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[RP] La Taverne du Camérier.

Domy11
L'amie avec qui je voyage se nomme Cassandre de Blayac oui ! Si elle a un lien avec votre Edonice ? J'sais pas ! j'veux voir la gamine d'abord ! Je pourrai vous répondre après !

Domy prit la réponse de la jeune femme comme un soufflet...
Voila qui lui apprendrait à être plus discrète...

Cassandre était donc vivante...il n'y avait plus aucun doute...

Sans montrer la désagréable impression que venait de lui faire le ton employé par Enored,Domy recula d'un pas...

"Pardonnez moi si je vous ai semblé importune...N'y voyez aucune mauvaise intention de ma part...Hum..."
Elle but une gorgée ,plus pour se donner une contenance que pour étancher sa soif.

"Si ce que vous dites est vrai...Ce dont je ne doute pas un instant,Edonice est la fille de votre amie...Cassandre de Blayac...Je crois pouvoir vous l'assurer.."

Puis,s'inclinant légèrement en se reculant un peu plus,elle ajouta d'une voix qui se voulait apaisante:
"Je vous laisse...Allez donc voir avec Cajoline...Ou je peux vous y mener aussi...La cabane d'Edo n'est pas très loin...Elle serait contente de revoir Michka...ça fait un moment que je ne lui ai amenée.."

"Je suis là encore un moment...heu..." devant le regard qui la foudroyait,Domy se tut et alla s'asseoir à la place qu'elle regrettait déjà d'avoir quitté.

Cette femme lui rappelait trop son amie ,elle regarda ce visage qui s'était crispé...Elle semblait souffrir, mais était ce une souffrance physique ou autre?

Domy,sa chope à la main attendait calmement la décision qui serait prise...
Après tout,elle ne comprenait pas trop pourquoi sa question avait été si mal accueillie.....
"Pfffffff.....Essayez donc d'être aimable...."
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--.henri.saint.segnan
Henri arriva avec Cassandre en ville. Il n'eut pas à chercher longtemps avant de trouver le cheval de sa belle devant une taverne.

Regardant de plus près l'enseigne, il n'en crut pas ses yeux. Une taverne de camérier, autrement dit elle était face à un curé.

Quelle mouche l'avait piquée ?!!

Cassandre, attendez-moi un instant, je reviens vous chercher, je pense que notre Eno va encore déclencher quelques tempêtes.

Il sauta à bas de la charette et entra dans l'auberge.

Ce qu'il vit ne l'étonna absolument pas, une Enored qu'il voyait de dos, mais qui commençait à perdre son calme, rien qu'à sa façon de respirer. Henri n'était pas médecin pour rien, le langage du corps il le connaissait par coeur. Un curé qu'il reconnut à sa médaille et qui était hors de lui et deux jeunes femmes qui semblaient plus calmes mais pas plus rassurées.

Il avança droit vers le comptoir, il fallait désamorcer la situation, ils touchaient au but, ce n'était pas le moment de tout gacher.


Bonjour mon père, mesdames. Je me présente Henri Saint Segnan, médecin et compagnon de la charmante Enored que vous connaissez déjà sans doute.

Se tournant vers Enored, il vit à son regard qu'elle était sur le point d'éclater. Il l'embrassa, la tenant par la taille, espérant qu'elle se calme vite.

Nous avons fait une longue route, avez-vous des chambres de disponibles ?Je rêve d'un bon bain et d'un bon repas. Dame Cassandre de Blayac nous accompagne également, elle va nous rejoindre dans un instant. Mais servez-nous donc une bonne bière pour faire descendre la poussière du chemin, une tournée générale serait la bienvenue, c'est moi qui régale. Allons nous assoir Eno.
Enored
Un pas dans son dos, pas qu'elle aurait reconnu entre mille. Elle tente de se calmer, de se détendre mais elle se sent cernée par ces villageois qui protègent l'enfant comme un pirate son trésor.

Elle en oublie de répondre à l'autre rouquine qui lui a proposé d'aller voir la tombe de Devil.

Bonjour mon père, mesdames. Je me présente Henri Saint Segnan, médecin et compagnon de la charmante Enored que vous connaissez déjà sans doute.

La rouquine écarquille les yeux... drôle de façon de se présenter... il a vu la situation et tente de tout désamorcer. L'effet inverse se produit en elle et la tension monte et se propage. Un baiser auquel elle répond avec froideur, un bras autour de sa taille... il veut la calmer mais n'arriver qu'à l'énerver.

Nous avons fait une longue route, avez-vous des chambres de disponibles ?Je rêve d'un bon bain et d'un bon repas. Dame Cassandre de Blayac nous accompagne également, elle va nous rejoindre dans un instant. Mais servez-nous donc une bonne bière pour faire descendre la poussière du chemin, une tournée générale serait la bienvenue, c'est moi qui régale. Allons nous assoir Eno.


Et maintenant il veut qu'elle s'asseye ... c'est le grain de sable qui fait déborder la clepsydre. Elle repousse la main qui l'enlace et se tourne vers lui le regard remplis de fureur.


Qu'est ce qui TE prends ? J'ai déjà demandé pour les chambres ! et non je ne VEUX pas m'asseoir ! je VEUX voir la tombe de Dévil ! TU sais ce que CA représente pour moi !


Elle a ponctué certains mots exprès. Elle sait qu'il la connait... qu'il voulait la calmer mais il a oublié ce détail et à cause de cela elle lui en veut. Ses frères n'ont pas eut de tombe descente et elle ne veut pas qu'il en soit pareil pour celui de Guillaume et Félina.
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--.henri.saint.segnan
Qu'est ce qui TE prends ? J'ai déjà demandé pour les chambres ! et non je ne VEUX pas m'asseoir ! je VEUX voir la tombe de Dévil ! TU sais ce que CA représente pour moi !

Et voilà tous ses espoirs sont à l'eau ! Il n'a fait qu'amplifier la colère de la jeune femme. Mais le seul détail positif c'est qu'elle laisse le curé tranquille, c'est déjà ça. Il lui prend le bras et l'entaine un peu à l'écart, puis lui dit à voix basse.

Ce qui me prend ? Je suis fatigué Eno, je ne sais pas ce que tu as demandé, et en tout cas tu n'auras pas ton renseignement en secouant un curé. Et sache que je sais très bien ce que représente pour toi le fait de retrouver la tombe de Dévil, mais je suis désolé de te le dire, le malheureux n'est plus à 5 minutes près pour qu'on le retrouve.

Son ton est plus cassant qu'il ne l'aurait voulu, mais la jeune femme avait un tempérament si brut qu'il avait toujours peur qu'un jour cela ne lui coute la vie. Il lacha le bras de la jeune femme et s'assit à une table toute proche, attendant sa bière et priant le ciel que la pirate le suive.
Domy11
Et bien ....Pour une auberge réputée calme....

Domy se carre sur son siège et regarde la scène en se marrant doucement...
Tout ceci commence à l'amuser vraiment...Surtout le comportement de celle qui venait de lui répondre aussi vertement..

Un homme vient de faire une entré remarquée dans la taverne....
Beau spécimen masculin...
Belle allure malgré la saleté d'un voyage qui a du être long ...


Bonjour mon père, mesdames. Je me présente Henri Saint Segnan, médecin et compagnon de la charmante Enored que vous connaissez déjà sans doute.


Charmante...On pourrait dire ça si la "charmante "personne en question ne présentait pas cette mine renfrognée et si ses yeux ne lançaient plus des éclairs de colère sur tout ce qui bouge...

L'homme annonce la venue de Dame Cassandre de Blayac..
Domy regrette aussitôt que son époux ne l'ait pas accompagné...Cassandre...Il ne va pas la croire quand elle lui dira...

Qu'est ce qui TE prends ? J'ai déjà demandé pour les chambres ! et non je ne VEUX pas m'asseoir ! je VEUX voir la tombe de Dévil ! TU sais ce que CA représente pour moi !

La tentative d'approche de celui qui se dit docteur semble monter la fureur de la rouquine d'un cran...

Mon Dieu!!!!Quel caractère!!!Pire que moi!!!Va falloir que Fab voit ça....Lui qui pense que je suis imbuvable parfois....Suis un ange à côté de celle là...

Domy descendit une nouvelle fois de son siège et ,restant à distance respectable:
"Je vais là bas...Si ça vous tente...Suivez moi...Mais je pense que votre...."ami"... a raison ...Vous devriez prendre un peu de repos...
Vous allez faire peur à notre Edo ..."


Puis,tentant un sourire:
"Une tombe ne bouge pas..."

"Pardon...Hum..."
décidément elle ne disait que des âneries....Cette femme l'intimidait...

Domy s'arrêta devant le bar et regardant Renoan et Cajoline, elle leva les yeux aux ciel ,feignant le désespoir...

Puis elle se dirigea vers la porte et ,regardant par dessus son épaule ,attendit en posant un regard interrogateur sur Enored.
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--Cassandre_de_blayac
Cassandre était arrivée en même temps qu'Henri mais elle n'avait pas voulu entrer de suite dans la taverne. Depuis deux ans qu'elle était sur les routes comme une simple paysanne, l'ancienne Duchesse de Guyenne savait que son allure en frapperait plus d'un.

Ses cheveux étaient en bataille, ses vêtements poussiéreux, et plus d'une fois ils avaient dû s'arrêter pour travailler et gagner leur pain quotidien. Les travaux n'avaient jamais fait peur à la jeune femme, habituée à la vie rude du couvent où ses parents l'avaient enfermée mais Edonice ne connaissait pas vraiment ce côté là de sa mère.

L'enfant n'avait jamais connu le faste d'une grande cours, Guillaume ayant enlevé une seconde fois Cassandre alors qu'elle se tuait à la tâche en Guyenne mais Edonice connaissait de sa mère, l'image d'une femme aimée et choyée par son père qui les aimaient plus que tout. Que dirait Guillaume en cet instant s'il la voyait ...

Cassandre sourit en songeant qu'il lui parlerait surement d'elle neuf ans plus tôt, enlevée à la sortie de son couvent et qu'il avait trimbalée comme un paquet sur les routes du Royaume. Elle devait avoir cette tête là à cette époque.

Mais la jeune femme s'était rendue près du puits dans la cour de la taverne, et avec un mouchoir propre s'atelait à laver son visage et ses mains lorsqu'elle entendit des éclats de voix. Elle reconnut aussitôt celle d'Enored et ne put retenir un rictus.

La rouquine resterait toujours une pirate et aussi étonnant que cela pouvait paraitre, elle était bien une des seule personnes à la désarmer. La douceur entêtée de l'ancienne nonne désarmait la rebelle Enored.

Cassandre rangea calmement son mouchoir humide dans l'une de ses poches avant de pousser doucement la porte arrière de l'établissement.


"Bonsoir à tous ..."

La jeune femme ne sattarda pas sur l'assemblée, elle aurait le temps après. Il lui fallait d'abord s'occuper de l'orageuse rouquine alors même qu'elle entendait une femme parler de "leur Edo".

Cassandre hésita un instant, ferma les yeux, puis se ressaisit. Elle avait elle aussi envie de se jeter à nouveau dans les rues pour retrouver sa fille, mais elle craignait que l'inconnue n'aie raison, ils risquaient de lui faire peur.

"Dame Enored, je vous en prie, écoutons les conseils avisés de tous."

Elle posa amicalement mais fermement sa main douce sur le bras de l'ancienne pirate.

"Vous savez mieux que quiconque que j'aimerai bondir vers cette cabane, mais je crois que nous devrions nous changer et prendre un peu de repos. Ni la tombe de mon beau-frère, ni la cabane de ma fille ne vont disparaitre en quelques heures."

La voix de Cassandre était posée, pourtant une léger tremblement trahissait l'émotion de la mère. Elle aurait tout donné pour serrer de suite sa fille entre ses bras mais effrayer cette enfant qui ne l'avait pas vu depuis plus de deux ans, n'était pas une bonne idée pour renouer des liens que la petite avait peut-être oublié.

Le coeur de la jeune mère loupa un battement comme son visage devint pâle. Et si sa fille l'avait oubliée ? Et si Félina était devenue sa mère ? Et si Edonice la reniait ? Et si ...
Enored
Ce qui me prend ? Je suis fatigué Eno, je ne sais pas ce que tu as demandé, et en tout cas tu n'auras pas ton renseignement en secouant un curé. Et sache que je sais très bien ce que représente pour toi le fait de retrouver la tombe de Dévil, mais je suis désolé de te le dire, le malheureux n'est plus à 5 minutes près pour qu'on le retrouve.

Epuisée elle l'était aussi, au point que la douleur à l'épaule devenait plus vive... pourtant ça faisait deux ans ... il avait raison et elle le savait... se calmer... après être partie aussi loin dans la colère ce n'était pas la chose la plus facile à faire... il avait raison pourtant...de repos elle avait besoin... La rencontre avec le curé l'avait ébranlée plus qu'elle ne l'aurait voulu. La méfiance des habitants n'avait fait qu'envenimer le tout.

La jeune femme rousse qu'elle venait de remballer sans ménagement s'approcha à nouveau.

"Je vais là bas...Si ça vous tente...Suivez moi...Mais je pense que votre...."ami"... a raison ...Vous devriez prendre un peu de repos...
Vous allez faire peur à notre Edo ..."


La rouquine hocha la tête légèrement. Cette femme avait raison.

"Une tombe ne bouge pas..."

Enored pencha légèrement la tête sur le côté pour l'observer, mais la femme passa son chemin. Sa colère retombait. Ne pas regarder le curé, sinon tout allait recommencer.

"Pardon...Hum..." Un sourire narquois se dessinait sur le visage de la pirate. Elle effrayait toujours autant. Un regard vers Henri assis, le regard fixé sur un point imaginaire. Elle allait le rejoindre mais, la porte s'ouvrait à nouveau.

Le pas décidé qui se dirigeait vers elle, elle le reconnu aussi. Elle soupira... si Cassandre s'y mettait...

"Dame Enored, je vous en prie, écoutons les conseils avisés de tous."

Une moue de désespoir ... décidément même après deux ans... elle ne changerait jamais... elle avait fini par ne plus tenter de lui faire abandonner ce "Dame"

"Vous savez mieux que quiconque que j'aimerai bondir vers cette cabane, mais je crois que nous devrions nous changer et prendre un peu de repos. Ni la tombe de mon beau-frère, ni la cabane de ma fille ne vont disparaitre en quelques heures."

Ca elle la comprenait et posa sa main sur celle de Cassandre, la serrant légèrement... et si ce n'était pas SON Edonice ? ... sans répondre, la rouquine s'assit face au doc... le doc ... un vieux souvenir remontait... elle le chassa immédiatement. Un regard vers Cassandre vers qui elle poussa une chaise. Ils avaient raison, mais là il était hors de question qu'elle l'avoue devant ces étrangers. La rouquine posa l'épaule contre le mur frais de la taverne. Ce simple geste apaisa la douleur à l'épaule. Un simple souvenir ou ? elle posa rapidement la main sur son corsage à l'endroit de la vieille blessure. Ce n'était pas humide, juste douloureux. Elle termina de se détendre en décidant d'attendre la bière qu'Henri avait commandé. Elle leva les yeux vers lui il la fixait. Elle ota la main de son épaule et soutint son regard. Un léger sourire apparu sur les lèvres de la jeune femme mais aucun mot ne franchit cette frontière...

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--Cajoline.
Elle était restée derrière son comptoir saluant d’un signe de tête chaque nouvel arrivant qui se rajoutait à la conversation….elle observait les réactions, elle écoutait…elle tenait cela de son enfance ou elle avait passée plus de temps à regarder, à faire attention aux moindre réactions de son père pour pouvoir essayer d’échapper aux coups qu’il lui donnait quand la rage le prenait, qu’à s’amuser et à rire…
La situation s’envenimait….elle n’aimait pas cela…Enored avait un tempérament de feu…et une certaine fragilité que l’on discernait quand même derrière son caractère bien trempé…elle ne savait pas pourquoi , mais elle avait envie de lui faire confiance…aussi sans un mot elle avait hochée la tête lorsqu’elle lui avait demandée pour les chambres et avait poussé devant elle trois clés …mais la jeune femme ne semblait pas les avoir vu , trop prise qu’elle était dans la conversation…
Elle n’aimait pas se répéter… Enored savait qu’elle pouvait la conduire à la tombe de Devil…et aussi chez Edonice…elle continua à essuyer ses chopes doucement, calmement en les regardant espérant leur transmettre un peu de son calme…son cœur ne se serra légèrement lorsqu’elle vit une nouvelle femme arrivée…la ressemblance n’était pas frappante…mais elle devinait facilement que leur petite Edonice allait retrouver sa mère bientôt…Cassandre était là à Dunkerque…une voix douce, des manières posées…

Elle se figea, elle venait juste de penser que la petite allait suivre sa mère…elles ne resteraient sûrement pas ici à Dunkerque…
Elle allait perdre encore une personne à laquelle elle tenait, son regard se voilà de tristesse…elle leur tourna le dos pour leur cacher les larmes qui venaient et s’attaqua à la vaisselle…on savait ou la trouver si on avait besoin d’elle !
--.henri.saint.segnan
Henri ne fut pas mécontent de voir Enored s'assoir en face de lui. Elle allait se calmer enfin.

Cassandre trouvait toujours les mots qu'il fallait, Henri l'en remercia d'un grand sourire.

Lorsqu'elle se cala contre le mur, Henri l'interrogea du regard. Cette vieille blessure la ferait souffrir longtemps, elle n'avait pas été soignée comme il faut, avec du repos. Mais comment faire entendre raison à une femme comme elle ?


Lorsqu'Enored reposa sa main sur la table, il la prit et serra doucement dans la sienne les doigts fins de la pirate.

Un peu de patience "mo ruin", nous touchons au but.
Renoan
Renoan s'en voulait de s'être emporté. Décidemment il avait un mal fou à gérer son tempérament coléreux. Et puis l'arrivée de Cassandre, dont il avait entendu parlé lors de ses nombreuses retraites chez les moines, le rassura sur les intentions des étrangers.

Heureusement que Cajoline l'avait arrêté, elle était un peu son ange gardien, depuis que Lafred n'était plus là pour le raisonner.

Décidé à se racheter, il se décida à porter lui-même les choppes à la table des nouveaux arrivés.


Si vous permettez, la tournée est pour moi. Dame, je tenais à m'excuser de m'être emporté contre vous. Vous comprenez, ma soeur Kaelle est morte pour sauver la petite Edonice et j'ai maintenant doublement à coeur de la protéger, comme Cajoline et nombre de Dunkerquois.

Je vais vous préparer des chambres et P'tit Louis, mon fils ainé, va vous préparer un bain.


Devant le regard étonné des trois voyageurs, il ajouta :

Je ne suis que diacre, j'ai été marié et j'ai 4 enfants.
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Enored
Un peu de patience "mo ruin", nous touchons au but.

Et si ce n'était pas le but ? Et si ce n'était pas la bonne enfant. La rouquine jette un regard vers Cassandre dont le visage est radieux, pour la première fois depuis plus de deux ans. Elle resserre un peu plus la main d'Henri.

Il faudra qu'elle lui parle de cette inquiétude quand ils seront seuls dans la chambre. Un bon lit... un sourire se dessine sur le visage de la jeune femme alors que le curé s'approche.

Si vous permettez, la tournée est pour moi. Dame, je tenais à m'excuser de m'être emporté contre vous. Vous comprenez, ma soeur Kaelle est morte pour sauver la petite Edonice et j'ai maintenant doublement à coeur de la protéger, comme Cajoline et nombre de Dunkerquois.


La rouquine palit et grimace, elle comprend... ils protègent Edonice comme elle tente de protéger Cassandre... il a perdu sa soeur... on est écorché vif dans ces moments là ...

Je vais vous préparer des chambres et P'tit Louis, mon fils ainé, va vous préparer un bain.


La rouquine ouvre de grands yeux en prenant la chope qu'il a posé devant elle.

Je ne suis que diacre, j'ai été marié et j'ai 4 enfants.

Soudain, derrière le curé c'est l'homme qui apparait. Enored sait que si elle lui parle là son ton risque d'être agressif,aussi, elle hoche la tête et lache un
Merci avant de plonger son regard dans sa chope.
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--Cassandre_de_blayac
Cassandre sentait la tension du moment s'envoler et allait demander à se reposer lorsque les paroles du diacre la surprirent. Elle ne put s'empêcher de lui demander :

"Que dites-vous, que votre soeur est morte pour mon Edo ? Que vous, votre serveuse et bon nombre de Dunkerquois la protège. Mais de quoi ? Que se passe-t-il ici ?"

La jeune femme promenait un regard angoissé sur la taverne. Y 'avait-il des bandits à Dunkerque. Elle était née dans cette ville, elle avait été baptisée par le père Brunor et elle avait espéré que sa fille avait trouvé refuge près d'un Blayac encore en vie.

Et là on lui peignait la mort pour protéger sa fille, mais de quoi, de qui ?

Cassandre fronça les sourcils comme une ombre passait devant ses yeux. Elle n'aimait pas la violence mais sa vie n'évait été qu'un combat. Une lutte de tous les instants pour survivre dans cette vie de nonne qu'elle n'avait pas voulue, un duel permanent contre Guillaume lorsqu'elle n'était que sa prisonnière, une guerre pour sauver sa chère Guyenne de l'appétit des loups. Et là, alors qu'elle aspirait à quelque repos, il lui faudrait à nouveau prendre les armes ?


Elle était épuisée, mais déjà la jeune femme savait qu'elle retrouverait la force de se battre. Elle était persuadée d'avoir retrouvé sa fille, personne ne ferait plus de mal à son petit ange.

"Messire, je vous en prie, dites-moi de suite si ma fille est en grand danger que je puisse la protéger."
Renoan
Renoan écoute Cassandre et ses paroles le font revenir dans ce passé si effrayant pour la ville.

Elle doit savoir, après tout elle est la mère de la petite.

Il prend un tabouret, s’assoit au bout de la table et passe sa main, dont les doigts ne sont pas encore tout à fait guéris, dans sa barbe pour se concentrer sur son récit. Il doit être clair, précis et surtout il doit arriver à se détacher du drame qui a secoué toute une ville.


Et bien Dame, il y a maintenant quelques semaines, l’oncle de la petite que tout le monde avait oublié, se mit en tête de la retrouver, je ne sais pour quelle raison. Mais il sema la terreur et la mort dans la ville, tel un envoyé de la Créature sans nom. Il s’en prenait à qui tentait de protéger l’enfant. Heureusement, le courage de certains a permis que ce massacre s’arrête, en tuant ce monstre.
Votre enfant a été choquée par ce drame, elle a vu tellement d’horreur, de sang, mais elle va bien et maintenant elle est présente un peu partout, un vrai petit ange malicieux. Le danger, comme je viens de vous le dire a été définitivement écarté, et si nous protégeons votre enfant, c’est aussi tous les enfants de notre ville que nous défendons, ils sont si vulnérables dans leur innocence.


Renoan regarde Cassandre :

Elle sera heureuse de vous retrouver. Oh et elle m’appelle le sieur au lait, parce que je lui offre un verre de lait à chaque fois qu’elle est en taverne. Elle aimait bien ma soeur Kaelle.

Prononcer le nom de sa sœur lui fait monter les larmes aux yeux. Il se lève et bredouille

S’cusez-moi, j’vais voir où en est p’tit Louis.

Il monte en courant l’escalier, et entre dans la première chambre, il referme la porte et s’y adosse, il ne peut retenir plus longtemps son chagrin, sa sœur lui manque, sa présence rassurante, son rire, son sourire, ses sermons lorsqu'il allait de travers.
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Domy11
Appuyée contre le battant de la porte de l'auberge,Domy écoutait ....

Lorsqu'elle avait ouvert la porte pour sortir, une femme était entrée ,la saluant au passage...
La grâce et la noblesse pesonnifiées,et ce malgré la fatigue et les traces qu'un voyage sûrement trop long avait laissé sur ses vêtements.

La jeune femme entendit le nom de Cassandre de Blayac et toute envie de sortir la quitta.
Elle ne dit mot lorsque Renoan fit le récit des évènements qui avaient bouleversé Dunkerque avant les fêtes.

La gorge serrée,les souvenirs amers remontaient à la surface....
Elle sentit une nausée l'envahir et ferma les yeux.

Edo allait retrouver sa mère...C'est tout ce qui comptait à présent...

Elle contempla Cassandre,essayant de s'imaginer le désarroi d'une mère séparée de son enfant pendant si longtemps...

Il fallait bien du courage et une force d'esprit hors du commun pour ne pas partir en courant de cette taverne pour retrouver l'enfant dont on lui parlait....
Domy ouvrit la bouche...Puis se retint...
On ne lui demandait rien après tout...
Et Cajoline s'était proposée pour les accompagner...

Il valait mieux aller prévenir Fabrizio de l'arrivée de Cassandre...
Il n'allait sûrement pas la croire...
Et Edo???Devait elle passer par la cabane pour tenter de la préparer en douceur à cette révélation?
Même si la petite attendait cette nouvelle sans oser y croire, la réalité allait la bouleverser....

Elle releva la tête:
"Permettez moi de me présenter avant de partir..."dit elle après s'être raclé la gorge.
"Je suis Domy d'Alaric, épouse du Capitaine Fabrizio de la Garde épiscopale"

"Je suppose que vous vous souvenez de lui?Il m'a tant parlé de vous."'ajouta-t-elle en souriant doucement.

"Je pense qu'effectivement un peu de repos vous fera le plus grand bien à tous...Je vous laisse...Vous savez que nous sommes là...Tout le monde pourra vous indiquer notre maison...Elle vous est ouverte.."

Elle allait sortir lorsqu'elle se ravisa:
"Edo m'appelle "la dame au loup" comme elle nomme notre diacre "le sieur au lait"...Une habitude chez elle de donner des noms bien choisis....
Elle est adorable en tout cas,tout le monde l'aime ici..."


"Je vous souhaite le bonsoir....J'espère vous revoir très vite avec votre fille,il faut que tous ces drames puissent passer dans les mémoires...
Bonne nuit à tous"


Penchant la tête et posant une main sur son coeur,Domy salua brièvement et sortit ,refermant la porte sur les nouveaux arrivés.
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Enored
Elle voit, elle ressent l'inquiétude de Cassandre, si cette dernière à toujours réussit à apaiser ses colères, calmer ses tempêtes intérieures et faire plier son caractère bien trempé, la rouquine a sut, durant les deux années écoulée apaiser les craintes de son amie.

La mélancolie de la jeune mère l'avait touchée profondément. Aussi, quand Cassandre fut affolée par le récit du diacre et que celui-ci tenta de la rassurer, lui expliquant que tous veillaient sur la petite, Enored laissa sa chope sur la table et posa sa main sur l'épaule de Cassandre et la pressa doucement. Elle lui avait promis de l'aider à retrouver sa fille, à regrouper sa famille elles y arriveraient ensembles.

Elle eut un léger sourire pour son amie, mais changea de couleur quand elle entendit le diacre parler de la mort de sa soeur et son départ précipité fit remonter une foule de souvenirs.

Il n'a pas fini de souffrir, de ça ... on guérit jamais...

Elle avait plus murmuré pour elle-même que pour les autres. Henri et Cassandre savaient pour ses frères. Elle se raccrocha à l'instant présent de toutes ses forces en se concentrant sur les paroles de Domy. Une autre rouquine, comme elle.

A présent, Enored comprenait pourquoi elle avait eut le droit à une levée de bouclier lorsqu'elle avait dit qu'elle cherchait la petite. Une jeune femme était morte pour la protéger... comme ses frères... nouvel écho du passé.


"Bonne nuit à tous"

Domy partait.


Slan agat dame !
lança-t-elle. Elle se détendait enfin, la bière flamande faisait son effet. Elle suivit du regard la jeune femme qui partait puis se tourna vers ses compagnons de route.

Si on y allait ... se reposer ? un sourire entendu vers Henri... On ne s'est presque pas arrêtés depuis Bertincourt, on l'a mérité non ?

La rouquine se leva en grimaçant, les longues heures de chevauchées avaient laissé quelques traces, et ses muscles endoloris se rappelaient à elle. Ne sachant pas trop où aller, elle attendit que quelqu'un réagisse.

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