé par le héraut. Enguerrand se massa la tempe, et se racla la gorge. Mince, Eudes Von Strass ne connaissait pas sa notoriété. Il réfléchit quelques instants.
Par dessus son épaule, il fit un regard apprécié à Thais, et, le pas lent, quoi qu'un peu bruyant à cause de sa dégaine conquérante, annonçait en quittant le rang :


Votre héraut insulte mon épouse d'un nom indistinct, et déteint son culte ma blouse. Sa Grandeur laisserait-elle qu'on insulte ses gens ? Je demande qu'on l'en geôle, ou qu'on m'éloge publiquement. »
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