[RP] Tous à Dijon prendre le château!!

Breizh la légende s'avança sur la place :


A tous les Bourguignons, à tous ceux qui se trouvent en Bourgogne et à tous ceux qui se trouveront en Bourgogne, je lance un appel solanel à prendre les armes et à aller en direction de Dijon écraser cette vermine qui nous, euh qui vous dirige.
Que le sang des nobles coule, que les fourches des paysans transpercent cette chair bien grasse...
Révolte!



Là où Breizh passe, les bonnes moeurs trépassent.

Entre les tribunes des joutes et le départ de la course, Maud se promenait l'oeil toujours aux aguets parmi la foule quand elle avisa un crieur public. Fronçant les sourcils, et bâton bien serré, elle s'approcha:

M'sieur, Maud de la Maréchaussée, alors vais vous dire, l'soleil il tape fort aujourd'hui, mais j'vais vous aider à vous rafraîchir.

Elle s'approcha de lui et le prit par le col tout en regardant si son complice Rickles était là:

Alors comm' ça, vous voulez vous révolter contre l'Duc? Si c'est pas malheureux d'être aussi idiot! D'la vermine que vous z'etes m'sieur et j'vais vous am'ner tout d'suite à m'dame Frim le procureur. Fait bien frais dans l'tribunal et nos geôles sont bien humides si l'juge décide d'vous y envoyer.

Si vous résistez, j'vous assomme et j'vous y train'rai quand même avec m'sieur Rickles
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Le Baron qui se promenait à Dijon en attendant les joutes des Minerve ne put s'empecher d'entendre la braillard appeler à la révolte. Il n'eut pas le temps qu'une dame se disant de la maréchaussée tenter de l'arreter.
Wolfar ne put quand meme pas s'empecher de sortir sa masse d'arme de sa ceinture.

Laissez madame, s'il y en a qui veulent essayer de se révolter contre le pouvoir en place, je suis pret à les accueilleir à ma façon...

Il frappa alors deux fois sa main gauche gantée de cuir avec l'extrémité de sa masse.
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La Mirandole se balladait aussi dans les rues de Dijon entendit à son tour un hurluberlu qui appelait à la révolte.

Elle releva ses jupons, sortit sa latte et la fit tournoyer au dessus de sa tête.

Moi je peux m'occuper de ses reins pour commencer!

Bonjour Baron, bonjour Maud...

Dites moi, je rêve ou ce benêt a un accent breton? on pourrait l'émasculer non?
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Frim, enfin de retour en Bourgogne, entendit l'énergumène, et la réaction de Maud. Elle s'en faisait pas trop, le malandrin causait beaucoup, pourquoi, on ne le savait pas, mais fallait pas non plus demander à ce genre de marmaille de réfléchir, non plus. En fait, elle n'en avait pas grand chose à faire, et elle s'était occupée de son cas d'une façon assez différente de ce qu'il souhaitait dès qu'elle avait réceptionné son pigeon famélique et, semblait-il, martyrisé.

Entendant le Baron, elle se tourna vers lui, et eut un sourire carnassier.

- Faites Baron. Si un jour il se devait que je sois d'accord avec vous, il est fort possible que ce jour soit enfin arrivé.


Puis un nouveau regard à Maud.

- Dame, il y a des cas qui ... enfin, qui méritent certains traitements spécifiques ... Mais si vous m'amenez cette andouille au tribunal, je m'en occuperai, évidemment.
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Naud regarda une main autours de son cou en frottant du bout des doigts sa médaille. Une esquisse de sourire vint se dessiner autours de son cou. Eusaias Duc, contesté par le peuple à peine élu voilà qui était amusant. Le mensonge, la fourberie, le peuple s'en rendait-il compte ou connaissait-il déjà les rouages.

Elle s'avança un peu plus près pour écouter les gens parler. Un garde menaçant quoique son visage ne lui était pas étranger, une servante qui courait avec son panier. Et un qui haranguait ben pour le moment pas grand chose. Quoique une venue d'une ancienne Duchesse si ses souvenirs n'étaient pas encore embrumés. Mouais enfin, un château qui tombe, ou qui soit prit même combat.

Enfin voilà un accueil qui est des plus droles quand on se ballade. Ils se sont retirés de l'UdF sans prévenir, voilà à quoi ressemblait la Bourgogne un Duché décadent. Ou était la Belle Bourgogne que pouvait lui écrire son parrain. Lui qui lui racontait les endroits où se promener, rêver. Il avait été prit par le vice et le lucre.. Triste constatation. Elle se colla contre un arbre pour écouter la suite des évènements, en esquissant un sourire sournois.
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Ah mais, il attirait du monde ce crieur. Un chevalier impressionnant la fit rire avec son arme tout comme Madame Angélyque:

Ah m'sieur l'baron, bien aimable. M'appelle Maud. Vrai qu'avec vot' masse, il arriv'ra pas entier au tribunal. Et m'dame Angélyque, contente d'vous r'voir. Un breton m'dame? Misère. Tout c'chemin pour dire des ân'ries.

Tenant toujours le col de l'individu:

Vous savez bien m'dame, si c'était qu'moi, il irait au pilori et puis après, droit au cachot jeté tout nu couvert de fruits et légumes avariés. Parait qu'les rats, ils aiment bien les parties tendres d'abord. Voyez c'que j'veux dire? J'lui aurai bien arraché la langue aussi m'sieur, sauf que j'préfère la langue de boeuf aux p'tits oignons. Et pis, j'préfère qu'il continue à dire des bêtises hein? Plus il en dit, plus ce s'ra grave pour lui.
Ou alors, on lui brûle les pieds d'abord? Pour l'empêcher d's'enfuir?

Fixant l'inconnu: T'as perdu ta langue, couard?

Madame Frim accourrait aussi:

Ben, j'vous l'laisse alors m'dame Frim. Et m'sieur l'Baron, 'Chantée d'avoir fait vot' connaissance.
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Je me rends. Je plaide coupable. Mettez moi en procès.


Breizh afficha un sourire et attendit son procès durement mérité.

Des rumeurs, toujours des rumeurs. Encore un brigand à attraper soit disant. Le bruit était arrivé jusque dans les bureaux des douanes.

Y'en a un qui veut prendre le château, c'est ce qui se disait.

Alors il avait repris son bâton de pèlerin, non son épée de Chef Maréchal et il s'était rendu sur la grand place.

Et là il découvrit le spectacle. Une armée de gens tous plus bien les un que les autres autour d'un homme qui disait qu'il voulait se rendre. Et il avait raison, il était agrippé au collet par Maud qui semblait vouloir en faire de la chair à pâté.

Bon j'arrive trop tard on dirait. C'est lui qui veut tout renverser ? Il aura été déchu avant de commencer en tout cas.

Fendant le cercle pour arriver au plus près.

Besoin d'un coup de main Maud ou ça va aller? Il a l'air résigné, mais on ne sait jamais.
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D'un grand sourire, elle accueillit Rickles:

Ben m'sieur Rickles, r'gardez-moi c'moins qu' rien. Il dit rien pour s'défendre. Ce s'rait du gâchis que d'le mettre en procès.

Montrant des yeux Wolfar sa masse et Angélyque:

J'ai l'impression que m'sieur l'baron il a des arguments bien solides et j'voudrais pas être à la place de c'maladroit dans les mains de m'dame Angélyque, si vous voyez c'qu'je veux dire. Mais oui, j'préfère qu' vous soyez là au cas où il aurait des comparses dans l'coin.
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Trainez pas trop non plus...je compte pas passer ma vie en Bourgogne...


Il fit un large sourire à l'assemblée, l'air de dire quand vous voulez...

Angelyque sourit, ça faisait chaud au coeur de revenir en Bourgogne.

Je suis contente aussi de vous revoir Maud!

Mais..mais...qu'ouie-je? il ose se rendre et demander un procès?

Ah non! je m'insurge et je refuse! où est le plaisir dans tout ça s'il n'y a pas de résistance?

Rickles...je suis sûre qu'il a des amis dans les parages...

à moins que...

Elle regarda le baron de Cudot et la Procureur

C'est peut être un Benêt tout simplement!!! il y a une épidémie en ce moment.

Se retournant prestement, elle fixa l'individu dans les yeux

Voilà, je confirme!! une lueur benête brille dans son regard!! on peut le sauver je pense, quelques coups de masse bien assenés, ou un petit coup de latte au choix...ma latte a fait ses preuves, sur des dizaines de conseillers...quelques maires...et mêmes des ducs...
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Frim écouta un peu tout le monde, mais avec distraction. Déjà, elle avait dû digérer le courrier qu'elle avait reçu de l'andouille de service, et rien d'étonnant à cela, elle aimait pas l'andouille. Soudain, elle se retourna en entendant une voix qu'elle connaissait que trop, et fit la moue en entendant Angelyque. Tout juste si elle ne leva pas les yeux au ciel en entendant ses commentaires.

- Ravie de vous voir Baronne. De retour ?

Enfin bref, c'était pas d'actualité, et changea t'elle aussi vite de sujet.

- J'apprécie d'entendre votre avis, Baronne, mais c'est pas tout à fait à vous de décider si procès il doit y avoir ou non. Toutefois, j'ai effectivement d'autres projets, et aucunement envie de perdre du temps avec ce genre d'individu. Il est parfois nécessaire d'user de méthodes moins couteuses, voir plus expéditives ...

Frim regarda le Baron sans rien ajouter.
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Naud toujours a observé la scène, fit une mine déçue se fut trop rapide. Bah pas de représailles, si un top au pire des cas pour le révolté mais rien d'autres. Elle regarda celle qu'on appelait Baronne, elle avait vu une affaire y a peu de temps traitée pour elle à la CSI. Elle tripatouillait toujours sa médaille. Puis fut surprise par la façon dont on parlait à un noble ici. Décidément, y avait de quoi détonner les chroniques i.

Elle fut prévôt par le passé, elle avait la verve acide mais jamais de cette façon et n'aurait jamais autorisé un de ses maréchaussée à parler de la sorte. Décidément plus rien ne tourner rond dans le Royaume de France. Elle allait penser à s'expatrier ou retourner en Bretagne au moins, les gens étaient polis et respectueux. Et faire comprendre gentiment que les gens, on pouvait les poutrer comme ça par plaisir sans autres formes de procès. Si on aurait pu voir son visage, on aurait aperçu la grimace qui venait de se dessiner face à ce genre de méthodes pas très aristotélicienne.
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Un lent sourire s'afficha sur les lèvres de la Mirandole

Ce n'est pas Baronne, mais Duchesse à présent...et oui je suis de retour, vous avez failli me manquer d'ailleurs. J'ai failli vous ramener ce que je vous avais promis...ce sera pour la prochaine fois. Qu'entendez-vous par méthodes plus expéditives? commenceriez vous à penser comme moi? qu'une bonne bastonnade est souvent utile et est bien mieux que les paroles? je suis ravie de l'entendre!

Elle se tourna vers Naudeas, se demandant si elle la connaissait. Par mesure de précaution elle décida de se présenter en premier, si elle oubliait parfois les visages, elle n'oubliait jamais un nom

Bonjour, je suis Angelyque de la Mirandole, Duchesse du Charolais et Baronne de Cruzy le Chastel.

Et finit la salutation par une légère inclinaison de tête
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