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[RP] La Taverne du Camérier.

--Ptit.louis
P'tit Louis versait le dernier seau d'eau brulante dans la baignoire de la seconde chambre lorsqu'il entendit son père monter. Il montait vite d'ailleurs, P'tit Louis jeta un regard circulaire à la pièce, tout était rangé, les draps bien tirés dans le lit, les clients allaient sans doute monter pour s'installer.

Il sortit voulant entrer dans la première chambre pour rejoindre son père, il trouva une résistance à la porte. Il frappa doucement et la porte s’ouvrit. Son père était là, les yeux rougis et la barbe humide de larmes. Il s’essuyait le visage de son grand mouchoir à carreaux.

L’adolescent était géné de trouver son père ainsi, à quinze ans, pourtant bien bati et solide, il était d’une timidité étonnante.


- Ca va ? Réussit-il à articuler.

- Oui, oui, ne t’inquiète pas, lui répondit son père. J’ai parlé de ta tante Kaelle et ça m’a retourné un peu. Tu as fait un bon travail mon fils, la baignoire est bien chaude et heureusement elle ne fuit pas comme la dernière fois. La seconde est remplie aussi ?

- Oui, elle fume pire qu’une cheminée, ils ont le temps de monter et de se changer les voyageurs.

P’tit Louis sourit à son père et vit un sourire sur son visage qui le rassura.

- Bien allons les prévenir, ils ont l’air bien fatigués.

P’tit Louis laissa son père passer dans l’escalier et le suivit, littéralement collé à lui, on aurait dit qu’il voulait disparaître derrière la carrure rassurante de Renoan.

Arrivé vers la table, la voyageuse rousse et plutôt autoritaire était levée, P’tit Louis ne savait où se mettre, rouge comme une pivoine, le regard rivé au plancher il tordait ses mains de confusion.

Son père s’en aperçut et secoua la tête de découragement devant la timidité excessive de l'adolescent, avant d’annoncer aux voyageurs :


Les deux premières chambres de l’étage sont prêtes, elles ont toutes deux un grand lit, je vous laisse choisir, les baignoires sont encore fumantes, si vous avez besoin vous appelez, n’hésitez pas.
--Cassandre_de_blayac
Cassandre écouta le récit du diacre avec des yeux emplis d'effroi. Elle sent la détresse de cet homme mais aussi toutes les horreurs d'un village derrière la folie d'une seule personne.

La jeune femme voulait lui poser des questions mais elle n'en eut pas le temps. Le diacre bouleversé par le décès de sa soeur venait de monter précipitamment vers les chambres. L'ancienne nonne préféra ne pas tenter de le retenir, elle comprenait ce côté pudique, elle-même tentant toujours de se maitriser devant des inconnus.

Cassandre allait gagner se chambre lorsqu'une jeune femme s'approcha d'elle. L'épouse de Fabrizio ! Spontanément la jeune mère lui prit les mains et lui sourit.


"Je promets de venir vous voir au plus Dame Domy. Je serai si heureuse de revoir Fabrizio et avec lui un peu de mon Sud qui m'est si chère."

La jeune femme partait déjà pour les laisser se reposer et Cassandre lui souhaita un bon retour chez elle.

C'est à ce moment qu'un jeune gamin bien trop timide pour son âge leur annonça que les chambres étaient prêtes.


"Je vous laisse tous les deux. Je vais prendre la première de ces chambres me glisser dans ce bain paradisiaque puis tente de me reposer pour ne pas effrayer ma fille. Je toquerai à votre porte lorsque je serai prête à partir si vous voulez me suivre..."

Cassandre sourit à ceux qui étaient devenus ses amis et les laissa dans la grande salle. Elle s'approcha alors du gamin, posa sur son épaule une main douce et s'accroupit devant lui, lui tendnat une petite pièce. D'une voix douce, elle lui demanda :

"Veux tu bien aller chercher le baluchon brun et le petit coffre qui est près de lui, dans le charriot et me l'apporter dans ma chambre ? Je te remercie."

Elle lui adressa un sourire avant de monter l'escalier pour sa chambre.
Enored
Cassandre partie, la rouquine s'assit à côté d'Henri qui semblait avoir du mal à quitter sa chaise. Elle soupira. Cassandre avait retrouvé le sourire, enfin, et elle en était heureuse mais ...

Et si c'était pas sa vraie fille ? Si c'était une autre enfant qui avait prit sa place ? Après tout Felina n'avait jamais vu l'enfant avant... Cassandre en aurait le coeur brisé.


La jeune femme plongea son regard dans celui d'Henri.

Ca m'inquiète... j'aurai voulu croiser l'enfant en premier mais là ça me semble raté...

Enored lança un regard vers l'escalier qui menait aux chambres, elle aurait voulu filer à la cabane voir la gamine mais ils avaient raison, il lui fallait du repos.


Si on allait gouter ce bain ?
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--.henri.saint.segnan
Henri avait remarqué chez le diacre des fractures mal remises au niveau des doigts. Il avait déjà vu ça, c’était ce qu’on infligeait souvent lors des passage à la question. S’il avait le temps, il pourrait lui réparer cela, mais son avenir était lié à Enored, il ne s’engagerait en rien avant de lui en avoir parlé.

Il en était de ses réflexions, lorsqu’Enored vint s’asseoir près de lui.
La présence à ses cotés de la jeune femme le comblait.



Et si c'était pas sa vraie fille ? Si c'était une autre enfant qui avait prit sa place ? Après tout Felina n'avait jamais vu l'enfant avant... Cassandre en aurait le coeur brisé.

Oui c’est certain, c’est peut-être pour cela qu’elle ne cherche pas à se précipiter, elle veut prendre du recul, c’est une bonne chose.


Si on allait gouter ce bain ?


Alors là je ne peux qu’être de ton avis, « mo ruin », un bon bain j’en rêve depuis un moment. Allons-y.

Il se leva et prenant Enored par la taille ils grimpèrent l’escalier menant aux chambre. LA deuxième était la leur, propre et bien tenue, ça n’était pas si courant.

La baignoire dégageait des fumeroles de vapeur, Henri y trempa le bout de doigts.


Hum c’est un peu chaud pour moi, je te laisse la place ma belle.
Enored
Ils étaient arrivés dans la chambre, et Henri avait fermé la porte derrière eux, lui laissant la primeur du bain. La rouquine se retourna vers Henri, passa ses bras autour et son cou, se collant contre lui elle l'embrassa. Elle resta un long moment ainsi avant de se reculer.

De ça aussi je rêvais depuis un bon moment... mais le bain va refroidir ce serait dommage.

La rouquine défit la ceinture qui retenait son épée et cala son arme contre une chaise. Elle laissa ses vêtements tomber au sol et se glissa en soupirant dans la baignoire.

C'est vrai que c'était une bonne idée ce bain ... j'sais pas ce qui m'a prit d'aller demander au curé pour la tombe de Devil, j'aurai du me renseigner auprès des villageois.

Elle chercha Henri du regard et vit qu'il s'approchait. C'était sa façon à elle de s'excuser. Elle posa sa main sur son épaule.

Je suppose que c'est ma faute si c'est toujours douloureux non ?

Elle n'attendait pas la réponse qu'elle connaissait déjà mais,, juste qu'il réussisse à la soulager comme il le faisait si bien à chaque fois. Elle jeta un coup d'oeil aux autres cicatrices... sa vie tumultueuse avait laissé bien des traces. La jeune femme posa sa tête sur le bord de sa baignoire et ferma les yeux un moment.
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--.henri.saint.segnan
Henri regarda s’approcher Enored en souriant. Les moments d’intimité étaient plutôt rares durant leur périple, ils avaient pour habitude de profiter du moment comme il vient.

Pendant qu’elle se déshabillait, il fit un peu le tri dans ses affaires, notamment sa trousse de médecin. La vieille sacoche en cuir était rayée mais tenait toujours bon. Il savait fabriqué ses onguents, ses baumes et les y rangeait soigneusement avec ses instruments.

Il rangea son épée à coté de celle de la jeune femme et ota sa chemise poussiéreuse.

Il entendit Enored entrer dans l’eau, il se retourna, elle tenait son épaule.


Je suppose que c'est ma faute si c'est toujours douloureux non ?

Si l’on considère que tu ne m’as pas écouté, j’dirais oui, mais compte tenu des conditions dans lesquelles nous étions, tu ne t’en sors pas si mal.

Il s’approcha de la jeune femme, se frottant les mains avec un onguent à base de camphre. Il posa ses mains sur les épaules d’Enored et les massa d’une main experte, insistant sur la zone douloureuse.

Ignorant la tenue de la jeune femme, il était pour l’instant le doc, celui qui soulage. Il connaissait chaque cicatrice du corps de la pirate pour les avoir, pour la plupart, soignées.

Plus tard il serait l’amant, il avait toujours su distinguer les deux. Se détacher ainsi était primordial en tant que médecin pour être efficace.
Enored
Il avait raison, il y avait un peu des deux... elle ne l'avait pas écoutée, mais retrouver la fillette était la chose la plus importante qui soit. Sous les mains expertes du doc, elle sentit ses épaules se détendre, et la douleur s'effaça pour un moment au moins. Enored sourit, elle ne pouvait s'empêcher de comparer les 'deux' Henri comme elle s'amusait à penser. Il y avait le doc, professionnel qui savait soigner les douleurs du corps ... et de l'âme aussi. Il l'avait guérie de bien des choses. Et il y avait Henri, celui qui, d'abord effrayé parce qu'elle avait bien pu faire subir au capitaine du bateau marchand sur lequel elle l'avait trouvé, avait apprit à l'apprécier telle qu'elle était. Celui qui avait décidé de rester à ses côtés quand le reste de l'équipage l'avait trahie...

Quand les massages se firent caresses, elle décida de laisser la place à Henri. Elle attrapa ses mains y déposa un baiser avant de se laisser glisser au fond du bain pour débarrasser son visage et ses cheveux de la poussière de la route. Elle ressortit la tête régénérée.


A ton tour, tu dois aussi être fourbu par le temps passé assis sur le banc de la charrette.

Elle sortir du baquet, fit quelques pas sur le plancher et attrapa ce qui ressemblait à un drap de bain. Cette chambre était vraiment bien tenue et tout était prêt malgré la façon dont elle avait traité le diacre. Elle s'enveloppa dans la serviette et s'écroula sur le lit, laissant Henri profiter de ce moment de détente. Ils étaient si rares depuis ... bien longtemps... Elle l'écouta barboter un moment et roula sur le coté pour l'observer, appuyant sa tête sur la paume de sa main.
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--Cassandre_de_blayac
Cassandre avait devant elle ses quelques affaires posées sur le lit. Tout était en ordre, elle pouvait entrer dans son bain. Elle se débarrasa de sa jupe de voyage, sa chemise et de sa robe de dessous ainsi que de ses bas de laine avant de plonger un pied dans l'eau encore fumante.

La jeune femme le retira aussitôt avant de recommencer plus lentement. Bientôt elle fut ensevelie dans l'eau brûlante, sentant les tensions et la fatigue des dernières lieues disparaitre de son corps. Cassandre ferma les yeux et manqua s'endormir.

Elle prit alors le gros savon d'une main, se leva et entreprit d'astiquer son corps afin qu'il soit aussi propre que possible. Des rougeurs apparaissaient aux endroits où elle avait bien frotté mais au moins elle était propore. Elle plongea ensuite la tête dans l'eau et entreprit de faire retrouver leur brillance à ses cheveux blonds.

Lorsque le résultat lui plut, l'eau était noire et Cassandre en sortit aussitôt. Elle était épuisée mais elle se sentait tellement mieux. Enroulée dans un drap, elle n'eut que la force d'aller jusqu'au lit, de s'y étendre, et de s'y endormir de suite d'un profond sommeil réparateur, le premier depuis des mois.
--.henri.saint.segnan
Lorsqu'Enored laissa sa place dans la baignoire, il ne se fit pas prier. Il se déshabilla promptement, en jetant un regard amoureux vers Enored sortant du bain ruisselante. Le corps musclé de la jeune femme ondulait comme celui d'un chat.

Il secoua la tête pour reprendre un peu ses esprits et entra dans l’eau encore chaude. Il posa un moment la tête sur le rebord, fermant les yeux. L’eau chaude détendait ses muscles endoloris par des heures de charrettes.


Il se mit en quête du savon qu’Enored avait laissé au fond de la baignoire et entreprit un décrassage en règle. Des cheveux jusqu’au bout des orteils tout fut récuré dans les moindres recoins.

C’est alors qu’il remarqua qu’Enored l’observait, il lui lança un regard rempli de malice.

Il se leva du bain, attrapa la serviette qui lui était destinée et se sécha rapidement.


Sa belle était toujours allongée à le regarder, cela le fit sourire. Il alla s’asseoir au bord du lit, se pencha vers elle, lui murmura "Je t'aime mo chridhe" et déposa un baiser sur ses lèvres, descendit dans son cou, dégustant chaque instant comme un précieux cadeau.


(hrp : jetons un voile pudique sur la suite de cette scène qui va vite devenir torride)
Enored
Au milieu de la nuit, comme toutes les nuits, elle se réveilla en sursaut. Elle mit un certain temps à réaliser où elle était. Une chambre, un lit, Henri à ses côtés... ils étaient arrivé à Dunkerque...

Elle s'assit dans le lit. Tout était calme et silencieux autour, pourtant elle savait qu'elle ne se rendormirait pas de si tôt. Un regard vers Henri, il dormait profondément, pour une fois qu'il ne fallait pas alterner les tours de gardes, la jeune femme décida de le laisser dormir. Et puis... il y aurait surement d'autres nuits...

Doucement, elle se leva, enfila ses vêtements et sortit de la chambre. Elle descendit l'escalier et sortit de l'auberge pour se rendre à la grange où elle trouva son cheval. Quelqu'un s'était occupé de lui, il n'était plus scellé. Elle s'approcha de lui, lui caressa doucement l'encolure, et grimpa à cru.


En avant Bran... vers la mer...


Le cheval et sa cavalière traversèrent le village et accédèrent à la plage. La elle le laissa galoper à sa guise, respirant à plein poumons l'air iodé. Le vent fouettait son visage, jouant dans ses longs cheveux roux que, pour une fois, elle n'avait pas ramassés.

Quand la rouquine sentit la fatigue s'emparer d'elle à nouveau, elle reprit le chemin de l'auberge, son cheval marchant à ses côtés. Dans la grange elle le frotta avec de la paille avant de remonter dans sa chambre. Elle s'arrêta devant celle où Cassandre dormait. Aucun bruit à l'intérieur, la jeune mère devait être partagée entre peur et espoir... l'épuisement avait du avoir raison d'elle.

Enored poussa la porte de sa chambre. L'angoisse de ses cauchemars étaient passée mais elle n'avait pas vraiment envie de dormir. Dehors, les premières lueurs de l'aube apparaissaient. Elle ota ses bottes et s'assit sur le lit, s'adossant au mur. Elle resta là, silencieuse, à observer Henri dormir.

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Felina
Felina, avant de repartir une fois pour toute de Dunkerque a encore une dernière chose à faire. Elle a rédigé une missive pour "son bel Apolon". Elle ne sait pas que derrière la porte de la taverne se trouve déja Cassandre, mais peu importe, elle entre dans la taverne, et n'y voyant pas Renoan, elle dépose sa missive sur le comptoir, en évidence.


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*made by Eicrok - RPartage
Renoan
Avant d'aller à l'Eglise, Renoan était passé par l'auberge pour voir si tout allait bien, nourrir les chevaux et amener aux voyageurs pain chaud, lait et confiture.

Dans l'écurie, il remarqua que le cheval de la voyageuse dont il avait entendu qu'elle s'appelait Enored, était fébrile. S'approchant du fringant animal il remarqua le sable sur ses jambes.
'Tiens une balade au petit matin" se dit-il.

Dans la taverne encore endormie, il alluma une chandelle, raviva le feu dans la cheminée. Se tournant vers le comptoir, il vit un parchemin.

Il approcha la chandelle et le lut. Oh sa belle sauvageonne partait et dans quel état, Seigneur. Elle se reprochait tous les malheurs qui étaient arrivés à Dunkerque, qeulle misère.

Mais comment lui dire qu'elle se trompait ?
Comment lui dire que nul n'avait vraiment été responsable de toute cette misère ?
Elle était partie maitenant. Il prirait le Seigneur qu'il la protège sur les chemins, comme il l'avait toujours fait.

Il faudrait qu'il organise une messe pour son frère, c'était bien normal.

L'heure tournait, il sortit vite pour se rendre à l'église.

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--.henri.saint.segnan
Henri entendit du bruit et sursauta, cherchant sa dague, avant de se rendre compte qu'il était dans une auberge.

Seule Enored le regardait en riant de le voir gigoter ainsi.

Mais on se moque ? lui dit-il d'un air qu'il essayait de rendre sévère, sans grand succès car il aimait l'entendre rire.

Puis voyant qu'elle était habillée :

Il est temps de partir ou tu as déjà fait une petite escapade ?

Il se rapprocha d'elle et avant qu'elle ne puisse lui répondre, préféra gouter ses lèvres. Sa peau avait un gout salé, ainsi donc elle était partie faire un tour à la plage. Il connaissait les fugues d'Enored, il ne lui demandait jamais rien. Ils profitèrent encore un peu de ce petit moment d'intimité.
Enored
Le bruit en bas, elle l'avait entendu aussi. Ca s'agitait en dessous. La réaction d'Henri la fit rire.

Mais on se moque ?


L'air faussement sévère d'Henri ne fit qu'accentuer le rire de la jeune femme.

Il est temps de partir ou tu as déjà fait une petite escapade ?

Partir, quelle étrange idée... elle allait lui répondre, mais déjà il l'embrassait. La rouquine ne put s'empêcher de répondre par un baiser fougueux. Elle se sentait bien dans ses bras là près de lui. De baiser en caresse, elle en oublia presque la raison de leur présence ici. Des bruits dans la pièce d'à côté la firent réagir. Ils auraient la nuit suivante pour s'adonner à plus de plaisir, à présent il fallait retrouver l'enfant et la tombe de Dévil. A cette pensée, la rouquine se tendit.


Je reviens d'une escapade... et je crois qu'une autre nous attend.
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--Caline
Elle avait fait la vaisselle, laver et essuyer les chopes, cela lui avait permis de se reprendre, les larmes n’avaient pas coulées.

Les voyageurs étaient montés prendre un bon bain et se reposer de leur long voyage.

Elle s’accouda au comptoir et se servi un verre de vin, la taverne était calme. Il ne restait plus que quelques habitués qui buvaient tranquillement leurs bières
Elle aimait ce moment de la journée ou le temps était presque suspendu, ou l’on pouvait se retrouver seul, sans vraiment l’être, avec ses pensées… ce moment ou déconnectée de la vie, elle avait l’impression d’être en paix avec elle-même…parfois il lui arrivait même de chanter une vieille ballade triste que sa mère lui avait apprise…
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