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[RP] Salle du Trône - Allégeance à Brygh Ailean McFadyen

Eudes_von_strass
Être héraut n'est pas si simple et il ne suffit pas de savoir dessiner, ceci est tout un art qui commence d'abord par la lecture des armes. Petit regard qui lui est pétillant, Eudes observa la Régnante puis enfin l'assemblée nobiliaire. Il écouta alors Bryn... Indigné, il répond.

« Oh ! Qu'elle honte ! »

Hochant la tête.

« Moi ?! Le héraut de sa Majesté la Reine ?! »

Reculant alors.

« Et bien qu'il en soit ainsi, vous en payerez les conséquences, Votre Grandeur. »

Et nah ! Ceci était troooop injuste. C'est toujours moi.
S'approchant du bout de l'estrade, il vit Flex monter prêt de la Régnante. Petit rire lorsqu'il entendit le Vicomte, il ne put se retenir et prit la parole en s'avançant.


« Gentils-hommes, Vos Grandeurs, Messeigneurs et Vicomtesses, Barons et Baronnes, Sires et Dames, Ooooyé, oyéééééé ! »

Échauffant ainsi sa voix.

« Monseigneur Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole et de Dublith, Vicomte de Mussidan, Baron du Fleix & Seigneur de Soirans est totalement irrespectueux envers la noble assemblée des Hérauts de France en ne faisant ni valider ses armes qui sont complètement nase, ni valider son soit-disant mariage avec la Vicomtesse de Ribérac, faire proposer par l'ex-Comtesse Cerise, une patente à la Hérauderie de France pour son propre nom en persécutant cette dernière... Et souhaite malgré tout avoir des éloges. Qu'en pensez-vous ? La Comtesse du Périgord et de l'Angoumois devrait-elle lui en faire ? Honte au Vicomte ! Hoooonte ! »

Méchant garçon le Flex.
Et là, il se tut définitivement. Grand regard en direction de la Comtesse du Périgord, il savait qu'il venait de signer son arrêt de mort... Il laissa ensuite la place à la Vicomtesse.

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Brygh_ailean
L'escote n'avait pas du tout envie de se lever. Si elle l'avait fait, elle aurait très certainement décoché une volée à Gensac. Là elle se contenta de fermer doucement les yeux une seconde, de se masser les tempes doucement, de faire légèrement craquer sa nuque par un infime roulement d'épaules. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle releva légèrement le menton et d'une voix très détachée, elle commença :

Gardes ! Qu'on amène un baquet pour que le jeune ser se rafraichisse les esprits !

Se tournant vers le fameux'héraut, elle poursuivit :

Angoulême, puisque tel est votre rôle ici, vous avez suffisamment outrepassé toutes les convenances ce matin. Excusez-vous auprès de la vicomtesse, excusez-vous auprès de la comtesse d'Aubeterre, excusez-vous également auprès de Mussidan. Je n'ai aucune patience vis à vis des impudents. Et votre impudence n'a d'égale que votre ivresse.

Après un soupir, son regard passa vers le borgne.

Effectivement le Héraut a totalement oublié qu'il n'était que le mestre de cérémonie icelieu en cette journée, oublié que les gens les plus importants dans cette salle, c'était vous, l'Assemblée des Nobles de Mérite du Périgord Angoumois, oublié qu’il doit des comptes, certes pas à nous, mais en plus haut lieu... Oublié beaucoup de choses en fait. Je pense même qu’il s’est totalement oublié. Maintenant, par respect pour votre épouse, qui est là, agenouillée, j’aimerais que nous reprenions le cours des choses…

Elle acheva sur l’entrée des gardes.

Gardes ! Aidez-donc le jeune homme, là… à se désaltérer !

Son regard coula vers Mizuki.

Vicomtesse, nous vous écoutons…
Margilie
Décidément on ne s'ennuyait pas à cette cérémonie. Le Herault semblait saoul et pas qu'un peu. Voilà qu'il insultait Enguerrand. Mizuki déjà courbée vers la comtesse se demandait quelle tête faisait son époux; mais elle ne pouvait se retourner.

La Comtesse demanda alors aux gardes un peu d'eau pour rafraîchir les idées du jeune Herault.
Puis le silence revint, comme il était agréable parfois ce silence.

La Vicomtesse se lança donc au bout de quelques secondes.


Moi, Mizuki de la Rochefoucauld-Mirandole, Vicomtesse de Riberac et Baronne de Beauregard, le reste des fiefs est à Enguerrand, vous Reconnais vous Brygh Ailean McFayden comme comtesse légitime du Périgord Angoumois; et vous assure mon aide, mes conseils et mon épée si le besoin s'en faisait sentir, enfin pas trop souvent quand même pour l'épée je ne suis plus de 1ère jeunesse.
Brygh_ailean
Incroyable ! Les « anciennes » avaient décidé de se lâcher, ce qui faisait plaisir à Bryn, pour qui le plus beau des serments n'est pas dans la forme mais dans le fond. Après Elayne et ses petites messes basses, c'était Mizuki qui revendiquait son âge et une forme de détachement marital et foncier devers le poète du Périgord. La grande ne pût s'empêcher de sourire un peu plus que d'ordinaire et de se pincer la lèvre un instant.

Nous, Brygh Ailean McFadyen, Comtesse du Périgord et de l'Angoumois, recevons votre allégeance pour vos fiefs de Riberac et Beauregard et ne tenons pas compte des autres puisqu'ils sont à Enguerrand... Son sourire s'élargit davantage. et vous accordons protection justice et subsistance pendant le temps de notre mandat.

Comme pour Elayne, elle profita de l'accolade pour glisser quelques mots à Mizuki :

Vous devriez tout de même penser à l'épée pour que nous découpions l'affreux Héraut en rondelles, non ?

Petit haussement de sourcil et sourire en coin vers la vicomtesse. C'était sans doute le tour d'Enguerrand et elle allait se fendre d'un compliment pour ne pas le voir courroucé. Cela donnait l'impression de faire gonfler le chiloïde de sa joue, ce qui était fort disgrâcieux.
Eudes_von_strass
Comment osait-on toucher Eudes Von Strass & d'Acoma, l'homme le plus puissant du Périgord-Angoumois ? Observant alors de loin l'allégeance entre Mizuki et la Comtesse Régnante Brygh Ailean, Eudes se désaltéra avec de l'eau bien fraîche afin de se rendre moins violent et plus calme dans ses paroles comme dans ses gestes. Mais en vain, il revint ensuite tout près du trône.

« Je valide, Votre Grandeur ! »

Puis, soudainement en pinçant son nez.

« Aheum ! AAAAAAAAHEUM ! Faîiiiiiiites donc place à Bonseigneur Enguerrand Louis-Perceval de la Birandole et de Dublith, Vicomte de Bussidan, Baron du Fleix & Seignor de Soiraaaaans »

Petit signe de main, il invita le poète à se rendre tout près du trône. Une graaaaande surprise l'attendait. Héhé.

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Flex
Absolument faux, Flex avait manipulé Cerise et avait écrit soi-même sa patente. Il s'était à nouveau admiré de son charisme, ainsi que la manière avec laquelle son égo prit autant de plaisir à cet exercice. Quelques mois auparavant, il avait su en faire de même avec la hérauderie - pour la patente de Mizuki de la baronnie de Beauregard - sans annoncer son mariage avec elle ; et, de loin, remporta haut la main son pari.
Le jeune homme rétorqua d'aussitôt - après que la comtesse ait rappelé les faits.


« - Je vous trouve bien mal acquis, héraut, car, Elia de son vivant vous a renié de sa famille Von Strass - vous usurpez. Vous n'en n'êtes plus un ; pourtant, j'imagine ô combien vous eûtes langoureusement connoytre le goût du maitre d'armes impériale pour obtenir Coussey illégalement. La héraut généalogique, jeune femme appréciée, a dû vous expliquer les devoirs d'un noble, en public, ci-fait, tel que de ne point se montrer ivrogne, comme vous l'êtes. Thomas de Clerel en sera informé.. à la prochaine partie de ramponneau, que je vais remporter.


Se garda-t-il pour lui-même, puisque ce détail le faisait grandir de rage rien que de penser le roi d'armes de France le plumer dans un concours de poker.
Son regard se fit plus tendre en direction de Mizuki, son épouse. Appelé ensuite, ce regard ce fit moins provocateur pour la comtesse du Périgord Angoumois.

Ainsi le borgne se présenta à Bryn, la démarche haute, le menton relevé : on pouvait lire toute la fierté de la réussite sur son visage mutilé. Le jeune homme rejetait sa chevelure en arrière, tandis qu'il autorisait son parfum - ce fameux parfum de fraise - se faire renifler dans son aura.

Le langage plus courtois, Enguerrand de la Mirandole prit l'initiative d'ouvrir la conversation.


Bonjour votre grandeur Mc Fadyen. Votre héraut ne s'est point excusé à personne ; je crains devoir laver l'affront dans le sang. »
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Brygh_ailean
Peut-être le tournant de la cérémonie…

Taratata, Enguerrand... Vicomte...

Le ton de la grande baissa légèrement et elle mira le borgne droit dans son oeil, le sourcil levé et le front haut également.

Vous vouliez qu'on l'engeôle ou qu'on vous fasse éloge... Puisqu'il me faut le garder jusqu'à la fin de cette journée, je prends sur moi de vous faire cette éloge...

Pour satisfaire le borgne, ou du moins contenir un instant ses aspirations à transformer cette journée en un capharnaüm pire que celui qu'avait déjà créé le Héraut, Bryn ressassa dans sa tête quelques vers de la Complainte de Bertrand de Born, un autre enfant du Périgord, avant de se lancer dans l'éloge qu'avait réclamé Enguerrand Louis Perceval. Pour se donner du cœur, elle se rappela les vates de son pays, qui apaisaient les guerriers et arrêtaient des batailles rien que par leurs chants. La Mcfadyen devait bien avoir quelque part dans son sang ce gêne si particulier… Ailean en doutait fortement mais rien n'empêcherait Brygh de tenter.

Vicomte de Mussidan,
Mon très cher Enguerrand,

Oserai-je vous comparer à ma cheville foulée ?
Cette cheville si elle ne cesse de me tourmenter,
Me rappelle aussi de l'utilité du pied,
Non seulement pour marcher, mais danser et botter.


Botter quelques trains, comme cela aurait réjoui la Comtesse en cet instant ! Elle avait réussi à pondre un quatrain d'alexandrins dans une langue qui n'était pas la sienne. Si la qualité en était tout à fait pathétique, cela n'en demeurait pas moins un effort de taille.

Vicomte de Mussidan,
Mon très cher Enguerrand,

Je vous vois telle la cheville de notre Comté,
De notre Noblesse, le Parangon d'Intégrité,
Vous n'avez de repos de vouloir alerter
Le moindre des faux pas, le geste déplacé.


Nouvelle respiration. Finalement, par nécessité, il lui arrivait aussi de pouvoir composer la pire des imbécillités. Elle n'en revenait pas elle-même. Bryn en avait les larmes aux yeux de se conformer à l'étiquette imposée par son rôle mais aussi et surtout, par la présence de Dame Elayne. Elle déglutit avec peine, serrant un instant les mâchoires pour ne pas éclater de rire, serrant un instant les poings pour ne pas défigurer Eudes.

Vicomte de Mussidan,
Mon très cher Enguerrand,

Comme nous partageons ensemble moultes amitiés,
Donc celle, inestimable, de notre Boudiné,
J'espère que vous rendrez grâce à ces petits couplets,
Et accepterez ce compliment tel que je le chantai.


Bryn aspira l'air profondément pour se remettre de cet exercice qui avait amusé son esprit le temps de le composer, à la volée, mais également perturbé son calme et sa concentration. Elle chercha le regard du borgne, un instant, retenant son sourire car avec Flex, mieux valait prévoir le pire bien avant le meilleur.

Si vous voulez l'embrocher, pour l'Amour du Très Haut, attendez demain... Aujourd'hui, de toutes façons, vous ne laveriez rien dans le sang... Le Héraut me semble être irrigué à la bière de mauvaise qualité...
Eudes_von_strass
Regard en direction du borgne, il ne pu s'empêcher d'exploser de rire.

« Monseigneur, une École d'Art Héraldique va ouvrir dans la Capitale de ce Comté. Je vous invite à devenir élève afin de continuer votre apprentissage, qui n'est apparemment pas terminé, puisqu'à ce jour, vous vous ridiculisez. Sachez bien, seul le chef de famille peut renier un membre du clan dont il en est maistre. Sachez aussi, pour votre culture, que le chef de la famille Von Strass est Theudric, Baron de Bléré, depuis que je suis né. Je ne vois donc pas comment feu ma très chère soeur Elia aurait pu me renier d'une famille dont elle n'en est pas le chef. »

Eudes s'arrêta un court instant avant de reprendre. Son regard était perçant.

« Apprenez ce qu'est de l'usurpation avant de venir me faire une leçon ! »

S'approchant de lui.

« Pour votre savoir, je connais parfaitement les us et coutumes de la noblesse, Monseigneur. Donc au lieu de continuer à dire des propos stupide, je vous épargne à en dire plus et ne veux point vous entendre. Courez vous cacher, vous devriez mourir de pure honte ! »

Continuant ainsi.

« Vous me voyez aussi heureux de connaître vos intentions, Monseigneur. Passez donc en la Chapelle Saint-Antoine-le-Petit comme vous en avez si bien l'habitude pour déposer vos saisines, je vous offrirais bien volontiers une décoction au goût du parfum qui allonge votre cou. »

Et Eudes se tut, prenant alors en mains ses caducées tout en se rapprochant de la Comtesse qui semblait quelque peu sur les nerfs. Il adressa alors une dernière parole au Vicomte.

« Après ce qu'en vous je viens de voir paraître, je vous déclare net que je ne serais plus à vos côtés -même si je ne l'ai jamais été- quant aux débats qui porteront votre blason ! »

Et hop, il se retourna et ignora le borgne. La cérémonie commençait à tarder...


[ Inspiré de certains vers du texte Le Misanthrope de Molière. ]

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Flex
Le jeune homme regardait la comtesse mi-figue mi-raisin : que venait-elle de dire ? C'était cet étonnement qu'on retrouvait sur le visage du jeune Mirandole ; tandis que, Eudes Von Strass s'appliquait à mettre en avant le blason du dit Mirandole - quoi que cela faisait plus de quatre mois qu'il ne l'avait pas porté.

Ainsi donc la comtesse avait la parole musicale, et en rime. En tendant un peu plus l'oreille, il y avait peut être de l'alexandrin, mais maladroit somme toutes, car, de la première strophe, les pieds des vers eux aussi étaient moins bien construits. La seconde annonçait la chute : une demande d'excuse formulée en personne de la part de la comtesse. Rappelons que le jeune homme, en dépit de sa vanité et sa manière pédante à s'exprimer, adorait respecter la préséance des titres - il se mit donc en retrait face à la comtesse du Périgord Angoumois, d'ailleurs il le rappellerait plus tard dans son serment. Alors Enguerrand de la Mirandole se permit une petite boutade.


« - Tout le monde ne peut point déguster une boisson aussi délicate que votre chanson. Je me range de votre côté, comtesse, car quelques caquets cachent la curiosité, qui quand vous la caressé, cessent ainsi surement d'en assurer l'art. L'art est à la beauté un artefact naturel. J'apprécie votre grandeur ce geste.
La force suffit au faible par la raison, maitre loup le
[agneau] dévora pour le punir de sa transgression *.

Le borgne mit un genoux à terre, et prit les devant, car la situation exigeait de lui de montrer davantage de prise de position, et, entrainé par la réponse de la comtesse en rime - c'était pire que de lui offrir du cannabis pour sa pipe - il s'agenouilla.

Je désir être votre homme-lige. »

* De Le loup et l'agneau, in Mes etoiles obscures, Enguerrand de la Mirandole.

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Brygh_ailean
Dans un sourire étonné, d'avoir par quelques rimes atroces, réussi, visiblement à désarmer la situation critique pendant un instant, elle se pencha vers Mussidan, empreinte d'une délicatesse dont beaucoup plus trouvait défaut.

Et bien dans ce cas, vicomte, nous serons ravie de vous écouter... pour les paroles consacrées...
Flex
C'était comme refaire allégeance au Roi Lévan lorsqu'il - Enguerrand - fut comte du Périgord Angoumois. Il allait parler fort uniquement pour pouvoir être entendu par quelques nobles, et, dans ce cas, leur montrer que son allégeance à lui est meilleure et plus musicale. Toutefois le fait de parler longtemps lui obligeait à prendre recul, car, rappelons qu'il lui manque une partie du crâne, et par conséquent, à défaut d'ingurgiter son antidote pour calmer les tambours piquants, le jeune homme n'avait que pour se soulager de masser sa tempe. Il se força à l'effort :

« - Je, Enguerrand Louis Perceval, viens à vous en ce jour, afin de vous faire savoir à vous, votre grandeur, l'attachement de la Casa Aussona, envers la Couronne du Périgord Angoumois, son dévouement, sa foi, sa loyauté.

L'introduction faite, le borgne se lança à l'assault.

Je, Enguerrand Louis Perceval, à vous, votre grandeur, je vous jure obsequium, qui est fidélité. Car je serais votre serviteur & votre dévoué, en tout temps et en tout lieu, et que nul ne pourra me contraindre à briser ce lien.

Je, Enguerrand Louis Perceval, à vous, votre grandeur, je vous jure auxilium, qui est aide et service armé. Car je serais votre bras qui s'abattra sur vos ennemis, et que je saurais vous servir & commander selon ce que vous exigez de moi.

Je, Enguerrand Louis Perceval, à vous, votre grandeur, je vous jure consilium, qui est conseil. Car je serais votre attentif vassal, et que je vous ferais part de mes analyses & critiques de manière réfléchie et construite, sans pensée pour mes intérêts personnels, car je jure de n'être un sujet corrompu par le pouvoir.


Je, Enguerrand Louis Perceval, à vous, votre grandeur, m'en remets à votre jugement et reste vôtre. »

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Brygh_ailean
La tirade était bien longue pour que la brune se rappela du début lorsque le Flex en fût arrivé à la fin. Et pourtant elle avait bien ses deux lobes, il s'agissait certainement d'autres choses. La déconcentration sans doute face aux imprévus qui s'accumulaient. Elle ferma un instant les yeux pour se remémorer ce qui venait d'être dit et ne pas répondre une ânerie. Elle était presque sûre qu'il en avait oublié un bout... mais il en avait par ailleurs tellement rajouté... qu'elle se contenta de rouvrir les yeux et de dire à son tour :

Nous, Brygh Ailean McFadyen, Comtesse du Périgord et de l'Angoumois, recevons votre allégeance Enguerrand Louis Perceval, et nous vous accorderons protection, justice et subsistance pendant le temps de notre mandat.

Elle lui présenta alors les mains paumes à l'orthogonale vers le haut pour lui proposer l'accolade rituelle.
Eudes_von_strass
Au fil de la cérémonie qui dura des heures et des heures, l'effet de l'alcool s'atténua quelque peu. Retrouvant alors son esprit tout doucement, il décida de se rapprocher à nouveau de la Comtesse Régnante.

« Je valide ! » Disait-il avec une haleine qui sentait fortement l'alcool.

Puis.

« Comme nous avons un peu de temps, voici les missives pour votre illustre personne... »

Tendant alors les bouts de parchemins.

Citation:
Nous, Schumif1 de Feugerolles, Seigneur de fraisse, Officier de l’ODM, prêtons ce jour allégeance au Comté du Périgord et de l'Angoumois.
à son représentant élu et reconnu sa Grandeur la comtesse brygh_ailean.
Nous lui jurons aide, conseil et épée tout au long de votre règne.

Faict à Genève
le quinzième jour du mois d'avril de l'an de grâce mil quatre cent cinquante neuf.

Schumi de Feugerolles





Citation:

Nous, Melior de Lioure, Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Perigord, par la présente, reconnaissons la Comtesse Brygh Ailean McFadyen, comme suzeraine légitime du Périgord Angoumois, et lui assurons de lui porter auxilium, consilium et obsequium pour nos terres de Beaumont en Périgord.

Faict le onzième du mois d'avril de l'an de grâce quatorze cent cinquante neuf, à Paris.






Citation:
Votre Grandeur,

Je, soussignée Opale de Lostanges humble Dame de Sainte Alvère, vous reconnais, vous Brygh Ailean Mc Fadyen, comme suzeraine légitime, élue par la volonté d' Aristote et des urnes.

Par la présente, je vous promets auxilium, consilium et obsequium .


Faict à Ventimiglia, Republicca di Genova, le dix-septième jour du mois d'avril de l'an de grasce mil quatre cent cinquante-neuf.



Opale de Lostanges


Citation:
Nous, Louis Vonafred de la Varenne Salmo Salar,
Vicomte de Salignac et baron de Segonzac.


Par la présente, reconnaissons la Comtesse Brygh Ailean McFadyen, comme suzeraine légitime du Périgord Angoumois, assurons de lui porter auxilium, consilium et obsequium pour nos terres de Salignac et Segonzac, pour autant que n'éclate conflit opposant directement le Périgord Angoumois au Souverain Pontife à qui nous devons Prime allégeance.


Faict le douzieme jour du mois d'avril de l'an de grâce quatorze cent cinquante neuf, en Genève.







Citation:
A Sa Grandeur Brygh Ailean McFadyen, Dame de Chateaubernard & Comtesse du Périgord Angoumois,

Salut et bénédiction.

Nous trouvant actuellement à Genève afin de lutter contre l'impie réforme et les lions de juda - que leurs vits flétrissent et se fanent afin que s'éteigne cette lignée pervertie par la bête sans nom - nous nous voyons dans l'obligation de prendre la plume pour coucher sur le vélin la présente allégeance à défaut de pouvoir rejoindre le Comté en personne.

Nous vous reconnaissons, Brygh Ailean McFadyen, comme notre suzerain légitime. Aussi, nous vous promettons respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) pour autant que n'éclate de conflit opposant directement le Périgord Angoumois au Souverain Pontife. Par ailleurs, nous nous félicitons de la confiance renouvelée par les régnants périgourdins successifs ainsi que du soutien inconditionnel apporté à notre ban brantômois luttant désormais depuis de longs mois contre la lie de l'humanité.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Le 10 avril 1459, à Genève,

Cyril Kad cardinal d'Azayes,
Vicomte de Brantôme






Citation:
Nous, Emma Catherine de La Sorgue, Vicomtesse de Thénac,

Renouvellons notre allégeance au Comté du Périgord et de l'Angoumois.
Nous lui jurons auxilium, obsequium, et concilium.

Fait 10 Avril 1459, quelque part sur les routes...




Citation:
Nous,Waldo d'Azerith, Seigneur de Saint CLaud,

par la présente, reconnaissons la Comtesse Brygh Ailean McFadyen, comme suzeraine légitime du Périgord Angoumois, et lui assurons de lui porter auxilium, consilium et obsequium pour nos terres de Saint Claud en Périgord.


Faict le dixième du mois d'avril de l'an de grâce quatorze cent cinquante neuf, sur les routes du Royaume de France.


Waldo d'Azerith,





« Voici de la cire rouge, de l'encre et une plume d'oie, Votre Grandeur. »

Et Eudes tendit le matériel.

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Flex
Le jeune homme releva la tête quand la comtesse terminait de parler. Enguerrand prit ses mains qu'elle lui offrait d'une tendresse féminine. Il y avait un point auquel il tenait beaucoup : le baiser vassalique. Féru de cette coutume ancestrale des nobles français, il consistait, à cette époque, à s'échanger du bout des lèvres un baiser afin de montrer l'appartenance à un même groupe social élevé - et non pas à connotation sexuelle. De facto de la Mirandole s'éprit de tendre ses lèvres protocolaires à celle de la comtesse.
L'allégeance fût trop vite passée. Close, Flex pouvait s'en aller, ou bien rester avec son épouse et critiquer chacun des nobles le suivant.

Il préférait se montrer digne de sa réputation.


« - J'écrirai un essai qui vous sera dédié votre grandeur. »

J'espère que vous en ferez bon usage, se garda-t-il pour lui-même - ce qui voulait dire de lui faire de la pub, évidemment. Puis il se retirait à reculons.
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Brygh_ailean
L'insistance du Flex au baiser vassalique, encore une foutue manie continentale, ne l'avait même pas courroucée. A croire qu'elle s'habituait doucement aux manières d'ici. Elle lui sourit même avant de le laisser reprendre sa place et entreprit la lecture des courriers que le Héraut lui tendait.

Citation:
    ous, Brygh Ailean McFadyen, Comtesse du Périgord Angoumois par la Volonté des Hommes, de la Reyne et du Très Haut, recevons votre allégeance, Schumif1 de Feugerolles, pour votre fief de Fraisse, et vous assurons Justice, Subsistance et Protection pour le temps de notre mandat.

    Qu'Aristote vous protège et vous ramène bientôt parmi les vôtres.
    Rédigé et scellé le onzième d'avril MCCCCLIX, en Periguers,




Citation:
    ous, Brygh Ailean McFadyen, Comtesse du Périgord Angoumois par la Volonté des Hommes, de la Reyne et du Très Haut, recevons votre allégeance, Melior de Lioure, pour votre fief de Beaumont en Périgord, et vous assurons Justice, Subsistance et Protection pour le temps de notre mandat.

    Qu'Aristote nous permette de nous retrouver bientôt dans de moins funestes circonstances.
    Rédigé et scellé le onzième d'avril MCCCCLIX, en Periguers,




Citation:
    ous, Brygh Ailean McFadyen, Comtesse du Périgord Angoumois par la Volonté des Hommes, de la Reyne et du Très Haut, recevons votre allégeance, Opale de Lostanges, pour vos terres de Sainte Alvère, et vous assurons Justice, Subsistance et Protection pour le temps de notre mandat.

    Qu'Aristote vous guide et vous ramène rapidement vers vos douces terres béarnaises.
    Rédigé et scellé le onzième d'avril MCCCCLIX, en Periguers,




Citation:
    ous, Brygh Ailean McFadyen, Comtesse du Périgord Angoumois par la Volonté des Hommes, de la Reyne et du Très Haut, recevons votre allégeance, Cyril Kad d'Asayes, pour vos terres de Brantôme, et vous assurons Justice, Subsistance et Protection pour le temps de notre mandat.

    Qu'Aristote veille sur vous et votre combat, Eminence, et nous autorise à célébrer Foy et Raison à chaque instant.

    Rédigé et scellé le onzième d'avril MCCCCLIX, en Periguers,



Citation:
    ous, Brygh Ailean McFadyen, Comtesse du Périgord Angoumois par la Volonté des Hommes, de la Reyne et du Très Haut, recevons votre allégeance, Emma-Catherine de la Sorgue, pour vos terres de Thénac, et vous assurons Justice, Subsistance et Protection pour le temps de notre mandat.

    Qu'Aristote veille sur vous et vous ramène rapidement en vos foyers.

    Rédigé et scellé le onzième d'avril MCCCCLIX, en Periguers,



Citation:
    ous, Brygh Ailean McFadyen, Comtesse du Périgord Angoumois par la Volonté des Hommes, de la Reyne et du Très Haut, recevons votre allégeance, Waldo d'Azerith, pour vos terres de Saint Claud, et vous assurons Justice, Subsistance et Protection pour le temps de notre mandat.

    Qu'Aristote veille sur vous et vous sur Emma et revenez-nous vite.

    Rédigé et scellé le onzième d'avril MCCCCLIX, en Periguers,



Celle-ci je la garde pour plus tard
Tandis qu'elle rendait tous les ustenciles au Hérault, elle garda par devers elle, la lettre à laquelle elle n'avait pas répondue. [/quote]
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