[RP] Tous à Dijon prendre le château!!

Breizh la légende s'avança sur la place :


A tous les Bourguignons, à tous ceux qui se trouvent en Bourgogne et à tous ceux qui se trouveront en Bourgogne, je lance un appel solanel à prendre les armes et à aller en direction de Dijon écraser cette vermine qui nous, euh qui vous dirige.
Que le sang des nobles coule, que les fourches des paysans transpercent cette chair bien grasse...
Révolte!



Là où Breizh passe, les bonnes moeurs trépassent.

Le Baron qui se promenait à Dijon en attendant les joutes des Minerve ne put s'empecher d'entendre la braillard appeler à la révolte. Il n'eut pas le temps qu'une dame se disant de la maréchaussée tenter de l'arreter.
Wolfar ne put quand meme pas s'empecher de sortir sa masse d'arme de sa ceinture.

Laissez madame, s'il y en a qui veulent essayer de se révolter contre le pouvoir en place, je suis pret à les accueilleir à ma façon...

Il frappa alors deux fois sa main gauche gantée de cuir avec l'extrémité de sa masse.
_________________

Frim, enfin de retour en Bourgogne, entendit l'énergumène, et la réaction de Maud. Elle s'en faisait pas trop, le malandrin causait beaucoup, pourquoi, on ne le savait pas, mais fallait pas non plus demander à ce genre de marmaille de réfléchir, non plus. En fait, elle n'en avait pas grand chose à faire, et elle s'était occupée de son cas d'une façon assez différente de ce qu'il souhaitait dès qu'elle avait réceptionné son pigeon famélique et, semblait-il, martyrisé.

Entendant le Baron, elle se tourna vers lui, et eut un sourire carnassier.

- Faites Baron. Si un jour il se devait que je sois d'accord avec vous, il est fort possible que ce jour soit enfin arrivé.


Puis un nouveau regard à Maud.

- Dame, il y a des cas qui ... enfin, qui méritent certains traitements spécifiques ... Mais si vous m'amenez cette andouille au tribunal, je m'en occuperai, évidemment.
_________________

Ah mais, il attirait du monde ce crieur. Un chevalier impressionnant la fit rire avec son arme tout comme Madame Angélyque:

Ah m'sieur l'baron, bien aimable. M'appelle Maud. Vrai qu'avec vot' masse, il arriv'ra pas entier au tribunal. Et m'dame Angélyque, contente d'vous r'voir. Un breton m'dame? Misère. Tout c'chemin pour dire des ân'ries.

Tenant toujours le col de l'individu:

Vous savez bien m'dame, si c'était qu'moi, il irait au pilori et puis après, droit au cachot jeté tout nu couvert de fruits et légumes avariés. Parait qu'les rats, ils aiment bien les parties tendres d'abord. Voyez c'que j'veux dire? J'lui aurai bien arraché la langue aussi m'sieur, sauf que j'préfère la langue de boeuf aux p'tits oignons. Et pis, j'préfère qu'il continue à dire des bêtises hein? Plus il en dit, plus ce s'ra grave pour lui.
Ou alors, on lui brûle les pieds d'abord? Pour l'empêcher d's'enfuir?

Fixant l'inconnu: T'as perdu ta langue, couard?

Madame Frim accourrait aussi:

Ben, j'vous l'laisse alors m'dame Frim. Et m'sieur l'Baron, 'Chantée d'avoir fait vot' connaissance.
_________________

Des rumeurs, toujours des rumeurs. Encore un brigand à attraper soit disant. Le bruit était arrivé jusque dans les bureaux des douanes.

Y'en a un qui veut prendre le château, c'est ce qui se disait.

Alors il avait repris son bâton de pèlerin, non son épée de Chef Maréchal et il s'était rendu sur la grand place.

Et là il découvrit le spectacle. Une armée de gens tous plus bien les un que les autres autour d'un homme qui disait qu'il voulait se rendre. Et il avait raison, il était agrippé au collet par Maud qui semblait vouloir en faire de la chair à pâté.

Bon j'arrive trop tard on dirait. C'est lui qui veut tout renverser ? Il aura été déchu avant de commencer en tout cas.

Fendant le cercle pour arriver au plus près.

Besoin d'un coup de main Maud ou ça va aller? Il a l'air résigné, mais on ne sait jamais.
_________________

Trainez pas trop non plus...je compte pas passer ma vie en Bourgogne...


Il fit un large sourire à l'assemblée, l'air de dire quand vous voulez...

Frim écouta un peu tout le monde, mais avec distraction. Déjà, elle avait dû digérer le courrier qu'elle avait reçu de l'andouille de service, et rien d'étonnant à cela, elle aimait pas l'andouille. Soudain, elle se retourna en entendant une voix qu'elle connaissait que trop, et fit la moue en entendant Angelyque. Tout juste si elle ne leva pas les yeux au ciel en entendant ses commentaires.

- Ravie de vous voir Baronne. De retour ?

Enfin bref, c'était pas d'actualité, et changea t'elle aussi vite de sujet.

- J'apprécie d'entendre votre avis, Baronne, mais c'est pas tout à fait à vous de décider si procès il doit y avoir ou non. Toutefois, j'ai effectivement d'autres projets, et aucunement envie de perdre du temps avec ce genre d'individu. Il est parfois nécessaire d'user de méthodes moins couteuses, voir plus expéditives ...

Frim regarda le Baron sans rien ajouter.
_________________

Un lent sourire s'afficha sur les lèvres de la Mirandole

Ce n'est pas Baronne, mais Duchesse à présent...et oui je suis de retour, vous avez failli me manquer d'ailleurs. J'ai failli vous ramener ce que je vous avais promis...ce sera pour la prochaine fois. Qu'entendez-vous par méthodes plus expéditives? commenceriez vous à penser comme moi? qu'une bonne bastonnade est souvent utile et est bien mieux que les paroles? je suis ravie de l'entendre!

Elle se tourna vers Naudeas, se demandant si elle la connaissait. Par mesure de précaution elle décida de se présenter en premier, si elle oubliait parfois les visages, elle n'oubliait jamais un nom

Bonjour, je suis Angelyque de la Mirandole, Duchesse du Charolais et Baronne de Cruzy le Chastel.

Et finit la salutation par une légère inclinaison de tête
_________________

Frim, quand elle voulait être pénible, elle savait l'être. Et une chose était certaine, elle n'avait aucune envie d'être d'accord avec la ... Duchesse.

- Ravie de l'entendre, Duchesse. Désolée, mais à moins de vous coller une pancarte autour du cou, je ne suis pas devin. Je prends donc note.

Elle s'arrêta là à ce propos, précision faite. Il manquerait plus qu'elle s'excuse ...

- Cela dit, ne rêvez pas, Duchesse, je ne partage pas votre avis sur la question sous-entendue, et vous le savez. Je n'ai que faire de provocateurs de cet acabit, sauf dans certains cas. Et s'il y a bien une chose que je ne supporte pas, ce sont les insultes, contre qui que ce soit. Et comme le qui que ce soit, en l'occurrence, c'est moi ...

- Ne pouvant porter plainte à titre personnel, pour des raisons évidentes de conflit d'intérêt, je peux tout de même régler certaines choses par moi même, et je ne vais pas me gêner. Peu importe où et quand, mais mes comptes, je les réglerai.

Elle avait toujours le même problème, la Proc, il lui était impossible de porter plainte dans l'exercice de sa fonction. Mais elle savait user d'une autre justice, par moments, et cette justice était tout à fait personnelle.

_________________

Rickles était pensif. L'homme interpellé se trouvait entre lui et Maud. Il avait l'air un peu perdu. De toutes façons, pour réagir comme ça il fallait soit être fou, soit très rusé.

Bon, on en fait quoi du client, on l'emmène au Tribunal, à l'asile, on le fouette ou on le met en geôles en attendant ?

Il y a assez de personnes qualifiées pour prendre une décision pensa-t-il. Moi je le ferais examiner par un prêtre pour voir si son âme n'est pas perdue, mais bon.

Ecoutant la Dame qui parlait avec la Duchesse il se dit que vraiment il y avait du beau monde sur cette place.

_________________

Breizh apparut pour la dernière fois et pris parole :

Ma chère proc,

il lança un coup d'oeil sur le décolté puis se passa la langue sur les lèvres

Vous avez moins de 24 heures. Et oui, j'estime avec déjà assez attendu. Le pouvoir est entre mes mains. Quand à ce que vous reglez la situation par vous-même, j'ai de forts doutes.

L'histoire concluera t'elle qu'un vagabond à triompher du duché de Bourgogne?

Quoi qu'il arrive, vous le savez très bien, j'aurais gagné.

Maud tenait toujours le Breizh par le col et le relâcha voyant que la discussion entre la Duchesse Angélyque et le proc prenait un autre cours auquel elle ne comprenait rien.

Oui eh bien m'dame Frim? on va vous laisser l'insolent hein? ?

M'dame la Duchesse, si vous avez besoin d'nous, on s'ra pas loin.

Maud n'aimait pas du tout l'attitude de la femme qui tournicotait sans cesse une médaille entre ses doigts.
_________________

Naudeas La Barillère, Dame de Farges, Procureur Général Adjoint de la Congrégation de la Sainte Inquisition, et Co-Capitaine de la Garde de son Éminence Clodeweck.

La Duchesse se mordit la lèvre, réfléchissant à toute vitesse...se rappelant quelques échanges de courriers assez acides...lors de son début de règne...et avant qu'elle ne fasse la connaissance du Camerlingue...

Son regard restait fixé sur la médaille qui était triturée, elle avait la même, celle-ci ne la quittait jamais ...

Ouch...Procureur Général adjoint...c'était peut être elle qui allait s'occuper de son affaire de..linguistique...

Il est de notre devoir de citoyen de veiller à ce que la sérénité règne dans notre magnifique Duché, en entendant ces piaillements je pensais qu'une révolte grondait. En fait il ne s'agit que d'un simple benêt, qui n'est pas vraiment responsable de ses actes par définition. Je le pensais accompagné de comparses, mais hum...l'homme a l'air seul...il a simplement besoin qu'on le remette sur le droit chemin...notre procureur adore aboyer, ça l'occupe...

Elle regarda partir Maud, la saluant d'un signe de tête et d'un sourire contrit, regrettant de ne pouvoir la suivre...connut un grand moment de solitude sur le moment...
Prise d'une subite inspiration, elle prit le bras de la procureur qui avait apparemment oublié la promesse qu'elle lui avait faite, la solution à tous ses soucis de sautes d'humeur et l'approcha de Naudeas

Connaissez vous la Procureur de Bourgogne? Frim, surnommée la Furieuse ou la Furax selon les jours, une dame charmante...quand elle dort..elle attire comme un aimant tous les pénibles de ce Duché.

Frim, je vous présente Dame Naudeas La Barillère. Procureur général adjoint à la Sainte Inquisition..

Comme le monde est petit, n'est ce pas?

Affichant un sourire angelique elle croisa les doigts, priant pour qu'elles entament la discussion malgré ses phrases décousues, afin qu'elle-même puisse partir sur la pointe des pieds discrètement.

Son regard se posa sur Rickles...allait il suivre Maud ou resterait il encore un peu?
_________________

Ils l'avaient laché. Il passa à travers la foule tel une vedette...après tout, c'est ce qu'il était, une vedette...

Arrivé au bout, il se retourna et regarda les Bouguignolons une dernière fois...et commença son discours...





Really? Really? REALLY?
Alors c'est ça la Bourgogne? Un endroit où l'on peut appeler à la révolte, insulter qui on veut, brigander sans être inquièté? Ou alors c'est juste l'effet magnétisant de Breizh l'intouchable?



Il leva les yeux vers les nuages, tendit le bras la gauche et prononça ses paroles qui allaient faire le tour du monde :


Can you SMELLLLLLLLLLLL what Breizh is cooking?


Il sortit par la grande porte.

Aliéna avait franchit la frontière Bourguignonne ce matin. Son voyage c'était très bien passé, elle était juste un peu fatiguée de sa nuit passée sur les chemins.
Quoique, rester éveillée une partie de la nuit, elle avait l'habitude depuis qu'elle avait mis au monde sa petite Alix !
Elle marchait dans les rues de la ville, pensant à sa fille justement, qu'elle avait laissée au bon soins de son époux pour ce voyage.
C'était la première fois qu'elle partait aussi loin et aussi longtemps depuis que l'enfant était née. Elle espérait que Maximien allait s'en sortir !
Soudain, une voix la fit sursauter.

Really? Really? REALLY?

Elle tourna son regard vers l'homme qui avait parlé. Qu'avait-il dit au juste ?
Alors qu'il continuait à haranguer les passants, elle comprit que, contrairement à ce qu'elle avait cru au départ, cet homme n'était pas un étranger, comme celui qu'elle avait rencontré en taverne il y a quelques jours.

Can you SMELLLLLLLLLLLL what Breizh is cooking?

Elle se détourna et repris son chemin, un fou surement !
C'est alors qu'elle remarqua une personne parmi les badauds, et n'importe qu'elle personne: Sa belle-maman adorée !
Elle se dépêcha d'aller la rejoindre, se rendant même pas compte qu'elle la dérangeait en pleine conversation.

Angelyque !!!
_________________

Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise

Angelyque poussa un long soupir, un de ceux qu'elle poussait quand elle passait plus d'une minute avec la procureur de Bourgogne, six mois elle l'avait supportée, elle l'avait accablée de travail pour les douze mois à venir pour avoir la paix, rien n'y faisait. La Procureur était du style à se lever à l'aube et à se coucher tardivement. Elle avait eu beau lui offrir oreillers et edredons - en plumes d'oie s'il vous plaît, en non de dinde - rien n'y faisait, Frim avait une seule passion dans la vie: l'enquiquiner, et elle y arrivait très bien. D'ailleurs la Duchesse la soupçonnait d'être à l'origine de nombre de ses mésaventures, notamment celle de ne point trouver d'époux assez riche et accomodant pour lui passer la bague au doigt...

- j'ai vu une nouvelle petite robe rouge en vitrine, Frim...et je crains que dame Lenada ne l'achète avant moi si elle la voit...si je n'avais entendu des cris et n'avais soupçonné que mon grand et beau Duc était en danger je ne serai point venue...ni si j'avais su que vous étiez sur place se retint elle d'ajouter...

Un cri la fit soudain se retourner...elle pâlit...misère de misère....toute la Bourgogne allait à présent apprendre qu'elle était grand mère...c'en était fini d'elle...elle était néanmoins plus que ravit de voir sa belle fille et lui tendit les bras afin de l'étreindre

Aliena!!! ma belle fille bien aimée!!!! quelle merveilleuse surprise!!! mais....vous êtes seule?

Discrètement elle tentait de filer en douce avec sa belle fille afin de fuir la Furax qui n'allait pas se gêner pour déverser son fiel
_________________

Angelyque semblait heureuse de la voir également. A quand remontait leur dernière rencontre d'ailleurs ? ... A l'anoblissement de Cuche ! Ça lui semblait il y a si longtemps ... A l'époque elle avait un ventre énorme encore !
Aliéna serra belle maman dans ses bras et lui fit une bise sur la joue.

Aliena!!! ma belle fille bien aimée!!!! quelle merveilleuse surprise!!! mais....vous êtes seule?

Je suis si contente de vous voir Angelyque ! Je ne reste pas longtemps en Bourgogne et j'avais peur de pas ne vous voir !
Oui je suis seule, Max avait du travail, du coup il est resté avec Alix.
Je suis là pour une mission de très courte durée, et j'espère qu'il va s'en sortir !

Alors qu'Angelyque la poussait en direction de la rue commerçante, Aliéna la suivit bien volontiers, ravie de cette rencontre inopinée. Il est vrai que maintenant qu'elle n'était plus Duchesse de Bourgogne, elle devait avoir un peu plus de temps libre !

Alors, comment allez-vous Angelyque ? Et comment va votre fils ?
Le dernier, pas Max ! Lui, je sais qu'il va bien !
_________________

Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise

Et voilà, Rickles se retrouvait là, à se demander ce qu'il y faisait encore.

Maud était partie, le benêt, fou ou autre aussi, personne ne semblait plus s'occuper de cette affaire.

Il ne restait plus qu'un semblant de querelle entre hautes autorités, sur fond d'une histoire inconnue de lui, mais dont il sentait bien qu'elle devait être tordue. Pas simple leur vie.

Et encore une nouvelle arrivée. Par déformation professionnelle il tendit l'oreille, toujours savoir se renseigner, mais ne dit mot.

Quelques pas en arrière pour se mettre un peu à l'écart, mais pas trop loin, il ne faudrait pas qu'il y ait une entourloupe par là. Et il attendit.
_________________

Ah bah la tornade embrassait la Duchesse et Maud pouffa en la voyant l'entraîner vers des étals.

Elle vit Rickles se mettre légèrement en retrait et elle le rejoint en évitant le groupe mais sans rester très loin:

Ben m'sieur Rickles, l'andouille est partie et j'serai bien aller voir un peu les échopes moi.
Vous voyez histoire d'm'acheter un ou deux vêt'ments. Vous voudriez pas m'accompagner pour m'conseiller aussi. Dans ces cas-là, vaut mieux un homme qu'une femme hein m'sieur?
Parfois, elles vous conseillent mal tell'ment qu'elles sont jalouses. Et puis, on aura un oeil sur tout.

Elle était vraiment pas sûre du tout que Rickles veuille l'accompagner dans ce genre de promenade. Mais qui ne tente rien n'a rien.

Et voilà Madame Frim qui revenait furieuse.


( Edit : mdrrrrr. décidemment. Rhooo ben j'ai édité la fin de mon post hein^^ Edit2:" L'andouille", c'est le brigand. Tsss)^)
_________________

Le soupir que poussa la Duchesse était très très long...si long qu'un moment elle crût qu'elle allait manquer d'air

Frim...Frim..

Elle leva les yeux au ciel

Que vais je faire de vous? vous auriez pu tout de même continuer à faire la conversation à dame Naudeas...hum...allons voir les étals toutes ensemble alors...

Elle ne savait pas pourquoi mais elle sentait qu'encore une fois, à cause de Frim elle ne pourrait faire ses achats comme elle l'avait prévu. La bienséance l'emporta finalement sur sa mauvaise humeur.

Je vous présente Aliena de Montestier, ma belle fille adorée. Elle est la jeune épouse de mon fils ainé.

Aliena, voici Frim, la procureur de Bourgogne -une pénible lui souffla t'elle en aparté- et dame Naudeas, Procureur de l'inquisition -j'ai un procès pour hérésie sur le feu-

Elle en avait oublié la moitié...Angelyque detestait faire les présentations, elle regretta juste de ne pas être restée couchée plus longtemps, elle aurait été à ce moment là dans un bain chaud et parfumé, en train de se faire masser les épaules par Riccardo...
_________________

Les oreilles grandes ouvertes Aliéna écoutait les dernières nouvelles de sa belle-famille.
Ainsi Agapée était partie avec son petit frère ? Et une fois de plus, on n'avait pas de nouvelles d'elle. Elle aimait bien cela la rouquine on dirait, disparaitre pour réapparaitre un jour, quand on s'y attend le moins !
Alors qu'elle s'apprêtait à répondre à sa belle-mère qu'Alix était le plus jolie bébé du royaume et qu'elle n'avait aucune nouvelle de "cet animal" de Phélim, elle fut interrompue par femme qui héla Angelyque.

Duchesse ??? vous avez pas oublié quelqu'un, par hasard ? Dame Naudeas, par exemple ?

Aliéna se retourna. Elle n'avait pas l'air commode elle. Pas du genre à papoter en faisant des emplettes par exemple ...

Le Bonjour Dame. Vous êtes témoin ?

Heu ...

Sous l'effet de la surprise, elle ne put rien ajouter d'autre, alors qu'une autre femme les rejoignait. Après un loonng soupire, Angelyque fit les présentations:

Je vous présente Aliena de Montestier, ma belle fille adorée. Elle est la jeune épouse de mon fils ainé.
Aliena, voici Frim, la procureur de Bourgogne ... et dame Naudeas, Procureur de l'inquisition ...

Aliéna hocha la têtes aux remarques de la belle-mère, puis s'empressa de saluer les nouvelles venues, afin de faire bonne impression.

Je suis enchantée également Dame Frim, Dame Naudeas.
Rencontrer deux procureurs en même temps, ça n'arrive pas tous les jours !

Elle se demanda si elle devait leur proposer de venir faire leurs emplettes en leur compagnie comme l'avait suggéré Angelyque, ou si au contraire, elle devait trouver un moyen de s'éloigner au plus vite.
_________________

Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise

Rickles regardait ce qui devenait à ses yeux un attroupement, lorsque Maud vint lui proposer d'aller faire des emplettes de friperie.

Au moment où allait répondre qu'il n'y connaissait rien et qu'il aurait préféré choisir un bouclier ou une épée il fut interpellé par Frim.

Ah bloquer la Duchesse. Heu, vous croyez ? Je peux faire ça moi ?

Oh très certainement s'il s'était s'agit d'une brigande ou lors d'un combat, mais là, sans raison évoquée? Et puis c'était une Duchesse quand même.

Indécis sur la conduite à tenir, qui bloquer en premier, il resta à distance, entendit encore parler de chiffons, décidément c'était la journée, se rapprocha d'un pas se préparant à intervenir ne sachant qui allait en découdre en premier. Laquelle des deux allait manger l'autre ?

Après tout autant suivre le mouvement, ça coutait rien.
_________________

Pas possible, si elle avait bien compris, la Duchesse était devenue grand mère. Elle se retint de rire, mais elle en eut le plus grand mal. Grand-mère ... au moins sa latte allait lui servir à quelque chose, pour la vue basse elle n'avait pas de solution, mais pour la canne, inutile d'investir. C'était parfait. Elle pensa bien à lui proposer un assistant médical, mais on en était pas encore là, quoi que ...

Frim se tourna vers Aliena. , un léger sourire aux lèvres.

- Enchantée également, Dame. Et toutes mes félicitations.

- C'est toujours un plaisir de voir que les Dynasties sont assurées dans la continuité ...

Frim se composa un air totalement sans expression, tant bien que mal. Ce qu'elle pensait à cet instant, mieux valait que personne n'en sache jamais rien.
_________________

La rouquine se baladait depuis quelques temps dans la bourgogne. Allant de Dijon a Joinville... Puis de Joinville a Cosne... Ses pas la menèrent à nouveau à Dijon ou elle devait assisté à une noce. une de plus...

Accompagné de son jeune frère et de son tendre compagnon, elle fit une halte en auberge et les laissa sur place pour aller profiter des joies du lèche vitrine. Elle passait d'une ruelle a une autre, laissant son regard vagabonder sur chaque objets, son odorat reconnaitre les fines odeurs se dégageant de certaine maisonnée... La chaleur du soleil caressait sa divine peau blanche... Tout semblait parfait! Une divine journée s'annonçait...

Au croisement d'une rue, elle cru reconnaitre une personne. S'approchant lentement, elle se rendit compte que c'était bien sa mère. Petit sourire afficher, elle se dirigea d'un pas plus franc pour aller a sa rencontre...
_________________

[Une bannière? un avatar? une tenue? cliquer sur ma bannière... atelier Lysandart]